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2 décembre 2017 6 02 /12 /décembre /2017 17:05

 

Petrus Angel en parlait déjà ICI in 2007.

 

" La nouvelle traduction du « Notre Père » entrera en vigueur le dimanche 3 décembre. Nous ne dirons désormais plus « ne nous soumets pas à la tentation », mais « ne nous laisse pas entrer en tentation ».

Comment en est-on arrivé là ?

Le texte grec de Mt 6, 13 et Lc 11, 4 est particulièrement difficile à traduire. L’ancienne traduction « ne nous soumets pas à la tentation », en usage depuis 1966, pouvait laisser entendre que Dieu puisse nous soumettre à la tentation. Or, Dieu ne nous soumet pas à la tentation, il ne nous incite jamais au mal. Comme on peut le lire dans l’Ecriture : « Dans l’épreuve de la tentation, que personne ne dise : “Ma tentation vient de Dieu”. Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne » (Jc 1, 13).

La suite sur Hozana ...

Prier le Notre Père avec saint Thomas d'Aquin

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2 décembre 2017 6 02 /12 /décembre /2017 15:36

En même temps ... Petrus Angel était à l'opéra et au cinéma

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2 décembre 2017 6 02 /12 /décembre /2017 11:06

 

à découvrir et à commander ICI ou en kiosque

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29 novembre 2017 3 29 /11 /novembre /2017 18:16

 

Quand l’écriture inclusive va déjeuner 😂

 
 
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29 novembre 2017 3 29 /11 /novembre /2017 10:03

Jusqu'au 30 novembre...

Dites-le à vos amis russes, russophiles, russophones, russophobes,...

 

Exposition exceptionnelle sur les peintres russes non conformistes au Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

Alors que l’on célèbre le centenaire de la révolution sanglante de 1917, l’exposition sur les peintre russes non-conformistes rend hommage à tous ces artistes héroïques qui résistèrent au nom de la liberté, avec leurs pinceaux et leur volonté : Chemiakine, Rabine, Neizvestnyi, Boulatov, Titov, Nemoukhine, Zverev…

Qu’on les appelle « non officiels » « deuxième avant-garde », « dissidents », «underground» ou encore «non conformistes», les peintres russes qui s’opposèrent, au péril de leur vie, à partir de la fin des années 1950 aux canons formels de l’art officiel soviétique - le tristement célèbre réalisme socialiste - ont profondément marqué l’histoire de la Russie.

Exposée pour la première fois en France, la collection privée de Victor Scherrer est consacrée aux peintres russes « non conformistes », pour certains contraints à l’exil après l’« Exposition des Bulldozers » de 1974 et pour d’autres pourchassés par le régime soviétique, entre 1959 et son effondrement, symbolisé par la chute du mur de Berlin en 1989. Cette collection unique témoigne de ces trente années de trou noir dans l’histoire culturelle russe. Peintres méprisés, bafoués ou persécutés, avec leurs oeuvres confisquées ou détruites, ces artistes sortent aujourd’hui de l’oubli et de l’ombre pour remplir ce vide laissé dans l’histoire de l’art russe. La saga non conformiste marque ainsi la naissance d’un mythe. Un mythe mobilisateur pour la peinture et les peintres du XXIe siècle.

Cette exposition exceptionnelle est organisée par Grégoire Boucher, directeur des éditions TerraMare, sous le patronage de Monseigneur Nestor, Évêque de Chersonèse, en charge des communautés du Patriarcat de Moscou en France, Suisse, Espagne et Portugal, à l’occasion de la parution aux éditions TerraMare du livre de Victor Scherrer, et retrace l’itinéraire d’un chef d’entreprise et collectionneur français, « russophile et philorthodoxe ».

L’exposition se tient au Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe du 16 au 30 novembre, du mardi au dimanche, de 12h00 à 19h00 -

Entrée libre - Peintre russes NON conformistes de Victor Scherrer www.editions-terramare.com

Source

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28 novembre 2017 2 28 /11 /novembre /2017 20:51

Résultat de recherche d'images pour "le deuxième souffle Ventura"

Sur Arte hier et en ce moment...

Ne manquez pas le monologue de Paul Meurisse à partir de la scène de la 9e mn...

Pas mal auf deutsch auch...

Disponible : 27/11/2017 au 04/12/2017
Prochaine diffusion : lundi 4 décembre à 13h35
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24 novembre 2017 5 24 /11 /novembre /2017 12:38

 

Dans mes “Réflexions sur la question blanche”, je confesse que dans ma tendre enfance, je ne pouvais dormir, au regard de mes origines judaïques, en présence d'une croix qui me terrorisait.

 En ces temps-là que j’ignorais bénis, la religion catholique dominait notre France. Les temps ont bien changé et mes tempes grisonnées. La France est assiégée et la culture de son peuple interdite de cité. Voilà qu'à Ploërmel, en plein pays breton, l'œuvre d'un artiste dédiée à Jean-Paul II voit sa croix menacée d'amputation au prétexte juridiquement insensé du respect de la laïcité. Et c'est le Conseil d'État, juridiction suprême du droit administratif français qui le décrète d'un trait de plume acéré. Ainsi, un artiste ne devrait pas en hommage au chef de la chrétienté incorporer dans sa sculpture le symbole crucial de celle-ci !

