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1 décembre 2020 2 01 /12 /décembre /2020 11:13

Couverture La galerie des femmes 

Dans La galerie des femmes, toutes ont leur place. Elles apparaissent l’une après l’autre, chacune avec son originalité ou sa banalité, dévoilant sa part de féminité et bien d’autres parts. Cette série de portraits, plus vrais que nature, est l’occasion pour le lecteur de toutes les découvrir ou de les reconnaître, de s’en moquer ou de les aimer.

Bernard Leconte a été l'invité de la Baraque à livres ... émission dont il est aussi animateur avec Micel Bouvier.

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30 novembre 2020 1 30 /11 /novembre /2020 12:59

 

Quand l'hiver n'est pas pressé

il arrive à la Saint-André ...  

 

Quand il n'est pas pressé, l'hiver arrive à la Saint André… - Folklore

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29 novembre 2020 7 29 /11 /novembre /2020 17:02

sur La 5 à 22h40 ...

" Au lendemain de la révolution d'octobre, 400 000 Russes blancs arrivent en France. Un exil souvent douloureux pour ces princes et princesses déchus, qui doivent s'adapter sans pour autant renier leur culture. Cette immigration bouleverse en profondeur la vie artistique. L'âme russe rencontre le cœur français par le biais des cabarets, de la littérature, ou encore de la musique, donnant vite naissance à une véritable mode. Les plus grands artistes français trouveront ainsi leur inspiration auprès des muses russes ..."

A revoir ICI.

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29 novembre 2020 7 29 /11 /novembre /2020 11:44
avent-1-gdÉvangile selon saint Luc (21, 25-33)
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : «Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur la terre, les nations seront dans l’angoisse, inquiètes du fracas de la mer et des flots ; les hommes mourront de frayeur dans l’attente de ce qui menacera le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée avec beaucoup de puissance et de gloire. Lorsque cela commencera d’arriver, redressez-vous et relevez la tête, car votre délivrance est proche. » Puis, il leur dit une parabole : «Voyez le figuier et les autres arbres. Quand ils poussent des bourgeons, vous vous rendez compte, en les regardant, que désormais l’été est proche. De même, quand vous verrez ces choses arriver, rendez-vous compte que le royaume de Dieu est proche. En vérité, je vous le dis, cette génération ne passera pas que tout ne soit arrivé. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront point. »
 
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29 novembre 2020 7 29 /11 /novembre /2020 11:08

L'Avent ? Comme le calendrier de l'Avent Kinder, Sephora ou Harry Potter ?

En cette année si troublée, Hozana vous propose de revenir à l’essentiel et de cheminer jusqu’à Noël en choisissant une belle retraite pour vivre l’Avent :

Découvrez bien d’autres retraites pour vous préparer à Noël proposées par les MEP, le Secours Catholique et les franciscains sur Hozana.org !

Vu sur le salon beige 

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29 novembre 2020 7 29 /11 /novembre /2020 09:43

La Vierge de Beauraing, une lumière dans notre nuit

À Beauraing, dans le diocèse de Namur (Belgique) durant l’hiver 1932-1933, se déroule un événement exceptionnel, dans un contexte tout aussi exceptionnel : une époque froide et noire qui annonce les prémices du drame de la Seconde Guerre mondiale. Or, une lumière apparaît dans cette nuit : à 33 reprises, du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933, la Vierge Marie apparaît à cinq enfants : Fernande, Gilberte et Albert Voisin (respectivement âgés de quinze ans et demi, treize ans et demi et onze ans), Andrée et Gilberte Degeimbre (quatorze et neuf ans).

La Vierge apparaît au-dessus d’un pont de chemin de fer, puis sur une aubépine, dans la cour de l’école. Marie tient habituellement les mains jointes et sourit. À partir du 29 décembre, les enfants aperçoivent, entre ses bras ouverts en signe d’au-revoir, son cœur tout illuminé, tel un cœur d’or. D’où l’appellation Notre-Dame de Beauraing, la Vierge au cœur d’or.

