Une « guerre des chiffres » fait rage depuis la frappe sur l’hôpital Ahli Arab de Gaza mardi 17 octobre. Le ministère de la santé de l’enclave, aux mains du Hamas, est soupçonné d’avoir surestimé le nombre des victimes. Lors des précédentes guerres à Gaza, ses chiffres avaient été globalement corroborés par les Nations unies.
Un vent glacial succède à la neige. Il fait moins dix. Les trains patinent, les enfants glissent, les vieillards trébuchent, les ménagères tombent au bord du trottoir. La sentinelle passe un journal entre sa chemise et sa poitrine. Le Père Noël, par souci de dignité, attache au bout de sa barbe un petit plomb de couturière pour l'empêcher de voler au vent. Telles sont les rigueurs de l’hiver. Des banquets vont réunir l'homme autour des festins de fin d'année. Le vin mousseux coulera dans les verres, enrichi de gaz carbonique. Pour éviter de gâter les nappes par des taches de sauce financière on servira des viandes rôties et du saucisson.
Les hommes, en quittant leur bureau, entreront dans le sérieux du mois. Les labours sont finis, on ne moissonne pas encore, la terre est nue jusqu'à l'horizon. On se ratatine autour de l’âtre. Le moment est venu de réviser les harnais, de redresser les manches de fourche, de tresser les paniers, de façonner les jougs, de refaire les digues de son étang et de réparer ses murailles de pierre sèche. Les almanachs le conseillent vivement. Le bon sens y convie et la saison s'y prête. Virgile est pour. Il presse l'homme sage de courber les jeunes frênes pour tailler des mancherons de charrue. On ne saurait donc trop pousser l'homme, au mois de décembre, à réparer sa digue et façonner des jougs.
Le joug est en effet parmi les plus belles créations de l’artisanat rural. Il doit être léger, puissant, toujours massif, parfois frivole, et même, pour ainsi dire, chantant. Ses courbes en clé de sol et son poli de violon lui confèrent une grâce admirable. On ne saurait le réussir sans une âme de luthier, de modiste et de phrénologue. Mais, avant d'être orné, il demande à être senti. Il faut vivre le bœuf, il faut chérir la vache, il faut être amoureux du buffle et du zébu.
À la suite d'interprétations hasardeuses des écrits de Freud s'est imposée l'idée d'une sexualité présente d'emblée chez l'enfant. D'où les préconisations actuelles de l'OMS, par exemple, pour une éducation sexuelle dès le plus jeune âge.
Or, cette conception n'est en rien ratifiée par l'observation clinique, comme l'auteur, médecin des enfants et ancien expert auprès des tribunaux, le démontre dans ce livre. D'où une légitime inquiétude face aux actions de l'OMS en faveur d'une éducation sexuelle dès 3 ans qui ne peut que désorienter les enfants. Au contraire, il apparaît que la sexualité suit un mode de développement semblable aux autres secteurs du développement neuropsychique avec, en particulier chez l'enfant, la nécessité de certaines acquisitions antérieures (les prérequis).
Sont ainsi réfutées les justifications avancées par nombre de prédateurs pédophiles. Et se pose alors la question des dangers d'une éducation sexuelle imposée aux jeunes enfants, qui ne sont en fait pas encore concernés. Un renversement complet des dogmes de notre époque !
Ce livre, écrit clairement et sans jargon, s'adresse autant aux parents qu'aux professionnels de l'enfance, leur donnant des éléments pratiques pour l'éducation et la protection des enfants, ainsi que des repères sur l'ensemble de leur développement neuropsychique. Cela en fait un véritable traité d'éducation.
L'auteur :
Régis Brunod est pédiatre et pédopsychiatre. Il est titulaire d'une habilitation à diriger des recherches (HDR) en sciences de la vie et de la terre et a notamment beaucoup travaillé sur l'autisme. Il a déjà publié Cent idées pour bien comprendre bébé, Les aspects sensoriels et moteurs de l'autisme, ainsi que Le médecin, le poète et l'enfant, tiré de sa thèse de médecine et primé par l'Académie française.
