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30 janvier 2018 2 30 /01 /janvier /2018 09:51

 

Un texte précurseur de Jean-François Revel (1924-2006). 

Il aurait pu être écrit aujourd'hui en réponse à "l'écriture inclusive".

 

Le sexe des mots.....

 

" Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges. Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme pendant que nous discuterons du sexe des mots. 

La querelle actuelle découle de ce fait très simple qu’il n’existe pas en français de genre neutre comme en possèdent le grec, le latin et l’allemand.

D’où ce résultat que, chez nous, quantité de noms, de fonctions, métiers et titres, sémantiquement neutres, sont grammaticalement féminins ou masculins.

Leur genre n’a rien à voir avec le sexe de la personne qu’ils concernent, laquelle peut être un homme.

Homme, d’ailleurs, s’emploie tantôt en valeur neutre, quand il signifie l’espèce humaine, tantôt en valeur masculine quand il désigne le mâle.

Confondre les deux relève d’une incompétence qui condamne à l’embrouillamini sur la féminisation du vocabulaire. 

Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une vedette, une canaille, une fripouille ou une andouille.

De sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie.

Le respect de la personne humaine est-il réservé aux femmes, et celui des droits de l’homme aux hommes ?

Absurde !

Ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels.

Certains mots sont précédés d’articles féminins ou masculins sans que ces genres impliquent que les qualités, charges ou talents correspondants appartiennent à un sexe plutôt qu’à l’autre.

On dit: «Madame de Sévigné est un grand écrivain» et «Rémy de Goumont est une plume brillante».

On dit le garde des Sceaux, même quand c’est une femme, et la sentinelle, qui est presque toujours un homme.

Tous ces termes sont, je le répète, sémantiquement neutres.

Accoler à un substantif un article d’un genre opposé au sien ne le fait pas changer de sexe. Ce n’est qu’une banale faute d’accord.

Certains substantifs se féminisent tout naturellement : une pianiste, avocate, chanteuse, directrice, actrice, papesse, doctoresse.

Mais une dame ministresse, proviseuse, médecine, gardienne des Sceaux, officière ou commandeuse de la Légion d’Honneur contrevient soit à la clarté, soit à l’esthétique, sans que remarquer cet inconvénient puisse être imputé à l’antiféminisme. 

Un ambassadeur est un ambassadeur, même quand c’est une femme. 

Il est aussi une excellence, même quand c’est un homme. 

L’usage est le maître suprême !

Une langue bouge de par le mariage de la logique et du tâtonnement, qu’accompagne en sourdine une mélodie originale. 

Le tout est fruit de la lenteur des siècles, non de l’opportunisme des politiques. 

L’Etat n’a aucune légitimité pour décider du vocabulaire et de la grammaire.

Il tombe en outre dans l’abus de pouvoir quand il utilise l’école publique pour imposer ses oukases langagiers à tout une jeunesse.

J’ai entendu objecter: «Vaugelas, au XVIIe siècle, n’a-t-il pas édicté des normes dans ses remarques sur la langue française ?». 

Certes.

Mais Vaugelas n’était pas ministre. Ce n’était qu’un auteur, dont chacun était libre de suivre ou non les avis. Il n’avait pas les moyens d’imposer ses lubies aux enfants.

Il n’était pas Richelieu, lequel n’a jamais tranché personnellement de questions de langues.

Si notre gouvernement veut servir le français, il ferait mieux de veiller d’abord à ce qu’on l’enseigne en classe, ensuite à ce que l’audiovisuel public, placé sous sa coupe, n’accumule pas à longueur de soirées les faux sens, solécismes, impropriétés, barbarismes et cuirs qui, pénétrant dans le crâne des gosses, achèvent de rendre impossible la tâche des enseignants. 

La société française a progressé vers l’égalité des sexes dans tous les métiers, sauf le métier politique.

Les coupables de cette honte croient s’amnistier (ils en ont l’habitude) en torturant la grammaire.

