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4 novembre 2017 6 04 /11 /novembre /2017 10:12


JEAN ANOUILH, À HAUTEUR D’HOMME

  De Bérénice Levet - L'incorrect - 26 octobre 2017

 

Il y a trente ans, le 3 octobre 1987, Jean Anouilh disparaissait

Lire Anouilh est une jubilation de tous les instants. Et pourtant, il n’est plus guère lu – à l’exception d’Antigone qui reste inscrite au programme des classes de Première mais pour de mauvaises raisons, dans une interprétation tout à fait contraire aux principes de l’auteur, nous y reviendrons – pas plus qu’il n’est monté sur les scènes françaises. Les théâtres parisiens où il connut de son vivant un immense succès, l’ignorent. Il est, à cet ostracisme, des motifs idéologiques assurément, Anouilh est classé parmi les auteurs de droite, réactionnaire, ce qui n’est pas, tant s’en faut, un brevet de respectabilité culturelle en France. « Dans les milieux bien-pensants, s’amusait Anouilh, ceux qui pensent bien, avec une onction, une componction, une teinte de cautèle et des exclusives tout ecclésiastiques, j’ai mauvaise réputation ».


La suite dans L'incorrect... avec un entretien filmé avec Jean Anouilh.

 

Retrouvez Jean ANOUILH sur Petrus Angel

 
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3 novembre 2017 5 03 /11 /novembre /2017 10:50
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3 novembre 2017 5 03 /11 /novembre /2017 10:09

 

Et maintenant, que faire ?
Une intelligence de la situation pour agir.

Les cartes politiques sont profondément rebattues, un nouveau cycle s’ouvre. Beaucoup de catholiques engagés se posent la question : « Et maintenant, que faire ? » 
Pour le philosophe catholique Jean-Luc Marion, c’est un « moment catholique » qui s’ouvre : la France a particulièrement besoin de l’apport spécifique des catholiques.
Les catholiques ont besoin de déployer une intelligence de la situation pour agir : quelles priorités ? quelle prospective, quelle vision, quelles initiatives pour les catholiques en action ?
Nous réfléchirons ensemble à ces questions lors du colloque Catholiques en action le samedi 18 novembre 2017.

« Les situations nouvelles, dans les réalités sociales, économiques et culturelles, exigent aujourd’hui, de façon toute particulière, l’action des fidèles laïcs. Il n’est permis à personne de rester à ne rien faire. »

s. Jean-Paul II, Christifideles laici.

 

L’image contient peut-être : une personne ou plus, foule et texte

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2 novembre 2017 4 02 /11 /novembre /2017 19:51

En ligne du 29 octobre au 06 novembre 2017

Disparu en 1985, Michel Audiard a été un dialoguiste hors pair du cinéma français. Raconté en archives et par ses proches, notamment par son fils, le cinéaste Jacques Audiard, le portrait mordant d'un artiste au talent inégalé. Enfant abandonné, formé à l’école de la rue dans le Paris des années 1920, Michel Audiard, certif en poche, tente vainement d’embrasser une carrière de coureur cycliste, avant de se faire voleur de bicyclettes pour survivre sous l’Occupation. Après la guerre, le voilà critique de cinéma dans une revue sur les vedettes et auteur de trois polars où éclate son goût pour les petits malfrats et les blondes plantureuses. La suite est connue : plus de cent films comme dialoguiste dans les années 1950 à 1960, dont les cultissimes "Tontons flingueurs", huit comme réalisateur dans la décennie suivante, et ce talent inégalé pour instiller de l’élégance dans la gouaille, de la tendresse dans le cynisme. Il livre sa recette : "Tout le monde dit des choses intéressantes, il suffit de savoir les écouter. (…) J’ai des lectures, j’ai tout piqué."

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2 novembre 2017 4 02 /11 /novembre /2017 11:29
Un article de 2011

 

L'apologie de la crémation

Le jour de la Toussaint est sans doute le jour le moins bien choisi, mais l'amalgame paradoxal entre Toussaint et mort se renforce d'année en année. Le Parisien a choisi de ponctuer cette erreur en proposant aujourd'hui un dossier sur la crémation (ici ,ici et ).

