Une simple adresse dans Newsletter
et vous serez informé dès la parution des prochains articles
bienvenue sur Petrus Angel !
entrez !
Une simple adresse dans Newsletter
et vous serez informé dès la parution des prochains articles
Par les temps de grande soif, due au réchauffement climatique, on peut traverser quinze villages sans trouver un bistrot. C’est excellent. Désormais on se saoule seul à la maison.
Photo by Matthias Oesterle/Shutterstock (15177263q)
On ne croise plus sur les trottoirs des poivrots qui zigzaguent, entre lesquels les petits enfants des écoles devaient slalomer. On n’a plus droit à ces conversations de comptoir, qui usaient bien de la salive. Celui qui habite à trois cents mètres, on ne le connaît plus. Quand on le croise, on n’a plus à lui dire bonjour. Les villes sont moins favorisées. Ça y papote encore beaucoup dans les cafés. Heureusement, on a un petit peu rapetissé la surface parlante en interdisant de chauffer les terrasses. Autour des villes, dans les banlieues hirsutes, s’étendent de vénérables hypermarchés. Dans les temps barbares, le client discutait avec la caissière. Maintenant, la caissière se fait rare. On passe sa marchandise devant des yeux électroniques et hop, c’est payé.
Jadis, toujours dans les temps barbares, on téléphonait à une administration ou à une grande entreprise et on avait au bout du fil quelqu’un qui vous répondait et avec qui vous ajoutiez un brin de causette si l’individu était aimable. Maintenant, si vous téléphonez aux mêmes services, on vous dit (vous ne pouvez pas répliquer) : « Tapez le 1 ou le 2 ou 3 ou le 4 ou le 5 ». Et quand vous avez tapé : « Créez un compte, un mot de passe et rédigez votre message. » Ça prend du temps et vous n’avez pas dit un mot. Tout cela est excellent. Plus de vains propos, de ces paroles inutiles et calomnieuses. On objectera : l’homme silencieux est contraint à la vie intérieure, qui fait des refoulés, des coincés, des pas marrants. Mais non, l’homme silencieux ne regarde pas son âme, il regarde l’écran de son téléphone.
Le numéro 600 de Permanences est consacré à l’écologie.
Editorial de Guillaume de Prémare :
Depuis environ trente ans, l’idée simple de préserver notre environnement de la pollution et de l’épuisement des ressources naturelles, causés par la suractivité industrielle et les excès du modèle consumériste et productiviste issu des Trente Glorieuses, s’est imposée presque comme un lien commun. Cependant, l’ambition écologique fait aujourd’hui face à un défi complexe dans une société fragmentée, profondément façonnée par la civilisation techno marchande. En effet, cette dernière a enraciné des modes de vie qui ne sont pas simples à faire évoluer. De fait l’idée écologique connaît une certaine usure et suscite des craintes, tant il est vrai qu’il n’y aura probablement pas d’autres modes de vie sans une rupture avec la machine consumériste et donc sans un autre modèle économique et social dont les contours demeurent incertains. Comment distinguer le bon grain et l’ivraie dans le défi écologique contemporain? Ce numéro de Permanences propose des éléments de discernement, notamment avec Gaultier dès, l’une des figures de la mouvance chrétienne d’écologie intégrale, et Fabrice Hadjadj, qui nous aide à cerner, dans son dernier essai, les enjeux philosophiques et spirituels, voire eschatologiques, de la question écologique.
« Qui n’amasse pas avec moi dissipe » (Mt 12, 30)
Vous retrouverez le programme prévisionnel et les modalités d’inscription sur le site du CEP : https://le-cep.org
Dans la mesure de votre possible, merci de faire circuler l'information autour de vous !
Courriel : s.cep@wanadoo.fr
Ouragan Helene, ouragan Milton, ouragan et dépression Kirk… la météo s’emballe ces dernières semaines. Relayées par tous les médias, les (mauvaises) nouvelles météorologiques prennent même souvent la place des infos sur les guerres en Ukraine ou Proche-Orient. Qu’en est-il réellement ? Sommes-nous en train de vivre une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes ? Selon le rapport 2021 du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) cité dans un article du think tank American Enterprise Institute (AEI), « La proportion d’ouragans qui entrent dans les catégories plus intenses 4 et 5 devrait augmenter à mesure que la planète se réchauffe. Les vitesses de vent maximales des ouragans devraient également augmenter ». Ce sont des prévisions car, dans le même rapport un peu plus loin, le GIEC écrit : « Il n’y a toujours pas de consensus au sujet de la plus ou moins grande importance des influences humaines et naturelles sur les variations dans l’activité des ouragans de l’Atlantique ces derniers temps, et encore moins sur le facteur dominant ayant pu entraîner l’augmentation qui a été observée. (Ting et al., 2015). Il n’est pas certain non plus que ces changements dans le comportement des cyclones tropicaux sortent de l’échelle des écarts naturels. » Traduction : évolution durable ou accidents ponctuels (que d’aucuns trouvent commode d’utiliser comme variable d’ajustement pour conforter leurs théories sur le climat), personne ne peut en être sûr. C’est en tout cas ce qui ressort des données satellites depuis le début des années 1970 sur le nombre mondial de tempêtes tropicales, d’ouragans et d’ouragans majeurs (voir graphique plus bas).
