" 70 ans après le décès de Georges Bernanos (*), l'œuvre de ce dernier est désormais accessible à tous, grâce au domaine public et au travail de bénévoles passionnés. Des classiques comme Le Journal d'un curé de campagne ou Sous le soleil de Satan pourront être lus au format numérique, après téléchargement sur un téléphone, une tablette ou une liseuse ."
1 - Un maximum de 4 bergers seront autorisés dans la crèche. Tous devront porter le masque et respecter la distanciation sociale.
2 - Joseph, Marie et l'Enfant Jésus pourront rester ensemble, vu qu'ils font partie d'une même bulle familiale.
3 - L'âne et le bœuf devront détenir un certificat de non-contamination, délivré par I'AFSCA.
4 - Les Rois Mages seront tenus à une quarantaine de 15 jours, qu'ils disposent ou non d'un test Covid négatif, vu qu'ils viennent de l'extérieur de l'espace Schengen.
5 - La paille, la mousse, les branches de sapin et autres décorations seront désinfectés à l'alcool.
6 - L'ange survolant la crèche ne sera pas autorisé, en raison de l'effet aérosol produit par le battement de ses ailes.
7 - Le chœur sera restreint à un seul participant, en raison du risque de contamination.
8 - Aucun berger ne sera âgé de 65 ans ou plus, catégorie à risque.
9 - Tous les participants non essentiels (romains, pêcheurs, ...) sont interdits.
10 - Pilate expliquera à tous les participants autorisés comment se laver les mains.
JACQUES TERPANT ET JEAN RASPAIL : LES DEUX CAVALIERS
Les éditions Delcourt publient dans une version intégrale le Royaume de Borée, merveilleuse rencontre entre l'univers fantastico-mélancolique de l'écrivain Jean Raspail et les traits automnaux du dessinateur Jacques Terpant.
C’est la rencontre de deux mélancolies. Celle des couleurs automnales du dessinateur Jacques Terpant avec celle des mondes bleus perdus de Jean Raspail. Le croisement de deux maîtres de l’onirisme, inventeurs d’espaces gigantesques par la plume : ou trempée dans la gouache, ou trempée dans l’encre. Des maîtres qui nous libèrent de ce corset infernal qu’on appelle la vie et qui n’est en réalité que sa singerie, les villes modernes, leur grisaille, leur enfermement, leur limite. Car le vrai conservateur est le seul aventurier, de la meilleure aventure, la gratuite, la libre, la noble, qui s’ouvre des horizons inconnus seulement parce qu’ils sont déjà contenus dans son intérieur.
Donc, d’abord, « sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l’ouest qui n’était plus gardée » et aussitôt la chevalerie renaquit : de ces hommes pleins de sens du devoir, absurdes paladins comme aurait dit Aragon, que Jean Raspail a fait héros déserteurs et quêteurs de confins, Jacques Terpant, merveilleux bédéiste, tire des images sans égales, qui font rêver les enfants et tous ceux qui ont décidé de le rester ou que la fatalité a fait rester tels : bref, tous ceux qui ont envie de mourir pour rien sinon la conservation d’un monde d’avant que l’époque abolit.
Noël approche. En cette fin d’année que tous s’accordent à trouver bien sombre, Noël sera plus que jamais la fête de l’espoir au cœur de l’hiver, la fête de l’Espérance. Et en fixant notre regard sur Jeanne d’Arc dont nous finissons de célébrer le centenaire de la canonisation, nous nous refuserons à tout désespoir pour notre pays. Joyeux Noël !
EVR
Que nous dit Jeanne, aujourd'hui (…) ? L'essentiel de son message est aisé à déchiffrer. Il est dans son étendard et dans ses propos : “Jésus-Christ est vrai roi de France”.