Ils ont trouvé le sésame démagogique de cette opération magique : faire avancer le féminin faute d’avoir fait avancer les femmes…’’

 

Jean-François Revel

 

Merci JJ

 

 

 

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27 janvier 2018 6 27 /01 /janvier /2018 10:14

CGM

 

Le client : Madame, cette carotte, est-elle génétiquement modifiée ?


La vendeuse : Non. Pourquoi posez-vous cette question ?


La carotte : En effet, pourquoi posez-vous cette question ?

 

 

>>> toutes les récrés...

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26 janvier 2018 5 26 /01 /janvier /2018 11:50

Le Forum Jésus Le Messie vise à appeler l'attention de l'Eglise, du monde politique et du monde musulman sur la situation des musulmans qui deviennent chrétiens.

Il réunit des convertis venus de l'islam et des groupes ou associations qui œuvrent pour l'accueil et l'évangélisation des musulmans.

Les prochains forums ?

A Strasbourg les 10&11 février

A Lille les 17&18 février

A Lyon les 17&18 mars

 

  

 

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 10:42

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,9-19.

En ce temps-là Jésus dit à ses disciples : " Quand vous entendrez parler de guerres et de séditions, ne soyez pas effrayés, car il faut que cela arrive d'abord ; mais ce ne sera pas encore la fin."

Il leur dit alors : " On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.

Il y aura de grands tremblements de terre et, par endroits, des pestes et des famines, et il y aura des choses effrayantes et de grands signes venant du ciel.

Mais, avant tout cela, on mettra la main sur vous, on vous poursuivra, on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous emmènera devant rois et gouverneurs, à cause de mon nom.

Cela aboutira pour vous au témoignage.

Prenez donc la résolution de ne pas vous exercer par avance à vous défendre,

car moi, je vous donnerai bouche et science, auxquelles tous vos adversaires ne pourront ni résister ni contredire.

Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, vos proches et vos amis, et ils en feront mettre à mort d'entre vous.

Vous serez en haine à tous à cause de mon nom.

Et pas un cheveu de votre tête ne périra.

C'est par votre constance que vous gagnerez vos âmes.

 

Extrait de la Bible catholique traduite par le chanoine Crampon


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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 09:40
St Vincent le Diacre († 304), MARTYR, Fêté Le 22 Janvier


Saint Vincent, l'un des plus illustres martyrs de Jésus-Christ, naquit à Saragosse, en Espagne. Son éducation fut toute chrétienne, et il fit de rapides progrès dans la connaissance des saintes Lettres. 

Il était diacre, quand Dacien, gouverneur d'Espagne, l'un des plus cruels persécuteurs qu'ait jamais eus l'Église, en fit une des premières victimes de sa fureur. Rien n'est plus beau que le récit de son interrogatoire: "Ta naissance, Vincent, dit le juge, et ta brillante jeunesse excitent toute ma sympathie; renonce à ta religion et choisis entre les honneurs ou les tourments. Tu as pris trop de peine, répond le martyr, pour me faire apostasier; je resterai chrétien et saurai mourir joyeusement pour la vérité. Les souffrances me vaudront la couronne des élus." 

Comme prélude de son supplice, Vincent est étendu sur un chevalet et, sous l'action des cordes et des roues, ses nerfs se rompent et ses membres se brisent : "Eh bien! Dis-moi maintenant quelle est ta foi? reprend le féroce Dacien.  Tu combles aujourd'hui mes voeux, dit le martyr, laisse libre cours à ta rage, tes fureurs me conduisent à la gloire." 

Le tyran s'irrite contre les bourreaux, trop timides dans leur besogne, et le supplice recommence plus horrible encore, à coups d'ongles de fer. Vincent sourit dans les tortures: "Vos idoles, dit-il, sont de bois et de pierre; servez, si vous voulez, ces vains fantômes; pour moi, je ne sacrifie qu'au Dieu vivant qui est béni dans tous les siècles." Dacien lui-même est touché de l'affreux état où il a mis sa victime: "Aie pitié de toi, Vincent, ne méprise pas ainsi la jeunesse dans sa fleur, épargne-toi de plus terribles châtiments." 