Dans le creux de cette décision, dans l'inconscient des juges, je ne sais que trop ce qui se niche. La honte de la religion occidentale pourtant venue d'Orient. Le mépris qui s'ignore du culte indigène qui se meurt. La religion des blancs, pour l’écrire plus crûment. Les “chrétiens zombies” comme dit si vilainement Emmanuel Todd pour les taxer pour le même prix d'islamophobie. Une entreprise qui fabrique des yaourts grecs décide de supprimer la croix emblématique de ses étiquettes. La régie publicitaire de la RATP interdit une affiche de soutien caritatif aux chrétiens d'Orient massacrés par les islamistes. Les coptes d'Égypte assassinés dans le silence. La traite arabique des esclaves chrétiens interdite de mémoire dans la loi Taubira pour ne pas désespérer la banlieue.

Si le Conseil d'État ne sait pas pourquoi il tranche la croix, moi je sais. Pendant ce temps, la mairie de Paris peut impunément organiser la nuit du ramadan aux frais du contribuable ou contribuer à la construction de mosquées sous couvert d'espace culturel islamique sans attenter aucunement à la laïcité. On peut tolérer des prières de rue sans emprise parait-il sur le domaine public.

On peut édifier des plugs anaux dans la capitale, des vagins royaux à Versailles et des statues de zoophiles sodomisant des chiens à Beaubourg sans égard pour la vue enfantine ou la gente canine. Enfant, je ne pouvais dormir à l'ombre d'une croix tutélaire. Adulte, je ne peux souffrir qu'on en prive la fille ainée et maltraitée de l’église. 

G.W. Goldanel 

Source

 

 

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24 novembre 2017 5 24 /11 /novembre /2017 11:07

 

Cultiver l'intériorité
> à l'ère digitale*

 

 

« Veux-tu vraiment être saint ? — Remplis le petit devoir de chaque instant : fais ce que tu dois et sois à ce que tu fais » : ce conseil de Saint Josémaria peut nous aider à optimiser notre utilisation des multiples sources d'information et de communication à notre disposition.

 

 

 

Les nouvelles technologies ont développé le volume d'informations que nous recevons à chaque instant. C'est pourquoi nous ne sommes plus étonnés de recevoir en temps réel des nouvelles venant des endroits les plus éloignés. Il est de plus en plus facile de se tenir au courant de l'actualité et de posséder des données sur tout ce qui arrive. Dès lors, de nouveaux défis se présentent peut-être, et en particulier celui-ci : comment gérer les ressources informatiques ?
> L'accroissement des informations disponibles impose à chacun de nous le besoin de cultiver une attitude réflexive, c'est-à-dire d'être capable de faire le tri entre les données qui ont un intérêt et celles qui n'en ont pas. C'est parfois compliqué, car « la vitesse de l'information dépasse notre capacité de réflexion et de jugement et ne permet pas une expression de soi mesurée et correcte » [1]. Si nous ajoutons à cela le fait que les technologies de la communication nous offrent une grande quantité de stimulants qui réclament notre attention (textes, images, musique), il est évident que le risque existe de s'habituer à y répondre sur le champ, sans tenir compte de l'activité qui nous occupait à l'instant précis.
> Le silence fait parti du processus de la communication, en ouvrant des espaces de réflexion qui permettent d'assimiler ce que nous recevons et de donner la réponse adéquate à notre interlocuteur. « Dans le silence nous écoutons et nous nous connaissons mieux nous-mêmes ; dans le silence, la pensée naît et s'approfondit, nous comprenons avec une plus grande clarté ce que nous voulons dire ou ce que nous attendons de l'autre, nous choisissons comment nous exprimer. [2] »
> Dans la vie chrétienne, le silence joue un rôle très important, car il est nécessaire de cultiver une intériorité qui nous permet d'entendre la voix de l'Esprit Saint et de seconder ses motions. Saint Josémaria rattachait au silence la fécondité et l'efficacité [3] et le pape François a demandé des prières « pour que les hommes de notre temps, souvent submergés par le bruit, redécouvrent la valeur du silence et sachent écouter la voix de Dieu et de leurs frères » [4]. Comment parvenir à cette intériorité dans une société marquée par les nouvelles technologies ?


> La vertu de tempérance, une alliée


> Saint Josémaria rappelle une expérience avec laquelle il est facile de s'identifier: « C'est aux moments les moins opportuns que les affaires bouillonnent dans ma tête… », me dis-tu. C'est pour cela que je t'ai recommandé d'essayer d'obtenir des moments de silence intérieur,… et la maîtrise de tes sens externes et internes [5]. Pour parvenir à un recueillement nous permettant d'investir nos puissances dans la tâche à réaliser et pouvoir ainsi la sanctifier, nous devons nous exercer à la discipline des sens. Cela s'applique spécialement à l'usage des ressources informatiques qui, comme tous les biens matériels, doivent être utilisées avec modération.

 

La vertu de tempérance est une alliée
> pour garder notre liberté intérieure
> lorsque nous évoluons dans les milieux digitaux
.

