Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

10 juillet 2024 3 10 /07 /juillet /2024 08:51

Voici ce qu'on observe sur 7 sites répartis un peu partout dans le monde :

Plaquemine, Etats-Unis, augmentation de 0.11°C en 30 ans
Savannah, Etats-Unis, augmentation de 0.11°C en 30 ans
Kandla, Inde, augmentation de 0.0013°C en 15 ans
Taixing, Chine, augmentation de 0.054°C en 15 ans
Jakarta, Indonésie, augmentation de 0.09°C en 15 ans
Ulsan, Corée du Sud, augmentation de 0.072°C en 15 ans
Camacari, Brésil, baisse de 0.072°C en 15 ans

Quand nous disons "en 15 ans", cela signifie au total, sur la durée de 15 ans, et non pas par an.

Les données sont publiques. Heureusement qu'on a un réchauffement climatique pour agiter les politiques !

Bernard Beauzamy,     25/06/2024

PDG chez Société de Calcul Mathématique SAPDG chez Société de Calcul Mathématique SA

Accéder à mon site web

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2024 7 07 /07 /juillet /2024 10:23
Partager cet article
Repost0
6 juillet 2024 6 06 /07 /juillet /2024 12:05

Les grands principes de la doctrine sociale de l’Église

La Doctrine sociale de l’Église n’est pas un programme politique « clé en main », mais propose des principes surplombants d’une grande cohérence et continuité, loin des idéologies – qu’il s’agisse du libéralisme ou du socialisme. Présentation de ces piliers : la dignité de la personne humaine, le bien commun, la famille et les corps intermédiaires ou une conception organique de la société, le principe de subsidiarité, la « destination universelle des biens », la justice sociale, le principe de solidarité, la paix et la solidarité internationales.

La suite de l'article d'Olivier Drapé dans La Nef

 

 

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2024 6 06 /07 /juillet /2024 10:37
Partager cet article
Repost0
6 juillet 2024 6 06 /07 /juillet /2024 10:19
Partager cet article
Repost0
6 juillet 2024 6 06 /07 /juillet /2024 10:16

 

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2024 6 06 /07 /juillet /2024 09:38

Lectures Françaises : Nos lecteurs lisent régulièrement vos chroniques, vous avez déjà publié trois livres sur l’Histoire contemporaine de l’Espagne de la deuxième moitié du XIXe siècle à la fin des années 1930, pourquoi aujourd’hui ce livre sur le Parti communiste français [1] ?

Michel Festivi : Cela faisait longtemps que je pensais écrire sur le PC « F », mon sous-titre est le suivant : « manipulations, trahisons, mystifications, constructions de mensonges, soutiens aux pires tyrans, Histoire et actualités ». En seize chapitres, outre un avant-propos et un épilogue, je passe au crible l’essentiel de l’histoire sanglante et tragique de ce parti pas comme les autres, et j’essaie à chaque fois de relier l’histoire et l’actualité des communistes « français » et de ses soutiens, très nombreux à gauche mais aussi parfois à droite.

L.F. : Pourtant, certains vous diront que le PCF, ne présente plus la force de frappe qu’il détenait encore il y a quelques années ?

M.F. : D’un point de vue strictement électoral, vous avez raison, et je m’en explique dans l’ouvrage, encore que grâce à son aura sur les gauches et l’extrême gauche, le PC « F » bénéficie d’un renfort de voix parfois important qui lui permet de diriger de nombreuses municipalités par exemple, et de continuer son travail de sape, par ses nombreux élus, députés, sénateurs, en disproportion totale avec son réel poids politique. Car du point de vue du combat des idées et de la mémoire historique, le Parti conserve une mainmise considérable sur la politique française, comme le dit l’historien Marc Lazar, il demeure toujours « une passion française » qui trouve un terreau hélas fertile, grâce notamment aux idées dominantes en France sur la Révolution française, la Terreur et le front populaire, c’est ce combat que j’ai entendu mener pour tenter d’endiguer toute cette construction mémorielle que le Parti communiste a imposé et tente toujours d’édicter. Le très grand historien François Furet a pu ainsi soutenir que la force du PC « F » est toujours prégnante au nom « des lendemains du chantent », et « du charme universel d’Octobre ». Il faut donc en permanence pourfendre cette idéologie qui a engendré tant de morts et d’emprisonnés, ce que l’on oublie trop souvent. Jamais dans aucun pays, un PC n’est arrivé légalement, démocratiquement seul au pouvoir et ne l’a jamais rendu spontanément. (LIRE LA SUITE DANS NOTRE NUMÉRO)

[1] – Qui vient de paraître aux Éditions Dualpha avec une préface de Francis Bergeron (Collection « Vérités pour l’Histoire », 352 pages, 39 €).

