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19 décembre 2020 6 19 /12 /décembre /2020 11:17

 

Une somme de connaissances sur ce mystère de l'Epiphanie que nous fêterons le 6 janvier

en dégustant  la traditionnelle galette qui l'accompagne.

Ce livre peut être un très beau cadeau de Noël.  (624 pages - 29 €)

Vous le trouverez sur le site www.librim.fr  

Vous pouvez aussi le commander chez votre libraire ou l'acheter directement chez LIBRIM.

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9 décembre 2020 3 09 /12 /décembre /2020 00:08

Fernand Crombette : le Savant de Dieu

Le Cercle d’étude scientifique et historique (CESHE) publie une bande dessinée de Fernand Crombette (1880-1970), intitulée Le Savant de Dieu, réalisée par Delphine Toulemonde, docteur en histoire, Jean-Charles Crémieux, ingénieur chimiste et président du CESHE, et dessinée par Grégoire Mathieu.

Membre de l’Administration Française, Fernand Crombette fit sa carrière dans l’Administration des Postes. Dans un milieu de plus en plus anticlérical et agnostique, il se montre catholique militant, Tertiaire de St François et membre de l’Archiconfrérie du Sacré Cœur.

Mis d’office à la retraite à 57 ans, il se consacra aux recherches commencées quelques années auparavant mais que, faute de temps, il ne pouvait mener à bien et ce, dans divers domaines. Comme il le disait: «La Foi, loin d’être l’éteignoir de la science, en est la lumière véritable». Il rédige 41 volumes (près de 16.000 pages) et deux atlas d’une centaine de cartes sur des sujets aussi divers que la géographie, la géologie, l’astronomie, l’Histoire antique, l’Exégèse, etc., avec comme particularité, exigée par l’utilisation de nombreux caractères tirés des langues anciennes, que l’ensemble des volumes originaux a été rédigé en calligraphie.

Il découvrit que le Rév. P. Placet, moine prémontré, avait écrit en 1668 un ouvrage intitulé “Où il est prouvé qu’avant le Déluge, il n’y avait point d’îles et que l’Amérique n’était point séparé du reste du monde“. Il connaissait aussi la thèse sur la dérive des continents. Il s’applique à reconstituer ce continent primitif que les géographes appellent aujourd’hui la PANGÉE. L’idée de F. Crombette fut de ne pas s’arrêter aux contours actuels des continents, variable avec le niveau des mers, mais de prendre en compte l’extrême bord du talus continental, à la cote -2000 m, là où le fond marin change brusquement de pente pour aller rejoindre, à -4000 mètres. Fernand Crombette avait repris la thèse cosmogonique de Kant selon laquelle les “eaux d’en-haut”, séparées par Dieu lors de la Création, formaient un anneau aqueux autour de la terre, anneau dont la chute progressive alimenta les 40 jours de grande pluie du Déluge. Ayant ainsi déterminé les hypothèses de son travail, Crombette reconstitue le puzzle du continent primitif, avec les bancs et îles aujourd’hui dispersées sur le fond basaltique des mers, et le chemin exact parcouru par chacune des masses continentales. Et le résultat est un continent unique en forme de fleur à huit pétales dont Jérusalem occupe le centre.

Il rendit son âme au ciel le 13 novembre 1970. Quelques temps plus tard, le 18 mars 1971, naissait le CESHE (Cercle Scientifique et Historique) créé dans le but de faire connaître son œuvre et surtout de l’étudier.

 

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1 décembre 2020 2 01 /12 /décembre /2020 11:13

Couverture La galerie des femmes 

Dans La galerie des femmes, toutes ont leur place. Elles apparaissent l’une après l’autre, chacune avec son originalité ou sa banalité, dévoilant sa part de féminité et bien d’autres parts. Cette série de portraits, plus vrais que nature, est l’occasion pour le lecteur de toutes les découvrir ou de les reconnaître, de s’en moquer ou de les aimer.

Bernard Leconte a été l'invité de la Baraque à livres ... émission dont il est aussi animateur avec Micel Bouvier.