L’abbé Joël Rochette, vicaire général du diocèse de Namur et recteur des sanctuaires de Beauraing explique : À Beauraing, la Vierge Marie a dit « Priez, priez beaucoup, priez toujours » : pas une seule fois « priez », mais elle a rebondi, deux fois, « priez beaucoup, priez toujours », et donc priez aussi dans les moments difficiles, dans les traversées du désert. À Beauraing elle a également dit « Je convertirai les pécheurs », autrement dit je les remettrai dans un chemin, un chemin d’espérance, un chemin de lumière s’ils sont dans la nuit, dans les épreuves, dans le péché. La période que nous traversons est peut-être aussi une occasion de remettre un peu de lumière dans nos vies, et Marie peut nous guider… Marie à Beauraing montrait un Cœur d’or : elle est apparue dans un jardin d’école, l’Institut Notre-Dame du Sacré-Cœur, donc une école dédiée au Cœur de Jésus. Finalement le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie c’est le Cœur d’amour du Père, et peut-être que dans ces moments difficiles nous sommes invités à revenir à l’essentiel, au cœur de notre foi, et à nous remettre dans le Cœur de Dieu. »

Deux guérisons ont été reconnues comme miraculeuses. L’authenticité des faits a été reconnue le 2 juillet 1949, par Monseigneur Charue, évêque de Namur. Le pape Jean-Paul II a visité le sanctuaire de Beauraing le 18 mai 1985.

Adapté de : Françoise Breynaert et de : Entretien réalisé par Adélaïde Patrignani – Vatican News

Et aussi : Notre Histoire avec Marie . Découvrir plus sur mariedenazareth.com

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29 novembre 2020 7 29 /11 /novembre /2020 09:21
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27 novembre 2020 5 27 /11 /novembre /2020 23:41
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27 novembre 2020 5 27 /11 /novembre /2020 23:18

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26 novembre 2020 4 26 /11 /novembre /2020 13:05

https://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/la-une-de-l-equipe/1500000001416761/94:0,1247:769-1200-800-75/34cc1.jpg

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25 novembre 2020 3 25 /11 /novembre /2020 08:14

Sainte Catherine d'Alexandrie

VIERGE ET MARTYRE († V. 307)

Fête Le 25 Novembre

 

 

C

atherine naît à Alexandrie, d'une famille de première noblesse. Comme elle ne se hâtait pas de recevoir le baptême, Dieu lui envoya une vision où la Ste Vierge la présentait au divin enfant qui détournait les yeux avec tristesse, et disait : « Je ne veux point la voir, elle n'est pas encore régénérée. » À son réveil, elle résolut de recevoir promptement le baptême. Quand elle l'eut reçu, Jésus lui apparut, lui donna mille témoignages d'amour, la prit pour épouse en présence de Marie et de toute la cour céleste, et lui passa au doigt l'anneau de son alliance.

 Catherine, douée d'une haute intelligence, suivit avec le plus grand succès les leçons des plus grands maîtres chrétiens de l'école d'Alexandrie, et acquit la science des docteurs. Dans une grande fête du paganisme, célébrée en présence de l'empereur Maximin, elle eut la sainte audace de se présenter devant lui, de lui montrer la vanité des idoles et la vérité de la religion chrétienne. La fête terminée, Maximin, étonné du courage et de l'éloquence de la jeune fille, réunit cinquante des plus savants docteurs du paganisme et leur ordonna de discuter avec Catherine. Préparée par la prière et le jeûne, elle commença la discussion et fit un discours si profond et si sublime sur la religion de Jésus-Christ comparée au culte des faux dieux, que les cinquante philosophes, éclairés par sa parole en même temps que touchés de la grâce, proclamèrent la vérité de la croyance de Catherine et reçurent, par l'ordre du cruel empereur, le baptême du sang, gage pour eux de l'immortelle couronne.

La suite ...

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24 novembre 2020 2 24 /11 /novembre /2020 18:24

« Dites au peuple que je concède une petite relâche pour Noël avant le troisième confinement. Dans ma grande bonté, la vente de sapins sera autorisée grâce à un décret. Gloire à moi-même. »

Le pharaon

Vu ICI

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24 novembre 2020 2 24 /11 /novembre /2020 10:06

 

... mais aussi les librairies indépendantes comme Chiré en Montreuil, un brin chouanne, et Livres en Famille .

Et puis Tequi, la Librairie de l'Emmanuel, Traditions Monastiques, et - plus gros - La Procure.

 

8 Catholic Books Recommended by Franciscan Friars | Franciscan Media

Pour les livres, les films, les CD, les jeux, objets religieux, etc.etc.

Et si on privilégiait les "petites" librairies ? A condition qu'elles restent professionnelles bien sûr !