La suite ...

 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2024 6 06 /07 /juillet /2024 08:34

Dans le secret confié aux petits voyants le 13 juillet 1917, après avoir annoncé ce qui arriverait si nous ne suivions pas ses demandes (voir lettre de liaison précédente), Notre-Dame continua en disant : « À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera accordé au monde un certain temps de paix. »
Une fois de plus, en quelques mots, la Sainte Vierge délivre un message particulièrement riche.

« À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. »

Que signifie ce “À la fin” placé au début de la phrase ? Juste avant Notre-Dame a parlé des châtiments que nous subirions si nous n’écoutions pas ses demandes. L’expression “À la fin” indique donc que cette période de persécution aura une fin, laquelle sera marquée par le triomphe de son Cœur Immaculé, mais dans un avenir qu’elle ne précise pas. Plus tard, à Rianjo, en août 1931, Notre-Seigneur, se plaignant de ce que la consécration de la Russie n’était toujours pas faite, confirma les propos de Notre-Dame en disant : « Ils n’ont pas voulu écouter ma demande... ! Comme le Roi de France, ils s’en repentiront et ils le feront, mais ce sera tard. La Russie aura déjà répandu ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Le Saint-Père aura beaucoup à souffrir. » (Voir lettre de liaison n° 135)

De nos jours, peut-on dire que le Cœur Immaculé a triomphé ? Et tout d’abord, que signifie le triomphe du Cœur Immaculé de Marie ? La Sainte Vierge le précise juste après : « Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira et il sera donné au monde un certain temps de paix. » Ainsi trois faits clairement observables permettront de constater ce triomphe : 1) la consécration de la Russie par le pape ; 2) la conversion de la Russie ; 3) une période de paix dans le monde. Ces trois événements seront effectivement une manifestation éclatante de la puissance accordée par Dieu à sa Sainte Mère. Mais ces événements se sont-ils réalisés ? Malheureusement, on ne peut que constater que ce n’est pas le cas.

La consécration de la Russie
Aujourd’hui, aucune des consécrations faites par les papes, y compris celle du 25 mars 2022, n’a rempli toutes les conditions demandées par Notre-Dame. En premier lieu, ces consécrations étaient des consécrations du monde entier et non de la Russie seule ; ensuite aucune n’a comporté un acte de réparation pour réparer les péchés et crimes en tout genre engendrés par les erreurs de la Russie ; enfin aucun pape n’a promis d’approuver et de recommander la communion réparatrice des premiers samedis du mois. (voir en particulier les lettres de liaison n° 135 et n° 136). La consécration, telle que Notre-Dame l’a demandée, n’a donc toujours pas été faite.

La suite sur CapFatima ...

 

Partager cet article
Repost0
5 juillet 2024 5 05 /07 /juillet /2024 21:12

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2024 4 04 /07 /juillet /2024 11:14

L’AFFIRMATION, LA RÉPÉTITION, LA CONTAGION
Lorsqu’il s’agit d’entraîner une foule pour un instant, et de la déterminer à commettre un acte quelconque - piller un palais, se faire massacrer pour défendre une place forte ou une barricade -, il faut agir sur elle par des suggestions rapides, dont la plus énergique est encore l’exemple ; mais il faut alors que la foule soit déjà préparée par certaines circonstances, et surtout que celui qui veut l’entraîner possède la qualité que j’étudierai plus loin sous le nom de prestige.

Mais quand il s’agit de faire pénétrer des idées et des croyances dans l’esprit des foules - les théories sociales modernes, par exemple - les procédés des meneurs sont différents. Ils ont principalement recours à trois procédés très nets : l’affirmation, la répétition, la contagion. L’action en est assez lente, mais les effets de cette action une fois produits sont fort durables.