On ne choisit pas l'actualité. Voici donc la position de l'Eglise sur cette pratique :

"L’Eglise recommande vivement que soit conservée la pieuse coutume d’ensevelir les corps des défunts; cependant, elle n’interdit pas l’incinération, à moins que celle-ci n’ait été choisie pour des raisons contraires à la doctrine chrétienne" (Code de Droit Canonique, c. 1176 §3).
"Les corps des défunts doivent être traités avec respect et charité dans la foi et l’espérance de la résurrection. L’ensevelissement des morts est une œuvre de miséricorde corporelle; elle honore les enfants de Dieu, temples de l’Esprit Saint" [Catéchisme de l’Eglise catholique, no. 2300].
"L’Eglise permet l’incinération si celle-ci ne manifeste pas une mise en cause de la foi dans la résurrection des corps" [Catéchisme de l’Eglise catholique, no. 2301 §2].

Un très bon article est à découvrir ici où il est explicite que l’incinération s'est développée en Europe sous la pression des sociétés maçonniques et qu'actuellement la première raison du choix de l'incinération est d’ordre philosophique (à l’origine, athéisme et anticléricalisme déclarés).

Source

En prime, un épisode de COLUMBO, En grande pompe - Tu retourneras en poussière ...

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2 novembre 2017 4 02 /11 /novembre /2017 10:21
  • le 02 novembre 1699 : naissance de Jean Siméon Chardin

Autoportrait, Musée du Louvre.

Jean Siméon Chardin ou Jean-Baptiste Siméon Chardin est considéré comme l'un des plus grands peintres du XVIIIe siècle, pour ses natures mortes, ses peintures et ses pastels. Il meurt à Paris le 6 décembre 1779.

Fillette au volant, collection privée

La blanchisseuse Musée de l'Hermitage à Saint Petersbourg​​​

D'autres 2 novembre...

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1 novembre 2017 3 01 /11 /novembre /2017 22:20
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31 octobre 2017 2 31 /10 /octobre /2017 11:23

 

Un beau numéro ! A commander  et à lire ...

 

 

 

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30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 09:02
Terres saintes et profanes

« J’ai dû lire et relire les Évangiles, les suivre pas à pas jusque dans les sables du désert de Judée où le Christ jeûna, ou bien dans le Néguev qui vit passer le trio fuyant de la Sainte Famille. L’histoire est passionnante. De Renan à Barrès, de l’incroyant au fidèle, elle a envoûté tous ceux qui, sur place, ne tenant compte que du cadre et des lieux vrais, s’y sont consacrés sincèrement.
« Modeste guide de terres saintes et profanes après tant d’autres illustres, je voudrais simplement me servir du paysage, des lieux et des gens, pour essayer de raconter “l’Évangile selon ce qu’il en reste”. N’est-ce pas cet évangile-là que cherche en définitive le visiteur de Terre Sainte ? »

À la suite de la parution de En canot sur les chemins d’eau du roiJean Raspail a reçu, en 2007, le GRAND PRIX DES EXPLORATIONS ET VOYAGES DE DÉCOUVERTE décerné par la Société de Géographie.
   Il est notamment l’auteur du Camp des Saints, de Septentrion, de Sire, de Qui se souvient des hommes, du Roi de Patagonie, de Sept Cavaliers, des Royaumes de Borée, de Adios, Tierra del Fuego…

 

 

Retrouvez Jean Raspail sur Petrus Angel.

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 07:38

 

Depuis le 4 janvier 2017 et jusqu'au 4 février 2018 nous vous proposons une saison consacrée à un sujet éternel (sic) : les religions et leurs rapports à la Cité.

Pour nourrir notre réflexion sur ce thème ô combien présent dans les esprits, nous accueillons pour cette saison pas moins de 50 spectacles ! Vous découvrirez non seulement des créations -plusieurs pièces contemporaines jouées pour la première fois-, mais aussi vous pourrez réviser vos classiques avec de nouvelles mises en scène de Polyeucte de Corneille, du Dibbouk de Shalom Anski, de La Jeune fille Violaine de Claudel, ou de Nathan le sage de Lessing.