Vos suggestions sont les bienvenues en commentaires ci-dessous ... Elles pourront faire l'objet d'un prochain article ... Vous pouvez le dire à vos amis. Merci.

5 Catholic books for perfectionists

Rappelons que Amazon crève le plafond en Bourse grâce au confinement

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24 novembre 2020 2 24 /11 /novembre /2020 09:10

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22 novembre 2020 7 22 /11 /novembre /2020 12:00

Jonathan Pageau: « La messe purement virtuelle va mener à la destruction des églises de nos villages »

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Pour le sculpteur orthodoxe Jonathan Pageau, le fait de considérer les messes comme «non-essentielles» est une erreur dont la cause est notre paradigme matérialiste et dont une des conséquences sera d’achever de vider les petites églises.

 « La question se pose: pourquoi suivre la messe de sa petite communauté quand nous pouvons regarder sa messe à Paris dans une grande église avec une belle chorale ? » 49906146/kebox - stock.adobe.com

Jonathan Pageau est un sculpteur d’icône orthodoxe et responsable du site «The Symbolic World».


FIGAROVOX. - En France, mais également au Royaume-Uni, les messes dans les églises sont désormais interdites. Une messe virtuelle n’est-elle pas un contre-sens dans une religion de l’Incarnation?

Jonathan PAGEAU. - Le fait de se réunir dans un endroit central, de regarder ensemble dans une direction commune, d’être unis de plusieurs façons, en présence, en geste, en chanson, ou en confession n’est pas anodin. Traditionnellement, les églises avaient une place centrale dans les villages et les villes, proches de la place publique et d’autres lieux de rassemblement.

À LIRE AUSSI : «La liberté de culte n’est pas une revendication catégorielle»

C’était l’endroit où la congrégation du peuple se faisait à son plus haut niveau. L’image de la messe et son aspect participatif et communal, surtout le fait d’être rassemblé au nom de quelque chose qui nous dépasse devient une manifestation tangible de la raison et la façon dont nous existons en tant que société.

Nous avons essayé dans les derniers siècles de remplacer l’aspect transcendant par un aspect nationaliste ou par d’autres idéologies politique ou psychologiques, mais nous voyons bien que ces remplaçants factices n’ont pas su se maintenir. Le principe qui nous unissait autrefois donne place à la force centrifuge. 

Le prêtre ou le pasteur dans une petite communauté ne peut pas être en compétition avec les grands prêcheurs chrétiens du monde.

La marge devient la première préoccupation et cela accélère le conflit entre des identités et pensées hétéroclites qui essaient de se remplacer les unes aux autres. Fatalement, ces idéologies de substitution se succèdent, se défont et invitent, sans le vouloir, la fragmentation de la société. L’esprit de communion est le but du catholicisme et celui-ci meurt sans lui.

Les fidèles sont contraints de pratiquer leur religion par Zoom, ou par YouTube, et donc de vivre cette communion de façon non charnelle. Est-ce que cela pose des dangers pour la pratique chrétienne?

Il y a là des dangers pour la vie chrétienne à tous les niveaux. Disons que pour le Christianisme traditionnel, dans les églises catholiques et orthodoxes, nous insistons sur la centralité du sacrement, qui est la raison pour laquelle nous sommes ensembles, la raison pour laquelle nous nous rassemblons en tant que Corps du Christ. C’est là le point central de la communion chrétienne, ce qui marque son unité.

Ce ne sont pas des choses qui sont abstraites ou arbitraires. Il faut absolument que cela se manifeste dans une ecclesia, un rassemblement, dans le fait d’être ensemble dans un espace commun, puis de participer à un repas ensemble. De participer seulement à un «corps virtuel» est une atteinte à l’idée de communion charnelle.

 

La suite...

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22 novembre 2020 7 22 /11 /novembre /2020 10:32

Pour la messe – Monsieur le Président, laissez-nous la messe !

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22 novembre 2020 7 22 /11 /novembre /2020 10:22

Quelques mois avant sa mort, l’acteur Michael Lonsdale avait posé sa voix bénévolement sur un documentaire en préparation portant sur l’Eucharistie, réalisé par Media Evangélisation & Media Investigation. "Il n'y a pas de plus grand don à protéger" que ce sacrement, disait-il, d’une voix profonde et lumineuse...  La suite ...

