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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 10:40


Alexandre Soljenitsyne ce matin sur France Culture

  Répliques
 
par Alain Finkielkraut
 
Ecoutez

Podcast


 
 
émission du samedi 7 février 2009
L'héritage de Soljenitsyne

 

  Avec Georges Nivat et Alain Besançon.

  Invités

 
Georges Nivat.  historien des idées, slavisant, professeur honoraire, Université de Genève.

 
Alain Besançon.  historien français, membre de l'Institut, directeur d'études à l'EHESS, à l'Institut d'histoire sociale et à la Nouvelle Initiative Atlantique, spécialiste de l'histoire russe et du communisme soviétique.


Andreï Makine (né le 10 sept 1957, vit en France, Le Testament français): "J'ai découvert Soljenitsyne à 14/15 ans avec une petite édition d'Une journée d'Ivan Dénissovitch qui avait été lue par des centaines de personnes. Cela se passait en Sibérie, j'ai gardé le manuscrit une nuit. J'ai été impressionné par l'humanité qui émanait de ce proscrit, un être qui n'avait jamais auparavant été décrit dans la littérature officielle. On savait ce qui se passait mais ce qui était frappant c'était de voir un texte anti-soviétique imprimé. Soljenitsyne porte une attention très grande aux détails, je me souviens 20 ans après de la description d'une soupe de poissons mangée par les prisonniers. Ceux qui le critiquent sont des nains".
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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 00:06
 
   

Une photo et un texte par jour tout au long de l’année

Cet ouvrage de petite taille et de prix abordable regorge de trésors : 380 photographies pleine page qui dressent un panorama exceptionnel des merveilles de la France chrétienne, accompagnées d’autant de textes dont les auteurs vont des prophètes de l’Ancien Testament à Benoît XVI, en passant par saint Augustin, Péguy ou encore Bernanos.

Ce riche ensemble visuel a été réuni grâce au fond exceptionnel du photographe Hervé Champollion. Fruit de vingt années de travail, il est unique tant par sa qualité que par la diversité des sites et des points de vue.

Le grand et le petit patrimoine français, rassemblés sans esprit de système en un tout cohérent, créent une impression de foisonnement et de richesse. Les citations, souvent issues de chefs-d’œuvre de la littérature spirituelle, donnent à ce volume une vraie profondeur.

Ce livre s’adresse à tous ceux, chrétiens ou non, qui aiment admirer, voyager, s’enrichir spirituellement. Objet attirant tant par son aspect que par son contenu, 365 Merveilles du patrimoine chrétiens de la France est aussi un guide qui ne dit pas son nom, puisque toutes les régions de France y sont représentées.

 

PRIX : 29 €
PAGES : 768

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 15:56
Jade et les sacrés mystères de la vie
Chronique culturelle du 30 janvier 2009 (1)
Un livre de François Garagnon
     
     Avec des mots extraordinaires, l’auteur nous livre ici les pensées d’une petite fille pas comme les autres, Jade. Un mélange de simplicité enfantine et d’intuition rare, afin de découvrir, en quatorze brefs chapitres illustrés de dessins en ombres chinoises, une vision renouvelée de la vie, de l’amour, de la mort, de Dieu. Où l’on redécouvre dans l’esprit de Saint-Exupéry - mais aussi et surtout de la Bible ! - que « l’essentiel est invisible pour les yeux ».

     Une philosophie où Dieu est partout, illumine nos heures, parfois imperceptiblement mais toujours profondément. Une foi pleine d’abandon qui paradoxalement n’hésite pas à nous faire croire en nos rêves de bonheur et à tout accomplir pour les réaliser. Une esthétique du don sans mesure, aussi bien de temps que d’amour. Afin de s’enrichir davantage de cet émerveillement permanent devant le Beau, le Bon et le Bien – c’est-à-dire les « B-attitudes ».