Le programme de la dernière partie de notre saison qui s'achèvera le 4 février 2018 est déjà en ligne.

Suivra une saison classique consacrée à l'ensemble de l'œuvre du grand dramaturge norvégien : L'intégrale Ibsen.

Au théâtre du Nord Ouest ....

 

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19 octobre 2017 4 19 /10 /octobre /2017 17:37

 

Récite ton chapelet, dit Dieu, et ne te soucie pas de ce que raconte tel écervelé : que c’est une dévotion passée et qu’on va abandonner.

Cette prière-là, je te le dis est un rayon de l’Évangile : on ne me le changera pas. Ce que j’aime dans le chapelet, dit Dieu, c’est qu’il est simple et qu’il est humble. Comme fut mon Fils. Comme fut ma Mère.

Récite ton chapelet : tu trouveras à tes côtés toute la compagnie rassemblée en l’Évangile : la pauvre veuve qui n’a pas fait d’études et le publicain repentant qui ne sait plus son catéchisme, la pécheresse effrayée qu’on voudrait accabler, et tous les éclopés que leur foi a sauvés, et les bons vieux bergers, comme ceux de Bethléem, qui découvrent mon Fils et sa Mère...

Récite ton chapelet, dit Dieu, il faut que votre prière tourne, tourne et retourne, comme font entre vos doigts les grains du chapelet. Alors, quand je voudrai, je vous l’assure, vous recevrez la bonne nourriture, qui affermit le cœur et rassure l’âme.

Allons, dit Dieu, récitez votre chapelet et gardez l’esprit en paix. 

 

Charles Péguy (1873-1914), Poète et écrivain français

 

Découvrir plus sur mariedenazareth.com 
Charles Péguy (France 1873-1914)   
 

                                                   Résultat de recherche d'images pour "PEGUY chapelET"

 

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17 octobre 2017 2 17 /10 /octobre /2017 07:17
Weinstein, Cantat, Battisti :
«Appartenir au camp du Bien disculpe des pires méfaits»
 

 

L'impunité interminable de Weinstein, l'hommage à Bertrand Cantat des Inrock... Pour Gilles-William Goldnadel, le camp estampillé du Bien couvre et protège toujours les siens.


Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Il est président de l'association France-Israël. Toutes les semaines, il décrypte l'actualité pour FigaroVox.


En quoi a consisté la dernière cérémonie des Oscars d'Hollywood? À moquer, à conspuer, à ridiculiser, à morigéner Donald Trump. Ce fasciste, ce raciste, ce sexiste. Ce beauf blanc en chef représente l'incarnation la plus parfaite de ce que peut détester l'empire du rêve, qui est aussi l'empire du Bien. Le royaume sonore des gentils multicolores et des généreux tridimensionnels.

 La presse internationale, elle aussi sans pitié pour le 45e président des États-Unis, il est vrai assez extravagant, s'est interrogé avec une touchante candeur sur l'interminable impunité dont avait pu bénéficier Harvey Weinstein, le producteur prédateur.

Il est vrai qu'il y a beaucoup à dire sur le silence de mort qu'a respecté l'industrie du bruit. Les pratiques de Weinstein, dont celui-ci n'avait certes pas l'exclusivité, étaient tellement connues qu'elle faisaient même sourire. À plusieurs reprises lors de galas de charité, quelques humoristes en avaient même fait des private jokes publiques . 

Et plusieurs personnalités, comme Jane Fonda, connues pour être des contempteurs intransigeants du machisme ont, avec une touchante spontanéité, fait amende honorable pour avoir gardé le silence trop longtemps. 

Le New York Times, ordinairement sans concessions pour la violence faite aux femmes, s'est également vu reprocher par certains anciens journalistes de ne pas s'être précipité pour enquêter sur un secret de polichinelle facile à explorer pour autant qu'il le veuille.

 

Harvey Weinstein est le contraire de Donald Trump : il fait partie intégrante de l'empire du Bien : mieux, il le domine.

