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11 janvier 2021 1 11 /01 /janvier /2021 09:27

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9 janvier 2021 6 09 /01 /janvier /2021 08:46

Des people peut-être trop confiants dans les bienfaits culturels d’une vaccination massive

 

Passés de vedettes à people, les acteurs, chanteurs, directeurs de théâtre, cinéastes et autres affiliés au monde de la culture se mobilisent. Manche relevée, bras nu malgré la rigueur de l’hiver, tous appellent de leurs vœux la sainte aiguille qui viendra les transpercer pour introduire en leur for intérieur le liquide salvateur. « Vaccinez-nous dès que possible », clament en chœur 200 personnalités, dans un appel relayé par Le Parisien. Gérard Jugnot n’y tient plus, Nagui en redemande, Grand Corps en est malade et Arielle Dombasle promet d’atteindre le contre-ut au moment fatidique. « Aaaaaaaïe la la laaaaa que ça fait maaaaal ! » Le tout sur scène. Rappel du  en matinée. Réservation dans les trois FNAC. Parmi les emblématiques, notons la présence de Julie Gayet, particulièrement exposée au virus lors de ses visites à l’EHPAD de Tulle.

L’instigateur de cette mobilisation générale, le directeur du théâtre de Strasbourg, Stanislas Nordey, ne nie pas l’aspect incitatif de l’opération. Les 58 % de Français peu favorables au vaccin seraient, ainsi, convaincus de suivre le mouvement. Marcher dans les pas de Francis Huster, être complètement piqué comme Arielle Dombasle ou encore faire comme Lambert Wilson.

La suite ...

 

  Jany Leroy  Boulevard Voltaire, 7 janvier 2021

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8 janvier 2021 5 08 /01 /janvier /2021 11:38

 

« L’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur : elle met alors d’abord en place des mécanismes de défense ; parfois intolérables (des boucs émissaires et des totalitarismes) ; parfois futiles (de la distraction) ; parfois efficaces (des thérapeutiques, écartant si nécessaire tous les principes moraux antérieurs). Puis, une fois la crise passée, elle transforme ces mécanismes pour les rendre compatibles avec la liberté individuelle et les inscrire dans une politique de santé démocratique. »

Pour Attali, « La pandémie qui commence pourrait déclencher une de ces peurs structurantes », car elle fera surgir, « mieux qu’aucun discours humanitaire ou écologique, la prise de conscience de la nécessité d’un altruisme, au moins intéressé. »

« Et, même si, comme il faut évidemment l’espérer, cette crise n’est pas très grave, il ne faudra pas oublier, comme pour la crise économique, d’en tirer les leçons, afin qu’avant la prochaine – inévitable – on mette en place des mécanismes de prévention et de contrôle, ainsi que des processus logistiques de distribution équitable des médicaments et de vaccins. On devra, pour cela, mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d’un véritable gouvernement mondial. »

Lu ICI

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2 janvier 2021 6 02 /01 /janvier /2021 12:11

Vu ICI 

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1 janvier 2021 5 01 /01 /janvier /2021 13:57

Des personnalités françaises mortes en 2020. 

Pas toutes très médiatisées... Dans le désordre...

Suzy Delair

Albert Uderzo

Jean-Loup Dabadie

Jean Raspail

Marc Fumaroli

Roger Carel

Michael Lonsdale

Anne Sylvestre

Jean-Laurent Cochet 

Birthe Lejeune

Jean-Pierre Dickès

Daniel Hamiche

Denis Tillinac

R.I.P.

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28 décembre 2020 1 28 /12 /décembre /2020 12:34

« Ah il faut faire un vaccin ? » : le consentement libre et éclairé de Mauricette !

Heureusement qu’on nous a dit et répété que la vaccination ne serait pas obligatoire… OD

 

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 55 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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28 décembre 2020 1 28 /12 /décembre /2020 09:58

Ah bon ?

Le PDG de Pfizer ne se fera pas vacciner…

Lors d’une interview accordée, le 14 décembre, à la chaîne américaine CNBC, le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a déclaré : « J’ai 59 ans, je suis en bonne santé, je ne travaille pas en première ligne, donc il n’est pas recommandé que mon groupe se fasse vacciner maintenant. » Il a, en outre, exigé de son personnel, et en particulier de ses cadres, qu’il ne se fassent pas vacciner en priorité, pour ne pas « donner le mauvais exemple »

On me dira ce qu’on veut, je ne vois pas en quoi le fait de se faire vacciner constitue un mauvais exemple. Au contraire, dans le contexte actuel de défiance, il me semble que si les dirigeants du groupe américain avaient commencé par s’administrer le vaccin eux-mêmes, et publiquement, cela aurait au contraire rassuré nombre de personnes, prouvé son efficacité et son innocuité, et incité bien des gens sceptiques à suivre l’exemple du staff du géant pharmaceutique.

Mais non, Bourla ne veut pas que la moindre personne considérée à risque se voie retardée dans sa vaccination, et privée d’un remède qui sauvera sa vie… Il est prêt à se sacrifier au service de petites gens et ne gaspillera pas quelques centaines de doses pour son seul intérêt personnel. Bel exemple de sacrifice et d’abnégation.