VOTRE PROGRAMME
12 h : Ouverture des librairies, de la restauration et des boissons. Éditions Renaissance Catholique et Œuvre scolaire Saint-Nicolas. Stands de produits du terroir d'amis producteurs, livres pour la jeunesse. Livres d’occasion. Stands associatifs.
13 h : Une centaine d’auteurs attendus pour dédicacer leurs ouvrages.
Garderie sur place à partir de 13 h 30 CONFÉRENCES
13h45 : Jean SEVILLIA, Cette Autriche qui a dit non à Hitler
15h : Mathieu BOCK-COTE, Le Totalitarisme sans le goulag
16h : Patrick BUISSON, Décadanse
17h : Philippe de VILLIERS, Le roman du Roi-Soleil
19 h : Fin du salon
Savez-vous que la belle photo de couverture de ce livre est un montage ? Allez donc voir aux pages 136 et 196 de ce livre ce qu'il en est vraiment des ours blancs et de la banquise…
De formation scientifique, l'auteur a été surpris par les assertions médiatiques sur le climat et a décidé d'enquêter de façon systématique : réalité et causes du réchauffement et des phénomènes climatiques, rôle du CO2, vraie mission du GIEC… Neuf chapitres au long desquels l'auteur s'est attaché à ne pas adopter une posture d'opposition stérile aux travaux du GIEC, mais à démontrer à base de sources scientifiques, publiques, et vérifiables, que les choses ne sont pas aussi évidentes, consensuelles et indiscutables que certains souhaitent le faire croire.
En fait, l'ONU et sa branche climatique, le GIEC, fonctionnent principalement à partir de postulats économiques et politiques qu'ils traduisent, non sans manipulations, en prévisions prétendument scientifiques. Mais ces prévisions se révèlent régulièrement en décalage avec les observations sur le terrain. Elles relèvent d'un dogme - celui de la culpabilité humaine - et servent les intérêts financiers et politiques des acteurs d'un marché émergent gigantesque, gavé de subventions.
Un livre synthétique, accessible et complet : salutaire pour distinguer le vrai et la propagande, restaurer la science et les libertés publiques contre une certaine écologie érigée en religion, et pouvoir alors mener les vrais bons combats pour la nature et le bien commun. L'auteur :
Jacques Laurentie< est scientifique de formation et chef d'entreprise. Les résultats de ses recherches personnelles l'ont conduit à rejoindre l'Association des climato-réalistes. Il est l'un des signataires de la lettre ouverte envoyée à l'ONU par l'association scientifique américaine CLINTEL, qui montre qu'il n'y a pas d'urgence climatique.
L’islam constitue aujourd’hui un enjeu majeur pour la France sur son propre sol ; défi structuré par l’immigration musulmane et la réislamisation du monde musulman.
La France a été confrontée très tôt au surgissement de l’islam dans l’histoire. 632 : mort du prophète Mahomet. 732 : Charles Martel. Un siècle… Le premier contact substantiel entre l’islam et la France fut donc la guerre… Plus tard, ce seront les croisades, auxquelles la France apporta une contribution décisive, fournissant prédicateurs et guerriers. Cependant, le fil de l’histoire de France n’est pas principalement structuré par le conflit avec l’islam. À compter de la Renaissance, notre pays entretient des liens privilégiés avec le monde musulman, particulièrement avec l’alliance entre François Ier et le sultan Ottoman Soliman le Magnifique en 1536. En contrepartie, la France sera protectrice des chrétiens d’Orient. Il s’agissait alors de contrarier nos concurrents Habsbourg. L’alliance durera plus de deux siècles et demi. Plus tard, Bonaparte se montra fort amical après la campagne d’Égypte, se présentant même comme « digne enfant du Prophète ».Retour des tensions au XIXe siècle avec la réaction aux razzias des Barbaresques en Méditerranée. Les Français prennent Alger en 1830. Commence alors l’histoire coloniale de la France au Maghreb.
Une histoire coloniale qui résonne particulièrement aujourd’hui puisqu’une importante immigration maghrébine – d’abord de travail puis de peuplement avec le regroupement familial – s’est opérée après la décolonisation.