Mais le saint diacre ne cède pas plus aux flatteries qu'aux menaces: "Langue de vipère, dit-il, je crains plus ton poison que tes tourments. J'ai pour me soutenir la parole de mon Sauveur, qui m'a dit: 'Ne craignez point ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent rien sur l'âme.' " Alors on prépare un vaste gril de fer dont les barres sont autant de scies aux pointes aiguës; on le place sur un brasier ardent et on y jette le martyr, qui bénit Dieu dans son affreux supplice.

Vainqueur du tyran, Vincent est retourné dans son cachot et soumis à de nouvelles tortures. Au milieu de la nuit, les anges viennent le consoler. Vincent rendit peu après le dernier soupir; il avait vingt-deux ans. Saint Augustin a dit de lui: "Enivré du vin qui rend fort et chaste, Vincent triompha des tyrans qui voulaient ruiner le règne de Jésus-Christ."

Source

 

cliquez...

 

 

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21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 10:51

Reçu d'EVR.

 

Dimanche 21 janvier, nous célébrerons l’anniversaire de la mort du roi Louis XVI. Cette exécution, écrira Albert Camus dans L’homme révolté, « symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes. » Remémorons-nous cet événement avec ce texte de l’historien Bernard Faÿ (1893-1978) :

Sitôt seuls, l'abbé Edgeworth tomba aux pieds de Louis XVI en pleurant. Pour la première fois, le Roi s'attendrit, puis, se reprenant, il s'excusa. L'habitude de vivre parmi des ennemis lui rendait la vue d'un sujet fidèle un spectacle fort émouvant. Il mena l'abbé Edgeworth dans sa tourelle ; il l'y fit asseoir, lui montra son testament (…). Vers huit heures et demie, l'annonce que sa famille était là les interrompit. Aussitôt, il s'y rendit. Et, revoyant les siens, il s'émut d'abord ; ils s'assirent unis en un groupe sanglotant ; puis, il leur raconta le procès avec sérénité ; il rappela au Dauphin ses devoirs religieux et celui de pardonner à ses bourreaux. Il bénit ses deux enfants, leur parla avec tendresse et les consola. Mais il refusa que la famille passât la nuit avec lui. Il avait trop besoin de sérénité. Il promit, pourtant, de la revoir le matin. En partant, la Reine défaillait.

Il les congédia à dix heures et quart pour consacrer ses dernières heures à Dieu. . « Ah ! Monsieur, dit-il à l'abbé, quelle entrevue que celle que je viens d'avoir ! Faut-il que j'aime et que je sois si tendrement aimé ? Mais c'en est fait, oublions tout le reste pour ne penser qu'à l'unique affaire de notre salut ; elle seule doit en ce moment concentrer toutes mes affections et mes pensées. » Il se confessa donc. Puis, vers onze heures, il prit un léger souper et força l'abbé à l'imiter. Celui-ci, que la confession du Roi pénétrait de componction, lui proposa de lui donner la communion. Tâche difficile et dangereuse, mais la joie de Louis XVI était si grande que l'abbé Edgeworth n'hésita pas à voir aussitôt les commissaires qui surveillaient le Roi ; il obtint d'eux, enfin, la permission et les moyens de dire la messe.

Edgeworthh rapporta l'heureuse nouvelle au Roi. Rassuré, plein de joie spirituelle, il causa tard dans la nuit avec l'abbé, puis il se coucha en disant à Cléry de l'éveiller à cinq heures. Il se réveilla le premier : « J'ai bien dormi, dit-il à Cléry qui allumait le feu ; j'en avais besoin, la journée d'hier m'avait fatigué. » Cléry l'habilla et le coiffa en silence. A six heures, l'abbé dit la messe sur une commode installée au milieu de la pièce. Le Roi la suivit à genoux et communia pieusement.

La messe terminée, Cléry le pria de le bénir. Il le fit en le remerciant de ses loyaux services. Il lui remit un cachet pour son fils, un anneau pour la Reine, une mèche de ses cheveux. Il plaça sur la cheminée les autres objets, montre, portefeuille, etc.

