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21 septembre 2020 1 21 /09 /septembre /2020 07:38
  •  « Qu'ils mangent de la brioche ! »
  • « Quand j'entends le mot “culture”, je sors mon revolver. »
  • « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire. »
  • « Tuez-les tous, Dieu reconnaitra les siens »
  •  « Je n'ai besoin des Noirs que pour acheter mes disques et cirer mes pompes »
  • « Et pourtant elle tourne ! "

Autant de citations apocryphes que nous utilisons sans doute un peu vite ...  La preuve.

 

Apocryphe, késako? – Miss Glyphe

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16 septembre 2020 3 16 /09 /septembre /2020 18:16

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18 août 2020 2 18 /08 /août /2020 10:43

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26 juillet 2020 7 26 /07 /juillet /2020 09:21

Coronavirus : Il n’y a aucune reprise nulle part dans le monde là où l’épidémie a frappé violemment.

Aucune.

Coronavirus : Il n’y a aucune reprise nulle part dans le monde là où l’épidémie a frappé violemment. Aucune.

En mars, les masques ne servaient à rien. En juillet, les masques sont nécessaires. En mars, il ne servait à rien de faire des tests dans les aéroports. En juillet, c’est nécessaire. Comment fait-on pour croire ce que nous dit ce gouvernement ?

Le Dr. Yonathan Freund est médecin urgentiste à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, et professeur à l’université de la Sorbonne. Il s’est exprimé le 17 juillet sur Twitter sur l’évolution actuelle de l’épidémie de Coronavirus et sur l’obligation de porter un masque dans les « lieux clos recevant du public ». Voici l’intégralité de son fil Twitter :

« C’est difficile effectivement de rester silencieux. Quand je vois le délire alarmiste qui envahit les médias et les RS [réseaux sociaux], et qui fait fi de toute mesure. Des journalistes qui infantilisent, ceux qui veulent « punir » les français mal disciplinés… Alors on va debunker un peu.

1) Allez, je fais du #moije comme on me le reproche. Ma position n’est pas imprudente. Je livre une analyse que j’espère circonstanciée et critique des données. Je rappelle que si mon hypothèse est contredite par les chiffres, alors on pourra agir et ce ne sera pas trop tard.

2) Le délire de certains spécialistes en rien sauf en plateau télé et en consultation privée, n’ayant jamais vu un patient COVID, qui nous « apprennent » que l’épidémie reprend : rien ne justifie ces discours. A part la peur.

3) Voilà 2 mois qu’il existe des arguments pour douter d’une seconde vague meurtrière et une reprise de l’épidémie. Les épidémiologistes chefs d’entreprise vendeurs de modèles nous prédisaient 80 000 morts à la levée du confinement même avec gestes barrières. RAS. Il n’y a eu aucune reprise nulle part. Les évènements et comportements qu’on adorait critiquer (fête de la musique, manifestations etc.) n’ont causé aucune reprise. Il y a une circulation du virus. Il y a des nouveaux cas. MAIS, 

La suite...

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18 juillet 2020 6 18 /07 /juillet /2020 09:35

Déniché par EVR...

Hagia Sophia

Le président turc Erdogan vient de rétablir, vendredi dernier, le statut de mosquée à l’ex-basilique Sainte-Sophie d’Istanbul. Ce geste devrait éclairer ceux qui doutent encore du caractère conquérant de l’Islam et leur faire prendre conscience de la volonté des islamistes d’imposer l’identité et la supériorité musulmanes au monde chrétien.

Dans l’article ci-dessous, Annie Laurent, docteur en science politique et fondatrice de l'association Clarifier (qui vise à éclairer sur les réalités de l’Islam) nous commente cet événement.

Le 10 juillet 2020 restera dans l’histoire de la Turquie comme le jour où le culte musulman a été restitué à Sainte-Sophie. Un arrêt pris à cette date par le Conseil d’État a invalidé le décret du 24 novembre 1934 par lequel Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de la République turque (1923), avait transformé le prestigieux édifice en « musée offert à l’humanité », qui sera inscrit en 1985 sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Aux yeux de la haute juridiction d’Ankara, Sainte-Sophie (Sagesse divine, Hagia Sophia en grec), basilique byzantine inaugurée en 537 sous le règne de l’empereur Justinien, devenue mosquée après la prise de Constantinople par Mehmet II le Conquérant (29 mai 1453), ne pouvait plus changer d’identité. Atatürk avait donc enfreint un principe sacré pour les musulmans, à savoir qu’un lieu où certains d’entre eux ont prié devient aussitôt « terre d’islam », et ceci pour toujours.