Il n’y a donc pas de consensus chez les scientifiques dans la mesure où la « science », comme l’a écrit Steven E. Koonin, est un processus continu de découverte de données et de remise en question. En revanche, là où il y a un consensus, c’est sur le fait que l’automne est bien la saison des ouragans.
Sur le même sujet dans Petrus Angel
Qu'on se le dise !
Wokisme, stade ultime de la déconstruction
par Olivier Vial
« Le ridicule ne tue pas ! » Surtout les idées woke qui semblent totalement immunisées.
Beaucoup ont pourtant espéré que ces mots – mégenrage, cancel culture, privilège blanc, racisme systémique…-, qui ont semblé surgir de nulle part et s’imposer en un instant, finiraient par s’évanouir au seul contact de la réalité. Croire cela, c’était pécher par excès d’optimisme. Contrairement aux apparences, le wokisme n’est pas un mouvement superficiel, sur lequel il suffirait de souffler un peu de lucidité pour le disperser. Ses racines sont profondes et ancrées dans une longue tradition idéologique. Nous nous proposons au fil de ces quelques lignes d’essayer d’en appréhender l’Histoire ainsi que les principales stratégies développées par ses adeptes pour l’imposer.
Saint Valentin
Martyr et évêque de Terni... (+ v. 269)
Il était, dit-on, évêque de Terni en Italie et jouissait du renom de thaumaturge. Un miracle le fit connaître comme chrétien et le préfet de Rome fit mettre à mort celui qui avait mis ses pouvoirs de prêtre et ses talents de médecin au service des chrétiens prisonniers pour leur foi.
Le 15 février, les Romains célébraient avec faste le dieu Faunus Lupercus, dans une grande fête païenne dédiée à l'amour et à la fécondité. Pour contrer cette célébration, parfois débauchée, le Pape Gélase Ier, en 495, décida de marquer plus solennellement saint Valentin, mais sans autre raison. Ainsi fut supprimée progressivement la dernière fête païenne.
Une confusion entre différentes légendes du Moyen Age l'a fait devenir patron des amoureux.
Les nouveaux visages de l’ésotérisme, par Jean-Christophe Thibaut.
La sorcellerie revient à la mode. Les sorcières modernes 2.0 apparaissent de manière exponentielle dans les réseaux sociaux et les sites Internet. Les magnétiseurs ou les propositions de soins énergétiques sont présents dans tous les centres-villes et les plaques de thérapeutes alternatifs côtoient celles de la médecine conventionnelle.
Ces méthodes sont d'autant mieux accueillies qu'elles épousent nos attentes existentielles du moment : comment trouver la paix intérieure, donner du sens à la vie, sauver l'homme et la planète… Assez naturellement, des concepts spirituels, souvent empruntés aux religions orientales, irriguent les principes d'un certain nombre de médecines douces, de techniques de développement personnel, mais aussi de projets éducatifs ou même de méthodes agricoles bio.
Des croyants, pourtant soucieux de leur vie spirituelle, peuvent boire à plusieurs sources sans bien mesurer les contradictions qui existent entre ces « nouvelles spiritualités » et l'enseignement chrétien.
Le père Thibaut s'est attelé à une enquête de plus de 20 ans pour nous livrer l'histoire passionnante de ces différentes spiritualités et révéler les implications spirituelles de la pratique de l'ésotérisme et de l'occultisme. Il montre aussi ce qui inspire le yoga, le reiki, le New-Age et les pratiques de certains guérisseurs.
La Bible et l'Église ont toujours mis en garde les croyants contre la tentation des pratiques occultes. Cet ouvrage en confirme les risques et périls pour l'âme.
Le père Jean-Christophe Thibaut, prêtre du diocèse de Metz, est actuellement aumônier d'un centre hospitalier en Moselle et prêtre de paroisse. Comme historien des religions, il se consacre depuis de nombreuses années à l'étude des phénomènes ésotériques et des thérapies alternatives. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet.
Vous voulez être informés des prochains articles ? Indiquez une adresse dans Newsletter. Simple et gratuit.
Et si vous en faisiez profiter à d'autres en faisant suivre ?...
Merci de nous donner envie de continuer cette année !
Peut-on être chrétien et embrasser les arbres ?