     Évidemment, tout n’est peut-être pas très orthodoxe, notamment une étrange « opération du Saint-Esprit » ; et l’on peut trouver tout cela idéaliste… Mais c’est aussi le regard que nous portons sur le monde qui le rend beau : savourons le goût de la vie et guettons les « clins-Dieu » - sans doute est-ce de là que vient le mot – qui jalonnent nos journées !

     Et Jade de demander :

     - Et… on peut être amoureuse de Dieu, tu crois ? C’est pas un péché ?

      - Non seulement c’est le contraire d’un péché, mais c’est la sainteté !

Revigorant.

Imelda  Editions Monte-Cristo.
lu sur http://e-deo.info/
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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 00:11
 
  Les fleurs de l'âge
Collection Poésie


François-Xavier Rigaud

60 pages
10 €
janvier 2009

Achat par correspondance :
10 €  + port 3 € 

       
 

Qu’y a-t-il dans la tête d’un poète de quinze ans ? Il y a des mots qui dansent et qui chantent l’amour, la nature et ses beautés, la vie en général. On trouve aussi des mots qui crient la douleur et l’injustice, des mots qui louent Dieu et des mots qui racontent des histoires. La poésie d’un adulte est un fleuve : paisible, calme et raisonnée. Celle d’un jeune écrivain est au contraire un torrent parce qu’elle est plus vive et fougueuse, imprévisible et parfois excessive. Celui qui sait apprécier un paysage fluvial sait forcément admirer les petits torrents fougueux de haute montagne… Alors vous qui aimez les grands fleuves du monde, lisez ce recueil et sachez apprécier les torrents d’aujourd’hui qui seront les principaux cours d’eau de demain… 

   http://www.editions-benevent.com/livre.php3?isbn=9782756310824
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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 00:34
An 1084. Sept hommes bâtissent un petit ermitage au coeur d'une épaisse forêt du massif de la Chartreuse dans les Alpes du Nord. En ce lieu sauvage et retiré, par des vies rudes et austères, débute une inlassable quête de Dieu. Une avalanche, huit incendies, des guerres, des persécutions, une révolution, sont les péripéties des 900 ans d'histoire qui lient ces moines du XIIe siècle à ceux qui vivent aujourd'hui encore derrière les murs du monastère de la Grande Chartreuse. Dans la solitude, le silence et la contemplation, les fils de saint Bruno marchent dans ses pas...

L'histoire de la Grande Chartreuse en BD

Laurent Bidot

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 01:03
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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 23:47
La création, dans sa diversité infinie, forme un ensemble harmonieux dont toutes les parties sont liées entre elles et vivent les unes par les autres. De l'atome à l'ange, de la cohésion des molécules à la communion des saints, rien n'existe seul ni pour soi. Dieu n'a créé qu'en unissant. Le drame de l'homme c'est de séparer. Il se coupe de Dieu par l'irreligion, il se coupe de ses frères par l'indifférence, la haine et la...
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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 01:00
"Que serait une aventure confortable, un road trip climatisé ?"
Après plus de 22 000 km à travers l'Asie Centrale, Falk van Gaver et Jean-Baptiste Warluzel sont revenus avec des souvenirs intenses et un récit rocambolesque. Entretien avec ces fous de voyages.

 

 

Quelle était votre motivation lorsque vous avez décidé de réaliser ce voyage ?
Falk van Gaver et Jean-Baptiste Warluzel : Nous voulions avant tout réaliser deux films documentaires avec une forte dimension artistique. Le premier sur la route historique suivie par les peuples ancêtres des Turcs depuis l'Altaï jusqu'en Anatolie à travers toute l'Asie Centrale, et que nous avons remontée en 4L : "La Route turque" (2005, 60'), sans musique ni commentaire, est un film contemplatif qui a été projeté à plusieurs festivals où il a été très bien reçu par le public et la critique (Etonnants voyageurs de Saint-Malo, Trento Film Festival, etc.) : il est programmé à d'autres festivals dans les mois qui viennent (Cerro Veronese, Grand Bivouac d'Albertville...). Le second est en cours de réalisation : "Un Noël au Tibet" (40', 2006) raconte l'incroyable histoire d'une Fête de la Nativité passée avec des Tibétains catholiques... Constantin de Slizewicz, Fabrice Hadjadj et Michaël Lonsdale sont liés à ce projet.