L'image représentant le couronnement de Charles VII par les deux archanges - Gabriel et Raphaël - avec, au centre, le soleil de justice, de qui provient toute lumière et toute puissance, proclame cette royauté. La triple donation du 21 juin 1429, à Saint-Benoît-sur-Loire, par laquelle le roi remet son royaume entre les mains de Jeanne qui le remet entre les mains de Jésus-Christ, lequel le rend au roi Charles, est la confirmation de cette réalité essentielle : le roi de France est lieutenant du Roi des cieux, qui est vrai roi de France. (…)
La déchristianisation de la France est un fait acquis. Les lois sur la famille, le mariage, le divorce, la filiation, la vie humaine de la conception à la mort naturelle sont en opposition absolue avec l'enseignement de l'Église, sans que les autorités ecclésiastiques s'en offusquent outre mesure. Elles déplorent. Elles avertissent. Mais elles se gardent bien d'intervenir et de participer aux mouvements qui décident d'agir. (…)
Jeanne avait eu connaissance, par l'archange saint Michel, de « la grande pitié qui est au royaume de France ». Nous n'avons pas besoin, aujourd'hui, de vision angélique pour voir, tous les jours, “la grande pitié qui est au royaume de France”. Et nous n'avons pas besoin de longue démonstration pour voir que, si « Jésus-Christ ne règne pas par les bienfaits qui résultent de sa présence, Il règne par les méfaits qui résultent de son absence ». « C'est jusque dans le pain que nous sentirons cette grande pitié. » Nous y sommes.
Et donc, la conclusion est simple, même si l'exécution est difficile. Nous avons à rétablir, dans les institutions, les lois, les mœurs, la vie publique, la royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ. Nous avons à manifester que la terre de France n'est pas terre d'islam ou terre de conquête pour l'islam, mais qu'elle est terre chrétienne et qu'elle le restera. Que le droit du sol qui confère à nos immigrés la nationalité française leur impose, en même temps, toute l'histoire de ce sol, qui est sol chrétien, fait de la chair et du sang des chrétiens qui l'ont libéré, construit, humanisé et civilisé. Que ce droit est imprescriptible et s'impose à tous ceux qui vivent sur le sol et de ce sol, quelles que soient leurs convictions religieuses personnelles. Le « saint royaume de France », pour reprendre l'expression de Jeanne, n'est pas un royaume de saints, ni même un royaume de chrétiens ou de catholiques, mais il est saint parce qu'il est de Dieu et que cette vérité ne peut être dissimulée. Tous ceux qui en ont fait l'expérience savent que ce langage est le seul qui apaise les inquiétudes des populations immigrées, car, alors, en l'entendant, elles savent exactement où elles sont, ce qu'est le pays qui les reçoit, où elles habitent. La vérité libère et apaise. La vérité est que la France est le royaume du Christ. Il suffit de le dire pour qu'on le comprenne. Encore faut-il, comme Jeanne, “avoir la volonté de le croire”.
C'est cette “volonté de le croire” qui est atteinte, aujourd'hui, en plein cœur chez les catholiques de France. (…). Silence ecclésiastique sur le Christ-Roi des nations. Silence ecclésiastique sur la défense de l'intérêt national. Silence ecclésiastique sur la défense à l'égard de l'immigration-invasion, quand ce n'est pas un encouragement positif à accueillir, au nom de l'Évangile, les populations en état de migration. D'où une mauvaise conscience des catholiques à défendre la France, son patrimoine, son identité, son avenir. (…)Il leur faudrait choisir entre leurs intérêts de Français décidés à survivre et leur devoir de chrétiens, et renoncer à leur patrimoine national, déjà entaché de lourdes fautes et de crimes impardonnables.
Le fond du problème de l'âme française aujourd'hui est dans cette dialectique. Ce sont « les évêques qui ont fait la France, comme les abeilles font la ruche », selon la formule de l'historien Edward Gibbon, et les mêmes évêques d'aujourd'hui défont la France, soit en ne disant rien, soit en disant qu'il est temps qu'elle s'efface devant un avenir différent car, dans le domaine de la foi et de l'évangélisation, la France n'est pas importante.