Un esprit philanthropique que M. Bourla n’a pourtant guère démontré jusqu’ici : dès le lendemain de l’annonce de la découverte du vaccin, Bourla avait vendu un paquet considérable de stocks-options, profitant ainsi illico de la hausse boursière que la nouvelle avait déclenchée autour du titre de sa société. Mais là encore, les esprits méfiants, parmi lesquels on ne manquera pas de me classer, pourraient se dire : mais si ce vaccin est si efficace et s’il est sans risque, pourquoi ne pas attendre quelques mois, que le cours de Bourse grimpe encore avec les bénéfices que sa firme va engranger immanquablement ? Nous ne connaîtrons sans doute pas la réponse à cette question, mais les belles âmes bienveillantes qui peuplent les plateaux télé me rétorqueraient sans doute que c’est encore une preuve de son altruisme : ses actions vendues aujourd’hui feront demain les profits de leurs heureux acquéreurs…

Je serai incapable de vous dire si ce vaccin est efficace ou pas, s’il est sans danger ou pas : je suis totalement profane en matière de médecine. Par contre, je trouve que l’attitude du principal intéressé n’est pas de nature à inspirer la confiance, en dépit de ses explications qui ne convaincront sûrement que ceux qui le veulent bien…

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15 décembre 2020 2 15 /12 /décembre /2020 08:54

En décembre 2016, Henriette Horovitz publiait un ouvrage intitulé "Ce jour où le Christ est né" aux Editions Saint-Jude. Belle et étonnante synthèse d’éléments "inconfusibles", selon ses propres termes, redonnant à l’an I de Jésus-Christ la plénitude de son sens d’année de la Nativité. Sans prétendre, une fois encore, mettre un point final à la recherche des spécialistes, notre rédaction a rencontré et interviewé Madame Horovitz. Nous sommes heureux de vous faire part de cette contribution nouvelle dont la résonnance en matière de foi est essentiel ...

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7 décembre 2020 1 07 /12 /décembre /2020 23:05

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4 décembre 2020 5 04 /12 /décembre /2020 19:30

 

Valéry Giscard d'Estaing : l'héritage maudit

Article rédigé par Constance Prazel, le 04 décembre 2020

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 Après Jacques Chirac il y a tout juste un an, la France vient de perdre un nouveau président de la République, en la personne de Valéry Giscard d’Estaing. La presse nous soutient mordicus qu’il est mort du Covid. Nous nous permettrons de nuancer en affirmant qu’à 94 ans, il est surtout mort de vieillesse, une cause de mort qui n’a plus droit de cité aujourd’hui, mais qui n’en reste pas moins honorable...

Emmanuel Macron a d’ores et déjà annoncé une journée de deuil national pour le mercredi 9 décembre. Toutes les personnalités politiques y vont de leur petit couplet pour saluer sa mémoire, et le plus lamentable est que le concert de louanges provient de la gauche comme de la droite.

Qu’il nous soit permis de ne pas nous associer à cet hommage. 

Il est certain que Valéry Giscard d’Estaing appartenait à une génération qui avait encore « une certaine idée de la France », un sens du régalien, qu’il était un homme de culture et qu’il émanait de lui en tant que chef d’Etat une dignité solide dont sont bien incapables nos deux derniers présidents, pour ne citer qu’eux. Mais c’est à peu près tout le mérite que nous lui concèderons. 

Il suffit de se pencher sur le contenu des hommages qui lui sont rendus pour percevoir l’étendue des dégâts. Autant l’on salua l’homme et sa carrure à la mort de Jacques Chirac, autant la mort de Valéry Giscard d’Estaing donne lieu à une avalanche d’odes au progressisme, toutes aussi consternantes les unes que les autres. Valéry Giscard d’Estaing : l’homme qui fit entrer la France dans la vraie modernité ! Ainsi, Nicolas Sarkozy s’incline devant l’homme qui a « réussi à moderniser la vie politique », tandis que François Hollande salue le chef d’Etat qui a « fait le choix de l’ouverture au monde. » Christophe Castaner, pour sa part, met en valeur « son action moderne et résolument progressiste. » 

Parlons-en. 

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2 décembre 2020 3 02 /12 /décembre /2020 18:08
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2 décembre 2020 3 02 /12 /décembre /2020 09:02

L'actualité a permis à beaucoup d'apprendre de nouveaux mots : distanciation (sociale), en distanciel, geste barrière, résilience, et dernièrement jauge, à propos de la messe. Mais tout le monde sait-il ce qu'est une jauge ?... Pas sûr.

nom féminin
  1. 1.
    Capacité que doit avoir un récipient déterminé.
  2. 2.
    Instrument étalonné (baguette, règle…) qui sert à mesurer la contenance d'un récipient ou le niveau de son contenu.
    Jauge de niveau d'huile.
     
    Ford Fiesta: Jauge de niveau d'huile moteur - Entretien - Manuel du  conducteur Ford Fiesta
     
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27 novembre 2020 5 27 /11 /novembre /2020 23:18

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21 novembre 2020 6 21 /11 /novembre /2020 11:08

Vu sur un profil Facebook. Le "tweet" est authentique.