 

 La vertu de tempérance est une alliée pour garder notre liberté intérieure lorsque nous évoluons dans les milieux digitaux. La tempérance est maîtrise de soi [6], car elle ordonne au bien nos inclinations à l'heure d'utiliser les outils disponibles. Elle conduit à agir de telle manière que les choses soient droitement utilisées, selon leur juste valeur, en accord avec notre dignité d'enfants de Dieu.
> Si nous voulons voir juste dans le choix d'un appareil électronique, d'un service déterminé ou même d'une offre informatique gratuite, il est logique de nous interroger sur son attrait ou son utilité, mais aussi de nous demander si ce choix correspond à un style tempéré de vie : est-ce que cela me permettra de mieux profiter de mon temps ou de trouver des distractions convenables ? Ces nouvelles fonctionnalités justifient-elles un nouvel achat ou bien est-ce que je ne pourrais pas prolonger l'usage de mon outil actuel ?

 

Lisez l'article complet ICI

 

 

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24 novembre 2017 5 24 /11 /novembre /2017 09:50

 

Témoignage vidéo de Mgr Aillet pour les Veillées pour la Vie“Dieu nous a appelé à la Vie !” “Dieu nous rejoins dans notre vulnérabilité pour nous revêtir de sa puissance divine d’immortalité…” 

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24 novembre 2017 5 24 /11 /novembre /2017 09:48
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23 novembre 2017 4 23 /11 /novembre /2017 09:19

 

Dans le métro de Paris, novembre 2017

Shaka Ponk : Un ''groupe de singes'' épinglé par la ministre de la Culture...

(un article de 2014)

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20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 12:31

 

La première édition de la journée mondiale des pauvres instituée par le pape François a eu lieu ce dimanche 19 novembre. Le pape François a appellé à cette occasion à « une rencontre authentique avec les pauvres ».

Voici notre contribution à cette initiative à travers ce texte roboratif de l’abbé Victor-Alain Berto (1900-1968) où il exprime son amour ardent et vrai pour les pauvres.

EVR

 

 

«Ils ont donc décidé que l’Église sera “l’Église des pauvres” (…) quand les évêques ne revêtiront plus d’ornements précieux, quand la messe sera célébrée en langue vulgaire, quand le chant grégorien sera relégué au musée des discothèques, et choses de ce genre, – c’est-à-dire quand les pauvres seront privés de la seule beauté qui leur soit gratuitement accessible, qui sache leur être accessible, qui sache leur être amie sans rien perdre de sa transcendance, qui est la beauté liturgique ; quand les cérémonies de l’Église, vulgarisées, trivialisées, ne leur évoqueront plus rien de la gloire du ciel, ne les transporteront plus dans un monde plus haut, ne les élèveront plus au-dessus d’eux-mêmes ; quand l’Église enfin n’aura plus que du pain à leur donner, – et Jésus dit que l’homme ne vit pas seulement de pain. Qui leur a dit que les pauvres n’ont que faire de beauté ? Qui leur a dit que le respect des pauvres ne demande pas qu’on leur propose une religion belle, comme on leur propose une religion vraie ? Qui les rend si insolents envers les pauvres que de leur refuser le sens du sacré ? (…) Sont-ce les pauvres qui ont crié au gaspillage quand Marie-Magdeleine a répandu le nard sur la tête de Jésus, jusqu’à briser le vase pour ne rien épargner du parfum ? (…)

 

Qu’y gagneront les pauvres ? Hélas ! ils y perdront tout. S’il y a, pour nous qui sommes à leur service, une cruelle évidence, c’est celle du peu que nous pouvons pour eux dans un régime de “laïcité”. Quand les lois, les institutions, les mœurs publiques perdent toute référence à l’Église, quand tout se fait dans l’État sous le préalable d’une ignorance délibérée, volontaire, universelle, du christianisme, quand l’Église y est réduite à la condition d’une association privée, la première conséquence est que les pauvres ne sont plus évangélisés. Nul besoin pour cela que l’État soit d’un laïcisme hostile et agressif, il suffit qu’il soit laïque. Les classes aisées peuvent échapper, en partie du moins et notamment dans l’éducation des enfants, à la formidable pression sociale qui résulte de la simple laïcité de l’État ; les pauvres ne le peuvent pas. Ils ont besoin d’assistance, elle est laïque ; ils ont besoin d’hôpitaux, ils sont laïques ; ils ont besoin d’écoles pour leurs enfants, elles sont laïques ; et s’ils sont pauvres à ce point de ne pouvoir enterrer leurs morts, ils obtiendront des obsèques gratuites, mais laïques, car l’État qui paiera le cercueil et le fossoyeur, ne paiera pas les frais d’une absoute. Les pauvres, et eux seuls, sont emprisonnés sans remède dans la laïcité de l’État ; seuls ils sont condamnés sans remède à ne respirer que dans le climat d’indifférence religieuse engendré par la laïcité de l’État. Nous arrachons un enfant à cette asphyxie de l’âme ; nous en laissons cent qui ne seront jamais évangélisés, qui passeront d’une école laïque à un centre d’apprentissage laïque, d’un centre d’apprentissage laïque à un mouvement de jeunesse laïque, dont toute la vie enfin sera par l’État laïque si inexorablement tenue à l’écart de toute influence chrétienne, que ce sera un miracle de la grâce si l’un ou l’autre, forçant les barreaux de sa cage, ouvre les ailes de son baptême pour retrouver le climat de sa deuxième naissance et rejoindre l’Église sa mère qui lui tend les bras. Il y a longtemps que tel est le sort des pauvres en régime de laïcité, mais jusqu’aujourd’hui, la théologie catholique enseignait que c’était un mal, une iniquité, un désordre atroce dont les petits de ce monde étaient la proie sans défense, un désordre auquel il fallait travailler sans relâche à substituer l’ordre chrétien. Maintenant elle enseigne, du moins celle qui a le privilège exclusif de la parole, que ce désordre est l’ordre, que la société civile a le devoir d’être laïque. Si l’évangélisation des pauvres en est rendue plus difficile encore, ce sera tant pis pour les pauvres, le système n’en conviendra pas, car il ne saurait avoir tort.