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21 novembre 2020 6 21 /11 /novembre /2020 11:08

Vu sur un profil Facebook. Le "tweet" est authentique.

Ce que dit le Ministre de la Santé vous donne ceci :
> 1 malade toutes les 2 secondes = 30 malades par minute = 1800 malades de l'heure = 43 200 malades en 24h = 1 296 000 malades par mois.
>1 hospitalisation toutes les 30 secondes = 2 hospitalisations par minute = 120 hospitalisations par heure = 2 800 hospitalisation par jour = 86 000 hospitalisations par mois.
>1 mort toutes les 4 minutes = 15 morts par heure = 360 morts par jours = 10 800 morts par mois.
Et après ça, ces gens, les politicards macronards, vont s'étonner que les citoyens français prêtent une oreille attentive et bienveillante au contenu du film HOLD-UP : à force d'entendre les dirigeants leur mentir, les Français ne leur font plus confiance et sont prêts désormais à estimer que la vérité réside plutôt dans le contraire de ce qu'ils entendent des voix officielles de l'Etat.
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21 novembre 2020 6 21 /11 /novembre /2020 08:37

On imagine très bien les hommes s'interrogeant entre eux un matin du 26 décembre :  « Mais, dites donc, n'était-ce pas hier Noël ? - Noël ? Voyons, voyons, nous étions hier le 24, consultez le calendrier...

– Alors, c'est aujourd'hui Noël ?… - Pas du tout, nous sommes aujourd'hui le 26, fête de saint Étienne. Étienne, c'est justement le nom de mon oncle. - Sacrebleu ! il y a maldonne, on devrait téléphoner aux savants de l'Observatoire. Après tout, ils sont payés pour mesurer le temps, il faudra bien qu'ils nous rendent compte d'un jour de moins... »

Mais les savants de tous les observatoires du monde multiplieraient en vain leurs calculs, personne ne retrouverait jamais les vingt-quatre heures mystérieusement perdues. Comme la guerre de Troie du pauvre Giraudoux, Noël n'aurait pas eu lieu ! Car on est en droit de se demander s'il y aurait encore longtemps des nuits de Noël, avec leurs anges et leurs bergers, pour ce monde féroce, si éloigné de l'enfance, si étranger à l'esprit d'enfance, au génie de l'enfance, avec son réalisme borné, son mépris du risque, sa haine de l'effort qui inspire la plupart de ses rêveries mécaniques - de la fusée interplanétaire à la cellule photoélectrique grâce à laquelle les portes s'ouvrent toutes seules - haine de l'effort qui s'accorde beaucoup moins paradoxalement qu'on ne pense à son délire d'activité, à son agitation convulsive.

(…)

Chers jeunes lecteurs auxquels ces lignes, écrites à propos de Noël, paraîtront sans doute bien austères, méfiez-vous ! Il ne s'agit pas ici d'une simple controverse scolaire entre les Anciens et les Modernes... Lorsque l'esprit de jeunesse s'affaiblit dans le monde, c'est l'Esprit de Vieillesse qui l'emporte.

Georges Bernanos

L'Intransigeant, 25 décembre ... 1947 

Atelier de Rembrandt, Adoration des bergers, 1646

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19 novembre 2020 4 19 /11 /novembre /2020 18:40

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19 novembre 2020 4 19 /11 /novembre /2020 13:36

Il n'est pas sur EAQ et Per Ipsum... mais dans les agendas....

 

Saint Tanguy

abbé en Bretagne (date ?)

 

et sa sœur sainte Haude.
A quelle époque a-t-il vécu, nul ne peut le dire. Ce qu'il a fait, seule la légende peut en parler. Ce qui est sûr c'est qu'il fut très tôt l'objet d'un culte populaire à l'abbaye de Saint Matthieu, au Conquet, à la pointe océane du Finistère. Les statues qui l'honorent ne se comptent plus dans le Finistère et le Léon.
Voir aussi l'abbaye de Saint-Matthieu ou Saint-Mathieu ou Saint-Mahé de Fine-Terre (Loc Mazé Pen-ar-Bed ou Fin ar Bed) ou de Fine-Poterne.
Tanguy et Haude, chapelle de KersaintLa légende dit qu'il était fils d'un seigneur de Tremazan qui a laissé sa sœur Haude au pays alors qu'il est envoyé à la cour pour son éducation. A son retour sa belle-mère dénonce celle-ci comme déshonorant la famille. Tanguy la tue, la victime prend sa tête et rentre à la maison pour demander les sacrements. Horrifié Tanguy se repent sévèrement et se forme à la vie monastique sous la direction de l'évêque saint Pol de Léon avant de fonder sa propre abbaye.
Illustration: Tanguy et Haude, chapelle de Kersaint (29860).
- Une minute pour découvrir Saint Tanguy à Plougonvelin, vidéo
"Le souvenir de St Tanguy et de Ste Haude n'a pas totalement disparu: en dehors de la pointe St Matthieu et du Conquet, ils sont vénérés surtout à la chapelle de Kersaint, qui touche Trémazan."
Saint Tanguy et Sainte Haude (diocèse de Quimper et Léon) 