Ce que dit le Ministre de la Santé vous donne ceci :
> 1 malade toutes les 2 secondes = 30 malades par minute = 1800 malades de l'heure = 43 200 malades en 24h = 1 296 000 malades par mois.
>1 hospitalisation toutes les 30 secondes = 2 hospitalisations par minute = 120 hospitalisations par heure = 2 800 hospitalisation par jour = 86 000 hospitalisations par mois.
>1 mort toutes les 4 minutes = 15 morts par heure = 360 morts par jours = 10 800 morts par mois.
Et après ça, ces gens, les politicards macronards, vont s'étonner que les citoyens français prêtent une oreille attentive et bienveillante au contenu du film HOLD-UP : à force d'entendre les dirigeants leur mentir, les Français ne leur font plus confiance et sont prêts désormais à estimer que la vérité réside plutôt dans le contraire de ce qu'ils entendent des voix officielles de l'Etat.
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15 novembre 2020 7 15 /11 /novembre /2020 18:01

C'est eux qui le disent.

 

La grande réinitialisation ou great reset ...La grande réinitialisation

Le Forum économique mondial a fait sien le livre du Professeur Klaus Schwab et de Thierry Malleret: COVID-19: La Grande Réinitialisation.

A peine six mois après le début de la pandémie, le monde n’est plus celui que nous connaissions. Dans ce court laps de temps, la COVID-19 a à la fois déclenché des change­ments considérables et amplifié les divisions qui assaillent déjà nos économies et nos sociétés. Des inégalités croissantes, un sentiment d’injustice généralisé, l’approfondissement des clivag­es géopolitiques, la polarisation politique, des déficits publics croissants et des niveaux d’endettement élevés, une gouvernance mondiale inefficace ou inexistante, une financiarisation exces­sive, la dégradation de l’environnement : tels sont quelques-uns des défis majeurs qui existaient avant la pandémie. La crise du coronavirus les a tous exacerbés.

La débâcle de la COVID-19 pourrait-elle être l’éclair avant le tonnerre ? Aurait-elle la force de déclencher une série de changements profonds ?

Nous ne pouvons pas savoir à quoi ressemblera le monde dans dix mois, encore moins dans dix ans, mais ce que nous savons, c’est que si nous ne faisons rien pour réinitialiser le monde d’aujourd’hui, celui de demain sera profondément touché. Dans la Chronique d’une mort annoncée de Gabriel Garcia Marquez, un village en­tier prévoit une catastrophe imminente, et pourtant aucun des villageois ne semble capable ou désireux d’agir pour l’empêcher, jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Nous ne voulons pas être ce vil­lage.

Pour éviter d’en arriver là, nous devons sans tarder mettre en route la Grande réinitialisation. Ce n’est pas un « bonus » mais une nécessité absolue. Ne pas traiter et réparer les maux profondément enracinés de nos sociétés et de nos économies pourrait accroître le risque, comme tout au long de l’histoire, d’une réinitialisation finalement imposée par des chocs violents comme des conflits et même des révolutions. Il nous incombe de prendre le taureau par les cornes. La pandémie nous donne cette chance : elle « représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour réfléchir, réimaginer et réinitialiser notre monde. »

La crise profonde provoquée par la pandémie nous a donné de nombreuses occasions de réfléchir à la manière dont nos écon­omies et nos sociétés fonctionnent et aux impasses qu’elles ren­contrent. Le verdict semble clair : nous devons changer. Mais en sommes-nous capables ? Allons-nous tirer les leçons des erreurs que nous avons commises dans le passé ? La pandémie ouvri­ra-t-elle la porte à un avenir meilleur ? Allons-nous mettre de l’ordre dans notre grande maison, le monde ? En termes simples, allons-nous mettre en oeuvre la Grande réinitialisation ? Cette réinitialisation est une tâche ambitieuse, peut-être trop ambi­tieuse, mais nous n’avons pas d’autre choix que de faire tout notre possible pour l’accomplir.

Il s’agit de rendre le monde moins clivant, moins polluant, moins destructeur, plus inclu­sif, plus équitable et plus juste que celui dans lequel nous vivi­ons à l’ère pré-pandémique. Ne rien faire, ou trop peu, revient à avancer aveuglément vers toujours plus d’inégalités sociales, de déséquilibres économiques, d’injustice et de dégradation de l’environnement. Ne pas agir équivaudrait à laisser notre monde devenir plus méchant, plus divisé, plus dangereux, plus égoïste et tout simplement insupportable pour de larges segments de la population mondiale. Ne rien faire n’est pas une option viable.

La Grande réinitialisation est loin d’être une affaire conclue cependant. Certains pourraient rejeter la nécessité de suivre cette voie, craignant l’ampleur de la tâche et espérant que le sentiment d’urgence s’estompera et que la situation reviendra bientôt à la « normale ».

L’argument en faveur de la passivité est le suivant : nous avons déjà traversé des chocs similaires – des pandémies, des récessions brutales, des divisions géopolitiques et des ten­sions sociales – et nous les traverserons à nouveau. Comme tou­jours, les sociétés vont se reconstruire, et nos économies aussi. La vie continue ! Les arguments allant à l’encontre de la réinitiali­sation sont également fondés sur la conviction que le monde ne va pas si mal et que régler quelques détails suffira à l’améliorer.

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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 19:02

Le "2 poids, 2 mesures" du journal de référence ... Tellement prévisible.

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10 novembre 2020 2 10 /11 /novembre /2020 11:36

 

Cela a très mal commencé : « Hier, 527 de nos compatriotes sont décédés du COVID-19 ». Notre Président avait pourtant les chiffres des dernières 24 heures, de 14h à 14h : 244 décès. Le jour précédant ? 288. La presse annonçait pour l’avant-veille 523 décès, car aux 288 étaient ajoutés les décès en Ehpad, cumul de 4 ou 5 jours. Le Président ne pouvait ignorer cela, c’est donc volontairement qu’il a doublé ce chiffre. 