Pourquoi avoir choisit une 4L comme moyen de transport ?

...............la suite ici http://www.linternaute.com/voyager/interview/route-steppes/interview.shtml

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 00:46
avec un W...

Simone Weil
philosophe française, 1909-1943


Attente de Dieu Paris: Éditions Fayard, 1966, 256 pp. [Lettres écrites du 19 janvier au 26 mai 1942.]
La condition ouvrière. Paris: Éditions Gallimard, 1951. Collection idées, nrfm 375 pages. (Recueil de textes écrits entre 1934 et 1942).  Texte téléchargeable !

Écrits historiques et politiques (Recueil de textes). Collection Espoir. NRF. Paris: Éditions Gallimard, 1960, 413 pages. Texte téléchargeable !

L'enracinement. Prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain. Paris: Éditions Gallimard, 1949, 382 pages. Collection idées, nrf. Texte téléchargeable !

Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale. Paris: Éditions Gallimard, 1955, 151 pp. Collection “idées nrf”, no 422. 1934.

Sur la science. Paris: Éditions Gallimard, 1966, 285 pp. Collection: Espoir. [Écrits publiés entre 1932 et 1942.]

http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/weil_simone.html

 

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 21:28
Souvenirs. Carnets inédits de Hans et Sophie Scholl, étudiants catholiques qui incarnèrent la résistance allemande au nazisme.

 

On se sent petit. Voici publiés les lettres et carnets des deux étudiants, Hans et Sophie Scholl, qui dirigèrent le groupe résistant de La Rose blanche dans l’Allemagne en guerre.

Ils disposaient, on l’imagine, de peu de moyens pour tenter d’éveiller leurs concitoyens devant les horreurs hitlériennes. Avec un petit nombre d’amis, ils distribuèrent six tracts, en réalité des textes argumentés qui sont des analyses de philosophie politique sur la culpabilité allemande, sur la “dictature du mal”, sur la grandeur de la conscience. Le frère et la sœur furent arrêtés le 18 février 1943, condamnés à mort et guillotinés quel­ques jours après. Ils avaient respectivement 24 et 21 ans.

Les lettres ne racontent pas l’histoire des tracts, tenue naturellement secrète. Mais elles laissent voir l’esprit et le caractère de ces étudiants qui furent dépositaires, avec quelques autres, de la conscience entière d’un peuple : comment ils ont pu d’abord acquérir cette lucidité au sein de la propagande omniprésente, puis courir à la mort pour jeter une si frêle flamme dans l’atmosphère obscure.

Il est bien étrange que la France, pays où la condamnation du nazisme représente depuis quarante ans la seule armature morale et le principal socle culturel, ignore pratiquement l’histoire de La Rose blanche. Déverser des propos haineux contre Hitler si longtemps après ne coûte pas de pain (même si c’est un ticket de bonne conduite). En revanche, les écrits de ceux qui ont littéralement payé de leur vie acquièrent une singulière valeur. Hans et Sophie Scholl n’étaient pas seulement antinazis : mais antitotalitaires. Ils ne payaient tribut à aucune oppression de rechange. Ils étaient tout simplement croyants, et nourris de lectures et de réflexions propres à leur inculquer la distance face à la propagande. Ils n’ont pu résister qu’en s’appuyant sur un autre socle, moral et spirituel. L’essentiel de ces pages réside dans les débats de la conscience personnelle : comment être sûr de pouvoir se justifier à ses propres yeux, si l’on sait ne pas pouvoir se justifier devant la loi positive ?