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17 novembre 2020 2 17 /11 /novembre /2020 23:16
 

 Sainte Élisabeth de Hongrie (1207-1231). Veuve, tertiaire de saint François

Élisabeth 

fille d'André II, roi de Hongrie, connut toutes les joies et toutes les grandeurs, mais aussi toutes les épreuves de la vie, et Dieu a donné en elle un modèle accompli aux enfants, aux jeunes filles, aux épouses, aux mères, aux veuves et aux religieuses, aux riches et aux pauvres. Après une enfance tout angélique, elle fut fiancée au jeune prince Louis de Thuringe. Dès lors Élisabeth donnait tout ce qu'elle avait aux pauvres. Sa piété, son amour de Dieu la poussait au sacrifice.

 Les deux jeunes époux, unis par la foi encore plus que par la tendresse, eurent toujours Dieu comme lien de leur affection. Louis était un prince éminent par ses vertus et sa sagesse. La dévotion d'Élisabeth n'était ni triste, ni exagérée ; on ne la voyait jamais qu'avec un visage doux et aimable.

 Elle aimait à porter aux pauvres de l'argent et des provisions. Un jour qu'elle portait dans son manteau du pain, de la viande, des œufs et autres mets destinés aux malheureux, elle se trouva tout à coup en face de son mari : « Voyons ce que vous portez » dit-il ; et en même temps il ouvre le manteau ; mais il n'y avait plus que des roses blanches et rouges, bien qu'on ne fût pas à la saison des fleurs.

 Quelle douleur pour Élisabeth, quand son mari partit pour la croisade ! Elle souffrit avec courage cette séparation qui devait être définitive. Élisabeth restait veuve avec trois enfants. Alors commença sa vie d'épreuves. Chassée du château, réduite à la pauvreté la plus entière, méprisée, elle sut se complaire en ses souffrances.

Elle meurt à Marbourg le 17 novembre 1231, à l'âge de 24 ans, sous l'habit du tiers ordre de saint François.

Élisabeth de Hongrie a été canonisée à Péruse le 27 mai 1235 par le pape Gregorio IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) ; la mémoire liturgique, fixée, à l'origine, au 19 novembre, fut déplacée, en 1969, au 17 novembre, son  dies natalis”. Mais en Hongrie sa fête est toujours célébrée le 19 novembre.

 Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :  >>>  Sainte Elisabeth de Hongrie

[AllemandAnglaisCroateEspagnolFrançaisItalienPortugais]

 

 

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15 novembre 2020 7 15 /11 /novembre /2020 18:01

C'est eux qui le disent.

 

La grande réinitialisation ou great reset ...La grande réinitialisation

Le Forum économique mondial a fait sien le livre du Professeur Klaus Schwab et de Thierry Malleret: COVID-19: La Grande Réinitialisation.

A peine six mois après le début de la pandémie, le monde n’est plus celui que nous connaissions. Dans ce court laps de temps, la COVID-19 a à la fois déclenché des change­ments considérables et amplifié les divisions qui assaillent déjà nos économies et nos sociétés. Des inégalités croissantes, un sentiment d’injustice généralisé, l’approfondissement des clivag­es géopolitiques, la polarisation politique, des déficits publics croissants et des niveaux d’endettement élevés, une gouvernance mondiale inefficace ou inexistante, une financiarisation exces­sive, la dégradation de l’environnement : tels sont quelques-uns des défis majeurs qui existaient avant la pandémie. La crise du coronavirus les a tous exacerbés.

La débâcle de la COVID-19 pourrait-elle être l’éclair avant le tonnerre ? Aurait-elle la force de déclencher une série de changements profonds ?