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29 novembre 2020 7 29 /11 /novembre /2020 09:21
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3 novembre 2020 2 03 /11 /novembre /2020 12:07

Quels sont les besoins fondamentaux de l'âme humaine ? Réponse avec la philosophe Simone WEIL. 

Son texte se trouve dans "L'enracinement". On le trouve en accès libre ICI.

Une présentation se trouve LA.

Les besoins de l'âme : extrait de L'enracinement, Simone Weil, Livres,  LaProcure.com

 

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28 octobre 2020 3 28 /10 /octobre /2020 23:08

 

En se basant surtout sur la Sainte Ecriture, Saint Alphonse de Liguori dégage les principaux aspects de la prière en nous montrant sa nécessité, son efficacité et les conditions pour la réaliser.

« J'ai fait paraître divers ouvrages de spiritualité, mais j'estime n'avoir rien composé de plus utile que ce petit livre où je parle de la prière, indispensable et sûr moyen d'obtenir le salut éternel et les grâces requises à cet effet. Je n'en ai pas la possibilité, mais si je le pouvais, je voudrais imprimer autant d'exemplaires de ce petit livre qu'il se trouve de fidèles vivants sur cette terre et les distribuer à chacun d'eux, afin que chacun comprenne la nécessité où nous sommes tous de prier pour nous sauver. Je vous engage donc à le lire et le relire avec toute votre attention, non parce qu'il est le produit de mon esprit, mais un moyen offert par Dieu en faveur de votre salut. Dieu vous donne là un gage particulier de sa volonté de vous sauver. L'ayant lu, faites votre possible pour en amener d'autres à le lire. » (Saint Alphonse)

 
En vente ICI
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22 octobre 2020 4 22 /10 /octobre /2020 07:42

... lisez Xavier Martin.

https://present.fr/wp-content/uploads/2020/09/9708-p7-martin-couv.jpg

Naissance du sous-homme au cœur des Lumières – Xavier Martin – Livres à lire

cliquez sur les couvertures ...

Et écoutez Xavier Martin parler

des Lumières ...

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3 octobre 2020 6 03 /10 /octobre /2020 09:29

Reçu de EVR que nous remercions.

 

L’écrivain et journaliste Denis Tillinac est décédé le 26 septembre dernier à 73 ans. C’était un réactionnaire assumé qui débordait d’énergie pour défendre la grandeur de la France. Son combat n’était pas idéologique mais ancré dans le terroir, charnel et sa plume énergique. Voici deux textes, l’un sur les racines catholiques de la France et l’autre sur la repentance coloniale, qui illustrent bien sa liberté de pensée.

 

Le recteur Boubakeur exhorte nos autorités à doubler le nombre de mosquées pour ses coreligionnaires français. Ils seraient 7 millions, a-t-il dit. (…) En légitimant ses exigences par le nombre supposé de ses fidèles, l’islam prétend enraciner le multiculturalisme confessionnel dans notre pays. Or, le nombre ne saurait suppléer l’absence de racines historiques.

Les confessions sont évidemment égales devant la loi, laïcité oblige ; elles ne le sont pas à l’aune de la mémoire. Quinze siècles d’accointances intimes avec la catholicité ont profilé notre paysage intérieur, façonné notre spiritualité, notre sentimentalité, notre sociabilité, notre esthétique, notre ludisme, notre scansion du temps, notre érotisme même.(…)

La séparation des Églises et de l’État a émancipé le citoyen de la tutelle d’un cléricalisme tantôt gallican, tantôt vaticanesque : c’était opportun et nul ne le conteste. Reste l’héritage d’une architecture mentale bâtie, étayée, enluminée par la catholicité romaine. L’âme de la France plane au-dessus des clochers de Notre-Dame qui a solennisé les hautes heures de son histoire, y compris le Te Deum de la Libération avec de Gaulle et Leclerc. L’“identité” de la France est insaisissable si l’on occulte la symbolique liée à la cathédrale de Reims, à la crypte de Saint-Denis — et à ces monastères bénédictins et cisterciens qui ont transmis le savoir et défriché nos arpents.