Personnellement j’aurais donné le bon chiffre, en précisant qu’il correspondait à des patients contaminés il y a 3 semaines, et que comme nous avions actuellement 2 fois plus de cas, ce chiffre des décès va vite doubler, dépassant 500, et plus si rien n’est fait. Même résultat, mais plus honnête et plus crédible car ne pouvant être critiqué dès le lendemain, semant le trouble, mais heureusement que la presse est bien attentionnée.

« Hier, nous avons dénombré près de 3000 personnes en réanimation, soit plus de la moitié des capacités nationales ». Quand on annonce ensuite 9 000 lits de réanimation (12 000 annoncés il y a quelques semaines par le ministre de la santé), là encore on joue sur le fait que les français sont de plus en plus mauvais en calcul, car 3 000, c’est 30% de 9 000, 25% de 12 000, et non 50 à 60%. Le discours pouvait se passer de jouer sur l’incapacité des français à calculer. En ce qui concerne le nombre de lits qui sera disponible, depuis 4 mois, il change tous les 15 jours. En vérité, il sera sans doute, à 500 près, du même ordre qu’en avril-mai. Quant aux 10 000 respirateurs qu’il a annoncé avoir commandé en avril, il a oublié de nous en parler, cela devrait pourtant nous sortir de l’impasse…

Toujours pour faire peur, on évoque la possibilité de 400 000 morts. C’est le chiffre qui a été le plus critiqué. Personnellement je serai moins critique, car avec ce Covid qui déjoue tous les pronostics, même venant des plus compétents, tout est possible. J’aurais simplement évité, d’autant plus que ces chiffres, ce n’est pas ce qui est arrivé dans les pays qui n’ont pas confiné lors de la première vague.

« Nous avons aussi formé près de 7000 infirmiers et médecins pour pouvoir travailler en réanimation.  .. Un effort colossal a été fait de formation ». Là, grosse surprise ! Même notre ministre de la santé n’était pas au courant ! Il y a peu encore, quand on lui reprochait le nombre de lits, il disait que le problème n’était pas les lits, mais le personnel pour les faire tourner. Manifestement il ne savait pas que 7 000 avaient été formés. Le ministère de la santé pas au courant de cet effort colossal ? Quelle coordination. Alors j’ai cherché où, quand, comment, combien. Je n’ai pas été le seul, nombre de journaux ont fait de même, sans trouver. Ils ont interrogé les premiers concernés et au courant : les syndicats d’infirmiers, l’Ordre, la société des médecins anesthésistes, etc… L’un ne savait pas, d’autre a répondu très diplomatiquement : « ils ont sans doute bénéficié. », ou « c’est certainement des infirmiers qui… ». Aucun n’affirme avec détails. Toutefois certains ont pu ou dû recevoir une formation théorique de 14 heures (à l’initiative de certains directeurs prévoyants après la première vague au titre de la formation professionnelle ?), sans directives officielles, quand le Président parle de 5 ans de formation nécessaire.

Posté le 

La suite sur le blog du Dr Maudrux ... ou sur Contrepoints

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7 novembre 2020 6 07 /11 /novembre /2020 13:31

Reçu d'EVR.

 

Lundi 2 novembre à 11 heures, les enseignants ont été appelés à observer une minute de silence en classe en hommage à Samuel Paty, le professeur assassiné par un islamiste le soir des vacances de la Toussaint. Cet assassinat a –à nouveau - mis en relief la difficulté qu’a l’éducation nationale à intégrer dans la communauté nationale une population issue de l’immigration. Jean-François Chemain (*), docteur et agrégé en histoire du droit, enseignant dans un lycée en Zep (zone d’éducation prioritaire) durant dix ans en région lyonnaise, connaît bien le sujet. Dans le texte ci-dessous, il nous fait partager sa vision positive mais lucide sur notre système éducatif.

 

J’ai fait mon collège en banlieue lyonnaise, à Villeurbanne, où, dans les années 70, il y avait déjà une forte immigration maghrébine et cela m’a marqué. Or l’intégration des enfants d’immigrés est aujourd’hui en panne et laisse le terrain à un communautarisme où le mépris le dispute au ressentiment. Situation préoccupante, surtout quand ce communautarisme prend la forme du radicalisme le plus violent. Comment certains de ces jeunes débordant de vie en viennent-ils à avoir des pulsions de mort ? Je crois que l’éducation nationale a un rôle à jouer dans la réussite de l’intégration.(…)

Comme le disait Simone Weil : « Il faut donner à la jeunesse quelque chose à aimer et ce quelque chose c’est la France »… Croyez-moi, ces jeunes n’attendent que ça. J’obtiens d’excellents résultats en évoquant Jeanne d’Arc ou Napoléon, fortement minimisés dans les programmes. A l’évocation du dernier carré de la garde à Waterloo, les yeux brillent de fierté. Donnons-leur de bonnes raisons d’aimer notre pays ! Même si dans leur famille ou leur pays d’origine ils entendent toutes sortes de clichés négatifs sur notre histoire – mais la faute à qui ? –, il n’en demeure pas moins que leurs parents ont, à un moment donné, choisi la France. C’est de cette histoire qu’ils attendent qu’on leur parle. Malheureusement, ce n’est pas le projet de ceux qui, au contraire, s’appliquent à déconstruire le roman national en imposant par les programmes un regard critique et distancié sur la France car il faudrait faire accéder notre jeunesse à une conscience supérieure, cosmopolite et mondialisée. Mais la mère de toutes les violences, c’est précisément celle qu’on lui inflige en refusant d’étancher sa soif d’aimer et de connaître. Dans ces quartiers, on risque de produire des citoyens frustrés.(…)