Depuis cinq heures, on battait la générale ; des troupes de cavalerie entraient dans la cour du Temple. Le Roi désira âprement revoir les siens. Le prêtre le lui déconseilla, car la Reine ne le supporterait pas. « Vous avez raison, ce serait le coup de la mort ; il vaut mieux me priver de cette douce consolation et la laisser vivre d'espérance quelques moments de plus. »(…)

A neuf heures, (…) On prévint le Roi que l'heure fatale était venue. « Je suis en affaire, répondit-il. Attendez-moi là. Je serai avec vous. » Fermant la porte, il s'agenouilla devant Edgeworth : « Tout est consommé, Monsieur, donnez-moi votre dernière bénédiction, et priez Dieu qu'il me soutienne jusqu'à la fin. »

Puis, il rentra dans sa chambre, prit son chapeau et suivit les gardes, moins chagrin qu’eux. A la seconde cour, on l'installa dans une voiture de place, avec l'abbé et deux gendarmes. Nul ne parlait, il lisait le bréviaire d'Edgeworth. On entendait le piétinement des soldats, le bruit des tambours. La marche, lente et interrompue, dura deux heures.

La pensée du Roi se reportait vers le passé. Quel besoin d'aimer en lui ! Comme il avait aimé ce peuple ! Mais que de haine contre lui ! Choiseul, l'homme des philosophes ; parlementaires et sectaires, puis Orléans, les Trente, les jacobins. Aujourd'hui, ils triomphaient ; la France reniait sa tradition, sa civilisation et sa foi. Elle refusait cette suprématie sur l'univers que sa race avait voulue, et lui, obtenue. Que deviendrait- elle sans ancre et sans boussole, même si son peuple gardait ses qualités héroïques et son génie merveilleux ? II ne regrettait rien. Plutôt mourir que tuer ses sujets.

Cependant, dans tous les coins de Paris, des royalistes cherchaient une occasion d'agir. La veille, l'un d'entre eux avait assassiné Lepeletier de Saint-Fargeau. Mais le 21 janvier 1793, la police, nombreuse et tendue, empêcha de rien faire. La voiture parvint ainsi place Louis-XV. Alors, elle s'arrêta, et on le fit descendre. Auparavant, de son ton toujours calme et ferme, il réclama qu'on respectât l'abbé après sa mort. Trois bourreaux l'entourèrent pour lui ôter ses vêtements. Il les repoussa et défit son col et sa chemise. Ils voulurent lui lier les mains. « Me lier ! répondit-il avec indignation. Non, je n'y consentirai jamais ; faites ce qui vous est commandé, mais vous ne me lierez pas, renoncez à ce projet. »

La scène pouvait devenir atroce ; l'abbé Edgeworth lui murmura : « Sire, dans ce nouvel outrage, je ne vois qu'un dernier trait de ressemblance entre Votre Majesté et le Dieu qui va être sa récompense. » Ce fut comme un coup de fouet dans le visage du Roi. Il leva vers le Ciel des yeux où, pour la première fois, il y avait une lueur rouge. « Assurément, s'écria-t-il, il ne faut rien moins que son exemple pour que je me soumette à un pareil affront. » Puis, aux bourreaux : « Faites ce que vous voulez, je boirai le calice jusqu'à la lie. »

On lui lia les mains derrière le dos. Il monta sans hésiter les marches raides de l'échafaud. Puis, en haut, échappant aux bourreaux, il s'avança face à la foule et s'écria, d'une voix tonnante : « Je meurs innocent de tous les crimes qu'on m'impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France... »

Il y avait du flottement dans la troupe, où des soldats pleuraient. Santerre se hâta d'ordonner aux tambours de battre pour couvrir sa voix. Dans ce bruit, les bourreaux firent en hâte leur besogne. La planche bascula. On entendit encore un grand cri. La tête de Louis XVI tomba dans le panier.