Aujourd’hui, au-delà des dimensions géopolitiques, la relation entre la France et l’islam se joue principalement sur le territoire français et elle est structurée par l’immigration. Au cœur de la problématique : l’intégration. Chaque nouvelle génération semble moins bien intégrée que la précédente, phénomène inédit dans l’histoire française des migrations. Rien de tel ne s’est produit avec les immigrés européens. La donne est cette fois substantiellement différente : se pose désormais incontestablement la question religieuse. Y a-t-il un lien entre ces difficultés d’intégration et l’islam ?
Dans les années 1980, le problème de l’intégration n’était pas principalement religieux, mais davantage lié aux conditions sociales. De fait, la contestation des « beurs » et les premières
émeutes des banlieues ne comportaient pas de dimension religieuse évidente, du moins aucune revendication de ce type. Leurs parents vivaient en France un islam populaire et coutumier de manière globalement paisible et les « beurs » semblaient plutôt en voie de sécularisation. Ils exprimaient un mal-être social et culturel qui traduisait davantage un désir d’être considérés comme les autres plutôt que vus comme différents.
Le mouvement de réislamisation
Cependant, les années 1990 vont changer la donne, avec le tournant de la réislamisation du monde musulman. L’islam connaît depuis lors un revivalisme principalement alimenté par le wahabisme et les Frères musulmans. Désormais, l’une des explications majeures du défaut d’intégration est religieuse. Des petits-enfants et arrière-petits-enfants d’immigrés sont en pleine quête identitaire et trouvent dans l’islam – non pas l’islam coutumier de leurs aînés mais l’islam réislamisé dans une stricte orthopraxie et un littéralisme eschatologique centré sur la notion de conquête – la substance essentielle de leur identité. Le système d’intégration français n’est pas en panne, c’est avec l’immigration musulmane qu’il ne fonctionne plus. Les causes ne sont pas d’abord endogènes, liées aux conditions sociales – même si ces dernières aggravent le phénomène –, elles sont avant tout exogènes, liées aux mutations contemporaines de l’islam. L’un des axes stratégiques des tenants du revivalisme musulman est d’empêcher l’assimilation des diasporas musulmanes pour les agréger à l’Oumma, c’est-à-dire à la communauté musulmane transnationale. Et la stratégie fonctionne, s’appuyant notamment sur les ressentiments victimaires (discrimination, islamophobie, etc.) et les marques de décadence culturelle et religieuse des sociétés occidentales.
S’ajoute à cela une immigration plus récente, avec son lot de clandestins et de réfugiés, qui vient aggraver la difficulté. Il faut toutefois nuancer le propos : il est incontestable qu’une partie de la jeunesse musulmane est intégrée. Il est vrai également qu’une partie de la population musulmane aimerait s’intégrer davantage et est attirée par certains aspects de notre civilisation. Cependant, elle est soumise à une pression socioreligieuse de plus en plus forte pour rester agrégée à l’Oumma.
Le risque de la fragmentation
Un triple risque existe aujourd’hui : le risque de fragmentation socioreligieuse, le risque de fragmentation territoriale et le risque sécuritaire, notamment lié au jihad. C’est un fait : une partie du jihad mondial se déroule sur notre sol, aujourd’hui de manière encore sporadique, mais demain peut-être – c’est même hautement probable si nous ne réagissons pas fermement – avec une intensité qui pourrait faire tourner toute cette histoire à la tragédie. Nous avons souhaité, dans ce numéro de Permanences, mettre particulièrement en lumière, avec deux grands témoins, les aspects les plus décisifs de l’enjeu : la compréhension, avec Florence Bergeaud Blackler de la stratégie de conquête islamique conduite par les Frères musulmans ; et la compréhension, avec le maire de Montfermeil, Xavier Lemoine, du caractère impératif de tenter l’impossible pour gagner à la cause française la « majorité silencieuse » de ces musulmans ordinaires, aujourd’hui tiraillés entre leur aspiration à vivre paisiblement en France et la pression socioreligieuse qui entend les séparer définitivement de la communauté nationale.
Je ne suis pas catholique à cause de ses prêtres, diacres ou religieux.
Je ne suis pas catholique à cause de ses missionnaires désintéressés.
Je ne suis pas catholique à cause des moines, des nonnes ou de ses séminaristes.
Je ne suis pas catholique à cause de ses fidèles laïcs courageux.