Nous ne pouvons pas savoir à quoi ressemblera le monde dans dix mois, encore moins dans dix ans, mais ce que nous savons, c’est que si nous ne faisons rien pour réinitialiser le monde d’aujourd’hui, celui de demain sera profondément touché. Dans la Chronique d’une mort annoncée de Gabriel Garcia Marquez, un village en­tier prévoit une catastrophe imminente, et pourtant aucun des villageois ne semble capable ou désireux d’agir pour l’empêcher, jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Nous ne voulons pas être ce vil­lage.

Pour éviter d’en arriver là, nous devons sans tarder mettre en route la Grande réinitialisation. Ce n’est pas un « bonus » mais une nécessité absolue. Ne pas traiter et réparer les maux profondément enracinés de nos sociétés et de nos économies pourrait accroître le risque, comme tout au long de l’histoire, d’une réinitialisation finalement imposée par des chocs violents comme des conflits et même des révolutions. Il nous incombe de prendre le taureau par les cornes. La pandémie nous donne cette chance : elle « représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour réfléchir, réimaginer et réinitialiser notre monde. »

La crise profonde provoquée par la pandémie nous a donné de nombreuses occasions de réfléchir à la manière dont nos écon­omies et nos sociétés fonctionnent et aux impasses qu’elles ren­contrent. Le verdict semble clair : nous devons changer. Mais en sommes-nous capables ? Allons-nous tirer les leçons des erreurs que nous avons commises dans le passé ? La pandémie ouvri­ra-t-elle la porte à un avenir meilleur ? Allons-nous mettre de l’ordre dans notre grande maison, le monde ? En termes simples, allons-nous mettre en oeuvre la Grande réinitialisation ? Cette réinitialisation est une tâche ambitieuse, peut-être trop ambi­tieuse, mais nous n’avons pas d’autre choix que de faire tout notre possible pour l’accomplir.

Il s’agit de rendre le monde moins clivant, moins polluant, moins destructeur, plus inclu­sif, plus équitable et plus juste que celui dans lequel nous vivi­ons à l’ère pré-pandémique. Ne rien faire, ou trop peu, revient à avancer aveuglément vers toujours plus d’inégalités sociales, de déséquilibres économiques, d’injustice et de dégradation de l’environnement. Ne pas agir équivaudrait à laisser notre monde devenir plus méchant, plus divisé, plus dangereux, plus égoïste et tout simplement insupportable pour de larges segments de la population mondiale. Ne rien faire n’est pas une option viable.

La Grande réinitialisation est loin d’être une affaire conclue cependant. Certains pourraient rejeter la nécessité de suivre cette voie, craignant l’ampleur de la tâche et espérant que le sentiment d’urgence s’estompera et que la situation reviendra bientôt à la « normale ».

L’argument en faveur de la passivité est le suivant : nous avons déjà traversé des chocs similaires – des pandémies, des récessions brutales, des divisions géopolitiques et des ten­sions sociales – et nous les traverserons à nouveau. Comme tou­jours, les sociétés vont se reconstruire, et nos économies aussi. La vie continue ! Les arguments allant à l’encontre de la réinitiali­sation sont également fondés sur la conviction que le monde ne va pas si mal et que régler quelques détails suffira à l’améliorer.

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15 novembre 2020 7 15 /11 /novembre /2020 00:23

de Voutch

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14 novembre 2020 6 14 /11 /novembre /2020 10:16

Les catholiques sont appelés à manifester et prier sur les parvis d’églises pour que le gouvernement les autorisent à participer à nouveau à la messe .Les pouvoirs publics –très éloignés de ces préoccupations spirituelles et enlisés dans leur état d’esprit laïcard -ne peuvent comprendre l’attachement des catholiques à l’eucharistie, à la présence réelle.

L’écrivain et chroniqueur Philippe Barthelet analyse cette situation caractéristique de la confusion contemporaine entre le réel et le virtuel.

 

Le coronavirus accélère la confusion que l'on entretient dans l'esprit du public entre la réalité sensible et la réalité “virtuelle”, qui lui serait au fond bien supérieure.