Mais à la vérité, l'explication pour être simple est idéologiquement gênante: Harvey Weinstein est le contraire de Donald Trump: il fait partie intégrante de l'empire du Bien: mieux, il le domine. 

Tout le contraire du président beauf: c'est un libéral de gauche très engagé, qui pense bien, issu d'une minorité, protecteur des arts et de la culture progressistes.

Il a contribué puissamment à la campagne de la si féministe Hillary Clinton qui aura mis cinq jours pour sortir de son silence quand elle aura mis cinq secondes pour vitupérer l'attitude du président à Charlottesville. 

Une fois que ces choses sont dites, il est plus facile de comprendre l'indulgence du camp du Bien pour l'un des siens.

Après avoir écrit le mépris que peut m'inspirer l'intéressé trop longtemps protégé, je souhaiterais ajouter un peu de complexité au milieu d'un contexte médiatiquement hystérique, la même qui guidait ma plume d'avocat lors des affaires Strauss-Kahn. N'allons pas trop vite en besogne pénale. 

Que Monsieur Weinstein soit un butor arrogant profitant outrageusement de sa situation pour extorquer lourdement à certaines femmes des faveurs sexuelles indues ne fait pas débat. Qu'il ait utilisé la force, encore qu'il le nie, sans doute. 

Mais au milieu de cette épidémie de révélations accusatoires, encore faudrait-il trier le bon grain de l'ivraie et les vraies victimes des affabulatrices en mal de publicité. 

Toutes les femmes qui ont entretenu un commerce avec le nabab ne sont peut-être pas de malheureuses proies sans défense. Celle qui a continué à entretenir avec lui pendant cinq années des relations sexuelles consenties aura peut-être quelques difficultés à en convaincre la justice. 

 

A côté des extorsions écœurantes de faveurs indues, peuvent parfaitement coexister des faveurs données de bonne grâce pour des raisons intéressées. Et même désintéressées.

Une actrice française, avec beaucoup de finesse et d'intelligence, a expliqué comment le producteur américain l'avait fait monter dans sa suite du Crillon, en présence de son épouse qui s'est ensuite esquivée (et qui vient de demander le divorce, soudainement choquée…) pour tenter de lui extorquer un massage amélioré. L'actrice décrit Weinstein comme un «ventripotent libidineux». Certes, raison pourquoi, notamment, il n'eut pas droit à son massage, d'autant plus qu'elle comptait peu sur lui pour sa carrière. 

Mais à côté des extorsions écœurantes de faveurs indues, peuvent parfaitement coexister des faveurs données de bonne grâce pour des raisons intéressées. Et même désintéressées. Tant le prestige exerce puissamment chez certains et certaines des pouvoirs aphrodisiaques qui peuvent avoir l'étrange vertu de rendre séduisants les gros nababs vicieux. 

En France, il est d'autres formes d'indulgences dont jouit le camp du Bien.

Il en est ainsi par exemple du cas Bertrand Cantat. Que le meurtrier de Marie Trintignant ait purgé sa peine et qu'il puisse désormais vivre tranquillement est indiscutable. Mais s'il a droit à l'oubli, a-t-il droit à nouveaux à la gloire et aux honneurs, comme ceux que vient de lui rendre le magazine «les Inrockuptibles»?

Il faut regarder la couverture, lire l'entretien plein d'empathie et de compassion, non pour Marie Trintignant mais pour celui qui l'a saoulée de coups mortels. 

 

Sans complexe excessif, Bertrand Cantat se fait donneur de leçons de morale et vitupère les Anglais égoïstes du Brexit pour leur attitude inhospitalière envers l'altérité migratoire.

Il faut aussi saluer la générosité de la publication qui offre en prime un CD du rappeur Orelsan, auteur de cette chanson dont l'une des délicates paroles est de dire «je vais te marie trintigner». Mais il y a bien pire: sans complexe excessif, Bertrand Cantat se fait donneur de leçons de morale et vitupère les Anglais égoïstes du Brexit pour leur attitude inhospitalière envers l'altérité migratoire. 