 

Au lieu que la générosité pour Dieu déborde d'elle-même en générosité pour les pauvres. Non seulement parce que «l'espace de charité» dilate les cœurs, mais parce que la beauté recherchée pour Dieu est à peu près la seule beauté «gratuite». On paie pour aller au spectacle, on paie pour entrer dans les musées, on paie pour visiter les monuments, on paie déjà en certains lieux, on paiera bientôt partout - chose vraiment sordide, injure rapace à la magnificence du créateur - pour admirer un site. Barrières partout, gardiens partout, tickets partout, redevances et pourboires partout. O vautours ! O cupides usuriers de l'univers ! il ne reste aux pauvres que les églises. Parce qu'elles sont faites pour Dieu, elles sont à eux. «Entrez donc, chers pauvres, c'est pour rien»; ça ne leur arrive pas souvent, aux pauvres, de recevoir pareille invitation ! Ils entrent, fatigués, errant, la faim au ventre, on ne leur demande même pas s'ils ont la foi, s'ils viennent vraiment prier : de toute manière, c'est pour rien. Et l'accueillante église leur offre ses trésors, les forêts de piliers, les voûtes vertigineuses, le peuple des statues, les ciselures des autels, le prodige lumineux des verrières, et, s'il y a office, les torrents sonores des orgues, le cristal des manécanteries ; c'est pour rien, il en restera autant pour les autres. Ils puisent à pleines mains, à pleines oreilles, à plein cœur s'ils veulent, on ne demande pas mieux, c'est pour rien. Tout cela a coûté cher, très cher, des millions de millions à travers le monde, mais à d'autres qu'à vous, chers pauvres, et parce que cela a été fait pour Dieu, c'est gratuit pour vous.

 

Abbé Berto : Lettre aux religieuses dominicaines du Saint-Esprit

31 octobre 1963, in revue Permanences, octobre 1980

 

 

Résultat de recherche d'images pour "abbe berto"

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17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 11:59
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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 09:49

 

Stéphane Courtois présente « Lénine, l’inventeur du totalitarisme » [Interview]

01/10/2017 – 06h30 Paris (Breizh-Info.comUne biographie de Lénine pour les cent ans de la Révolution bolchévique de 1917. Tel est l’objet du nouvel ouvrage du plus grand spécialiste contemporain du communisme, Stéphane Courtois (« Le livre noir du communisme ») qui publie Lénine, l’inventeur du totalitarisme.

Une nouvelle contribution majeure pour l’histoire, éditée aux éditions Perrin.

Dans le livre le mythe d’un Lénine plus acceptable qu’un Staline (la mythologie communiste encore d’actualité de nos jours) vole en éclat. Ce mythe est même pulvérisé par Stéphane Courtois, qui démontre que Lénine était un aficionado de la terreur, de la dictature, de la soumission d’un peuple à l’idéologie d’une petite minorité agissante.

Nous avons interrogé son auteur sur cet ouvrage essentiel, qui fera peut être ouvrir les yeux à certains élus, alors que dans de nombreuses communes de France, des rues portent encore le nom d’un boucher du 20ème siècle, tandis qu’à l’Est, en Ukraine notamment, on déboulonne à tour de bras.

Un livre qui – comme Le livre noir du communisme – fera assurément faire des bonds à tous les nostalgiques (et ils sont nombreux à gauche) de Vladimir Illitch, car le réel fait toujours mal à la tête !

Lénine, l’inventeur du totalitarisme – Stéphane Courtois – Perrin – 25 euros

Breizh-info.com : Vous avez publié une trentaine de livres sur le communisme à ce jour. Avec Lénine , l’inventeur du totalitarisme, c’est un travail de plus réalisé sur le sujet. Le tour de la question n’a-t-il pas encore été achevé ? Où est-ce justement une forme de point final à votre oeuvre sur la question, 100 ans après la révolution d’Octobre ?

• Vous savez le travail de l’historien est de remettre l’ouvrage cent fois sur le métier. La recherche progresse tous les jours, aussi bien grâce à une nouvelle documentation que grâce à une réflexion menée depuis plusieurs décennies. En 1997, j’ai été le maitre d’œuvre du Livre noir du communisme (Robert Laffont) qui a été traduit dans 26 pays, puis en 2007 j’ai dirigé le Dictionnaire du communisme (Larousse) et en 2017, pour le centenaire des révolutions russes de Février et d’Octobre, je remonte aux sources de cette histoire et à son initiateur fondamental, Lénine.

C’est donc une étape dans mon travail depuis 1973, et une étape importante puisqu’elle revient sur le rôle décisif de Lénine dans l’invention d’un phénomène politique inédit qui a marqué tout le XXe siècle : le totalitarisme. Un phénomène qui a muté sous nos yeux il y a une trentaine d’années du communisme à l’islamisme radical.