Un groupe d'hommes et de femmes se précipitèrent pour plonger leurs mouchoirs et des enveloppes dans son sang. Le sang de Louis XVI gicla très loin.

Depuis, toute l'histoire de la France en est marquée.

Extrait de Louis XVI ou la fin d’un monde , Ed. Amiot-Dumont, 1955

 

Texte plus complet ICI

Louis XVI vu par Camus, Jaurès, Poincaré, Raspail, c'est sur Petrus Angel

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20 janvier 2018 6 20 /01 /janvier /2018 19:51

 

Demain à Paris.

 

La nouvelle génération, née sous la loi légalisant l'avortement, est décomplexée face à cette question

Cécile Edel, vice-présidente de la Marche pour la vie, est invitée de RCF Méditerranée :

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19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 23:00

Il était une foi

***

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19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 20:40

Une comédie de Françoise Dorin, qui vient de nous quitter.

Vue par Petrus Angel il y a quelques temps déjà...

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19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 19:45

 

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19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 08:20


La tribune publiée dans le Monde le 16 janvier par 110 signataires, recrutés de façon disparate pour donner l’illusion du nombre, annonce la couleur dès son titre, celle d’un mensonge : « On ne peut plus ignorer les enfants nés par GPA ».
A moins qu’ils ne connaissent rien à la question de la GPA, les signataires ne peuvent en effet ignorer que les enfants nés de la GPA à l’étranger ont un acte de naissance, dressé dans leur pays de naissance, et que la filiation indiquée par cet acte de naissance est et a toujours été reconnue par la France (y compris lorsque la Cour de cassation faisait encore son travail et refusait la transcription des actes sur les registres français d’état civil).
Preuve en est que ces personnes désignées comme parents exercent leur autorité parentale, vivent et éduquent les enfants ; ils intentent des actions en justice en leur nom !
Parler d’enfants fantômes est un mensonge bien commode pour ceux qui souhaitent légaliser le trafic des mères porteuses.

La Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France sur le constat erroné que la filiation des enfants ne serait pas reconnue, ce qui est faux. Si le gouvernement français n’a pas fait appel de ces condamnations, c’est parce qu’il tient un double langage sur la GPA : non en théorie, mais en pratique il laisse faire en toute impunité.

La suite...

Résultat de recherche d'images pour "Juristes pour l’enfance"

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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 17:11

Tableau visible dans la basilique de Pontmain

L'apparition de la Vierge à Pontmain se situe dans le contexte de la guerre de 1870 contre la Prusse. Les armées françaises sont écrasées et Napoléon III s'est rendu aux Prussiens à Sedan. Le 12 janvier 1871, les Prussiens sont au Mans et progressent vers l'ouest en direction de Pontmain.

Outre les désordres liés à la guerre, une épidémie de typhoïde et de variole se déclenche. Dans la nuit du 17 janvier 1871, Pontmain est sous la neige et la Vierge apparaît revêtue de la robe que portaient les avocats du temps de saint Yves. Deux jeunes garçons, Eugène (12 ans) et Joseph Barbedette (10 ans), aident leur père à piler les ajoncs dans leur grange. Eugène sort de la grange pour « voir le temps ».

Récit tiré du site de la basilique de Pontmain : ICI

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15 janvier 2018 1 15 /01 /janvier /2018 10:15
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12 janvier 2018 5 12 /01 /janvier /2018 13:48

 

« Avoir l'esprit de l'escalier »

C'est le contraire de l'esprit de répartie.

 

 

Le goût des mots...

La suite...

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12 janvier 2018 5 12 /01 /janvier /2018 12:06

ici et là 

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 19:43

 

Ils ne sont pas dans le récit de la Nativité fait par les Évangélistes, mais on les trouve dans divers écrits.

Au XIIIe siècle, Jacques de Voragine, dominicain et archevêque de Gênes, a puisé dans tous les textes classiques de la littérature religieuse du Moyen Âge ; leur bibliographie occupe presque trente pages de l'édition critique. On peut signaler en particulier les évangiles apocryphes de Jacques, de Nicodème, le Speculum historiale de Vincent de Beauvais, les œuvres des Pères latins Grégoire de Tours, saint Augustin, saint Jérôme et les Vitæ Patrum, Jean Cassien et de Pères grecs déjà traduits en latin comme saint Jean Chrysostome. Il s'est efforcé de ne pas recourir aux légendes de saints locaux.