L'exemple de Jeanne dit que “le royaume de France” a son importance aux yeux de Dieu. Quand Jeanne reçoit « les révélations » qui la conduiront à Chinon, à Orléans, à Reims, à Paris et au bûcher de Rouen, elle n'en fait part à personne, sinon à Baudricourt, car il est capitaine du roi. Ensuite, elle en fera part à Charles VII, puis à certains de ses compagnons… mais à aucun ecclésiastique et, au procès de Rouen, elle dira aux juges qu'ils peuvent l'« écarteler à quatre chevaux », elle ne leur en dira rien. Car ces révélations s'adressent au roi et à lui seul. Jeanne est venue pour une mission temporelle, laïque, militaire, politique, très précise : rétablir Charles VII dans ses droits, et, avec lui, le royaume de France. Toute la politique ecclésiastique du temps en était bouleversée. Mais Jeanne a tenu, et elle l'a emporté.
Le service du “saint royaume de France” est notre devoir aujourd'hui. C'est la seule certitude politique. Le seul combat sérieux. (…) Telle est la leçon que Jeanne a inscrite dans l'histoire de France et dans l'histoire de l'Église. « J'avais une grande volonté et un grand désir que le roi eût son royaume. » (…) Le message n'a pas changé (…). « Il faut que France, il faut que chrétienté continue », disait Péguy dont la seule muse fut Jeanne. C'est ce qu'elle nous dit pour aujourd'hui et pour demain.
Jacques Trémolet de Villers dans Valeurs Actuelles du 10 août 2019
En décembre 2016, Henriette Horovitz publiait un ouvrage intitulé "Ce jour où le Christ est né" aux Editions Saint-Jude. Belle et étonnante synthèse d’éléments "inconfusibles", selon ses propres termes, redonnant à l’an I de Jésus-Christ la plénitude de son sens d’année de la Nativité. Sans prétendre, une fois encore, mettre un point final à la recherche des spécialistes, notre rédaction a rencontré et interviewé Madame Horovitz. Nous sommes heureux de vous faire part de cette contribution nouvelle dont la résonnance en matière de foi est essentiel ...
"Nous voici avec ce troisième dimanche de l’Avent dit de Gaudete dans la joie. Car non seulement nous approchons de Noël, où Jésus-Christ est venu partager notre condition humaine en tout, sauf le péché, mais nous sommes plus près de son retour. Ainsi que le dit l’apôtre , nous sommes plus près de notre Salut que le jour où nous avons cru en Dieu. La lumière est venue dans le monde et l’Evangile de ce jour nous rappelle que St Jean-Baptiste en a été le témoin, la lampe qui éclaire et qui a réjoui ceux qui la voyaient."
Le Cercle d’étude scientifique et historique (CESHE) publie une bande dessinée de Fernand Crombette (1880-1970), intitulée Le Savant de Dieu, réalisée par Delphine Toulemonde, docteur en histoire, Jean-Charles Crémieux, ingénieur chimiste et président du CESHE, et dessinée par Grégoire Mathieu.
Membre de l’Administration Française, Fernand Crombette fit sa carrière dans l’Administration des Postes. Dans un milieu de plus en plus anticlérical et agnostique, il se montre catholique militant, Tertiaire de St François et membre de l’Archiconfrérie du Sacré Cœur.
Mis d’office à la retraite à 57 ans, il se consacra aux recherches commencées quelques années auparavant mais que, faute de temps, il ne pouvait mener à bien et ce, dans divers domaines. Comme il le disait: «La Foi, loin d’être l’éteignoir de la science, en est la lumière véritable». Il rédige 41 volumes (près de 16.000 pages) et deux atlas d’une centaine de cartes sur des sujets aussi divers que la géographie, la géologie, l’astronomie, l’Histoire antique, l’Exégèse, etc., avec comme particularité, exigée par l’utilisation de nombreux caractères tirés des langues anciennes, que l’ensemble des volumes originaux a été rédigé en calligraphie.