Son successeur actuel, Recep Tayyip Erdogan, rêvait depuis longtemps d’être celui par qui « justice » serait rendue à Sainte-Sophie (Aya Sofia en turc) et par conséquent au peuple turc. Ce projet s’inscrit d’ailleurs dans une démarche (visant…) à la réislamisation du droit et des mœurs, conformément au programme de sa formation politique, le Parti de la Justice et du Développement (AKP), d’obédience islamiste, et en promouvant la restauration de la fierté ottomane avec l’appui de son allié, le Parti de l’Action nationaliste (MHP). (…)

Sans attendre (la première prière publique qui aura lieu le 24 juillet), l’appel à la prière s’est élevé avec force des quatre minarets qui encadrent l’ancienne basilique byzantine tandis qu’une foule de musulmans se prosternait sur l’esplanade pour accomplir le rite.

Pour Erdogan, l’humanité doit savoir que l’Islam vaincra. Dans cette confrontation, Sainte-Sophie, jadis conquise contre une puissance chrétienne, joue un rôle essentiel.

Le président turc a éclairé le sens profond de sa décision dans une allocution télévisée, prononcée dans la soirée. « Aujourd’hui, la Turquie s’est débarrassée d’une honte. Sainte-Sophie vit à nouveau une de ses résurrections, comme elle en a déjà connu plusieurs. La résurrection de Sainte-Sophie est annonciatrice de la libération de la mosquée El-Aqsa », à Jérusalem. « Elle signifie que le peuple turc, les musulmans et toute l’humanité ont de nouvelles choses à dire au monde. »

Ces paroles s’inscrivent dans un contexte de confrontation entre l’Islam et l’univers non musulman. Par son allusion à Jérusalem, le reïs, qui aspire à la restauration du califat dont il se verrait bien titulaire, entend montrer que son pays défend la cause palestinienne au moment où d’influents États arabes, sunnites comme la Turquie, semblent l’avoir abandonnée en laissant les États-Unis gérer la question à leur guise, voire en nouant des relations plus ou moins officielles avec Israël. Plus largement, c’est l’identité et la supériorité musulmanes qu’il s’agit d’imposer partout, à commencer par la Turquie bien sûr où le petit reste chrétien (moins de 1% des 83 millions d’habitants) subit d’incessantes humiliations. Mais cela vaut aussi pour l’Occident, surtout l’Europe où le régime turc finance un nombre croissant de mosquées alors que s’y développe un refus populaire d’admettre la Turquie musulmane dans l’Union européenne.

Autrement dit, pour Erdogan, l’humanité doit savoir que l’Islam vaincra. Dans cette confrontation, Sainte-Sophie, jadis conquise contre une puissance chrétienne, joue un rôle essentiel. La mosquée devient une arme de guerre, comme l’écrivait le poète turc Ziya Gökalp (1875-1924) : « Les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles nos casernes et les croyants nos soldats. » (…)

La reconversion de Sainte-Sophie inflige un véritable affront au monde chrétien. En témoignent certaines réactions, (…) À Moscou, le porte-parole du patriarche Kirill a déclaré : « Nous constatons que l’inquiétude des millions de chrétiens [dans le monde] n’a pas été entendue. » Dans l’Église catholique, (le) pape François (…), (ce) dimanche 12 juillet,  a (déclaré): « Ma pensée va vers Istanbul. Je pense à Sainte-Sophie et je suis très affligé. » (…)

L’Union européenne a fait part de ses « regrets ». Mais s’en tenir à des déclarations sans lendemain ne peut que conforter aux yeux d’Ankara la faiblesse de l’Europe alors que cette dernière devrait saisir la provocation d’Erdogan pour lui annoncer officiellement l’arrêt définitif du processus d’intégration de la Turquie dans l’Union. Assurément, le geste d’Erdogan place les États et les Églises devant des défis redoutables. Auront-ils le courage de les relever ?

sur le site Aleteia, 14 juillet 2020

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11 juillet 2020 6 11 /07 /juillet /2020 09:49

Déniché par EVR...