Les artistes, et tout particulièrement les peintres s'en sont beaucoup inspirés à travers les siécles.

On trouve de nombreuses éditions de La Légende dorée, des livres de poche aux beaux albums illustrés.

 

Dites-le à vos amis...

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7 janvier 2018 7 07 /01 /janvier /2018 12:04

L'Adoration des mages, Rubens Musée du Louvre Vu ICI

Retrouvez l’Épiphanie et les Mages sur Petrus Angel

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2 janvier 2018 2 02 /01 /janvier /2018 18:13
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2 janvier 2018 2 02 /01 /janvier /2018 00:03

Carmel Province Avignon-Aquitaine

Détail d'une peinture ... circulaire qui est ICI

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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 12:58

 

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 31 décembre: saints du jour français ou en France.
    • Ste Colombe, vierge et martyre à Sens († 274)

Née en Espagne de famille royale et de parents païens, Colombe consacre sa vie à Jésus Christ. Avec quelques fidèles, elle prend le chemin de la Gaule. Après avoir reçu le baptême à Vienne (en Dauphiné), elle se rend au pays de Sens où la religion est très florissante. Modèle de pureté et de courage, elle subit le martyre le 31 décembre 274, pour affirmer sa foi et conserver sa virginité.

  • Bx Alain de Solminihac, évêque de Cahors († 1659)

À Mercuès près de Cahors, en 1659, le trépas du bienheureux Alain de Solminihac, évêque de Cahors, qui s'appliqua à corriger les mœurs de son peuple par ses visites pastorales et s'efforça par tous les moyens, avec un zèle apostolique, de rénover son Église.

 

 

  • Ste Catherine Labouré, Vierge, religieuse des filles de la charité (1806-1876)

Fête liturgique : le 28 novembre pour la famille vincentienne ; le 31 décembre (dies natalis) pour l'Église universelle.

Catherine Zoé Labouré, neuvième enfant d'une famille de dix-sept, vint au monde le 2 mai 1806, à Fain-les-Moutiers, petit village de la Côte-d'Or. Enfant, elle était surtout connue par son deuxième prénom, Zoé.

À neuf ans, elle perdit sa mère. On la vit alors monter sur une chaise, saisir la statue de Notre-Dame, l'embrasser longuement et la presser sur son cœur en disant : « Je n'ai plus de maman ; soyez vous-même ma maman, bonne Sainte Vierge ! »

À onze ans, la fillette dut remplir l'office de mère au foyer domestique. Prenant la direction intérieure de la ferme paternelle, elle devenait responsable des travaux domestiques. Malgré son peu d'instruction, Catherine s'occupa de former à la piété sa petite sœur et son petit frère. Après son travail, elle se rendait souvent à l'église et priait devant l'autel de la Vierge.

En 1830, après un séjour de deux ans chez deux de ses frères qui demeuraient près de Paris, Catherine Labouré fit trois mois de postulat à Châtillon-sur-Seine et entra au séminaire des Filles de la Charité, rue du Bac, toujours à Paris. Sœur Catherine fut favorisée de grâces exceptionnelles durant les six mois de son noviciat. Au moment de la messe, Notre-Seigneur se manifestait à sa petite servante. Dans sa ferveur, elle désirait voir la Très Sainte Vierge et demanda cette faveur par l'intermédiaire de son ange gardien.

Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830, veille de la fête de saint Vincent de Paul, le cœur de ce saint lui apparut dans la chapelle du couvent. La Sainte Vierge lui apparut et lui prédit des souffrances à venir tout en l'assurant du soutien de ses grâces maternelles.