L’affirmation
L’affirmation pure et simple, dégagée de tout raisonnement et de toute preuve, est un des plus sûrs moyens de faire pénétrer une idée dans l’esprit des foules. Plus l’affirmation est concise, plus elle est dépourvue de toute apparence de preuves et de démonstration, plus elle a d’autorité. Les livres religieux et les codes de tous les âges ont toujours procédé par simple affirmation. Les hommes d’État appelés à défendre une cause politique quelconque, les industriels propageant leurs produits par l’annonce, savent la valeur de l’affirmation.

La répétition
L’affirmation n’a cependant d’influence réelle qu’à la condition d’être constamment répétée, et, le plus possible, dans les mêmes termes. C’est Napoléon, je crois, qui a dit qu’il n’y a qu’une seule figure sérieuse de rhétorique, la répétition. La chose affirmée arrive, par la répétition, à s’établir dans les esprits au point qu’ils finissent par l’accepter comme une vérité démontrée.

On comprend bien l’influence de la répétition sur les foules, en voyant à quel point elle est puissante sur les esprits les plus éclairés. Cette puissance vient de ce que la chose répétée finit par s’incruster dans ces régions profondes de l’inconscient où s’élaborent les motifs de nos actions. Au bout de quelque temps, nous ne savons plus quel est l’auteur de l’assertion répétée, et nous finissons par y croire. De là, la force étonnante de l’annonce. Quand nous avons lu cent fois, mille fois que le meilleur chocolat est le chocolat X, nous nous imaginons l’avoir entendu dire de bien des côtés, et nous finissons par en avoir la certitude. Quand nous avons lu mille fois que la farine Y a guéri les plus grands personnages des maladies les plus tenaces, nous finissons être tentés de l’essayer le jour où nous sommes atteints d’une maladie du même genre. Si nous lisons toujours dans le même journal que A est un parfait gredin et B un très honnête homme, nous finissons par en être convaincus, à moins, bien entendu, que nous ne lisions souvent un autre journal d’opinion contraire, où les deux qualificatifs soient inversés. L’affirmation et la répétition sont seules assez puissantes pour pouvoir se combattre.

La contagion
Lorsqu’une affirmation a été suffisamment répétée, et qu’il y a unanimité dans la répétition, comme cela est arrivé pour certaines entreprises financières célèbres assez riches pour acheter tous les concours, il se forme ce qu’on appelle un courant d’opinion et le puissant mécanisme de la contagion intervient. Dans les foules, les idées, les sentiments, les émotions, les croyances possèdent un pouvoir contagieux aussi intense que celui des microbes. Ce phénomène est très naturel puisqu’on l’observe chez les animaux eux-mêmes dès qu’ils sont en foule. Le tic d’un cheval dans une écurie est bientôt imité par les autres chevaux de la même écurie. Une panique, un mouvement désordonné de quelques moutons s’étend bientôt à tout le troupeau. Chez l’homme en foule toutes les émotions sont très rapidement contagieuses, et c’est ce qui explique la soudaineté des paniques. Les désordres cérébraux, comme la folie, sont eux-mêmes contagieux. On sait combien est fréquente l’aliénation chez les médecins aliénistes. On a même cité récemment des formes de folie, l’agoraphobie par exemple, communiquées de l’homme aux animaux.

La contagion n’exige pas la présence simultanée d’individus sur un seul point ; elle peut se faire à distance sous l’influence de certains événements qui orientent tous les esprits dans le même sens et leur donnent les caractères spéciaux aux foules, surtout quand les esprits sont préparés par les facteurs lointains que j’ai étudiés plus haut. C’est ainsi par exemple que l’explosion révolutionnaire de 1848, partie de Paris, s’étendit brusquement à une grande partie de l’Europe et ébranla plusieurs monarchies.

L’imitation, à laquelle on a attribué tant d’influence dans les phénomènes sociaux, n’est en réalité qu’un simple effet de la contagion. Ayant montré ailleurs son influence je me bornerai à reproduire ce que j’en disais il y a plus de vingt ans et qui depuis a été développé par d’autres écrivains dans des publications récentes :