 

Dans trois jours, la République fêtera le 14 juillet, l’anniversaire de la prise de la Bastille. Voici deux textes qui tirent des leçons de cette triste journée : de l’historien Jacques Bainville (1879,1936) et du romancier Jean Dutourd (1920,2011)

Supposons qu'on apprenne ce soir qu'une bande de communistes, grossie des éléments louches de la population, a donné l'assaut à la prison de la Santé, massacré le directeur et les gardiens, délivré les détenus politiques et les autres.

Supposons que cette journée reste dépourvue de sanctions, que, loin de là, on la glorifie et que les pierres de la prison emportée d'assaut soient vendues sur les places publiques comme un joyeux souvenir.

Que dirait-on ? Que se passerait-il ?

D'abord les citoyens prudents commenceraient à penser qu'il ne serait pas maladroit de mettre en sûreté leurs personnes et leurs biens. Tel fut, après 1789, le principe de l'émigration. Mais peut-être y aurait-il aujourd'hui plus de français qu'en 1789 pour accuser l'imprévoyance et la faiblesse du gouvernement et pour les sommer de résister à l'émeute.

Aujourd'hui le sens primitif du 14 juillet devenu fête nationale est un peu oublié et l'on danse parce que c'est le seul jour de l'année où des bals sont permis dans les rues. Mais reportons-nous au 14 juillet 1789 comme si nous en lisions le récit pour la première fois. Il nous apparaîtra qu'il s'agissait d'un très grave désordre, dont l'équivalent ne saurait être toléré sans péril pour la société, qui a conduit tout droit en effet à la Terreur et au règne de la guillotine, accompagnée des assignats. Et le gouvernement qui a laissé s'accomplir sans résister ces choses déplorables serait digne des plus durs reproches.

Nous avons connu un vieux légitimiste qui disait, en manière de paradoxe, que Louis XVI était la seule victime de la Révolution dont le sort fût justifié. Quel avait donc été le tort de Louis XVI ? Quand on lit les Mémoires de Saint-Priest, on s'aperçoit que l'erreur du gouvernement de 1789 n'a pas été d'être tyrannique (il n'était même pas autoritaire) ni d'être hésitant, ni d'être fermé aux aspirations du siècle. Son erreur, énorme et funeste, a été de ne pas croire au mal. Elle a été de ne pas croire qu'il y eût de mauvaises gens, des criminels capables de tout le jour où ils ne rencontrent plus d'obstacle.

Saint-Priest montre Louis XVI dans toutes les circonstances, et jusqu'au 10 août, ou peu s'en faut, convaincu que tout cela s'arrangerait et que ni les émeutiers de la Bastille ni les révolutionnaires n'étaient si méchants qu'on le disait, et d'ailleurs, au moins au début, bien peu de personnes le lui disaient. A la Convention, pendant son procès, Louis XVI répondait encore poliment, comme à des juges impartiaux et intègres. D'ailleurs on peut voir dans les Mémoires de Broussilof, qui viennent d'être présentés au public français par le général Niessel, que Nicolas II avait sur l'espèce humaine exactement les mêmes illusions, les mêmes illusions mortelles. Malheur aux peuples dont les chefs ne veulent pas savoir qu'il existe des canailles et restent incrédules quand on leur dit qu'il suffit d'un jour de faiblesse pour lâcher à travers un pays ses plus sinistres gredins !

Jacques Bainville dans son Journal - Tome III, 15 juillet 1929 

Il faut se garder de donner un nom aux choses : tant qu'elles n'en ont pas, elles n'existent pas, ou elles existent à peine ; en revanche, sitôt qu'elles sont désignées, décrites, exprimées, cataloguées, fût-ce faussement, on peut tout redouter. Les États généraux de 1789 ont commencé la Révolution en attribuant des noms officiels à des désirs, des aspirations, des idéaux et des chimères qui étaient vagues jusque-là, ou qu'on ne trouvait que dans les libelles des philosophes. La prise de la Bastille, ensuite, ne fut, comme dit Rivarol, qu'une « prise de possession ». Avec un peu de troupe, cet acte de violence, dont devaient sortir tant d'autres actes de violence, eût été évité. Mais le roi ne voulait pas « faire couler le sang français », ce qui est certes d'un brave homme, mais non d'un homme d'État qui ne se soucie pas d'avoir les mains propres ou sales, ni d'un roi, c'est-à-dire d'un spécialiste du gouvernement, sachant qu'une saignée pratiquée opportunément empêche que, plus tard, ce ne soit des torrents de sang qui coulent. Michelet appelle la période pendant laquelle régna Napoléon 1er le « tombeau de l'Empire » : le destin des millions de jeunes hommes qui sont descendus dans ce tombeau a été scellé le 14 juillet 1789. Deux escadrons la carabine pointée ou le sabre à la main eussent arrêté sans doute, par leur seule vue, les mille ou douze cents émeutiers parisiens qui vinrent à bout des huit tours et des murs de trois mètres d'épaisseur, défendus par des canons.