Même la texture de notre anticléricalisme, sans équivalent en Europe depuis les Lumières, témoigne de la prégnance du fond de sauce catho : amour-haine de ce couple désormais à la retraite, goupillon et férule.

Notre imaginaire, nos quêtes de l’invisible, nos chamailleries politiques, nos tours de langage s’y réfèrent par une pente naturelle. Aussi est-on légitimement choqué quand nos chefs d’État, sous prétexte de neutralité, reçoivent sur un pied d’égalité les dignitaires de l’Église catholique et ceux des diverses confessions ayant importé des fidèles en France. Égalité inéquitable et mesquine, car procédant d’une approche bassement comptable et ignorant une longue et noble mémoire.

J’ai le plus sincère respect pour la piété d’un musulman ou d’un hindouiste : toute invocation d’une transcendance vaut mieux que le culte du fric et de l’ego. Mais ces confessions n’ont aucun ancrage dans notre inconscient collectif, aucune résonance dans nos cœurs. En accréditant sournoisement l’illusion d’une équivalence, nos dirigeants assèchent les sources de notre patriotisme et humilient les fidèles catholiques.(…)

Il y a beaucoup de musulmans en France, ils ont droit au respect de leur foi et à la possibilité d’exercer dignement leur culte. Mais on ne décrète pas des racines : les nôtres sont catholiques au sens large depuis le baptême de Clovis, point final.

dans Valeurs Actuelles, 16 avril 2015

 

Il ne faut pas faire joujou avec la mémoire. Ni avec la sémantique. (…)

La repentance est une pathologie de la lucidité exigible pour comprendre une situation. Les historiens s'en acquitteront, c'est leur affaire, pas celle de nos gouvernants. C'est leur affaire aussi de décrire l'aventure coloniale initiée à partir de la Renaissance par les Anglais, les Espagnols, les Portugais, les Bataves, les Français. Le colonialisme n'est pas un “crime”. Ou alors, l'histoire se résumerait à une série ininterrompue de crimes, car, de tout temps et en tous lieux, pour le meilleur (parfois) et pour le pire (souvent), les peuples plus puissants que leurs voisins n'ont eu de cesse de les assujettir. Darius, Alexandre, les César, Attila, le premier djihad, Tamerlan, les Ottomans ont précédé Cortés et ses épigones, avec des manières aussi peu aimables. Armés d'une idéologie de gauche (les Lumières et la Raison supplantant les feux de la brousse), nos colonisateurs n'ont pas été les plus brutaux. Trêve d'anachronisme : l'ère coloniale est révolue. Un autre impérialisme l'a supplantée : économique, celui-là. Mieux vaudrait s'en soucier plutôt que de faire battre des coulpes pour éponger des mauvaises consciences. Ou conjurer la trouille de l'islamisme. (…)

Tout peuple a besoin d'une mythologie fondatrice, avec des héros forcément fabulés.

Les nôtres composent un panthéon susceptible d'entretenir un patriotisme de bel aloi : Vercingétorix à Gergovie, Roland à Roncevaux, Saint Louis sous son chêne, Jeanne d'Arc à Orléans, Bayard à Marignan, les volontaires à Valmy, Bonaparte au pont d'Arcole, la Légion à Camerone, les poilus à Verdun, de Gaulle à Londres. Ajoutons le d'Artagnan de Dumas, le Cyrano de Rostand et quelques tirades cocardières de Gabin, il y a de quoi se sentir fier d'être français, quelles que soient nos racines originelles. Mais si de faux vertueux s'obstinent à nous seriner que nous fûmes d'odieux esclavagistes au XVIIIe siècle, d'affreux colonialistes au XIXe, d'abominables collabos durant l'Occupation et d'ignobles tortionnaires en Algérie, les dents grinceront et ça finira mal.

dans Valeurs Actuelles, 29 février 2020

 

https://www.letelegramme.fr/images/2020/09/26/l-ecrivain-denis-tillinac-ici-en-2008-vient-de-deceder-a_5322493.jpg

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18 août 2020 2 18 /08 /août /2020 08:42
Mauvaises nouvelles de la France
Avec son troisième livre "Une fin du monde sans importance", Xavier Eman signe une satire mordante contre l’idéologie progressiste qui n’est pas sans rappeler Philippe Muray. Comme son père spirituel, il s’inspire des aberrations engendrées par l’époque actuelle pour tourner en dérision, avec une causticité redoutable, les dérives et les contradictions des dogmes contemporains : de l’écologisme punitif à l’ostracisme pratiqué par les minorités sexuelles en passant par le matriarcat.