Semblable aux animaux, l’homme est naturellement imitatif. L’imitation est un besoin pour lui, à condition bien entendu, que cette imitation soit tout à fait facile. C’est ce besoin qui rend si puissante l’influence de ce que nous appelons la mode. Qu’il s’agisse d’opinions, d’idées, de manifestations littéraires ou simplement de costumes, combien osent se soustraire à son empire ? Ce n’est pas avec des arguments, mais avec des modèles, qu’on guide les foules. À chaque époque il y a un petit nombre d’individualités qui impriment leur action et que la masse inconsciente imite. Il ne faudrait pas cependant que ces individualités s’écartassent par trop des idées reçues. Les imiter serait alors trop difficile et leur influence serait nulle. C’est précisément pour cette raison que les hommes trop supérieurs à leur époque n’ont généralement aucune influence sur elle. L’écart est trop grand. C’est pour la même raison que les Européens, avec tous les avantages de leur civilisation, ont une influence si insignifiante sur les peuples de l’Orient ils en diffèrent trop.

La double action du passé et de l’imitation réciproque finit par rendre tous les hommes d’un même pays et d’une même époque à ce point semblables que, même chez ceux qui sembleraient devoir le plus s’y soustraire, philosophes, savants et littérateurs, la pensée et le style ont un air de famille qui fait immédiatement reconnaître le temps auquel ils appartiennent. Il ne faut pas causer longtemps avec un individu pour connaître à fond ses lectures, ses occupations habituelles et le milieu où il vit.

La contagion est si puissante qu’elle impose aux individus non seulement certaines opinions mais encore certaines façons de sentir. C’est la contagion qui fait mépriser à une époque certaines œuvres, telles que le Tannhäuser, par exemple, et qui, quelques années plus tard, les fait admirer par ceux-là mêmes qui les avaient dénigrées le plus.

C’est surtout par le mécanisme de la contagion, jamais par celui du raisonnement, que se propagent les opinions et les croyances des foules. C’est au cabaret, par affirmation, répétition et contagion que s’établissent les conceptions actuelles des ouvriers ; et les croyances des foules de tous les âges ne se sont guère créées autrement. Renan compare avec justesse les premiers fondateurs du christianisme aux ouvriers socialistes répandant leurs idées de cabaret en cabaret ; et Voltaire avait déjà fait observer à propos de la religion chrétienne que la plus vile canaille l’avait seule embrassée pendant plus de cent ans.

On remarquera que, dans les exemples analogues à ceux que je viens de citer, la contagion, après s’être exercée dans les couches populaires, passe ensuite aux couches supérieures de la société. C’est ce que nous voyons de nos jours pour les doctrines socialistes, qui commencent à gagner ceux qui pourtant sont marqués pour en devenir les premières victimes. Le mécanisme de la contagion est si puissant que, devant son action, l’intérêt personnel lui-même s’évanouit.

Et c’est pourquoi toute opinion devenue populaire finit toujours par s’imposer avec une grande force aux couches sociales les plus élevées, quelque visible que puisse être l’absurdité de l’opinion triomphante. Il y a là une réaction des couches sociales inférieures sur les couches supérieures d’autant plus curieuse que les croyances de la foule dérivent toujours plus ou moins de quelque idée supérieure restée souvent sans influence dans le milieu où elle avait pris naissance. Cette idée supérieure, les meneurs subjugués par elle s’en emparent, la déforment et créent une secte qui la déforme de nouveau, puis la répand dans le sein des foules qui continuent à la déformer de plus en plus.

Devenue vérité populaire, elle remonte en quelque façon à sa source et agit alors sur les couches supérieures d’une nation. C’est en définitive l’intelligence qui guide le monde, mais elle le guide vraiment de fort loin. Les philosophes qui créent les idées sont depuis bien longtemps retournés à la poussière, lorsque, par l’effet du mécanisme que je viens de décrire, leur pensée finit par triompher.

Un texte de 1895 ... extrait de "La psychologie des foules" de Gustave Le Bon.

On trouve le livre complet en ligne ICI.

Evoqué dans l'éditorial de Lectures Françaises de juin 2024, Les toutous de Pavlov ...

 

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2024 4 04 /07 /juillet /2024 07:56

Dans un discours prononcé en 1980, au temps de la guerre froide où les fusées nucléaires des blocs capitalistes et communistes se faisaient face au-dessus du Mur de Berlin, le pape polonais Jean-Paul II pronostiquait 200 millions de morts si cette guerre dégénérait en guerre chaude ! Que dirait-il aujourd’hui où la menace nucléaire s’est accrue encore plus en raison de la perversion monstrueuse des individus et des nations inscrite désormais, comme une insulte à Dieu et à son Décalogue, au fronton de la Constitution de la Fille Aînée de l’Église ? Car, comme disait Tertullien, « la corruption du meilleur est ce qu’il y a de pire ». Et comme disait aussi le Sacré-Cœur à Claire Ferchaud : « La Justice de mon Père pèse sur la France. » Et donc sur le monde entier.