Il découvrit que le Rév. P. Placet, moine prémontré, avait écrit en 1668 un ouvrage intitulé “Où il est prouvé qu’avant le Déluge, il n’y avait point d’îles et que l’Amérique n’était point séparé du reste du monde“. Il connaissait aussi la thèse sur la dérive des continents. Il s’applique à reconstituer ce continent primitif que les géographes appellent aujourd’hui la PANGÉE. L’idée de F. Crombette fut de ne pas s’arrêter aux contours actuels des continents, variable avec le niveau des mers, mais de prendre en compte l’extrême bord du talus continental, à la cote -2000 m, là où le fond marin change brusquement de pente pour aller rejoindre, à -4000 mètres. Fernand Crombette avait repris la thèse cosmogonique de Kant selon laquelle les “eaux d’en-haut”, séparées par Dieu lors de la Création, formaient un anneau aqueux autour de la terre, anneau dont la chute progressive alimenta les 40 jours de grande pluie du Déluge. Ayant ainsi déterminé les hypothèses de son travail, Crombette reconstitue le puzzle du continent primitif, avec les bancs et îles aujourd’hui dispersées sur le fond basaltique des mers, et le chemin exact parcouru par chacune des masses continentales. Et le résultat est un continent unique en forme de fleur à huit pétales dont Jérusalem occupe le centre.
Il rendit son âme au ciel le 13 novembre 1970. Quelques temps plus tard, le 18 mars 1971, naissait le CESHE (Cercle Scientifique et Historique) créé dans le but de faire connaître son œuvre et surtout de l’étudier.
Né probablement à Patare, en Lycie, en Asie mineure (actuelle Turquie) entre le 260 et 280, fut le fruit des prières de ses pieux parents.
Il eut l'esprit ouvert aux choses divines dès sa plus petite enfance ; à peine sut-il manger, qu'il sut jeûner. Il avait un oncle évêque, qui, voyant avec admiration les vertus de Nicolas, l'ordonna prêtre dès qu'il eut l'âge requis et fit de lui cette prédiction : « Il sera la consolation des affligés, le sauveur des âmes en péril, le bon pasteur qui rassemble ses brebis égarées au bercail de Jésus-Christ. »
Une de ses premières œuvres fut de sauver l'honneur de trois filles exposées à la perte de leur vertu ; il les dota toutes, l'une après l'autre, et il le fit si discrètement, que c'est à la fin seulement que le père, touché d'admiration, surprit la main du bienfaiteur.
Après un pèlerinage aux lieux saints, Nicolas se retira à Myre, espérant échapper aux honneurs qu'il voulait éviter avec tant de soin, et à la mort de l'évêque de Myre, qui arriva peu de temps après, il fut élu pour lui succéder. Dès lors il s'appliqua à devenir le modèle de son troupeau. Il ne mangea plus qu'une fois le jour, et jamais de viande ; il faisait toujours lire à sa table quelque livre de la Sainte Écriture ; ses nuits se passaient en oraison, et la terre dure était sa couche pour le peu de repos qu'il prenait. Levé avant le jour, il réveillait ses clercs pour chanter des hymnes et des psaumes ; aussitôt le soleil paru, il allait à l'église et employait le reste du jour à ses diverses fonctions pastorales.
Nicolas, sous la persécution de Dioclétien, fut jeté dans un cachot et mis à la torture ; mais on n'osa pas le faire mourir, par peur de la vengeance de son peuple.
Peu de saints ont opéré de plus nombreux et de plus éclatants miracles. Tantôt il apparaît à Constantin pendant la nuit, pour lui ordonner de mettre en liberté trois innocents qui doivent être exécutés le lendemain ; tantôt il se montre, en pleine tempête, à des matelots en danger qui l'ont appelé à leur secours. Il est surtout légendaire, entre mille, le miracle de la résurrection de trois enfants tués par un boucher et hachés menu, pour être mêlés à la viande de son commerce.
Article rédigé par Constance Prazel, le 04 décembre 2020
Après Jacques Chirac il y a tout juste un an, la France vient de perdre un nouveau président de la République, en la personne de Valéry Giscard d’Estaing. La presse nous soutient mordicus qu’il est mort du Covid. Nous nous permettrons de nuancer en affirmant qu’à 94 ans, il est surtout mort de vieillesse, une cause de mort qui n’a plus droit de cité aujourd’hui, mais qui n’en reste pas moins honorable...