Sans doute, espère-t-il ainsi, par de pieuses paroles, trouver le chemin de la rédemption.

Qu'il se rassure toutefois, ce chemin du Bien, il ne l'a jamais quitté, et il est demeuré dans le cœur de ses camarades idéologiquement incorruptibles.

Dans un livre que j'ai publié en 2004 (Les Martyrocrates chez Plon) , j'ai reproduit quelques extraits de cette fantasmagorique tribune signée par la cinéaste Hélène Châtelain, le journaliste Claude Faber et l'homme de théâtre Armand Gatti dans Le Monde du 18 août 2003, pour soutenir un camarade de combat, quelques jours seulement après que Marie Trintignant n'ait été par lui mortellement frappée:

«Bertrand Cantat est plus qu'un ami. Il est notre frère d'écriture, de conviction et de cœur. Nous aimons tout de lui, son regard sur le temps, ses épaules larges comme un horizon, sa poésie en forme d'étoile… ceux qui le connaissent, ceux qui l'ont applaudi, ceux qui l'ont accueilli dans leurs rédactions, leurs meetings, leurs rendez-vous publics, ceux qui l'ont appelé en soutien, ceux qui ont salué sa détermination, son engagement, son talent artistique, son humanisme, sa rigueur intellectuelle, sa liberté de pensée… ne peuvent oublier… à moins que l'amnésie doublée de mauvaise foi soit une maladie de notre temps…» 

Mais c'est le titre même de la tribune qui éclairait le mieux la noble démarche artistique et rebelle: «Bertrand Cantat reste des nôtres».

Oui, quand on appartient au camp estampillé du Bien, peu importe le mal que l'on fait par ailleurs, que l'on s'appelle Weinstein ou Cantat mais aussi Battisti , on bénéficie toujours d'un traitement bénéfique. 

 

Par   - FIGAROVOX/CHRONIQUE - 

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14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 16:31

Lu dans La Décroissance, septembre 2017

 

A faire suivre à vos amis qui ont un smartphone...

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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 11:45
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12 octobre 2017 4 12 /10 /octobre /2017 23:19

extrait de M. et le 3e secret, de Pierre Barnérias

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11 octobre 2017 3 11 /10 /octobre /2017 09:12

Quelques articles :

Entretien avec Emile Duport

Une théorie presque confessionnelle

Les articles de Petrus Angel bien sûr ...

 

Pour être averti des prochains articles, il suffit d'indiquer une adresse "mail" dans "Newsletter".

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9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 21:09
Pour écouter l’émission, appuyez sur la touche “Ecouter” ci-dessous ou téléchargez le fichier audio en cliquant sur l’icône “Télécharger” à droite du player (flèche vers le bas). L’émission est aussi disponible en bas de page sur Youtube. Durée : 45 mn.

Dans les débats publics autour du catholicisme ou de l’histoire de l’Eglise, reviennent toujours telle une litanie des affirmations à charge sur les croisades, les guerres de religion, l’antisémitisme ou encore l’inquisition. L’Eglise, institution du passé, obscurantiste et passéiste, est accusée d’avoir soutenu la violence, d’avoir fait dresser des bûchers, de s’être opposé à l’intelligence, d’avoir rejeté la raison et les progrès de la science… Storiavoce vous propose de relire l’histoire du catholicisme non pas avec les lunettes idéologiques du XIXe siècle mais avec un regard dépassionné sur les grandes polémiques. L’Eglise doit-elle avoir peur de son Histoire? Une émission avec le médiéviste Olivier Hanne interrogé par Christophe Dickès.

 

L’invité: spécialiste d’histoire médiévale, Olivier est aussi un géopoliticien qui travaille sur la géopolitique de l’Islam. Auteur de nombreux ouvrages, il a publié aux editions L’homme nouveau Le génie historique du catholicisme.

Il écrit régulièrement pour les revues ConflitsMoyen-OrientDiplomatieDSIDéfense nationale, GéostratégiquesRes militaris, Le Rotarien, Le Figaro Histoire, Sciences humaines, Management et Metronews.