Breizh-info.com : Avec ce livre, vous balayez définitivement le mythe du méchant Staline précédé par le gentil Lénine. En quoi Lénine a-t-il « mâché le travail » pour ceux qui prendraient sa suite ? La suite...

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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 09:43
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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 09:21
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11 novembre 2017 6 11 /11 /novembre /2017 18:04

Aucun texte alternatif disponible.

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11 novembre 2017 6 11 /11 /novembre /2017 10:44
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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 10:27

 

Art contemporain : réquisitoire contre le grand n'importe quoi

 

Une scène de “The Square”. Une satire aiguisée de ce canul'art conceptuel, qui intimide les gogos en justifiant des “oeuvres” laides et creuses avec un discours théorique intimidant et abscons. Photo © Production
 

N'importe quoi. Palme d’or à Cannes, The Square satirise ce qui était jusqu’alors une intouchable vache sacrée. À l’heure où s’ouvre la Fiac et alors que paraissent plusieurs essais critiques sur cet “art du rien”, la baudruche serait-elle en train de se dégonfler ?

L’image est forte, et doublement symbolique. Au début de The Square, le film de Ruben Östlund couronné de la palme d’or au dernier Festival de Cannes, le palais royal de Stockholm a été transformé en musée d’art contemporain. Cette royauté de l’art contemporain, son couronnement comme nouvelle incarnation du sacré de droit divin se concrétise d’une manière on ne peut plus visible : pour libérer l’espace à une installation temporaire, on met à bas une statue équestre qui trônait au milieu de la cour. Délégitimé par le “non-art” nouveau, l’art ancien est sommé de faire place nette, de passer aux oubliettes de l’histoire devant une forme artistique qui revendique sa radicale nouveauté, et qui pourrait prendre comme devise le préambule que Rousseau donna aux Confessions « Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple »

L’oeuvre qui réclame ainsi place nette est, comme l’indique le titre du film, un carré, un simple carré de pavés bordé d’un cadre lumineux. Comme il est de règle dans l’art contemporain, cette oeuvre n’est intelligible que si l’on en lit la notice : « The Square est un sanctuaire de confiance et de bienveillance. En son sein, nous avons tous les mêmes droits et les mêmes devoirs. » Directeur médiatique et très photogénique du musée, Christian (l’impeccable Claes Bang) est un humaniste scrupuleux qui, quand tant de praticiens de l’art contemporain se veulent provocateurs et destructeurs, veut utiliser son pouvoir pour mettre en lumière des valeurs positives.

Mais voici qu’un événement imprévu vient troubler la surface plane de sa bonne conscience : croyant avoir participé au sauvetage d’une passante agressée, il réalise qu’il a été victime d’une mise en scène au cours de laquelle on lui a dérobé portefeuille et téléphone. Furieux de sa bonne foi abusée et ayant réussi à localiser l’immeuble d’où son portable continue d’émettre, il va glisser une lettre de menaces dans chacune des boîtes aux lettres de l’immeuble, sans se rendre compte qu’il sort ainsi spectaculairement, en commettant autant d’injustices potentielles, du périmètre de la bienveillance qu’il est par ailleurs occupé à promouvoir…

Autour de ce prétexte, Ruben Östlund bâtit un récit, certes trop long et un peu décousu, mais d’une insolence bienvenue, qui est l’occasion d’un passage en revue minutieux des ridicules, impostures et contradictions du milieu de l’art contemporain. Tout y passe : vacuité d’une novlangue artistique qui s’avère incompréhensible à ceux-là mêmes qui la produisent ; nullité des oeuvres qui s’accumulent dans des musées gigantesques où s’égarent de rares visiteurs indifférents ; panique quand une femme de ménage a pris un tas de poussière pour un tas de poussière, et a donc bazardé une partie de “l’oeuvre” à la poubelle (la chose se produit réellement, régulièrement, dans de vrais musées) ; soumission de la démarche artistique à des communicants imbéciles et avides de scandale… Plusieurs scènes restent imprimées de manière indélébile dans les mémoires, comme cette explication que tentent d’avoir deux amants dans une salle du musée, où une “installation” composée d’un amoncellement de chaises qui s’entrechoquent à intervalles réguliers fournit à leur dispute un arrière-fond absurdement risible. Ou cette autre, étirée jusqu’au plus profond malaise, où la “performance”, au cours d’un dîner de gala, d’un artiste censé incarner une bête sauvage tourne à l’agression, puis à la tentative de viol, sans que les spectateurs osent d’abord intervenir, tétanisés par le respect de ce qui est censé être une “oeuvre”, puis tout simplement par la peur… Là encore, la scène évoque un incident réel, survenu en 2015 à la foire de Miami, quand une femme a poignardé une autre et que personne n’a réagi, croyant assister à une “performance”…

Le pur produit du narcissisme contemporain

Si elle assume la caricature, cette scène centrale de The Square frappe juste tant le phénomène de la peur est au coeur de l’imposture de l’art contemporain : peur de passer pour un imbécile en avouant son incompréhension ou son rejet, de ne pas être dans le coup, de se distinguer de la meute, de ne pas être “absolument moderne” — voire d’être qualifié de réactionnaire. Idéologie dominante qui se vit comme une rébellion contre l’ordre établi, révolution institutionnelle dirigée par des “rebellocrates” et suivie par des “mutins de Panurge”, pour parler comme Philippe Muray, l’art contemporain n’évite de ployer sous le poids du ridicule que par le terrorisme intellectuel, et donc grâce à la peur.