Emmanuel Macron a d’ores et déjà annoncé une journée de deuil national pour le mercredi 9 décembre. Toutes les personnalités politiques y vont de leur petit couplet pour saluer sa mémoire, et le plus lamentable est que le concert de louanges provient de la gauche comme de la droite.
Qu’il nous soit permis de ne pas nous associer à cet hommage.
Il est certain que Valéry Giscard d’Estaing appartenait à une génération qui avait encore « une certaine idée de la France », un sens du régalien, qu’il était un homme de culture et qu’il émanait de lui en tant que chef d’Etat une dignité solide dont sont bien incapables nos deux derniers présidents, pour ne citer qu’eux. Mais c’est à peu près tout le mérite que nous lui concèderons.
Il suffit de se pencher sur le contenu des hommages qui lui sont rendus pour percevoir l’étendue des dégâts. Autant l’on salua l’homme et sa carrure à la mort de Jacques Chirac, autant la mort de Valéry Giscard d’Estaing donne lieu à une avalanche d’odes au progressisme, toutes aussi consternantes les unes que les autres. Valéry Giscard d’Estaing : l’homme qui fit entrer la France dans la vraie modernité ! Ainsi, Nicolas Sarkozy s’incline devant l’homme qui a « réussi à moderniser la vie politique », tandis que François Hollande salue le chef d’Etat qui a « fait le choix de l’ouverture au monde. » Christophe Castaner, pour sa part, met en valeur « son action moderne et résolument progressiste. »
François Xavier, nom de naissance Francisco de Jasso y Azpilicueta, dernier de six enfants, naît à Javier, près de Pampelune en Navarre, le 7 avril 1506, dans une famille noble.
Après de brillantes études au collège Sainte-Barbe, à Paris, il enseigna la philosophie avec un succès qui, en lui attirant les applaudissements, développa l'orgueil dans son cœur. Ignace de Loyola, converti, étant venu à Paris pour perfectionner ses études et cherchant à recruter des compagnons pour jeter les bases de la Compagnie de Jésus, s'éprit d'amitié et d'admiration pour ce jeune homme.
Le 15 août 1534, sept jeunes gens, parmi lesquels Ignace et Xavier, prononcèrent leurs vœux dans une chapelle souterraine de l'église de Montmartre. La Compagnie de Jésus était fondée.
Quelques années plus tard (1537 à Venise), Xavier, devenu prêtre était prêt pour sa mission. Quelle fut sa joie quand Ignace le désigna pour la mission des Indes ! Xavier commença par la conversion de Goa, alors comptoir commercial portugais sur la côte occidentale de l'Inde. Une mission finie, une autre l'appelait ; le désir du salut des âmes était insatiable dans son cœur.
Il rencontra des difficultés incroyables, l'ignorance des langues, l'absence de livres en langues indigènes, les persécutions, la défiance et la rivalité des ministres païens.
Xavier, par son énergie et le secours de Dieu, triompha de tout ; Dieu lui donna le don des langues, le pouvoir d'opérer des miracles sans nombre. Il évangélisa, en onze années, cinquante-deux royaumes et baptisa une multitude incalculable. Sa plus belle et sa plus difficile mission fut l'évangélisation du Japon.
Il aspirait à convertir la Chine, pour rentrer en Europe par les pays du Nord, quand Dieu, le 3 décembre 1552, appela au repos, à l'âge de 46 ans et 8 mois, cet incomparable conquérant des âmes, qu'on a justement surnommé l'apôtre des Indes et du Japon.
François Xavier a été béatifié, le 21 octobre 1619, par le pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621) et canonisé, avec Ignace de Loyola, par le Pape Grégoire XV (Alessandro Ludovisi, 1621-1623), le 12 mars 1622.
L'actualité a permis à beaucoup d'apprendre de nouveaux mots : distanciation (sociale), en distanciel, geste barrière, résilience, et dernièrement jauge, à propos de la messe. Mais tout le monde sait-il ce qu'est une jauge ?... Pas sûr.