Attention, la vidéo ci-dessous est une reprise de l’enregistrement audio. l’image est donc fixe.

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9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 06:00

 

  RENCONTRES 
- Astronaute recherche femme lunatique
- Artificier cherche femme canon.
- Sourd rencontrerait sourde pour trouver terrain d'entente.
- Jeune homme désintéressé épouserait jeune fille laide même fortunée.
- Abeille épouserait frelon. Lune de miel assurée.
 
EMPLOI  
- Metteur en scène cherche nain pour rôle dans court métrage.
- On recherche deux hommes de paille (1 grand, 1 petit) pour tirage au sort.
- Cannibale mélomane cherche travail dans opéra-bouffe.
- Offre bonne place de gardien de vaches. Paiement par traites.
- Inventeur produit amaigrissant cherche grossiste.


ACHAT - VENTE 
- Cause fausse alerte, vends cercueil en ébène, jamais servi.
- Chien à vendre : mange n'importe quoi. Adore les enfants.
- A vendre robe de mariée portée une seule fois par erreur.


SERVICES 
- Analphabète ? Ecrivez-nous dès aujourd'hui pour obtenir une brochure gratuite sur nos formations accélérées.


DIVERS
- Homme sans histoires recherche éditeur pour devenir écrivain.
- Souffrant d'insomnies, échangerais matelas de plumes contre sommeil de plomb
- Échangerais voiture de sport endommagée contre chaise roulante en bon état.
- Perdu partie haute d'un dentier. Merfi de le reftituer à fon propriétaire auffitôt que poffible.

 

Du Scrutateur...

 

 

 
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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 12:00

 

La romancière Anne Bert, atteinte de la maladie de Charcot (qui paralyse progressivement le corps), s’est rendue en Belgique pour se faire euthanasiée. Elle est morte ce lundi 2 octobre. Dans ce pays, la pratique de  l’euthanasie active est autorisée par la loi. Cette affaire fortement médiatisée a relancé le débat en France où cette pratique est toujours interdite. « La liberté de mourir » a titré le journal Libération du 14 septembre 2017. 

Chantal Delsol, philosophe, membre de l’Institut, met en garde contre cette tentation de demander à la loi de remplacer la conscience.

  

La question de la fin de vie interroge et parfois met en cause les principes fondateurs. (…)

Les débats autour de cette question marquent avec acuité les métamorphoses des mentalités dont nous sommes les acteurs et les témoins.

Curieusement, on observe ici à la fois une radicalisation de l’individualisme et un effacement de la conscience personnelle. L’individu souverain voudrait avoir désormais la maîtrise totale de son destin : puisque je dois encore mourir (pas pour longtemps, nous promet le posthumanisme), au moins que je sois sûr d’en choisir le moment.

La loi morale élémentaire, antique et universelle, « Tu ne tueras pas », se donne partout des exceptions. Dans toutes les sociétés, ce sont la guerre et la peine de mort : les sociétés s’estiment fondées à tuer ceux qui les menacent. La modernité tardive, qui rejette avec dégoût la peine de mort et la guerre, et simultanément légitime l’IVG, même à un stade avancé de la grossesse, et l’euthanasie, marque par là la métamorphose des critères. Ce n’est plus la survie ou la sécurité de la société qui peut légitimer une exception au « Tu ne tueras pas », mais le refus de la souffrance individuelle (physique ou psychique).

Les lois sur la fin de vie vont cependant plus loin que ce déploiement de la souveraineté individuelle. Outre qu’elles traduisent un déplacement des critères de valeur, elles traduisent aussi un rabaissement de l’idée de conscience personnelle.