Jean Dutourd dans Le feld-maréchal von Bonaparte (Flammarion, 1996)

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3 juillet 2020 5 03 /07 /juillet /2020 21:39

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30 juin 2020 2 30 /06 /juin /2020 09:02
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30 juin 2020 2 30 /06 /juin /2020 08:54

"Le café où on est seul, mais en public"

 

Howard Schultz veut entraîner ses compatriotes dans un monde comparable à un Starbucks géant où le noir américain de Ferguson pourra boire une mixture à 6 dollars avec un WASP des Hamptons sous le regard bienveillant de grands patrons moraux qui n’auraient qu’un but : promouvoir la diversité à tout prix. La suite...

Lire aussi : Un million d'arbres abattus...

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17 juin 2020 3 17 /06 /juin /2020 23:00

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8 juin 2020 1 08 /06 /juin /2020 08:20

Tunnel du Gothard ... spectacle "de toute beauté"...

Le tunnel ferroviaire du Saint-Gothard, en Suisse, a été inauguré le 1er juin 2016.

Il traverse le massif alpin sur 57 kilomètres, il est le plus long et le plus profond au monde.

Saint-Gothard... qui doit se retourner dans sa tombe.

Vous avez dit "satanisme" ?

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5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 17:47

Un article du 17 avril ...

Le rôle de l’OMS  ?

L’OMS est financée  à 79% par des financements privés – les principaux donateurs étant la fondation Bill et Melinda GATES ainsi que l’industrie pharmaceutique  –  et à 21% seulement, par les cotisations des Etats membres.

La fondation Bill GATES a versé plus de deux milliards de dollars à l’OMS depuis la fin des années 90 et, en 1999, 750 millions de dollars pour initier « GAVI » – une alliance entre le public et le privé – afin de vacciner les enfants des pays en développement et à laquelle participent, outre la Fondation GATES,  l’OMS, l’UNICEF et l’industrie pharmaceutique.

Par ailleurs, selon une enquête d’Arte de 2017, des employés  – et notamment un haut dirigeant de l’OMS – figurent sur la liste de la Fondation GATES, directement impliquée dans la prise de décision de l’OMS.

Or cette Fondation prône régulièrement des campagnes de vaccination à très grande échelle et la réduction de la population mondiale, les vaccins étant des armes létales silencieuses avec effet retard, ne contenant pas seulement le toxique aluminium, mais également et entre autres, des métaux lourds et des hormones qui provoquent la stérilité des femmes.

De quoi comprendre pourquoi l’OMS n’envisage comme solution que la mise en circulation d’un vaccin que commercialiserait fort cher l’industrie pharmaceutique dont Bill GATES est actionnaire.

L'article complet vaut le détour...

COVID 19 : l’obstruction systématique à LA solution

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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 09:51
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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 11:51

L’heure est au déconfinement sous haute surveillance sanitaire. C’est le moment des interrogations : en quoi le monde d’après sera-t-il différent de celui d’avant la crise du coronavirus ? Voici deux réponses que l’on peut trouver « pessimistes ». Mais le pessimisme est parfois plus salubre qu’un optimisme idéologique, trompeur par essence (*) et il peut « être au cœur de l'énergie créatrice, comme conditions fondamentales de l'action » quand un pessimisme de l'intelligence se transforme en optimisme de la volonté (**). Et cela ne nous empêche pas de nourrir notre espérance de ce réalisme.

 

Je ne crois pas une demi-seconde aux déclarations du genre « rien ne sera plus jamais comme avant ». Au contraire, tout restera exactement pareil. Le déroulement de cette épidémie est même remarquablement normal. L’Occident n’est pas pour l’éternité, de droit divin, la zone la plus riche et la plus développée du monde ; c’est fini, tout ça, depuis quelque temps déjà, ça n’a rien d’un scoop. Si on examine, même, dans le détail, la France s’en sort un peu mieux que l’Espagne et que l’Italie, mais moins bien que l’Allemagne ; là non plus, ça n’a rien d’une grosse surprise.