En banlieue, beaucoup se définissent par rapport à l’islam. Il y a les convictions mais il y a aussi un fait sociologique : la grande majorité étant de confession musulmane, l’islam est une culture populaire qui homogénéise et structure l’environnement. C’est très net au moment du ramadan quand ceux qui ne le font pas sont regardés de travers. C’est que cette majorité religieuse n’imagine sincèrement pas que l’on puisse ne pas croire en Dieu ni même que l’on puisse venir d’une autre culture. Aussi faut-il montrer des signes d’appartenance. D’où de nombreux européens « de souche » qui se disent musulmans. (…)

L’école s’est donné pour but d’éduquer les enfants afin d’en faire de bons petits républicains… Mais ce n’est pas avec des programmes édulcorés qu’on va leur donner le goût de notre pays. De même, quelques heures de morale laïque ne suffiront pas à faire d’une population très ancrée dans son identité culturelle et religieuse d’origine, un peuple unifié autour des « valeurs » promue par l’Education nationale. L’ambition est démesurée ! Certains tombent des nues en découvrant que certaines familles n’ont de cesse de déconstruire ce que leur enfant apprend à l’école. Dans les quartiers populaires, tel Sisyphe, le professeur doit recommencer le lendemain ce qu’il croyait acquis la veille. (…)

(Le discours sur la laïcité est inadapté auprès de la jeunesse des quartiers populaires)  car il est complètement à côté de la plaque. (…) La laïcité, ce n’est pas le combat de l’état pour se libérer de la tutelle de l’église mais exactement l’inverse. Ce combat n’a pas 200 ans mais 2000 ans. Si nous sommes effectivement dans un pays laïc, c’est d’abord parce que ce pays est chrétien, et particulièrement catholique. La laïcité n’est donc pas neutre. D’ailleurs les principes dits « républicains » qu’elle veut imposer sont très largement issus du message évangélique : partage des richesses, accueil des étrangers, reconnaissance et expiation de ses fautes… Sauf que la gauche qui s’en réclame veut les appliquer sans référence à Dieu et les rendre obligatoires sous peine de sanctions pénales ! C’est ce que j’appelle une forme d’augustinisme politique… Pour résumer, contrairement à ce qu’on dit, la laïcité n’est pas une logique de neutralité religieuse mais un principe chrétien. On ne la fera pas accepter tant qu’on ne l’aura pas définie avec précision et vérité.  (dans Politique Magazine 8 septembre 2015)

Je ne sais pas si l’assimilation est possible, je ne sais même pas si elle est souhaitable... Faut-il à tout prix se ressembler ? La France « une et indivisible » est une utopie jacobine... (…) Ce que je découvre au contact de mes élèves, c’est que je peux aussi changer à leur contact, qu’ils peuvent m’aider à comprendre certaines choses, qui viennent d’eux. L’amour permet tout, il est comme un feu qui purifie et unifie. L’erreur de l’Education Nationale est de croire qu’on peut faire adhérer intellectuellement à des idées aussi froides que convenues... Nous allons être obligés de découvrir que la raison et les grands discours sont impuissants à relever le défi qui se pose à nous ; il y faudra beaucoup d’humilité et de foi, pour que le miracle se produise. Parce qu’un miracle, il va bien en falloir un ! (dans Lerougeetlenoir .org 14 mars 2015)

 

(*) : auteur de Kiffe la France (Edition Via Romana, 2011, 235 p) et Une autre histoire de la laïcité (Edition Via Romana, 2013, 240 p)

 

Zoom – Jean-François Chemain : les valeurs de la France (11/12/2017) on  Vimeo

 

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4 novembre 2020 3 04 /11 /novembre /2020 17:19

Devoir de mémoire...

Il y a 60 ans les troupes russes envahissaient la Hongrie pour réprimer brutalement l'insurrection du pays, qui revendiquait sa liberté et son émancipation.

Des chars, du sang, la liberté confisquée. Le 4 novembre 1956 à l'aube, une vaste offensive soviétique est lancée pour écraser «la révolution hongroise» qui a débuté mi-octobre. L'artillerie pilonne Budapest, 1.500 chars russes entrent dans la capitale. C'est le début d'une répression terrible, sanglante, qui conduira à l'anéantissement des aspirations d'indépendance et de liberté du peuple hongrois.
La Hongrie, pays satellite de l'U.R.S.S, est signataire du Pacte de Varsovie.

La Hongrie, pays satellite de l'U.R.S.S, est signataire du Pacte de Varsovie.

Tout a commencé par une immense manifestation étudiante à Budapest le 23 octobre 1956. Les revendications de la jeunesse sont au départ simplement réformistes. Mais le mouvement, rejoint par les ouvriers et les intellectuels, devient une révolte nationaliste et anti-communiste: le peuple rejette la tutelle soviétique. En effet depuis 1955 et la signature du Pacte de Varsovie -une alliance militaire défensive entre l'U.R.S.S. et sept états communistes-, des troupes soviétiques stationnent en Hongrie. Et surtout les insurgés contestent l'intervention de Moscou dans la vie politique du pays. Comme ce fut le cas en avril 1955 lorsque le premier ministre, Imre Nagy, est démis de ses fonctions en raison d'une politique jugée trop libérale.