Hans et Sophie Scholl avaient grandi dans une fratrie nombreuse, où culture et religion tenaient une place de choix. L’esprit critique, que le père avait semé, pouvait alors dans ces circonstances se déployer en une résistance fatale. Hans est apprenti médecin, et passionné de chevaux. Sophie dessine, joue de l’orgue, tombe en contemplation devant la nature et commence des études de biologie et de philosophie. Ils lisent Platon et Augustin, Pascal, Nietz­sche ou Nicolas de Cues. Ou bien Dante, Berdiaev, Bloy. Souvent séparés : Hans mobilisé en Pologne et en France, Sophie dans le “service du travail”, où elle cache ses livres sous les draps.

Dès l’hiver 1941 flotte une atmos­phère de fin du monde. Hans raconte devant Varsovie son impression terrifiée et s’émer­veille de la France dont il apprend la langue. Sophie décrit l’indifférence de ses compagnes de chambrée face à la dévastation de tout. En même temps, court encore la petite histoire, la vie quotidienne et aussi les beaux jours d’une jeunesse sportive et déjà savante : la montagne et le ski, les soirées en refuge pendant lesquelles on lit ensemble Bernanos ou le Soulier de satin, où l’on débat de la “faim de l’âme”. Pour l’un et pour l’autre, les lettres révèlent une renaissance de la foi, en réponse à la désolation ambiante.

Sophie Scholl exprime un mysticisme weilien, écrit des méditations et des examens de conscience. Hans demande au Dieu d’amour de l’aider à triompher de ses doutes. Une hauteur spirituelle, encore enfantine, dessine une étoffe de héros. La passion intellectuelle et morale s’empare de la lutte entre la justice et la loi positive. Dans le premier tract, le régime hitlérien était décrit comme « une machine de guerre athée ». Les étudiants de La Rose blanche savaient déjà que, d’un totalitarisme à l’autre, les massacres de masse signaient la mort de Dieu. Sans doute est-ce là l’explication de l’oubli dans lequel, ici, leur geste fut si longtemps confiné.  

Chantal Delsol de l'Institut, Valeurs Actuelles, le 27-11-2008
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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 16:00

Qu'est-ce que l'amour ? Ne sachant pas toujours aimer, l'individu a parfois tendance à prendre l'intensité de ses émotions pour de l'amour. L'obsession actuelle du " tout sexuel ", du moins dans les représentations sociales, montre à quel point la pulsion est privilégiée, au détriment de la qualité relationnelle. Or, le temps et l'approfondissement de soi-même sont nécessaires pour accéder au véritable sens de ce lien durable, fondement symbolique et structure élémentaire de la société.

Après les bouleversements issus de Mai 68, qu'en est-il aujourd'hui de l'amour ? A l'heure du Pacs, quelle place reste-t-il à la relation homme-femme, rapport premier, originel, qui se prolonge et s'incarne dans l'enfant ? A la lourdeur des sociétés d'antan, où la vie privée était enchaînée aux contraintes du collectif, a succédé ce que Milan Kundera appelle " l'insoutenable légèreté de l'être ". Comment caractériser la rupture qui s'est produite ? A quel point était-elle inévitable ? A quelle instabilité affective et sociale nous a-t-elle menés ?

Pour répondre à toutes ces interrogations, l'auteur nous entraîne à travers la littérature, l'histoire, la philosophie et la théologie, dans une passionnante enquête sur la nature et le sens de l'amour. Face à notre présent incertain et fragile, il cherche, en fin connaisseur de l'histoire des idées, à comprendre pourquoi et comment nous en sommes venus à vivre dans une société où l'amour est en morceaux. Prenant à rebrousse-poil un certain nombre d'idées toutes faites, cet ouvrage montre que l'amour est cette construction d'un " vivre ensemble " plus décisif que le temps et ses ruines, et qui permet d'instituer la vie.

"L'amour en morceaux" de Gérard Leclerc  
Presses de la renaissance

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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 16:00

 

Il y a mieux à faire que du bricolage religieux et il faut se garder de ces camelots insidieux qui dévalorisent la quête de l'essentiel en nous promenant dans le supermarché des religions. Ceux-là occupent tous leurs efforts à nous expliquer comment les hérésies sont intéressantes, comment s'abandonner à tous ces phénomènes inédits (en fait archaïques), à ces tourbillons plus fascinants que notre monothéisme austère.