Le coronavirus, au contraire, devrait avoir pour principal résultat d’accélérer certaines mutations en cours. Depuis pas mal d’années, l’ensemble des évolutions technologiques, qu’elles soient mineures (la vidéo à la demande, le paiement sans contact) ou majeures (le télétravail, les achats par Internet, les réseaux sociaux) ont eu pour principale conséquence (pour principal objectif ?) de diminuer les contacts matériels, et surtout humains. L’épidémie de coronavirus offre une magnifique raison d’être à cette tendance lourde : une certaine obsolescence qui semble frapper les relations humaines. Ce qui me fait penser à une comparaison lumineuse que j’ai relevée dans un texte anti-PMA rédigé par un groupe d’activistes appelés « Les chimpanzés du futur » (…). Donc, je les cite : « D’ici peu, faire des enfants soi-même, gratuitement et au hasard, semblera aussi incongru que de faire de l’auto-stop sans plateforme web. » Le covoiturage, la colocation, on a les utopies qu’on mérite, enfin passons.

Il serait tout aussi faux d’affirmer que nous avons redécouvert le tragique, la mort, la finitude, etc. La tendance depuis plus d’un demi-siècle maintenant, bien décrite par Philippe Ariès, aura été de dissimuler la mort, autant que possible ; eh bien, jamais la mort n’aura été aussi discrète qu’en ces dernières semaines. Les gens meurent seuls dans leurs chambres d’hôpital ou d’EHPAD, on les enterre aussitôt (ou on les incinère ? l’incinération est davantage dans l’esprit du temps), sans convier personne, en secret. Morts sans qu’on en ait le moindre témoignage, les victimes se résument à une unité dans la statistique des morts quotidiennes, et l’angoisse qui se répand dans la population à mesure que le total augmente a quelque chose d’étrangement abstrait.

Un autre chiffre aura pris beaucoup d’importance en ces semaines, celui de l’âge des malades. Jusqu’à quand convient-il de les réanimer et de les soigner ? 70, 75, 80 ans ? Cela dépend, apparemment, de la région du monde où l’on vit ; mais jamais en tout cas on n’avait exprimé avec une aussi tranquille impudeur le fait que la vie de tous n’a pas la même valeur ; qu’à partir d’un certain âge (70, 75, 80 ans ?), c’est un peu comme si l’on était déjà mort.

Toutes ces tendances, je l’ai dit, existaient déjà avant le coronavirus ; elles n’ont fait que se manifester avec une évidence nouvelle. Nous ne nous réveillerons pas, après le confinement, dans un nouveau monde ; ce sera le même, en un peu pire.

Michel Houellebecq, dans sa lettre à France Inter du lundi 4 mai 2020

 

  Je ne crois pas aux déclarations du genre « rien ne sera plus ...

 

Le coronavirus va se révéler un redoutable accélérateur de la mise à distance de la réalité, et comme tel il aura bien mérité du "nouveau monde". "Distance sociale", soit le mètre minimum qui doit séparer les gens, est le nouvel impératif; le Premier ministre, qui parle un jargon très pur, a risqué " distanciation », ce qui est un emploi de sa dramaturgie que Brecht n'avait pas prévu. Tous les mots en télé-, télétravail, téléenseignement, télésanté (téléconsultation, télésuivi), téléconseil, télécommerce, vont s'imposer définitivement aux nostalgiques du "présentiel", puisque ce mot existe désormais pour qualifier, par contraste, les attardés — pour ne pas dire les réactionnaires — qui se figurent que la vie sociale suppose la présence, autrement dit des gens en chair et en os. L'épidémie nous vaudra un remarquable progrès dans le sens de la "dématérialisation". L'OMS recommande aux enfants confinés de jouer aux jeux vidéo, un programme qui s'appelle "Play apart together ", "jouer tout seul ensemble", et nul doute que M. Macron en aura été ravi, puisque c'est une magnifique application de l'en même temps qu'il tâche de nous inculquer depuis trois ans. Quand tant de bonnes habitudes auront été prises, comment reviendrons-nous en arrière, et à quoi bon? (…) Les assemblées générales d'actionnaires « dans un format à distance sans présence physique » deviendront la norme, on déléguera son hologramme et le virus aura été l'accoucheur du nouveau genre humain.