Tel La Bruyère avec ses Caractères, Xavier Eman, met en scène une série de personnages, victimes et bourreaux, qui lui servent d’archétypes pour railler notre époque et déboulonner ses veaux d’or. Si certains portraits sont volontairement outranciers, c’est dans l’unique but de rendre visible un réel que beaucoup planquent sous le tapis pour mieux goûter au confort du conformisme.

Société écervelée

C’est le cas du portrait intitulé « Crottin de Chavignol, crime contre l’humanité ». Le titre plante à lui tout seul le décor. On y découvre un jeune militant écolo qui fait l’affront d’être flexitarien et qui se retrouve embrigadé dans une opération commando menée par un groupuscule de végans antispécistes. Pour dénoncer les souffrances animales, ces derniers préfèrent saccager une fromagerie familiale plutôt que de s’attaquer au McDo du coin.

Un clochard qui a le malheur de se sustenter d’un sandwich au saucisson à leur passage, subit la violence sanguinaire de ces épurateurs en herbe. En quelques formules bien ciselées, Eman nous projette dans une scène digne d’Orange mécanique revisitée à l’aune du fanatisme vert.

Par touches successives, Xavier Eman dévoile ainsi le portrait d’une société écervelée, à la dérive, rendue étrangère à elle-même. Ainsi, on découvre l’emprise de la réalité virtuelle sous les traits d’un père de famille qui tue son fils en arrêtant sa voiture d’un coup sec pour aller attraper un Pikachu. La débâcle du couple est dépeinte à travers les diktats de femmes vénales et castratrices. Les tartufferies des bien-pensants du gauchisme, sont dénoncées à travers la réaction d’un « petit blanc bourgeois cisgenre » qui passe son temps à vanter les bienfaits de l’immigration jusqu’au jour où des migrants sans papiers débarquent dans son cossu appartement avenue de Breteuil. La droite aussi en prend pour son grade. Ici, on assiste au retournement de veste d’un militant de l’Action française qui vire macroniste voyant dans Jupiter, le retour du régalien. Là ce sont les tiraillements intérieurs du bourgeois des beaux quartiers, électeur LR, qui devant les manifestations des Gilets Jaunes, est pris entre « sympathie » pour cette « France d’avant » qui « sent bon le terroir »  et « agacement » devant les émeutiers, « ces gens bruyants et vindicatifs » qui ont entrainé une chute de la croissance et la suspension de son confort bourgeois.

Le bazooka de la critique sociale

Mais c’est sur le système médiatique et la médiocrité avilissante des talk shows que Xavier Eman tire à boulets rouges. 

La suite ...

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31 juillet 2020 5 31 /07 /juillet /2020 11:41

France Catholique (numéro du 10 juillet 2020) consacre un dossier à Gustave Thibon au sein duquel Ichtus témoigne à quel point le philosophe paysan a marqué la Cité catholique puis l’oeuvre d’Ichtus dont il était un ami très proche, au point de venir à de nombreuses reprises aux congrès de Lausanne puis de tenir dans Permanences une “chronique du bon sens”.

France catholique a décidé de diffuser ce numéro en accès libre. Il est intégralement téléchargeable sur ce lien.

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26 juillet 2020 7 26 /07 /juillet /2020 11:21

Le parcours de Jeanne d'Arc. • Villes Mariales • Batailles • Villes Johanniques •

La Triple Donation • Mai : le mois de Marie et de Jeanne •

Liste alphabétique / parcours chronologique

Cliquez sur la carte !