La suite ...

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2024 1 01 /07 /juillet /2024 18:11
Partager cet article
Repost0
30 juin 2024 7 30 /06 /juin /2024 22:05

Partager cet article
Repost0
29 juin 2024 6 29 /06 /juin /2024 21:27

Un article de 2022...

Le moindre mal : un choix chrétien ?

La crise sanitaire que nous vivons, l’approche des élections politiques, capitales pour l’avenir de notre nation, et, plus largement, la crise morale que traversent le monde et l’Église, font refleurir sur les lèvres l’expression : « moindre mal ». Cette notion suggère que, face à deux maux, il convient de choisir le moindre. Ce qui occupe ici notre réflexion est ce que certains moralistes modernes ont voulu appeler un « conflit de devoirs », l’idée selon laquelle entre deux choix mauvais, il faut choisir le « moins mauvais », et qu’un tel choix est exempt de faute morale, puisque l’agent, c’est-à-dire nous-même, subissait une contrainte qui oblitérait toute liberté et rendait son acte, sous ce rapport, involontaire.

Cette question a trouvé, dès le commencement de l’humanité, une réponse. Et les philosophes grecs, sans même la Révélation de la Loi Nouvelle savaient quelle elle était. On attribue ainsi à Socrate cette maxime : « Il vaut mieux subir le mal que de le faire. » De son côté, S. Thomas d’Aquin, à la suite de tous ses devanciers, enseigne qu’il n’est jamais permis de pécher : « le péché ne peut être objet de choix ».

La question du « moindre mal » qu’il faudrait choisir, c’est-à-dire, en fait, vouloir, parce que l’autre alternative du choix serait pire, est en fait spécieuse, et tous ceux qui l’ont mise en avant en ont fait la justification des pires turpitudes. On la retrouve dans bien des aspects de la vie actuelle : l’avortement qui est justifié parce que la vie de la mère est en danger, la contraception parce que l’équilibre d’un couple est en péril, le suicide ou l’euthanasie parce que les souffrances liées à une maladie sont insupportables, ou qu’une vie dans un état végétatif « ne vaut pas la peine d’être vécue ». Derrière chacun de ces exemples, des situations humaines difficiles, sans le moindre doute. Mais un raisonnement faux.

La suite …

Sur le même sujet, Moindre mal ou moindre pire

Partager cet article
Repost0
29 juin 2024 6 29 /06 /juin /2024 08:37

Partager cet article
Repost0
29 juin 2024 6 29 /06 /juin /2024 08:32

Partager cet article
Repost0
27 juin 2024 4 27 /06 /juin /2024 08:31

La délégation des pleins pouvoirs au maréchal Pétain par l'Assemblée nationale réunie à Vichy le 10 juillet 1940 reste aujourd'hui encore un sujet tabou. Une légende tenace veut en effet que la gauche ait été seule ou presque à défendre la République, tandis que la droite, ravie de pouvoir enfin la détruire, aurait prêté main basse au Maréchal. D'où la canonisation laïque des 80 parlementaires, issus pour la plupart des formations de gauche, qui ont refusé de voter les pleins pouvoirs. Mais l'arbre, malgré ses guirlandes, ne doit pas cacher la forêt: 68% des parlementaires socialistes présents à Vichy ont voté pour le Maréchal, suivis par 82% des radicaux-socialistes et par 90% des autres parlementaires de gauche.

La suite ...