Les principes moraux élémentaires sont surplombants ; et pourtant toujours récusables par la conscience personnelle, dans des cas tragiques et au prix d’un débat intérieur. Les cas d’euthanasie existent et ont toujours existé. Dans des situations si singulières et si graves, des consciences individuelles prennent une décision. Mais on voudrait que cette exception au « Tu ne tueras pas » soit légalisée, qu’elle ne soit plus à la merci de la conscience personnelle. On voudrait que les individus jetés dans ce drame puissent appliquer une loi et ainsi s’exempter de l’angoisse de se prononcer, de la responsabilité et des éventuels remords. Le cas est le même pour l’IVG, pour laquelle nous recherchons toujours plus de loi déterminante, toujours moins de réflexion individuelle. Il y a là une récusation du tragique humain, une volonté de passer à la toise de la loi les situations les plus complexes. Dans les directives anticipées aussi, c’est la conscience personnelle qui se trouve dévalorisée, contrairement à ce que l’on pense : car je ne peux jamais préjuger de ce que je déciderai en situation limite ; dans cette situation, sans doute trouverai-je des ressources dont aujourd’hui je n’ai même pas idée ; une personne n’est pas une essence immuable, mais une entité en perpétuel développement.

La demande de légalisation toujours plus précise indique la persistance du positivisme juridique, déjà si présent au XXe siècle : la morale, ce ne serait rien d’autre que la loi positive, et ce qui est permis par la loi serait forcément bon — que l’État dise le Bien et nous ne nous poserons plus de question ! Au fond, nous voulons peut-être oublier que l’éthique traduit un perpétuel débat intérieur et extérieur — qu’elle engage notre responsabilité de personne libre, bien davantage que notre docilité de citoyen.(…)

 Les voix continuent à s’élever pour que nous adoptions les lois de certains pays voisins sur le suicide assisté. Ce qui est en jeu, c’est le maintien ou la récusation de la culture de vie qui anime le judéochristianisme depuis les origines, et pas seulement le sacre de la volonté individuelle. Car la Belgique en est déjà à programmer l’euthanasie des malades inconscients et des enfants : on bascule vite de l’« eugénisme libéral » (Habermas) à la suppression des “hommes en trop”. Pour nous tenir à cet équilibre précaire et éviter de tomber dans des extrêmes qui nous répugnent, il nous faudra argumenter sans cesse et demeurer nous-mêmes dans la modération.             (In Valeurs actuelles du 26 mars 2015).

Merci à EVR

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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 10:32

 

de MOLIERE, au Théâtre de l’Épée de bois à Vincennes,

jusqu'au 11 octobre... 

12

Crédit photo : Chantal Depagne / Palazon

J’ai choisi de mettre en scène cette comédie de Molière, parce que c’est une pièce qui cache son jeu ! D’une réplique à l’autre, on fait le grand écart entre le drame humain et la farce, sans savoir toujours très bien où l’on est et où il est très important de ne pas savoir, jusques aux rôles même, qui doivent de temps en temps échapper aux acteurs !

Cette pièce diffère des autres ouvrages de l’auteur en ceci qu’elle ne se partage pas entre le camp dit des bons et celui des méchants, où les personnages de bon sens usent de tous les stratagèmes pour faire renoncer les chefs de familles à leur égoïste plaisir et où les enfants réalisent, pour clore, le mariage qu’ils espèrent.

Ici, lorsque la pièce commence, le mariage entre George Dandin et Angélique est consommé. George Dandin se plaint de son alliance avec sa femme, qui – dit-il – se tient au-dessus de lui. A l’image de Molière et d’Armande Béjart, c’est l’histoire d’un couple qui se désagrège.

La suite...

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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 08:39

 

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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 08:04

C'est ce week-end à Paris...

QUE RESTE T-IL DE LA REVOLUTION D'OCTOBRE 1917 ?

 
 
 
 
 
 

La troisième édition du salon Russkaya Literatura se tiendra cette année dans le tout nouveau Centre spirituel et culturel orthodoxe russe du quai Branly.

Elle commémorera le centenaire de la révolution russe d’octobre 1917, un événement qui a marqué l’histoire du vingtième siècle.

De nombreux livres traitant de ce sujet sont sortis cette année, tant du côté russe que français. Leurs auteurs viendront nous en parler. L'idéologie qui prévalait encore dans les dernière décennies a désormais marqué le pas, laissant place à une approche plus historique et transversale de la révolution.