Philippe Barthelet, dans Valeurs Actuelles du 23 avril 2020

 

(*) Gérard Leclerc dans son éditorial à Radio Notre Dame du 5 mai 2020

(**) Philippe Muray citant Nietzsche, dans son Journal intime : Ultima Necat III

 

Merci encore à EVR.

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25 mai 2020 1 25 /05 /mai /2020 13:48

En 7 mn...  Lionel Astruc : "À travers sa fondation, Bill Gates contourne l'État et s'achète du pouvoir"

Et Pour aller plus loin 

Amazon.fr - L'art de la fausse générosité: La fondation Bill et ...

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25 mai 2020 1 25 /05 /mai /2020 10:19
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20 mai 2020 3 20 /05 /mai /2020 08:15

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16 mai 2020 6 16 /05 /mai /2020 18:32

Jeanne d'Arc en quelques dates 

1412 environ : naissance de Jeanne d'Arc à Domrémy

30 mai 1431 : mort de Jeanne, brûlée à Rouen

16 mai 1920 : canonisation de Jeanne

16 mai 2020 : centenaire de la canonisation de Jeanne

2e dimanche de mai : fête nationale de Jeanne d'Arc

Jeanne d'Arc en 2 mn par Charlotte d'Ornellas

 

Jeanne d'Arc

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15 mai 2020 5 15 /05 /mai /2020 09:37

 

Lancement du "Club de la Presse":  Entretien

Quel est l’objectif de ce Netflix / Spotify de la « presse de droite » ? Il existait déjà de nombreux clubs de la presse régionaux, regroupant avec plus ou moins de succès journalistes et éditeurs par affinités locales. C’est un Club de la presse d’un nouveau genre qui est lancé le 3 avril, revue de détail en quatre questions.

 

Quel est l’objectif de votre Club ?

L’objectif est triple :

Le premier est de rendre accessible au plus grand nombre, notamment aux plus jeunes, la presse libre et non-conformiste, dans toute sa diversité, alors que les crises (migratoires, sanitaires, économiques, etc.) se succèdent et que la soif d’analyses, de décryptages sérieux et de propositions audacieuses pour notre temps n’a jamais été forte chez des millions de Français.
Les réseaux sociaux et les blogs de réinformation n’ont pas leur pareil pour rapporter de nombreux faits qui défient l’entendement. Ils sont irremplaçables mais insuffisants. Seule la presse permet de prendre le recul, donne la parole à des penseurs originaux, mène l’enquête, propose des solutions argumentées et détaillées. C’est en cela qu’elle est irremplaçable et complète parfaitement les blogs de réinformation / réseaux sociaux.
Cette presse que certains qualifieront “de droite” (c’est bien plus complexe, et personne n’est vraiment capable de dire ce qu’est la droite, disons qu’elle n’est pas de gauche) est injustement méconnue des Français car elle manque de moyens (quasi-absence de ressources publicitaires), a été diabolisée par les médias de gauche, a parfois subi un acharnement judiciaire de la part de certaines ligues qui font profession de censeurs. Acheter toutes ces publications en kiosque ou en librairie reviendrait à plus de 120 euros par mois. Les recevoir via Le Club de la Presse vous reviendra à 12,99 euros par mois.

Il s’agit aussi d’ouvrir l’esprit des lecteurs. Trop souvent, et c’est le cas sur Internet, on ne consulte que les supports qui correspondent parfaitement à notre pensée. Or il y a des choses intéressantes chez le voisin qui pense légèrement différemment. La Manif pour Tous a permis à toute une génération de s’ouvrir à toutes les tendances de la droite : en marchant ensemble, des conservateurs ont rencontré des libéraux, des catholiques ont sympathisé avec des identitaires, etc. Nous souhaitons prolonger cette ouverture d’esprit en permettant à chacun de découvrir d’autres pensées de droite. C’est pour cela que Le Club de la Presse propose des publications très diverses. Leur point commun : être de grande qualité.