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16 juin 2020 2 16 /06 /juin /2020 09:45

 

Jean Raspail n’était pas l’homme d’un livre et si cela devait être le cas assurément cela ne serait pas le « Camp des saints ».
Jean Raspail était un écrivain voyageur à l’instar d’un Nicolas Bouvier ou d’un Lawrence Durrell. La Patagonie était son univers, réel autant que rêvé, une terre de passions et d’ambitions que ses personnages traversaient et que lui-même s’était approprié allant jusqu’à s’instituer, en 1981, consul général de Patagonie. Les Pikkendorff (titre de son dernier ouvrage), un fil d’Ariane familial dont la présence discrète ou forte structurait la logique et la continuité de son œuvre.

Jean Raspail ne mérite pas d’être réduit à un seul ouvrage que l’on se plait, un demi-siècle après sa sortie, à sortir de son contexte et à interpréter de façon erronée.  
Jean Raspail était le créateur, au sens propre, d’une œuvre forte, dont l’humanisme constitue assurément un puissant dénominateur. Cette œuvre était portée par un style dont le classicisme n’interdisait ni la force ni l’humour, le tout au service d’une imagination qui savait se jouer du lecteur et plongeait celui-ci dans le plaisir d’une lecture revigorante.

Jean Raspail est mort mais ses livres sont vivants. Tourner les pages de « Sire », « l’anneau du pêcheur », « Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie », « Sept cavaliers… », « le Roi au-delà des mers », « les royaumes de Borée » est une évasion qui déconfine assurément l’esprit du lecteur. Ces livres sont intemporels car privilégiant le réalisme de l’humain et l’imaginaire de l’histoire.

Maintenant s’il ne devait en rester qu’un « Qui se souvient des hommes » emporterait la palme. Ce livre n’est pas un roman comme les autres. Il est comme « Martin Eden » de Jack London, le « Poisson Scorpion » de N. Bouvier ou « les Pierres Sauvages » de F. Pouillon de ces livres dans lesquels leurs auteurs se sont fondus dans les mots et les pages afin que leurs récits soient à la fois le leur et le nôtre.

« Qui se souvient des hommes » est un ouvrage de cette trempe qui oscille entre récit et roman vrai, qui raconte une histoire souvent ignorée, celle des Alakalufs, avec un humanisme transcendant invitant le lecteur à s’interroger sur l’humanité en générale et la sienne en particulier. L’écrivain voyageur qu’était Jean Raspail avec « Qui se souvient des hommes » a su rappeler qu’il n’y a pas de belles histoires aussi tristes soient-elles sans de belles personnes et cela même si l’homme est un loup pour l’homme. Aujourd’hui, où le mot distanciation est devenu partie intégrante de notre vocabulaire et rythme nos vies privées et professionnelles, « Qui se souvient des hommes » abroge cette distanciation et nous rapproche au plus près de notre humanité en nous rappelant que la différence doit être vue sans condescendance ni crainte mais doit susciter le respect et l’émotion…autant dire tout le contraire de ce que certains veulent voir en résumant Jean Raspail au « Camp des saints ».

Je ne suis pas un critique littéraire, n’en ayant ni la plume ni l’envie, juste un lecteur et à ce titre et uniquement à celui-ci pouvant témoigner que la lecture de « Qui se souvient des hommes » fait de son lecteur un homme meilleur. Et celui qui l’a lu sait alors qu’avec la disparition de Jean Raspail il a perdu un ami. Alors, si cet hommage maladroit peut convaincre quelques-uns de ne pas s’arrêter aux notices nécrologiques orientées « politiques » et tant réductrices et se plonger dans un livre de Raspail assurément cela n’aura pas été un exercice vain.   

L'article complet de Nicolas Lerègle sur le Journal de l'Economie.

 

Jean Raspail, l’écrivain qui se souvenait des Hommes
 

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15 juin 2020 1 15 /06 /juin /2020 14:37

 

L'auteur du "Camp des Saints" est décédé samedi 13 juin

" Au-delà des divergences et des combats idéologiques, rappelons qu’un écrivain se lit d’abord. Que pour se faire une idée de l’homme, il faut plonger dans son œuvre, s’y imprégner, en saisir le suc et la violence, batailler avec ses mots et toucher une part de son identité. "

Lisez ICI l'article complet.