Lors de la deuxième apparition de la Reine du ciel, Catherine Labouré reçoit la mission de répandre la médaille miraculeuse par le monde et de faire éclore sur des milliers de lèvres l'invocation : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ! » La prière fut le premier moyen qu'employa la voyante pour remplir sa mission.

La suite...

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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 12:40

 

Le Musée du Louvre nous souhaite un joyeux Noël. Que fait la police de la laïcité ?

 
 
Musée du Louvre est à Musée du Louvre.

Nous partageons avec vous ce chef-d'oeuvre de Luca Giordano peint vers 1688 pour vous souhaiter un joyeux Noël ! Suivez ce lien pour en découvrir plus sur ce tableau : www.louvre.fr/oeuvre-notices/l-adoration-des-bergers-2

© RMN - Grand Palais (Musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle

 
             Retrouvons-nous sur Facebook !
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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 18:58

Pour épater la galerie demain... Vous pouvez faire suivre...

 

Le 33e pape Sylvestre Ier tuant un dragon et ressuscitant ses victimes (Wikipedia)

 

31 décembre : Saint Sylvestre, pape.

Sylvestre, fils du prêtre Rufin, était un romain, mais ses origines sont obscurcies par toutes sortes de légendes. Sa mère, Justa, confia son éducation au prêtre Cyrinus. Il n’est pas douteux qu’il s’est bien conduit pendant la persécution de Dioclétien (284-305), ce qui lui a valu le titre de « très glorieux. » Il pratiqua l'hospitalité avec le plus grand courage en hébergeant un chrétien d’Antioche, Timothée, qui après avoir fait beaucoup de conversions fut décapité sur l'ordre du préfet de la ville, Tarquinius ; Sylvestre emporta le corps du martyre et, avec le pape Miltiade, il l'ensevelit près du tombeau de saint Paul, dans le jardin d'une pieuse dame, Théona. Tarquinius fit alors arrêter Sylvestre, le somma de livrer les biens de Timothée et d'apostasier. Sylvestre refusa et fut envoyé en prison d’où il fut libéré après que Tarquinius se fut étranglé avec une arête de poisson. Le pape Miltiade l'ordonna prêtre.

Elu à la succession de Miltiade, Sylvestre fut pape pendant près de vingt-deux ans (du 31 janvier 314 au 31 décembre 335) sous le règne de Constantin le Grand (306-337), gouvernant l’Eglise à l’époque où elle passait de la persécution au pouvoir ; cependant, il semble n’avoir joué qu’un rôle insignifiant dans les grands événernents en cours. Il eut la satisfaction de voir l'Eglise de Rome enrichie et embellie par les largesses impériales auxquelles on doit de grands édifices comme la Basilique Constantinienne (plus tard Saint-Jean-du-Latran) avec son baptistère, et les basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul.

Le pape Sylvestre organisa parfaitement le service des pauvres. Un évêque de Pamphilie, Luphronius ou Euphrosynus, vint à Rome ; ses discours et ses gestes donnèrent à Sylvestre l'occasion de divers règlements : il prescrivit aux prêtres et aux diacres de porter le colobium, tunique flottante et sans manches ; il ordonna de remplacer le nom des dieux que portaient les jours par les numéros des féries, il fit des dimanches et des jeudis des jours de fête, des mercredis, vendredis et samedis des jours de jeûne. Aux Grecs qui s'étonnaient de cette ordonnance, il rétorqua que le jeudi était le jour de l'Ascension et de l’institution de l'Eucharistie et que, puisque chaque dimanche commémorait la Résurrection, chaque samedi devait rappeler le séjour du Christ au tombeau.

Saint Sylvestre mourut à un âge avancé et fut enterré dans le cimetière de Sainte-Priscille sur la Via Salaria (31 décembre 335).