Enfin, il y a une volonté d’aider ces publications à ne pas rater le train de la digitalisation payante. Celle-ci est très compliquée à effectuer en solo. Prenons l’exemple des plateformes vidéos : personne ne s’abonnerait à un bouquet qui ne proposerait que les réalisations d’un studio (Europa Corps de Luc Besson par exemple) pour des raisons de qualité, de quantité et de diversité. Le succès du digital payant est au rendez-vous quand c’est Disney qui lance son service de streaming, parce qu’il comprend les films de la Warner, de Disney, Pixar, Lucasfilm ou encore Marvel, etc. Le Club de la Presse propose donc à chaque acteur média engagé, tout en restant libre et indépendant (le secteur ne connaît de toutes les manières aucun phénomène réel de concentration), de rejoindre cette offre.

Nous leur proposons un changement de paradigme : autrefois, si un lecteur achetait le journal A, le risque était qu’il n’ait plus assez d’argent pour acheter le journal B. Si un internaute s’abonne au Club de la Presse pour lire le journal A, une partie de son abonnement est reversée au journal A… mais aussi au journal B. Chaque média membre du Club de la Presse est donc fort de sa propre force bien entendu, mais aussi, et c’est nouveau, de la force des autres membres. Concrètement, chaque support touche un peu moins que si vous l’achetiez en solo mais de la part de beaucoup plus de monde, dont une bonne partie qui ne l’aurait jamais acheté (par préférence, et cela ne se discute pas, ou par ignorance, et là c’est dommage !). Comme les lecteurs, les publications qui ont rejoint Le Club de la Presse sont gagnantes.

Quelle(s) formule(s) proposez-vous ?

Nous proposons une formule unique : pour 12,99 euros par mois, et sans engagement, vous pouvez accéder à une vingtaine de magazines libres et non-conformistes comme Le Bien CommunL’Étudiant LibreL’Homme NouveauL’IncorrectLiberté PolitiqueLivr’ArbitresMonde & VieLes Monographies de Contribuables AssociésLa NefLa Nouvelle Revue UniversellePolitique MagazinePrésentRenaissance CatholiqueTous Contribuables… Deux cadeaux d’une valeur totale de 44 euros sont offerts pour chaque adhésion : un Atelier d’Histoire consacré à l’incroyable épopée de Jeanne d’Arc et une e‑BD historique signée Reynald Secher, Guy Lehideux et Jean-Claude Cassini qui raconte Verdun aux jeunes de 7 à 107 ans…

Quel est votre modèle économique ?

Chaque publication reçoit un montant fixe par abonné au Club de la Presse et par numéro mis à disposition des abonnés.

Les titres disponibles ne courent-ils pas le risque de se faire cannibaliser ? Une vente en plus à prix réduit chez vous c’est une vente en moins à prix normal par ailleurs ?

Il y a les lecteurs qui préfèrent le papier et ceux qui préfèrent le digital, pour différentes raisons (place, mobilité, etc.). Il y a aussi ceux que le digital n’empêche pas d’avoir du papier chez eux. Nous nous adressons aux lecteurs que le digital n’effraie pas, en priorité aux jeunes, (car ils ont moins d’argent, moins de place et sont plus mobiles), aux “mobiles” (les jeunes, mais aussi les expats, les VIE, les retraités qui passent la moitié du temps à l’étranger ou dans le sud de la France) ainsi qu’aux déclassés en général (personnes au chômage ou dont le pouvoir d’achat a baissé ces dernières années), qui ne lisent pas ou plus la presse. Pour ces personnes, le digital est une chance.

Il l’est aussi pour les médias. C’est grâce au digital qu’outre-Atlantique, The New York Times a récemment dépassé les 5 millions d’abonnés (90% digital, 10% print) contre un peu moins d’1 100 000 en 2005 (100% print). Et malgré un prix d’abonnement digital moins élevé que l’abonnement papier, ce quotidien de la gauche libérale effectue une marge plus importante avec le digital. The New York Times est une marque suffisamment puissante pour prendre seul le train de la digitalisation. En proposant une offre regroupant la presse française de droite, celle-ci a plus de chances de le prendre avec succès.