Ils nous refont le coup de Circé la magicienne. Contre la menace de dissolution de la personne, seul nous importe le ressaisissement qui se produit lorsqu'à l'intime de l'intime ("intimior intimo meo", dit Augustin) se fait entendre l'appel d'un Dieu qui ne nous trompe pas.

Éditions du Rocher, collection Colère, Janvier 2002,
72 pages.

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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 09:58

Ma paroisse est une paroisse comme les autres. Toutes les paroisses se ressemblent. Les paroisses d’aujourd’hui, naturellement. Je le disais hier à M. le curé de Norenfontes : le bien et le mal doivent s’y faire équilibre, seulement le centre de gravité est placé bas, très bas. Ou, si vous aimez mieux, l’un et l’autre s’y superposent sans se mêler, comme deux liquides de densité différente. M. le curé m’a ri au nez. C’est un bon prêtre, très bienveillant, très paternel et qui passe même à l’archevêché pour un esprit fort, un peu dangereux. Ses boutades font la joie des presbytères, et il les appuie d’un regard qu’il voudrait vif et que je trouve au fond si usé, si las, qu’il me donne envie de pleurer.

 

Ma paroisse est dévorée par l’ennui, voilà le mot. Comme tant d’autres paroisses ! L’ennui les dévore sous nos yeux et nous n’y pouvons rien. Quelque jour peut-être la contagion nous gagnera, nous découvrirons en nous ce cancer. On peut vivre très longtemps avec ça.
Bernanos, in "journal d'un curé de campagne"

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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 21:31

Le prix Humanisme chrétien 2008 à Sophie Lutz

Le prix de l'humanisme chrétien 2008, décerné par l'Académie d'éducation et d'études sociales (AES), est attribué à Sophie Chevillard-Lutz pour son livre Philippine, la force d’une vie fragile (Ed. de l'Emmanuel). L’AES tient à couronner un ouvrage « novateur et formateur, accessible au plus grand nombre, et répondant aux valeurs de tradition sociale et d’humanisme chrétien ».

Sophie Chevillard-Lutz raconte l'histoire de Philippine, sa petite fille polyhandicapée. Dès avant sa naissance, les médecins détectent chez elle une très grave lésion cérébrale, qui ne lui permettrait pas de vivre et la vouait à l'avortement. Une hypothèse que récusent immédiatement ses parents. Contrairement à tous les pronostics, Philippine va survivre, restant cependant dans un état de grande dépendance, celui d'un tout-petit entre trois et six mois. La communication avec elle se limite à l'esquisse d'un sourire dans ses moments de bonheur.

Dans son livre, explique Jean Vanier dans sa préface, "Sophie Lutz montre comment l'accueil de la fragilité de Philippine transforme peu à peu la vie de ses parents et les rend plus humains et comment le "scandale" du handicap peut être source de vie".

En lui décernant son prix annuel, l'AES souhaite attirer l’attention sur les questions philosophiques, éthiques, sociales complexes soulevées par les personnes handicapées, questions qui apparaissent au fil du témoignage bouleversant et pudique de la maman de Philippine.

Face à ce mal terrible qu’est le poly-handicap, Sophie Lutz témoige :

« J’aime Philippine et je déteste le mal qui la touche. Je ne veux pas me tromper d’ennemi... Je ne veux que l’aimer. Elle est innocente. Je suis donc révoltée non pas que Philippine existe, ou même soit vivante, mais qu’elle soit abîmée. Je rapproche cette révolte de celle que l’on peut ressentir devant une catastrophe naturelle. La nature a des dysfonctionnements absurdes. Le mal et la mort existent, et je n’y peux rien. L’absurdité ne peut faire naître que la révolte, parce qu’il n’y a pas d’explication. Or je ne pense pas que la vie soit absurde. Le mal est absurde. »