 

Vu ICI

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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 09:25

J. Strauss : Polka champagne, La Chauve-Souris ouverture
Moussorgski : Gopak
Tchaïkovski : Pas de deux, Trepak, extraits de Casse-Noisette
Ponchielli : La Danse
Grieg : Dans l’antre du roi de la montagne extrait de Peer Gynt
« Joululaulu » (Kuula, arrangement Gustafsson), « O Magnum mysterium » (Lauridsen), chants de Noël finnois
Rimski-Korsakov : La Marche des nobles
Bizet : La Marche des Rois
Fauré : Pie Jesu
« We wish you a Merry Christmas » cantique anglais de Noël
Holst : Christmas day
Anderson : Sleigh ride
Haendel : Hallelujah, extrait du Messie

 

En partenariat avec Chrétiens d’Orient

Grand Concert de Noël de Radio Classique au Théâtre des Champs-Elysées

 

 

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29 décembre 2017 5 29 /12 /décembre /2017 10:00

Les Saints Innocents, c'était hier.

"En ce jour le Martyrologe romain fête les Saints Innocents, des enfants de moins de 2 ans massacrés pour le Christ par Hérode à Bethléem (1er s.).

C'étaient des tout-petits enfants, ils avaient à peine 2 ans pour les plus âgés. L'âge de la crèche, pas même de la maternelle. Pour leurs pères et leurs mères, ils étaient des merveilles, des enfançons qu'on élève encore contre sa joue. Voulant atteindre le roi d'Israël, ce sont les petits qu'Hérode fait tuer, les premiers accueillis par le Dieu d'Amour qui vient sauver les hommes. Ils sont incapables de parler. Mais aux yeux du Christ, c'est l'existence et non l'âge qui offre la liberté d'entrer dans l'Église."

Une exposition sur "le massacre des Innocents" autour du tableau de Poussin se poursuit au Doamine de Chantilly jusqu'au 7 janvier 2018.

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29 décembre 2017 5 29 /12 /décembre /2017 09:22

Ce soir sur la chaîne de télé HISTOIRE 

 

HISTOIRE/ 20h40 - Le film d’Yves-André Hubert, transposition magistrale de la superbe mise en scène de Gildas Bourdet, exalte la puissance de « Dialogues des carmélites », œuvre ultime de Georges Bernanos.

L’histoire des carmélites de Compiègne, guillotinées, place du Trône, le 17 juillet 1794, avait inspiré l’Allemande Gertrud von Le Fort, qui, dans La Dernière à l’échafaud (1931), racontait leur histoire en ajoutant un personnage, Blanche de La Force. Elle imaginait une jeune aristocrate dont la mère était morte en la mettant au monde après avoir été attaquée par une foule déchaînée. Blanche a hérité de cette peur. Elle quitte son père et son frère pour entrer au couvent. Elle se veut «héroïque». Mais la Terreur gronde et, dans le secret du Carmel, seize sœurs doivent affronter doute et désespoir.

Sur une suggestion du père Bruckberger, son ami, Georges Bernanos (1888-1948), un an avant sa mort, compose Dialogues des carmélites. Le texte est publié en 1949, à titre posthume. Il s’agit du scénario d’un film qui ne verra le jour qu’en 1960. Entre-temps, en 1952, Jacques Hébertot a adapté cette œuvre magistrale pour le théâtre. Poulenc en donnera la version lyrique, créée en 1957, à la Scala de Milan. Ces précisions sont nécessaires. L’ouvrage est parfois intitulé Dialogue au singulier.

Le film, réalisé à la fin des années 1980, que la chaîne Histoire diffuse ce soir est la traduction remarquable, par le regretté Yves-André Hubert, d’une mise en scène de Gildas Bourdet. Une production de la Comédie-Française, à l’époque donnée au Théâtre de la Porte Saint-Martin, transformé en studio dans le décor de la pièce, la salle Richelieu étant à l’époque en travaux.

On ne peut qu’être saisi devant la perfection de ce double travail, celui de la mise en scène théâtrale et celui de la réalisation. Et la longueur inusitée du film (2 h 17) ne doit en rien vous décourager. La puissance de la situation dramatique, les dialogues simples et frappants, l’interprétation exceptionnelle, la beauté du décor, la qualité des cadrages, de l’image, du son - avec peu de musique et quelques chants -, tout ici subjugue et impose sa profondeur et sa grâce.

La suite...

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