La messe de minuit de Noël 1948 à Notre-Dame fut la première messe télédiffusée. Le cardinal Suhard, archevêque de Paris, prononça une homélie mémorable en faveur de ce moyen nouveau mis au service de la liturgie, n'hésitant pas à parler des « miracles de l'Église à travers les murailles » : « En faisant pénétrer dans les maisons la liturgie, la télévision la rend accessible à tous ceux qu'un cas de force majeure empêche d'y prendre part. » Loin de nous l'idée de faire une querelle de mots à un prince de l'Église, mais enfin, le cardinal Suhard ne semble pas distinguer très nettement le fait de « [rendre] accessible » (par l'image et le son) la liturgie et le fait « d'y prendre part », c'est-à-dire, parlons français, le fait de communier.

En 1948, il se trouvait donc un des grands noms du clergé de France pour, tout à son enthousiasme devant cette « invention naissante » , susceptible d'être « utilisée comme une extension providentielle de l'Église et du règne de Dieu » , pour, disions-nous, omettre de préciser ce qui peut-être allait encore de soi, savoir que la messe et le spectacle de la messe (sa retransmission par la télévision) étaient deux. Trois quarts de siècle ou presque sont passés et il semble bien que la distinction, qui n'était pas très nette chez le cardinal (mais sans doute sous-entendue) soit en voie d'effacement pour nos contemporains, clercs compris. Voilà bien la pierre d'achoppement.

Un ancien ministre de l'Intérieur, chargé des cultes, a réformé naguère la foi chrétienne en faisant de la messe une sorte de prière collective, un luxe pour temps de bonne santé, dont il fallait savoir se passer par temps d'épidémie en se confinant dans la prière intérieure.

Il semble n'avoir jamais entendu parler de ce que la théologie appelle la “présence réelle”, présence réelle du corps et du sang du Christ dans l'eucharistie. Étrange tautologie quand on y songe : une présence peut-elle n'être pas réelle ? C'est toute la question que posent, en dernière analyse, les réformés des diverses obédiences, qui « substituent en sa place une présence morale, une présence mystique, une présence d'objet et de vertu » ; Bossuet ajouterait aujourd'hui à cette liste des présences de substitution la présence virtuelle, au sens franglais de l'adjectif popularisé par l'ordinateur : non pas une possibilité, c'est-à-dire une vue de l'esprit, mais une réalité seconde, au moins équivalente à la réalité réelle et secrètement supérieure.

C'est cette supériorité secrète que le virus a fait paraître au grand jour, et c'est la nouvelle bonne nouvelle que certains clercs ont annoncé, en prônant la « communion spirituelle » sur Internet. “Spirituel” doit s'entendre ici au sens d'immatériel, ou plutôt de dématérialisé”, et la “dématérialisation” est en effet le nom du nouvel avenir radieux qu'on nous promet.

Certains clercs ont, si l'on nous passe ce franglais, un problème avec la matière : l'eau bénite a été proscrite, elle chasse donc les démons mais transmettrait les virus ? Quant à la présence réelle du Christ dans l'eucharistie, certains religieux, comme le P. Nicolas Buttet, le fondateur de la fraternité Eucharistein, se demandent avec angoisse si nombre de prêtres croient à ce qu'ils disent, c'est-à-dire à ce qu'ils font, puisque pour eux dire c'est faire, faire advenir le corps et le sang du Christ sous les espèces, les apparences du pain et du vin consacrés.(dans Valeurs actuelles du 2 août 2020)

 « L'enfer est pavé de bonnes intentions » : (…) il est entendu désormais que nous ne distinguons plus le virtuel du réel, comment ne pas voir que cette campagne sanitaire relève directement de ces bonnes intentions qui pavent l'enfer (lequel, depuis six mois, doit se tordre de rire) ? Dans le même registre, « le diable dans un bénitier » (« "Se démener comme un diable dans un bénitier", s'agiter violemment », Littré) : le proverbe est devenu incompréhensible depuis que sur ordre de l'épiscopat, toujours au nom des bonnes intentions précitées, les bénitiers sont à sec. Les diables n'ont plus de violence à craindre, ils peuvent donc s'y prélasser à leur guise. Pour rester dans les proverbes d'enfer, « faire d'un diable deux » se disait jadis et mériterait de se redire, à l'heure où les politiques ne trouvent d'autres remèdes aux maux qu'ils ont créés que dans le redoublement de ces maux. Errare humanum est, perseverare diabolicum, et c'est bien le seul domaine où nous autres velléitaires aimons à persévérer. Le diable couinait son office.

 

dans Valeurs actuelles du 24 septembre 2020

Merci à EVR pour cet article.

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