Je ne suis pas catholique parce que c'est la plus longue institution de l'histoire de l'humanité.
Je ne suis pas catholique parce que c'est la première institution caritative altruiste de l'histoire de l'humanité.
Je ne suis pas catholique parce que c'est l'église mère.
Je ne suis pas catholique à cause de sa musique solennelle dans ses différentes liturgies.
Je ne suis pas catholique à cause de ses merveilleuses histoires en façonnant l'humanité des ténèbres en civilisation.
Je ne suis pas catholique à cause de ses conférenciers colorés, cantors, chœurs, acolytes etc.
Je suis catholique pas à cause de ses belles basiliques, églises, séminaires, hôpitaux, monastères, écoles, orphelinats etc.
*Pourquoi alors suis-je catholique ? * *
*"Je suis catholique parce que c'était la seule Église vraiment fondée par Jésus-Christ notre Seigneur béni* (toute autre église a des fondements humains).
*"Je suis catholique parce que c'est apostolique, universel, catholique et saint"*.
*"Je suis catholique parce qu'il est guidé par le magisterium appris à travers les Saintes Écritures avec le Saint-Esprit"*.
*"Je suis catholique parce qu'il y a du pouvoir dans l'intercession de la Sainte Vierge Marie, des Saints et des Anges de Dieu"*.
*"Je suis catholique parce qu'il y a le Pardon des péchés, la communion des saints, la résurrection des morts et la vie éternelle"*...
La vieille Europe, la chrétienté, est-elle en train de mourir après avoir rempli sa mission d'ensemencer le monde du christianisme ? On peut s'interroger sur la nécessité d'un tel pessimisme.
Dans un espace géographique occidental limité, le catholicisme «romain » a su participer au développement d'une civilisation originale : unité de l'Europe, primauté de la paix et limitation de la guerre, laïcité, droits de l'Homme, égalité femmes-hommes, condamnation de l'esclavage, souci de l'enseignement, possibilité de la science, notamment, en sont les fruits.
Par l'action conjointe et souvent conflictuelle de deux acteurs – l'Église et l'État –, les énergies ainsi libérées ont permis à l'Europe chrétienne d'acquérir, à l'époque moderne, une supériorité technique qui l'a conduite à dominer le monde et à prétendre y imposer sa civilisation.
Mais l'Occident se trouve désormais au banc des accusés. À l'extérieur, on conteste son hégémonie, invoquant des griefs présents et passés. À l'intérieur, les uns, surenchérissant sur le monde, exigent qu'il fasse repentance de ce qu'il a été – conquérant, dominateur, homogénéisateur… tandis que d'autres, nostalgiques de la «chrétienté», lui font grief de ce qu'il ne serait plus assez « chrétien ».
À l'heure du doute, Jean-François Chemain livre ici une réflexion puissante et originale sur les apports civilisationnels du christianisme et la légitimité de leur devenir.
Diplômé de l'IEP de Paris, agrégé et docteur en histoire, docteur en histoire du droit, Jean-François Chemain enseigne dans plusieurs établissements supérieurs catholiques. Il est également l'auteur de nombreux ouvrages.
Une édition agréable, avec une iconographie intéressante, d'un "classique" par un spécialiste des mouvements révolutionnaires modernes qui aborde les sujets sans aucun tabou.
Mars 1881. Quelques jeunes gens, lestés de dynamite, s’attaquent à coups de bombes au tsar Alexandre II. Le tsar en meurt. Le despotisme survit.
Mais, par ce meurtre, le terrorisme fait une entrée fracassante dans l’arène de l’Histoire. Tour à tour, les socialistes-révolutionnaires, les anarchistes, les bolcheviks, les comitadjis macédoniens et l’Armée Républicaine Irlandaise, les activistes allemands et la Garde de Fer, l’Irgoun et le groupe Stern, le F.L.N. et l’O.A.S., bien d’autres encore, auront recours à cette forme de lutte.
Dans les péripéties mortelles de ces combats ténébreux, le courage côtoie l’horreur, la ferveur le calcul et la trahison, et des figures fascinantes se détachent : Sophie Perovskaïa et Boris Savinkov, l’agent double Azev, les dynamiteros de Salonique, les Irlandais Collins et Dan Breen, Yacef Saadi, le lieutenant Degueldre… Histoire qui se poursuit aujourd’hui sur tous les continents et dont ce livre montre les ressorts et tente de dégager les leçons.