Lu ICI

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18 octobre 2020 7 18 /10 /octobre /2020 18:54

 

Après la décapitation de Samuel Paty, professeur d'Histoire, le 16 octobre 2020, par un "islamiste", le Président Macron a appelé à un "Islam des Lumières", reprenant l'expression "inventée" par l'anthropologue Malek Chebal.

Expression reprise en boucle depuis quelques jours par politiques, religieux, journalistes.

Les Lumières, ce sont Voltaire, Montesquieu, Diderot, Condorcet, d'Alembert, etc.

Nombre de rues portent leu nom en France.

Un esprit curieux devrait se demander ce qu'on dit ces "Lumières" sur l'Islam. 

Le site "Des outils pour cerner l'Islam" (Proposition d'analyse du racisme anti-musulman et de l'islamophobie dans notre société ) nous en dit plus, hélas sans donner la plupart du temps les références ...

Extraits.

***

"C'est un malheur pour la nature humaine, lorsque la religion est donnée par un conquérant. La religion mahométane, qui ne parle que de glaive, agit encore sur les hommes avec cet esprit destructeur qui l'a fondée."
(Montesquieu / 1689-1755)

"La religion des Guèbres (Zoroastriens) rendit autrefois le royaume de Perse florissant ; elle corrigea les mauvais effets du despotisme : la religion mahométane détruit aujourd'hui ce même empire."
(Montesquieu / 1689-1755)

"Mahomet le fanatique, le cruel, le fourbe, et, à la honte des hommes, le grand, qui de garçon marchand devient prophète, législateur et monarque."
(Voltaire / 1694-1778)

"Il est à croire que Mahomet, comme tous les enthousiastes, violemment frappé de ses idées, les débita d'abord de bonne foi, les fortifia par des rêveries, se trompa lui-même en trompant les autres, et appuya enfin, par des fourberies nécessaires, une doctrine qu'il croyait bonne."
(Voltaire / 1694-1778)

"Mahomet, simple courtier d'Arabie, sans lettres, sans éducation, et dupe lui-même en partie du fanatisme qu'il inspirait, avait été forcé, pour composer le médiocre et ridicule ouvrage nommé al-koran, d'avoir recours à quelques moines grecs. Or, comment, dans un tel homme, ne pas reconnaître l'ouvrage du hasard qui le place dans le temps et les circonstances où devait s'opérer la révolution à laquelle cet homme hardi ne fit guère que prêter son nom ?"
(Claude Adrien Helvétius - (1715-1771)

Contrairement à ce que laisse entendre http://islammedia.free.fr/ sur sa page http://islammedia.free.fr/Pages/citation_voltaire.html, Voltaire n'a fait que faire apparaître les raisons pour lesquels l'islam a eu du succès et à quel besoin métaphysique l'islam a répondu. Dans ses propos il fait seulement apparaître la puissance (indéniable!) de cette force destructrice qu'est pour lui l'islam.

Contrairement à ce que laisse entendre http://islammedia.free.fr/ sur sa page http://islammedia.free.fr/Pages/citation_voltaire.html, Voltaire n'a fait que faire apparaître les raisons pour lesquels l'islam a eu du succès et à quel besoin métaphysique l'islam a répondu. Dans ses propos il fait seulement apparaître la puissance (indéniable!) de cette force destructrice qu'est pour lui l'islam.

"Les imams et les muphtis de toutes les sectes me paraissent plus faits qu'on ne croit pour s'entendre; leur but commun est de subjuguer, par la superstition, la pauvre espèce humaine."
(d'Alembert / 1717-1783)

"La religion de Mahomet, la plus simple dans ses dogmes, (.) semble condamner à un esclavage éternel, à une incurable stupidité, toute cette vaste portion de la terre où elle a étendu son empire."
(Condorcet / 1743-1794)

A SUIVRE ...

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17 octobre 2020 6 17 /10 /octobre /2020 10:13

Non à “Cuties”!

Non à “Cuties”!

Nos amis de l’International Organization for Family ont lancé une pétition contre la diffusion par Netflix du film “Cuties” (littéralement “mignonnes”) qui met en scène de façon pour le moins équivoque des très jeunes filles – c’est-à-dire un film à la lisière de la pédomanie. C’est un énorme débat aux Etats-Unis, mais il serait bon que Netflix sache qu’en Europe aussi, des téléspectateurs sont écœurés par ce type de film.

Vous pouvez protester ici.

 

Vu ICI

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14 octobre 2020 3 14 /10 /octobre /2020 09:10

 

Dans un livre-événement s’appuyant sur des milliers de documents inédits et intitulé Le Bureau. Les Juifs de Pie XII, l’archiviste du Vatican, Johan Ickx, révèle l’ampleur de l’activité du Saint-Siège en faveur des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale.

Il a accordé un entretien au Figaro Magazine. Extrait :

[…] La perception positive portée sur Pie XII juste après la guerre a été balayée par la pièce de Hochhuth, Le Vicaire, une création des services secrets soviétiques qui a joué un grand rôle dans le retournement de l’opinion publique dans tout l’Occident. Tous les historiens ont pris l’acte d’accusation de cette invention théâtrale – ami des nazis, Pie XII aurait sciemment détourné le regard et gardé le silence sur la persécution et l’extermination des Juifs – comme point de départ pour construire leur «vérité», mais sans connaître les pièces essentielles et originales que j’expose et développe dans mon livre. Sans compter qu’ils se sont souvent appuyés sur un seul document, étudié à la loupe quand celui-ci semblait aller dans le sens de leur «cause».