La peur, pourtant, serait-elle en train de changer de camp ? Déjà, au moment du scandale causé, en 2014, par l’érection du “plug anal” de McCarthy sur la place Vendôme, on avait senti vaciller le camp des sectateurs de l’art contemporain, inquiets, comme Philippe Dagen, le critique d’art du Monde, que les « provocations pornographiques et scatologiques » de McCarthy puissent donner du grain à moudre à ceux qui pensent que l’art contemporain est « uniformément nul — une vaste blague ». Depuis quelques années, les attaques se multiplient, débordant les cercles habituels des contempteurs de la modernité ; les rétrospectives parisiennes consacrées en 2015 à Warhol et à Koons n’ont pas échappé aux relectures acerbes. Régulièrement, des articles et des livres annoncent l’explosion de la bulle financière d’un art outrageusement surcoté (lire notre encadré). Et cette année, plusieurs essais parus successivement se sont livrés à des critiques en règle : l’ABC de l’art contemporain de Nicole Esterolle (éditions Jean-Cyrille Godefroy), Requins, caniches et autres mystificateurs de Jean-Gabriel Fredet (Albin Michel) et, plus essentiel, Du narcissisme de l’art contemporain, d’Alain Troyas et Valérie Arrault (Éditions L’Échappée).

Se réclamant d’une lecture marxiste (qui se limite en réalité à constater qu’un art dominant est l’émanation du contexte socioculturel de son époque, ce qui ne paraît guère apte à choquer le bon sens du plus obtus des réactionnaires), les auteurs voient l’art contemporain comme une parfaite illustration de l’idéologie libérale-libertaire aujourd’hui dominante, cette conjonction d’une marchandisation du monde qui tend à transformer l’individu en simple consommateur, et du narcissisme de l’individu moderne, dont le principe de plaisir est la seule boussole, boussole qui le rend particulièrement vulnérable aux diktats de la société de consommation. L’un et l’autre supposent la transgression de toutes les règles, traditions, limites qui entravent la liberté absolue du moi — ces règles dont l’abolition est la condition même de la naissance de l’art contemporain, puisque celui-ci repose sur le dogme que seul le caprice de l’artiste décide de ce qui est art.

Sexe, déchets et vidéos

À l’aune de cette origine narcissique de l’art contemporain, Alain Troyas et Valérie Arrault déclinent ses caractéristiques fondamentales. Culte du banal, tout d’abord : puisque l’art ancien était « la sacralisation de l’exceptionnel », l’art nouveau doit ériger en absolu les objets les plus ordinaires — de la pissotière de Duchamp, qui fonde l’art contemporain en érigeant cet urinoir en oeuvre, aux boîtes de soupe de Warhol, en passant par les aspirateurs de Koons, l’assomption au rang d’oeuvres des objets les plus usuels est l’une des plus constantes tartes à la crème de l’art contemporain. À force de vouloir sanctifier le quotidien, on a livré l’art au triomphe de l’insignifiant.

Du presque rien au n’importe quoi, une autre de ses manies est l’absurde, qui se veut une protestation contre l’impasse de la raison raisonnante, censée avoir sombré dans les totalitarismes du XXe siècle, mais qui est surtout l’alibi des caprices d’artistes qui ne veulent plus connaître que leur bon plaisir. L’art contemporain raffole logiquement des performances aberrantes, comme celles d’Opalka qui a passé quarante-cinq ans de sa vie à reproduire sur toile des suites de nombres, ou celles d’Abraham Poincheval, dont tout l’art consiste à s’enfermer volontairement dans des casiers de vestiaires, des dépouilles d’ours ou des rochers évidés…

Autre constante de cette inversion des valeurs sur laquelle repose cet art, particulièrement significative de la régression narcissique où il se complaît : le culte du déchet, la « délectation esthétique » prise « à jouer la carte du dégoût, de l’ignoble, du laid ». Des amoncellements d’ordures d’Arman aux tas de vêtements usagés de Boltanski, le détritus, les gravats, la ferraille sont des incontournables de toutes les foires d’art contemporain.

Il faudrait un livre entier pour illustrer son penchant pour la pornographie, tant l’art contemporain rencontre ici l’esprit de l’époque. Du sex-toy installé place Vendôme par McCarthy, véritable sexocrate obsessionnel, à la “performance” de Deborah De Robertis, exhibant son sexe nu devant l’Origine du monde de Courbet, en passant par celles de la Suissesse Milo Moiré, qui ne perd pas une occasion d’exhiber ses formes superbes, allant jusqu’à demander aux passants de la masturber devant une caméra, l’actualité n’est pas avare de ces scandales garantis sur facture.

La scatologie est aussi une ressource très sûre, confirmant l’intuition de Freud qui rapportait que moult légendes attribuaient au diable cette ruse de faire prendre la merde pour de l’or. En 1961, Piero Manzoni a mis ses excréments en boîte, sous le nom de Merde d’artiste, et chacune se vend aujourd’hui pour le prix de 2 kilos d’or… L’art contemporain n’oublie jamais qu’il est né d’une pissotière : en 2011, Maurizio Cattelan, l’auteur de la célèbre sculpture de Jean-Paul II foudroyé par une météorite, annonce sa retraite mais, inquiet de ce que la cote de ses oeuvres semble s’effondrer, il revient bien vite, et l’oeuvre créée pour remonter sa cote, intitulée America, n’est autre qu’un siège de toilettes en or : est-ce une métaphore de la société américaine, ou de l’art contemporain lui-même ? Le doute est permis.