Où se situe la réalité de la vie humaine ? :

« Avoir, savoir, pouvoir : toutes choses qui peuvent faire oublier le principe de réalité, ce qui est. Philippine ne possède pas, ne sait pas, ne peut pas. Elle m’oblige à vivre non pas dans l’illusion, mais dans la réalité, à être moi-même avant tout. Elle m’oblige à me poser la question si difficile de la connaissance de soi : « Qui suis-je ? » Philippine est mon Socrate... Je suis obligée de repasser au crible tout ce que je suis, ce que je pense, ce que je rejette ce que j’aime, ce que je fais, ce que je veux faire de ma vie. »

On l’aura compris ce témoignage décapant renouvelle le regard de chacun d’entre nous face à sa propre réalité et à celle de l’autre, si différent soit-il. Et c’est la valeur éducative de cette réflexion capitale que ce prix veut retenir : c’est un livre à proposer à chaque jeune qui se pose les questions essentielles sur l’être humain, sa dignité et le sens de sa vie.

Depuis 1922 l’Académie d’éducation et d’études sociales (AES) promeut toute forme d’action soutenant l’éducation et les applications possibles des enseignements sociaux chrétiens.

                        Pour commander le livre : cliquez ici

http://www.libertepolitique.com/le-fil/55-france/4870-le-prix-humanisme-chretien-2008-a-sophie-lutz
17 octobre 2008

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 09:08
«Un spectacle est réussi quand on ne sent pas l'effort, la technique, mais il faut qu'ils y soient. Péguy (je suis en train de relire L'Argent ) disait que pour réussir une bonne chaise il fallait faire aussi bien les parties qui ne se voient pas que celles qui se voient. La grâce ne s'obtient que par le travail.»
Pascal Thomas , réalisateur du film " le crime est notre affaire"
La citation exacte de Péguy, la voici :

Il fallait qu'un bâton de chaise fût bien fait. C'était entendu. C'était un primat. Il ne fallait pas qu'il fût bien fait pour le patron, ni pour les connaisseurs, ni pour le client du patron. Il fallait qu'il fût bien fait lui-même, en lui-même pour lui-même, dans son être même.
Une tradition venue, montée du plus profond de la race, une histoire, un absolu, un honneur voulaient que ce bâton de chaise fût bien fait. Toute partie dans la chaise, qui ne se voyait pas, était exactement, aussi parfaitement faite que ce qu'on voyait.
C'est le principe même des cathédrales. 
(
http://petrus.angel.over-blog.com/article-6847109.html )

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 23:52

Le retournement: c'est la manœuvre classique, et parfois complexe, qui consiste à faire travailler à votre profit l'agent secret adverse que vous avez débusqué... Tout en racontant, avec un souci scrupuleux d'authenticité, une histoire où s'affrontent services spéciaux américains, français et soviétiques, et à laquelle il ne manque ni le traître, ni le tueur, ni la femme fatale, Vladimir Volkoff s'interroge, avec un humour qui n'exclut pas la profondeur,

sur les rapports entre l'espionnage et la littérature, entre l'agent et le romancier, tous deux experts en masques et en manipulations... Le temps de la guerre froide est loin. Mais avec ce chef-d'œuvre de suspense et de vérité humaine, l'auteur des Faux tsars et de L'Enlèvement signe un classique indémodable, comme les romans de ses maîtres, Graham Greene ou John le Carré.

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 07:52

 Les enquêtes de Nicolas Le Floch

Pour les amoureux de Paris, du XVIIIe siècle et de... la gastronomie.