Le livre est plein d’éléments nouveaux, mais je voudrais en mentionner trois en particulier. D’abord, la réalité d’une aide constante du Vatican aux Juifs de toute l’Europe – individus ou familles, via l’action d’un desk officer de la secrétairerie d’État, à qui avait été spécifiquement confiée cette mission quotidienne: Mgr Dell’Acqua. Et il est à noter qu’il y a seulement quelques mois, cette personne chargée de sauver les Juifs a subi soudain une campagne de diffamation et a été traité d’antisémite… C’est une diffamation lourde, même post mortem. Cela montre bien combien on continue à «créer» de l’Histoire sur Pie XII. C’est la même technique depuis cinquante ans: délégitimer auprès du grand public les personnages autour de Pie XII pour projeter indirectement une ombre accusatrice sur le pape.

Deuxième élément, très important, qui mérite d’être étudié par les spécialistes: la rupture diplomatique définitive entre l’Église catholique et le gouvernement nazi le 17 mars 1943, après la découverte d’une note du Saint-Siège critiquant la persécution religieuse pratiquée en Allemagne et dans les territoires occupés. Resté secret jusqu’à aujourd’hui, c’est un fait important parce qu’à partir de cette date, le Saint-Siège, qui a été diplomatiquement déclaré en guerre, est mis hors-jeu dans tous les pays occupés par les nazis. À partir de cette date, la «guerre froide» entre le Vatican et le régime nazi a commencé.

Enfin, j’ai trouvé la confirmation du fil rouge qui lie la Seconde à la Première Guerre mondiale: ses figures cardinales (Hitler, Pacelli, certains cardinaux et les Juifs qui ont servi leur patrie pendant la Grande Guerre), certaines réalités (déportations et camps de concentration), la pensée même du futur pape autour du peuple juif (expliqué dans un document officiel du Saint-Siège en 1916 et considéré, par le Comité juif américain à New York comme «encyclique»!), quand il était le ministre des Affaires étrangères du Vatican. Il est surprenant de voir comment tous ces éléments retracent ou trouvent leur genèse dans et pendant la Première Guerre mondiale. […]

On découvre dans votre livre le haut degré de persécutions subies durant la guerre par l’Église catholique. Vous attendiez-vous à cela?

J’étais au courant de cette persécution de l’Église catholique, déjà entamée en Allemagne dans les années 1930, avec notamment des décapitations de prêtres, mais je dois avouer que les dimensions réelles lors de la Seconde Guerre mondiale racontées par les documents des Archives historiques m’ont laissé perplexe. À l’Est en particulier, d’innombrables innocents, hommes, femmes et enfants ont été confrontés à l’horreur des tortures et des massacres, d’abord perpétrés par les Soviétiques puis par les nazis. Il me semble que dans l’historiographie de la Seconde Guerre mondiale il existe encore une lacune à cet égard. Je raconte dans un chapitre le danger constant pour n’importe quel fidèle catholique et l’élimination des classes intellectuelles et savantes dans les territoires occupés, surtout en Pologne. Le réseau d’informateurs, des hommes qui souvent méprisaient la mort, est remarquable. Du début de l’invasion en Pologne les massacres commis par les nazis sur la population sont rapportés soit par l’ambassade de Pologne près du Saint-Siège, soit par des membres du clergé et des catholiques polonais. Ils décrivent une cascade de terreur et de massacres sur la population catholique.

Peut-on mesurer le niveau d’aide apportée par le Vatican aux Juifs, et le rôle précis de Pie XII dans cette aide? A-t-il fait, à vos yeux, tout ce qu’il pouvait faire?

L’aide du Vatican a été massive. Ma réponse peut surprendre le lecteur, mais il faut voir la réalité. Le Saint-Siège a mis en branle un réseau international d’aide et de secours qui a continué à fonctionner là ou d’autres organisations ont cessé d’agir (par impossibilité) 24 heures sur 24. De plus, les nonces et les représentants diplomatiques du pape Pie XII ont cherché, non sans suivre les instructions directes, à trouver toutes les voies possibles pour sauver des Juifs. Le mot-clé dans tout cela est «possible», car celui qui vivait la réalité du nazisme féroce ne «pouvait» presque rien faire. […]

 

Le Bureau - Les Juifs de Pie XII - broché - Johan Ickx, Dominique Haas,  Denis Bouchain - Achat Livre ou ebook | fnac

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11 octobre 2020 7 11 /10 /octobre /2020 11:59
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1 octobre 2020 4 01 /10 /octobre /2020 08:52

Sur Arte en ce moment et en rediffusion 

Big Pharma : labos tout puissants, sur Arte

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26 septembre 2020 6 26 /09 /septembre /2020 11:22

La "tenue républicaine" de Jean-Michel Blanquer divise le gouvernement -  Quotidien avec Yann Barthès | TMC

Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, a exhorté, le 21 septembre dernier, les collégiens et lycéens à porter "une tenue républicaine". Cela faisait suite à la prolifération dans nos écoles de tenues légères et provocantes portées par certaines jeunes filles. La pression du politiquement correcte a empêché notre ministre de parler en clair de tenue décente …

Mais ne boudons pas notre plaisir et profitons-en pour relire ces paroles limpides du pape Pie XII (1876-1958) sur le vêtement et la mode.