Partager cet article
Repost0
27 juin 2024 4 27 /06 /juin /2024 07:30

Partager cet article
Repost0
23 juin 2024 7 23 /06 /juin /2024 09:25
Partager cet article
Repost0
23 juin 2024 7 23 /06 /juin /2024 08:34

 

Très cher Père, vous pourrez peut-être me dire : J'aime beaucoup la charité, mais comment puis-je bien savoir si je l'ai ?
Je vous répondrai : Si l'âme trouve en elle-même les conditions que nous avons reconnues à la charité. Elles se résument toutes en deux principales : d'abord dans la vraie et sainte patience, qui supporte toutes les injures petites ou grandes, de quelque côté qu'elles viennent, et qui les supporte avec un esprit calme et tranquille ; puis dans le zèle à soulager les besoins du prochain autant qu'il est possible. Ainsi la première condition de la charité est de supporter les injures, la seconde de donner : et que donner ? L'affection de la charité, en aimant le prochain comme soi-même, et en assistant les créatures selon ce que Dieu donne de grâces et de biens spirituels et temporels : l'âme se trouve disposée à prendre et à goûter la parole de Dieu, et elle s'applique à l'observer jusqu'à la mort. Il y a bien d'autres signes de la charité, mais je ne veux pas trop m'étendre, et je parle seulement des deux principaux.

Oh ! combien est heureuse l'âme qui se nourrit sur le sein d'une si douce mère ! Elle est humble, elle est obéissante, et elle aimerait mieux mourir que de n'être pas soumise à Jésus crucifié.

 

 

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380)
tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe
Lettre 42 au roi Louis de Hongrie, n° 188 (trad. Cartier, Téqui, 1976, tome 1, p. 358-359)

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 juin 2024 6 22 /06 /juin /2024 08:03
Partager cet article
Repost0
22 juin 2024 6 22 /06 /juin /2024 07:14

 

En juin 1964, le Général de Gaulle refuse de participer aux commémorations des opérations de débarquement.

Le 6 juin 1944, la situation de l'Allemagne, est déjà critique.
Le débarquement sera la cerise sur le gâteau des batailles décisives du Front de l’Est déjà menées par l’Union Soviétique
De critique, la situation de l'Allemagne deviendra désespérée.
En juin 1944 les US sont prêts à cueillir un fruit déjà mûr et à imposer leur future hégémonie sur l’Europe de l’Ouest.
En octobre 1963, de Gaulle justifie son refus :
«  Eh bien, non ! Ma décision est prise ! La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m'a convoqué d'Alger à Londres, le 4 juin.
Il m'a fait venir dans un train où il avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître d'hôtel.
Et il m'a annoncé le débarquement, sans qu'aucune unité française ait été prévue pour y participer.
Nous nous sommes affrontés rudement. Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne.
Il m'a crié de toute la force de ses poumons 
"De Gaulle, dites-vous bien que quand j'aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt !
[...]
 
Le débarquement du 6 juin, ç'a été l'affaire des Anglo-Saxons, d'où la France a été exclue.
Ils étaient bien décidés à s'installer en France comme en territoire ennemi !
Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s'apprêtaient à le faire en Allemagne !
Ils avaient préparé leur AMGOT, qui devait gouverner la France à mesure de l'avance de leurs armées.
Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.
C'est exactement ce qui se serait passé si je n'avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous- préfets, mes comités de libération !
Et vous voudriez que j'aille commémorer leur débarquement, alors qu'il était le prélude à une seconde occupation du pays ?
Non, non, ne comptez pas sur moi !
Je veux bien que les choses se passent gracieusement, mais ma place n'est pas là !
Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu'aux Américains. 
Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue.
Notre défaitisme naturel n'a que trop tendance à adopter ces vues.
Il ne faut pas y céder ! » 

Extraits de "C’était de Gaulle" d’Alain Peyrefitte.

Les abonnés recevront la suite ...

Il suffit d'indiquer une adresse "courriel" dans "newsletter"...

Partager cet article
Repost0
16 juin 2024 7 16 /06 /juin /2024 10:04

Partager cet article
Repost0
13 juin 2024 4 13 /06 /juin /2024 07:37

Partager cet article
Repost0
12 juin 2024 3 12 /06 /juin /2024 23:06

L'émoi causé par le résultat des élections législatives et la dissolution semble créer quelques erreurs dans l'histoire.
Il faut rétablir la vérité historique !
C'est bien E. Daladier, membre du parti radical (de gauche) qui a signé les accords de Munich, avec Adolf Hitler et le parti nazi...
Pas Pétain, pas De Gaulle, pas la droite, pas l'extrême droite, mais un des membres du Front Populaire.
C'est un fait, hors toute considération actuelle, et sans parti pris politique.

Vu sur LinkedIn

Partager cet article
Repost0