Comment mener une enquête policière sans écoutes téléphoniques et sans reconnaissance ADN ? Comment la mener à bien sans être un flic solitaire et torturé, n’ayant de bons rapports qu’avec le médecin légiste ? C’est possible et Nicolas Le Floch nous le prouve depuis des années. Aidé d’amis précieux, il se fait fort de résoudre les crimes les plus odieux, les machinations les plus retorses grâce à son sens de la déduction, de l’observation et son intuition. Ainsi, notre commissaire au Châtelet de Paris se voit confier naturellement les enquêtes criminelles les plus délicates au service de Monsieur de Sartine, et ce faisant, du roi Louis XV. La couronne a trouvé LE serviteur idéal, fidèle, compétent et déférent, qui saura conquérir l’estime de ses souverains.

Vous êtes bien à Paris, et sans bouger de votre fauteuil ou de votre transat, vous vous retrouvez dans les rues grouillantes du XVIIIe siècle au milieu des badauds ..... la suite ici http://www.ichtus.fr/article.php3?id_article=423

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 15:01
        
La joie de la catéchèse
 
 
 
 
La joie de la catéchèse 
de Olivier Teilhard de Chardin

" Un nouveau printemps de la catéchèse ", tel fut l'appel de Jean-Paul II aux Evêques d'Ile-de-France un an avant sa mort. Ce livre veut contribuer à ce printemps. L'An 2000 fut l'occasion du Jubilé mondial des catéchistes. L'auteur relit aujourd'hui ce qui leur a été dit à Rome comme une " prophétie de l'avenir ". C'est ainsi que nous recevons les homélies et conférences de ce Jubilé (Cardinaux Stafford, Castrillôn Hoyos, Ratzinger, Jean Paul II, décembre 2000). Elles sont ici publiées avec trois autres documents peu connus sur la catéchèse et l'enseignement catholique (1983, 1997, 2004). L'auteur introduit ces textes par une réflexion riche et simple, stimulante pour la joie de la catéchèse. Ces textes parleront à tous ceux qui sont attelés à la transmission de la foi, que ce soit en famille, en paroisse ou dans une école catholique. Ils aideront les responsables de la catéchèse ou de la pastorale scolaire pour leur réflexion théologique et pour l'organisation du catéchisme de l'Eglise dans les lieux concrets de leur mission. Les catéchistes et les parents, premiers catéchistes de leurs enfants, sont appelés à voir la rencontre catéchétique comme une rencontre avec Dieu et à s'y impliquer personnellement, en montrant le Christ comme
Jean-Baptiste - pour leur joie, pour celle des enfants et des jeunes. Ce livre paraît au moment où les Evêques de France donnent des orientations pour la catéchèse : " nous faisons le choix de la pédagogie de l'initiation. " L'auteur aide à comprendre comment Dieu, par les catéchistes, initie lui-même l'enfant à le connaître et à vivre en chrétien. 

l'auteur
Olivier Teilhard de Chardin est né en 1957. Il est prêtre du diocèse de Paris depuis 2001. Il est actuellement vicaire à la paroisse Saint-Jacques -
Saint-Christophe de la Villette dans le 19e arrondissement, et Vicaire épiscopal pour la catéchèse.
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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 21:00


A l’heure où le mariage est si déprécié, où l’amour est souvent dépouillé de certaines de ses dimensions ; alors que les histoires bien souvent finissent par un mariage au lieu de commencer par celui-ci…c’est un délice de lire cette Lettre à Laurence, témoignage d’une histoire authentique, vécue il y a quelques décennies seulement.

L’auteur, descendant d’une branche des ducs de Bourbon, abandonne à 44 ans une carrière de brillant diplomate pour se consacrer à l’écriture ; il sera d’ailleurs élu à l’Académie française. C’est en 1987 qu’il publie cette Lettre à Laurence, en hommage à son épouse décédée trois ans auparavant.

Ces pages, où l’auteur tutoie sa femme, retracent en quelques traits quarante ans de vie conjugale, où les grandes déclarations romantiques et éphémères s’effacent au profit d’une tendresse inébranlable, bâtie au fil des jours, des craintes et des espoirs, des joies profondes et des épreuves amères.