Une contre-Création blasphématoire

De la scatologie ou de la pornographie au morbide, il n’y a évidemment qu’un pas : et si les “artistes” qui mettent en scène leurs propres perversités sexuelles sont légion, ceux qui ont fait du martyre de leur propre corps la matière même de leur oeuvre sont à peine moins nombreux, l’une des plus redoutables, dénommée Gina Pane, n’ayant d’ailleurs pas hésité à comparer son “oeuvre” à une démarche christique de rédemption de l’humanité par la souffrance…

On regrette d’ailleurs qu’Alain Troyas et Valérie Arrault n’aient pas consacré un chapitre à la dimension blasphématoire de l’art contemporain, dont ils ne parlent qu’en passant, alors qu’elle apparaît centrale : le stade ultime du narcissisme n’est-il pas de se prendre pour Dieu ? Mettant à bas le principe même d’oeuvre, décrétant, à la manière des sorcières de Macbeth, que « le laid est le beau, et le beau est le laid », l’art contemporain n’est-il pas une création inversée, dont le principe même est de renverser les règles de la Création ? Dès lors, blasphémer contre l’art contemporain n’est plus seulement un droit, ni même un exercice d’hygiène mentale : c’est, au plein sens du terme, une oeuvre salutaire.

“Du narcissisme de l’art contemporain”, d’Alain Troyas et Valérie Arrault, Éditions L’Échappée, 366 pages, 20 €.

article de Laurent DandrieuValeurs actuelles, 22 octobre 2017 

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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 09:19

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Une formation proposée à Paris le samedi 25 novembre 

Une journée destinée aux parents, enseignants, éducateurs … 

pour apprendre à :
– faire découvrir aux enfants et aux jeunes la richesse et la variété des sentiments humains, avec la délicatesse nécessaire.
– remettre à l’honneur le mot amour.
– montrer la beauté de l’être humain au travers de parcours d’œuvres d’art (CD Rom fourni).

Passer par l’art pour préparer une éducation affective ?
Parce que le contact avec les œuvres d’art est un puissant soutien à l’éducation : les images vues par les enfants et les jeunes imprègnent durablement leur mémoire. Lier amour et beauté est un vaccin (ou un antidote) efficace contre les images et les idées fausses le plus souvent véhiculées dans notre société.

Le déroulement de la formation : 
Découvrir les parcours d’œuvres d’art et apprendre à les utiliser après des enfants et des jeunes. Au travers de représentations artistiques, amour filial, amour fraternel, amour conjugal, amour social, amour du métier, amour des plus pauvres deviennent des réalités visibles et identifiables. Comment les artistes ont pu représenter toutes les facettes de l’amour au travers des siècles ? Les enfants apprennent à mettre des mots sur leurs propres sentiments et ceux des autres, alors même que la description d’une œuvre permet une certaine distance… 
Un Cdrom vous sera remis : les parcours d’œuvres d’art, les notes pédagogiques et les commentaires détaillés des œuvres qu’il contient vous permettront d’utiliser rapidement les parcours auprès des élèves.

Ichtus via Facebook ou  sur www.ichtus.fr 

Cette méthode culturelle sera également présentée le samedi 16 novembre

ICI.

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 18:15

 

Les Iles Fidji qui président la COP23 sont-elles en situation de vulnérabilité ?

La COP23 a démarré avec son lot de contrevérités. Louis Daufresne a invité Stanislas de Larminat comme grand témoin sur Radio-Notre Dame ce 7 novembre. Une émission à réécouter en différé.

Stanislas de Larminat a expliqué pourquoi la cause humaine des variations climatiques est loin d'être démontrée. Il a révélé pendant son émission que l’Académie Pontificale avait refusé tout débat contradictoire sur la question climatique.

Les Iles Fidji qui président la COP23 sont-elles en situation de vulnérabilité ? L’invité de RND a mis en perspective l’idée de la hausse des océans. Certes quand ils se réchauffent, les océans se dilatent. Mais les mesures satellitaires chiffrent à quelques 1,8 ou 3,1 mm la dite hausse. Mais dans le même temps,

  • dans un mouvement horizontal, la dérive des continents les font se déplacer de 12 cm /an soit cent fois plus.
  • dans un mouvement vertical, un séisme peut les faire se soulever de 50 cm, puis rebaisser lentement au fil des années de 12 cm. C’est ce qui est arrivé après le séisme de 1997 et jusqu’en 2009
  • dans des mouvements oscillatoires, El Nino fait varier le niveau des océans le faisant passer périodiquement de 50 cm entre l’est et l’ouest du pacifique.

Le niveau de la mer est loin d’être homogène.

Michel Janva in le salon beige

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 09:59

 

  • le 8 novembre 1880 : la république met en œuvre sa haine de l'Eglise catholique : expulsion des Congrégations.