Ne vous a-t-on jamais posé cette question : être chrétien et faire du yoga, est-ce possible ? Être chrétien et vivre un moment « fusionnel » avec un arbre ? Être chrétien et consulter un guérisseur ou un radiesthésiste ?
Parce que le chrétien vit dans la société et se trouve au coeur des aspirations et des tendances du moment, il lui est, plus que jamais, indispensable d'en comprendre et d'en discerner les richesses, mais aussi les écueils et les éventuels dangers. Face à ces nouvelles spiritualités (ou traditions remises au goût du jour), chacun a le devoir de s'informer et de saisir ce qui pose ou, au contraire, ne pose pas problème pour un croyant.
Un livre objectif, documenté, riche de citations et ancré dans la pensée de l'encyclique Laudato si'.
Parce qu'il n'est pas facile de comprendre comment se positionner face aux nouvelles pratiques spirituelles, cet essai pratique permet au lecteur de découvrir et de se poser les bonnes questions Appuyé par de très nombreux exemples et témoignages, cet ouvrage donne des clés indispensables pour une position ouverte, curieuse mais résolument chrétienne face aux propositions d'aujourd'hui.
L'auteur a aussi écrit des livres pour la jeunesse.
La Bible dit : ‘Tu ne tueras pas’ alors que Le Catéchisme de l’Église Catholique (CEC) admet, quant à lui, la peine de mort, mais avec de nombreuses réserves dans le domaine de l’application (CEC 2267). Y aurait-il contradiction ? La question de la guerre, toutefois, n’est pas seulement une question de vie ou de mort, mais de dignité de la personne humaine et fondamentalement de paix.
Si vis pacem para bellum
La paix est le cœur du problème. Elle vise, par définition, la préservation des vies.
Dans la Bible, la paix a trois significations :
– Elle est souvent liée à l’idée de Création : malgré le péché originel, la création est faite pour être perçue et vécue dans la paix.
– En outre, l’Ancien Testament (AT) rattache la paix à l’Alliance. Or l’alliance exclut la destruction de l’autre. C’est la finale du déluge (Gn 9,11) : « Tout ce qui est ne sera plus détruit ». Cette assurance est réaffirmée dans l’Ecclésiastique : « Des alliances éternelles furent établies en lui afin qu’aucune chair ne fût plus anéantie par le déluge » (Si 44, 18). L’homme ne peut donc authentifier l’amour de Dieu qu’en reconnaissant dans ses semblables des visages conçus à l’image de Dieu. C’est tout le fondement du décalogue et des lois du Lévitique sur l’accueil de l’autre, de l’étranger et la notion de fraternité.
– Enfin, dans l’ordre messianique, le Christ sait l’homme pécheur, mais Il est venu annoncer une ère définitive de réconciliation, d’amour, symbolisée par le Royaume de Dieu. C’est bien cette paix que le Christ nous livre.
Entrons dans le mystère de l'Image de Notre-Dame de Guadalupe qui, depuis 1531, n'a pas fini de nous étonner. Elle représente sans aucun doute le miracle le plus surprenant et durable de la Vierge Marie qui nous a laissé son vrai visage.
Par son amour maternel, La Vierge de Guadalupe réussit à arrêter les sacrifices humains pratiqués par le peuple aztèque, à évangéliser un peuple qui avait perdu son identité et, quatre siècles plus tard, à intéresser notre science moderne, qui s'étonne que cette Image, imprimée sur un tissu d'origine végétale, nous révèle tous ses secrets.
En effet, diverses études scientifiques ont montré l'étonnante actualité de l'Image dans des domaines très variés : optique, ophtalmologie, mathématiques, astronomie, médecine, orographie et musique, nous montrant à nouveau que, à Guadalupe comme dans d'autres lieux saints, la science n'est pas étrangère aux apparitions de la Vierge et, plus globalement, au fait religieux chrétien.
David Caron Olivares, ingénieur électrotechnicien, et Jean-Pierre Rousselle, responsable scolaire retraité, enthousiastes et passionnés de Notre-Dame de Guadalupe, travaillent conjointement depuis 2004 à l'approfondissement du vaste ensemble d'éléments scientifiques, historiques et religieux qui constitue "l'événement guadalupéen".
En juin 2011, ils organisent en France, les conférences de Mgr Eduardo Chávez Sánchez, Recteur de l'Institut Supérieur d'Etudes Guadalupéennes de Mexico.
Par la suite, soucieux de faire connaître la vérité de Guadalupe, ils présentent aux lecteurs français cet ouvrage, résumé actualisé de l'apparition mariale qui est sans doute la plus fascinante depuis l'origine de la chrétienté.
Pour commander, c'est par exemple ICI
L'émission Les belles figures de l'Histoire en parle ...
Points de vue ...
6 décembre 2005... le premier article
Retrouvez les 10 premiers articles parus ...