Il en ressort une sagesse étonnante, et des réflexions précieuses, telles que : « Donner sa vie, ce n’est pas la risquer, pendant quelques minutes, dans l’excitation du danger, c’est l’engager dans le combat quotidien, l’exposer à l’usure, aux traverses, la répandre goutte à goutte dans l’effort et parfois la souffrance. Cela, on ne peut le faire pour plusieurs, on ne peut le faire que pour un seul être auquel on s’attache non pour l’étouffer, mais pour l’aider à vivre. »

L’auteur fait part de ses fragilités, de sa solitude de veuf mais aussi de son éternel émerveillement devant celle qui est “sa raison ardente.” A savourer absolument.

Imelda 

Gallimard Folio, 118 pages, 5,30 euros. 

                                                                                         lu sur http://e-deo.info/

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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 11:53

 

Idem velle et idem nolle vera amicitia est Vouloir la même chose et ne pas vouloir la même chose, voilà la véritable amitié. ... (Cicéron)

Résultat de recherche d'images pour "de l'amitié Cicéron POCHE"

des extraits sont ICI

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 17:13


On n
e lit plus beaucoup Bernanos et les lycéens ne l'étudient pas en classe.

 

Est-ce étonnant ?

Ses romans convoquent Dieu et le Diable, et les français ne croient plus ni à Dieu ni à Diable.

Les personnages principaux sont des curés, et il y a de moins en moins de curés.

Les histoires sont des histoires d'âmes : qui cela intéresse-t-il aujourd'hui ?

Quant à ses essais, ses articles, ses conférences, ne sont-ils pas ceux d'un polémiste qui rabâche toujours les mêmes imprécations ?…

Et pourtant…

Et si Bernanos avait encore et toujours quelque chose à nous dire ?

Et s'il était un peu prophète ?

Et s'il avait écrit une œuvre d'utilité politique, sociale et culturelle ? ...

La suite de l'article est dans la revue "Permanences" consacré à "La littérature au service de la nouvelle évangélisation" , que l'on peut commander au CLC : www.ichtus.fr

                                              
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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 16:15
N°1589

A la une

Un homme libre nommé Bernanos

Retour sur une vie d’écrivain chaotique, marquée par la quête de Dieu et le combat spirituel.Suite

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 23:42

 

 L'expérience de Dieu avec Bernanos
introduction et textes choisis par Mgr Guy Gaucher
Fides

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 12:15



   Faut-il rendre l’amour aux amoureux ? Dans une époque où les poètes se sont tus, où les yeux d’Elsa se sont fermés, où les cœurs ne battent plus la chamade que sous Viagra et où les sexologues disputent aux psys et aux neurologues l’interprétation du plus puissant des sentiments humains, la question n’est pas anodine.

Quarante ans après un printemps fameux, le fond de l’air n’est en effet plus rouge passion, il est rose comme un bonbon idiot, et le bitume toujours gris recouvre des pavés qui, eux, ne recouvraient pas de plage. Entre les deux couleurs, sans cesse le cœur du contemporain balance. Entre un septième ciel virtuel et une animalité qui rend bien triste, son désir hésite et dans ce mouvement de balancier son objet toujours paraît lui échapper.

« Jouir sans entraves » et « interdit d’interdire », on connaît trop le refrain qui façonna nos habitudes. Mais il est temps de changer. Car si l’humanité est cette Pénélope qui dans la nuit de chaque génération nouvelle défait ce que dans la lumière de la précédente elle a tissé, il faudra bien qu’aujourd’hui nous remettions en cause l’héritage des soixante-huitards. Et que nous tranchions le noeud gordien par quoi ils nous ont liés à des feux contraires. (...)

     la suite ici  
www.ichtus.fr

Le nouvel ordre amoureux
Falk van Gaver & Jacques de Guillebon - Editions de l’Oeuvre - 17€
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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 21:04

On réédite ... "La France de Michel Audiard" d'Alain Paucard




C'est chez Xenia      http://www.editions-xenia.com/livres/audiard/ 
et on trouve des dialogues sur    http://www.audiard.net/

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