>>>  Accueil

 

 

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6 octobre 2017 5 06 /10 /octobre /2017 21:08

 

Cette fête, propre à l'Église d'Occident, est instituée par saint Pie V pour commémorer la victoire de Lépante, qui met un terme à l'expansion ottomane et remercier l'intercession de la mère du Sauveur au cours de la bataille. Cette fête s'appelait auparavant la fête de Notre Dame de la Victoire. La basilique Notre Dame de la Victoire de Saint Raphael dans le Var porte ce nom en honneur et souvenir du 7 octobre 1571.

Résultat de recherche d'images pour "Saint Rosaire  lepante"  

D'autres "7 octobre"...

 

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5 octobre 2017 4 05 /10 /octobre /2017 07:48

Résultat de recherche d'images pour "Journée mondiale des enseignants"

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4 octobre 2017 3 04 /10 /octobre /2017 11:03

 

Mars 1986 : les ultimes confessions de Jean Anouilh au Figaro Magazine

LES ARCHIVES DU FIGARO - Il y a 30 ans, le 3 octobre 1987, l'auteur dramatique Jean Anouilh décédait. Sa dernière interview il l'accordait un an avant sa mort, au Figaro Magazine en 1986La voici en intégralité.

«Je suis un rigolo misanthrope. La noirceur me fait marrer». Le 3 octobre 1987 le dramaturge Jean Anouilh meurt à l'hôpital de Lausanne en Suisse, des suites d'une crise cardiaque. Auteur à succès -il reste un demi-siècle à l'affiche- il écrit une quarantaine de pièces, qu'il qualifie de «noires, roses, grinçantes, costumées». Et fait la mise en scène de la plupart de ses pièces. Traduit dans le monde entier, il entre dans la Pléiade vingt ans après sa mort.

Sa disparition fait grand bruit dans les journaux: tantôt vénéré, tantôt dénigré. Ce solitaire qui vit en reclus, loin des honneurs et des mondanités, a la réputation d'être un caractère difficile, pessimiste, grinçant. Mais ceux qui l'ont côtoyé -comme Michel Galabru ou Bernard Blier- évoquent sa gentillesse, tendresse, générosité, courtoisie et fidélité.

Une vie consacrée au théâtre

L'académicien André Roussin écrit dans Le Figaro du 5 octobre 1987: «Et, pourtant, ce misanthrope toujours si difficile à joindre et surtout à retenir pouvait être d'une cordialité, d'une générosité spontanées sitôt qu'il s'agissait du métier théâtral. Il se voulait besogneux malgré sa facilité et sa particulière fécondité, et discuter d'une pièce lui était une sorte de bonheur.» Mais s'il a coutume de dire que tout ce qui n'est pas théâtre le laisse de «marbre», il collabore pourtant avec le cinéma en tant qu'adaptateur, scénariste et dialoguiste, sur une vingtaine de films.

Jean Anouilh homme secret, pudique, n'aime pas donner d'interviews. Aussi lorsqu'en mars 1986, le critique Jacques Nerson parvient, pour Le Figaro Magazine, à obtenir une rencontre en exclusivité c'est un exploit. D'autant plus que Jean Anouilh le reçoit chez lui en Suisse, à l'occasion de la reprise de sa pièce La Répétition au théâtre Édouard VII avec Anny Duperey, Bernard Giraudeau et Pierre Arditi. Cette interview est d'autant plus singulière que c'est sa dernière connue. Dans cette longue conversation il parle de Louis Jouvet, de la télévision, des producteurs et bien sûr de théâtre. La voici en intégralité.


Article paru dans Le Figaro Magazine du 22 mars 1986.

Anouilh sort du silence

Pully, une petite bourgade suisse, au-dessus au lac Léman. La banlieue chic de Lausanne, en quelque sorte. Des maisons cossues, dispersées à flanc de coteau sous de grands arbres et protégées des regards indiscrets par de hautes palissades ou des haies bien épaisses. Pelouses impeccablement tondues, jardins entretenus avec un soin maniaque: nous sommes en Suisse, ne l'oublions pas.

Ce jour-là, j'avais rendez-vous avec Jean Anouilh.

La suite ...

 

Anouilh sur Petrus Angel, c'est ICI ...

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