« Le 8 novembre, les autorités décident d'en finir. Un serrurier est réquisitionné. Il monte à l'abbaye, encadré par le commissaire de police et par douze gendarmes qui traînent une charrette remplie de cordes, d'échelles et d'outils. Devront-ils escalader les murailles ? Le commissaire réitère les sommations, et le père Hermann lui oppose une nouvelle fin de non-recevoir. Pendant que le serrurier s'attaque à la grille, les gendarmes défoncent à la hache une autre porte qui finit par s'ouvrir. Au bruit des coups, les religieux se sont rassemblés dans l'abbatiale. C'est là que les trouve le commissaire de police, ceint de son écharpe, le décret d'expulsion à la main. Le révérend père Boulbon lit une protestation, qui se conclut par cette sentence : « Nous sommes dans le douloureux devoir de vous déclarer que, vous et vos commettants, vous tombez sous le poids de l'excommunication majeure réservée au pape. »

Décontenancées, les forces de police n'osent troubler l'office que les moines se mettent à chanter.

Après avoir reçu la bénédiction de leur supérieur, les moines quittent l'église, sur la porte de laquelle les scellés sont apposés. Pendant que les fidèles restés sur place sont évacués, les religieux sont poussés dans les voitures affrétées par la préfecture. Escortés par les gendarmes et les dragons, ils quittent le couvent, cédant à la force. Dehors, la foule chante Provençau e Catouli, le cantique de la Provence catholique.

Près de 2 000 hommes de troupe ont été mobilisés pour chasser 37 moines. Dans les jours suivants, la presse internationale ironisera sur une armée française qui, par cet exploit, croit tenir sa revanche de Sedan. »

Tiré de Quand les catholiques étaient hors la loi de Jean Sévillia (éditions Perrin page 9).

D'autres 8 novembre oubliés vus dans le salon beige

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 08:35

 

Prix Goncourt et Renaudot : le nazisme rafle la mise

Éric Vuillard. Photo © ERIC FEFERBERG / AFP
 

Littérature. Les deux romans primés ce lundi, “L’Ordre du jour” d’Éric Vuillard et “La Disparition de Josef Mengele” d’Olivier Guez, soulignent combien les nazis ont été méchants.

Les jeunes écrivains sont prévenus : s’ils veulent espérer gagner un prix littéraire prestigieux, et s’ils ont la malchance de ne pas être une jeune femme issue de la diversité mais un gros bêta de mâle blanc, ils n’ont plus qu’une chance d’y parvenir : écrire un roman pour dire combien les nazis ont été méchants.

C’est ce qu’ont fait Éric Vuillard et Olivier Guez en publiant respectivement L’Ordre du jour (Actes Sud), qui traite de la montée du nazisme avec la complicité des milieux économiques allemands, et La Disparition de Josef Mengele (Grasset), qui raconte la fuite en Amérique du Sud du célèbre médecin SS d’Auschwitz. Le premier a obtenu le prix Goncourt à la suite de Leïla Slimani et le second le prix Renaudot un an après Yasmina Reza.

SUR LE MÊME SUJET

 

Paru au printemps dernier, et non à la rentrée littéraire comme c’est le cas de la plupart des livres primés, L’Ordre du jour était en lice avec Tiens ferme ta couronne de Yannick Haenel (Gallimard), Bakhita de Véronique Olmi (Albin Michel) et L’Art de perdre d’Alice Zeniter (Flammarion). La Disparition de Josef Mengele d’Olivier Guez était quant à lui opposé à Le fou du roi de Mahi Binebine (Stock), Fief de David Lopez (Seuil), Le Songe du photographe de Patricia Reznikov (Albin Michel) et Nos années rouges d’Anne-Sophie Stefanini (Gallimard).

Racontant la traque du médecin SS Josef Mengele en Argentine et au Brésil après la Seconde Guerre mondiale, Olivier Guez a confié avoir passé trois ans à effectuer des recherches et à écrire son livre. “Ça a été compliqué de cohabiter avec Mengele. Mais à un moment il faut monter sur le ring. L’affronter”, a-t-il confié au Point. Ce n’est pas le Renaudot qu’il eût fallu lui donner mais la médaille de la Résistance.

 

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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 23:55

 

Révolution russe de 1917. « Un bilan trois fois désastreux »

 


  •  Statue de Lénine dans un parc de Moscou | AFP

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Quel héritage de la révolution russe de 1917 ? Ouest-France, la Gazeta Wyborcza, le Collège des Bernardins et My House of European history donnent la parole à l'historien Stéphane Courtois, auteur de « Lénine, l'inventeur du totalitarisme » (chez Perrin).

La prise du pouvoir par Lénine à Saint-Pétersbourg le 7 novembre 1917 instaura le premier régime communiste de l'histoire. A l'occasion de son centenaire, nombreux sont en France ceux qui encensent cette révolution « prolétarienne », la fameuse « prise du palais d'Hiver »présentée comme une insurrection populaire - vision largement fantaisiste -, et « l'héroïsme » des bolcheviks face à la « contre-révolution » et à l'encerclement de « l'intervention étrangère ».

Ce que François Furet a nommé « le charme universel d'Octobre » a suscité en Europe et en particulier en France une mémoire glorieuse du communisme, entérinée par la victoire de l'URSS sur l'Allemagne nazie en 1945, au nom de la « lutte contre le fascisme ». Mais à regarder les choses de plus près, l'historien s'interroge sur l'héritage qu'a laissé cette révolution. Or les héritiers - c'est-à-dire nous tous - ne reçoivent qu'en fonction du bilan laissé par le défunt régime. Et ce bilan est désastreux à au moins trois points de vue.

La suite...

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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 13:24
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