 

Trois exigences commandent la nécessité du vêtement : l'hygiène, la pudeur et la dignité de la personne.

L'exigence hygiénique du vêtement concerne principalement le climat, ses variations et d'autres agents extérieurs, comme causes possibles d'inconvénient ou de maladie.

Tout aussi évidente, comme origine et but du vêtement, est l'exigence naturelle de la pudeur, entendue soit dans sa signification la plus large, qui comprend également la juste considération pour la sensibilité d'autrui envers des objets répugnants à la vue ; soit surtout comme protection de l'honnêteté morale et bouclier contre la sensualité désordonnée.(…) La pudeur, étant donné sa signification strictement morale, quelle que soit son origine, se fonde sur la tendance innée et plus ou moins consciente de chacun à défendre contre la cupidité générale d'autrui un bien physique personnel, afin de le réserver, avec un prudent choix de circonstances, aux sages buts du Créateur (…)

La troisième finalité du vêtement, dont la mode tire plus directement son origine ; elle répond à l'exigence innée, sentie surtout chez la femme, de donner du relief à la beauté et à la dignité de la personne (…)

Pour éviter de restreindre l'ampleur de cette (…) exigence à la seule beauté physique et, plus encore, pour soustraire le phénomène de la mode à l'ardent désir de séduction comme sa première et unique cause, le terme dignité est préférable à celui d'embellissement. Le souci de la dignité de sa propre personne provient manifestement de la nature et est par conséquent légitime.

En faisant abstraction du recours au vêtement pour cacher les imperfections physiques, ce que la jeunesse lui demande, c'est ce relief de splendeur, qui chante le joyeux thème du printemps de la vie et facilite, en harmonie avec les préceptes de la pudicité, les prémisses psychologiques nécessaires à la formation de nouvelles familles ; tandis que l'âge mûr entend obtenir du vêtement approprié un aspect de dignité, de sérieux et de joie sereine.

Dans tous les cas où l'on cherche à accentuer la beauté morale de la personne, la coupe du vêtement sera de nature à éclipser presque la beauté physique dans l'ombre austère où elle se cache, pour détourner d'elle l'attention des sens et concentrer au contraire la réflexion sur l'esprit. (…)

L’Église ne blâme (…) pas et ne condamne pas la mode, quand elle est destinée à la juste dignité et au juste ornement du corps ; toutefois, elle ne manque jamais de mettre les fidèles en garde contre ses faciles égarements.

Cette attitude positive de l’Église dérive de motifs bien plus élevés que ceux purement esthétiques et hédonistes adoptés par un retour de paganisme. Elle sait et enseigne que le corps humain, chef-d’œuvre de Dieu dans le monde visible, lequel est au service de l'âme, fut élevé par le divin Rédempteur à la dignité de temple et d'instrument du Saint-Esprit et doit être respecté en tant que tel. Sa beauté ne devra donc pas être exaltée comme une fin en elle-même, encore moins de façon à avilir cette dignité acquise.(…)

Il est toujours ardu d'indiquer par des règles universelles les frontières entre l'honnêteté et l'indécence, parce que l'évaluation morale d'une parure dépend de nombreux facteurs ; toutefois ce qu'on appelle la relativité de la mode par rapport aux temps, aux lieux, aux personnes, à l'éducation n'est pas une raison valable pour renoncer « a priori » à un jugement moral sur telle ou telle mode, lorsqu'elle dépasse les limites de la pudicité normale. (…)

Le langage de l'habillement, comme Nous l'avons déjà indiqué, est d'autant plus efficace qu'il est plus fréquent et compris par quiconque. La société parle, pour ainsi dire, par le vêtement qu'elle porte ; par le vêtement, elle révèle ses aspirations secrètes et elle se sert de lui, au moins en partie, pour édifier ou détruire son avenir.

Mais le chrétien, qu'il soit auteur ou client, se gardera de négliger les dangers et les ruines spirituelles, semés par les modes immodestes, spécialement en public, en raison de la cohérence qui doit exister entre la doctrine professée et la conduite même extérieure.

Il se rappellera la pureté élevée que le Rédempteur exige de ses disciples, même dans les regards et dans les pensées ; et il se rappellera aussi la sévérité manifestée par Dieu contre les fauteurs de scandales. À ce propos, on peut rappeler la page vigoureuse du prophète Isaïe, où est prophétisé l'opprobre réservé à la ville sainte de Sion pour l'impudicité de ses filles (Isaïe 3,16-24).(…)

Sans vouloir aucunement ramener à des formes dépassées par le temps — qui, du reste, reviennent plus d'une fois comme nouveauté dans la mode — mais seulement pour confirmer la valeur permanente de la sobriété, Nous voudrions inviter les artistes d'aujourd'hui à contempler, dans les chefs-d’œuvre de l'art classique, certaines figures féminines de valeur esthétique indiscutable, où le vêtement, inspiré de la pudicité chrétienne, est un digne ornement de la personne, avec la beauté de laquelle il se fond comme en un unique triomphe d'admirable dignité. 

Pie XII, extraits du Discours au Congrès de l'Union latine de haute couture, 8 novembre 1957

Merci à EVR qui a déniché ce texte.

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