En savoir plus : leclubdelapresse.fr

 

Relevé sur le site de l'OJIM

 

Lancement du “Club de la presse” : entretien

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12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 22:25

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12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 07:14

  

Jusqu’au 30 juin, notre invité du mardi est l’écrivain Romain Guérin. Trente-six ans et du talent, révélé par deux livres : Le Journal d’Anne-France et La Chorale des cadavres, recueil de poèmes. Comme un mantra, la sphère politique et médiatique parle d’un « monde d’après ». Cette formule répétée à l’envi, qui sonne comme une menace, est en fait une prophétie […]

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11 mai 2020 1 11 /05 /mai /2020 14:43

Le génocide voilé, une enquête du chercheur Tidiane N’Diaye, éclaire un drame passé à peu près inaperçu : la traite des Noirs d’Afrique par le monde arabo-musulman. Cette traite a concerné dix-sept millions de victimes tuées, castrées ou asservies, pendant plus de treize siècles sans interruption. Les razziés étaient contraints de traverser le désert à pied pour rejoindre le Maghreb, l’Égypte ou la péninsule Arabique via Zanzibar, par bateaux… Pourtant, cette traite négrière a été minimisée, contrairement à la traite occidentale vers l’Amérique. Pourquoi ? Parce que seule la conversion à l’islam permettait d’échapper à l’esclavage. De nos jours, la majeure partie de l’Afrique est devenue musulmane. Un livre polémique et courageux selon Joachim Véliocas. "

Emission du 5 mai 2017 avec Tidiane N’Diaye qui présente son livre « Le génocide voilé » , présentation de l’éditeur: https://youtu.be/Wbn2bAqMIZQ 

Source : Observatoire de l’islamisation   

Amazon.fr - Le génocide voilé: Enquête historique - N'Diaye ...                           

   

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11 mai 2020 1 11 /05 /mai /2020 10:26

 

https://charliehebdo.fr/wp-content/uploads/2019/09/1310-05-riss-macron.jpg

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10 mai 2020 7 10 /05 /mai /2020 10:51

ARTE tomberait-il dans la théorie du complot ?

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9 mai 2020 6 09 /05 /mai /2020 11:03

Confinement : êtes-vous survivaliste ?

Un sujet risque de connaître un intérêt croissant en cette période de pandémie du coronavirus : le survivalisme. Le survivalisme n’a pas bonne presse. Le « survivaliste » est souvent présenté comme un barbouze en treillis ouvrant des canettes de bière avec les dents en attendant l’apocalypse. Certains médias de grand chemin contribuent pour beaucoup à cette image caricaturale. Pourtant, en regardant de près et avec un peu d’humilité, des enseignements positifs du survivalisme ne peuvent-ils pas être tirés ? Si les médias de grand chemin nous le permettent, c’est parfois bien involontairement.

LA PANDÉMIE SUR NETFLIX

La pandémie que nous connaissons devrait inciter à l’humilité. Il suffit de voir la série « Pandémie » sur Netflix pour constater que si la conscience des enjeux d’une pandémie était bien présente avant qu’elle ne se déclenche, de nombreux gouvernements sont totalement désarmés face au coronavirus.

Manque de masques, manque de tests, manque d’appareils respiratoires, manque de produits d’hygiène, de nombreux pays sont obligés d’appliquer la vieille quarantaine face à la pénurie de moyens et à la saturation des hôpitaux. Qu’adviendra-t-il si cette quarantaine se prolonge et que la pandémie continue à se développer ? Nul ne le sait. Un vaccin est annoncé dans quelques mois. Et d’ici là, il faudra, dans tous les sens du terme, tenir tant individuellement que collectivement. Le décompte macabre quotidien continuera pendant une durée plus ou moins longue, en l’attente d’une décrue du nombre de morts. Il faudra bien prévoir une sortie d’un confinement qui a déjà mis une partie de l’économie à terre.

Au niveau individuel, c’est en certains endroits déjà le chacun pour soi, avec des scènes de bousculades devant des magasins alimentaires avant l’entrée en vigueur du confinement. Dans certains quartiers, un traitement différencié s’applique, des sauvageons bravent sans être inquiétés le confinement et mettent toute la société en danger. Une illustration des limites des mesures de prévention collectives.

La « guerre » annoncée par le Président Macron, a déjà ses déserteurs et même ses bras cassés aux plus hauts postes. Dans ces conditions, la démarche individuelle du survivalisme peut-elle être écartée d’un revers de main et caricaturée, comme le font certains médias ? Nous vous donnons quelques éléments à mettre au débat.

LE SURVIVALISME

Le survivalisme est un courant apparu essentiellement aux États-Unis dans les années 1960.

La suite...

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