Le « vivre ensemble » est une chimère qu’une caste politique, médiatique et intellectuelle cherche à imposer depuis des décennies aux Français. Les faits divers étant souvent en contradiction avec cette volonté, les médias de grand chemin ont trouvé le moyen de maintenir l’illusion en pratiquant l’omission volontaire. Reprendre un fait divers en omettant le prénom ou l’origine de l’agresseur, souvent pour masquer des origines étrangères, voilà la recette. Pour nos lecteurs, examinons en détail quelques exemples de cette pratique.
Ces autres conflits qui font plus de morts que la guerre entre Israël et Gaza dans l’indifférence générale.
De nombreux conflits ont lieu aux quatre coins du monde dans l'indifférence générale, depuis même plusieurs dizaines d'années pour certains d'entre eux.
Atlantico : Quels sont les plus importants conflits qui font plus de morts que le conflit israélo-palestinien et qui perdurent ?
Alexandre Del Valle : Proportionnellement, la situation de l’Arménie et des Arméniens massacrés et poussés à l’exil en Azerbaïdjan devrait frapper l’Occident qui a une relation particulière avec cette nation. Une épuration ethnique a eu lieu dans le Haut Karabakh, territoire arménien depuis des millénaires donné par Staline à l’Azerbaïdjan, un conflit qui a été perdu par les Arméniens en 2020 mais qui a ressurgi à nouveau en septembre dernier après des années de blocus et de menaces. Résultat, au début du mois d’octobre - avec l’offensive azérie appuyée par plusieurs pays et dans l’indifférence de l’Occident et de la Russie pourtant officiellement proches des Arméniens, l’Azerbaïdjan a « terminé » le travail initié en 2020 et il n’y a plus d’Arméniens ou presque en Azerbaidjan... L’Occident a montré son indifférence totale face à cette situation. Les Arméniens du Haut-Karabakh ont été épurés d’Azerbaïdjan. Le nombre de morts, par rapport à la population du Haut-Karabakh, est beaucoup plus élevé comparativement à la situation en Israël, rapporté au chiffre de la population globale de l’Etat hébreu : 700 morts pour la situation récente du Haut-Karabakh sur 120.000 personnes au total dans cette région, cela représente beaucoup plus proportionnellement par rapport à près de 2.000 morts dans les attaques du Hamas sur plusieurs millions d’habitants en Israël. Mais il est vrai que l’Azerbaidjan est en mauvais termes avec l’Iran, ennemi de l’Occident, et Mme Von der Leyen ainsi que M. Biden courtisent ce pays depuis le début de la guerre en Ukraine dont le dictateur (de pères en fils) Aliev au pouvoir à Bakou est loué par tous les chefs d’Etat occidentaux ou presque pour nous fournir du gaz afin de contrebalancer celui des Russes, officiellement banni, mais en réalité qui nous est revendu encore plus cher sous « marque » turque ou azérie via des intermédiaires et ou des gazoducs communs… Une immense hypocrisie géostratégique et géoéconomique. Les Arméniens sont par exemple stratégiquement alliés à un Etat ennemi paria, la Russie. L’Arménie reste un ancien pays soviétique qui a passé des accords politiques et militaires avec Moscou. Les morts arméniens ne préoccupent pas tant que cela les Occidentaux.
La mère d'Alain Gresh est née en Suisse de parents russes juifs ; son père naturel est Henri Curiel, militant communiste et internationaliste, assassiné à Paris3,4, qui « marquera Alain Gresh sur l’importance de la lutte en faveur du Tiers-Monde ». Son père adoptif est un copte égyptien.
Il passe le début de sa jeunesse en Égypte, et affirme avoir pris conscience d'une différence d'opinion, en étant dans le monde arabe ou en Occident. Il entre à 14 ans aux jeunesses communistes en arrivant en France.
Après avoir été permanent de l'Union des étudiants communistes avec Dominique Vidal puis leader de la Jeunesse communiste, il devient ensuite secrétaire coordinateur du Festival mondial de la jeunesse et des étudiants à La Havane (1978).