 

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31 mai 2020 7 31 /05 /mai /2020 09:46

" Qu'on aille pas croire cependant que le Traité du Saint-Esprit soit une oeuvre de pure érudition, un livre didactique uniquement réservé, destiné aux étudiants en théologie. C'est au contraire, un ouvrage catholique, même dans l'acceptation littéraire de ce mot, il s'adresse à tous.

On peut l’acheter ICI ou LA par exemple.

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25 mai 2020 1 25 /05 /mai /2020 13:48

En 7 mn...  Lionel Astruc : "À travers sa fondation, Bill Gates contourne l'État et s'achète du pouvoir"

Et Pour aller plus loin 

Amazon.fr - L'art de la fausse générosité: La fondation Bill et ...

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8 mai 2020 5 08 /05 /mai /2020 10:16

Nous venons de célébrer le 1er mai, la fête du travail, alors que bon nombre de nos concitoyens sont contraints à une activité réduite, au chômage partiel. Confinés, beaucoup, vivent mal cette période calme et trouvent le temps long. C’est une occasion pour vous faire partager ce texte de l’écrivain et essayiste Simon Leys (1935-2014), qui, en réaction face à l’activisme des temps modernes, fait l’éloge de la paresse :

 

L'autre jour, nous sommes allés rendre visite à de vieux voisins qui, ayant récemment pris leur retraite, se sont installés à la mer. Comme je les complimentais sur les loisirs illimités dont ils devaient maintenant jouir, ils me répondirent sur un ton quelque peu défensif que, dans leur nouvelle situation, ils se trouvaient en fait beaucoup plus occupés qu'au temps de leur vie professionnelle. Maintenant, nous expliquèrent-ils avec fierté, ils avaient tellement d'activités et d'obligations, qu'il leur avait fallu établir un strict emploi du temps. Et, effectivement, l'horaire de la semaine était affiché dans la cuisine, sur la porte du frigo : on y lisait les heures respectivement allouées aux classes de yoga, au groupe de randonnées, au bowling, au club culinaire et gastronomique, au bingo, au golf, aux activités d'artisanat artistique (dans ce dernier domaine, les assiettes peintes qui décoraient leurs murs faisaient regretter que la maîtresse de maison n'eût pas opté plutôt pour une judicieuse inactivité).

Chesterton avait déjà confessé son étonnement devant pareille attitude : « Il y en a qui grognent quand ils voient quelqu'un qui n'a rien à faire ; il y en a d'autres, plus incompréhensibles encore, qui grognent quand ils n'ont eux-mêmes rien à faire. Offrez-leur de merveilleuses heures, de merveilleuses journées complètement vides, et ils gémissent devant tant de vide. Faites-leur don de la solitude — ce qui est aussi un don de liberté — et ils la rejettent, ils s'empressent de la détruire avec quelque effroyable jeu de cartes, ou en tapant sur une petite balle... Je ne puis réprimer un frisson quand je les vois qui gâchent leurs vacances conquises à grand effort, en faisant quelque chose. Pour ma part, jamais je n'aurai suffisamment de rien-à-faire. »

Pierre Reverdy a remarqué : « Il me faut tellement de temps pour ne rien faire, qu'il ne m'en reste plus pour travailler. » Ceci est d'ailleurs une excellente définition de l'activité poétique, laquelle est elle-même le fruit suprême de la vie contemplative. Bien sûr, nous devons reconnaître les mérites de Marthe qui s'occupe des besognes ménagères, mais nous savons bien que c'est Marie qui a choisi la meilleure part, simplement en demeurant assise aux pieds du Seigneur. Ce que l'opinion commune flétrit sous le nom de paresse reflète en réalité un jugement plus sûr et requiert plus de caractère que la fuite facile dans l'activisme.

La Bruyère le disait déjà : « Il faut en France beaucoup de fermeté et une grande étendue d'esprit pour se passer des charges et des emplois, et consentir ainsi à demeurer chez soi, à ne rien faire. Presque personne n'a assez de mérite pour jouer ce rôle avec dignité, ni assez de fond pour remplir le vide du temps, sans ce que le vulgaire appelle des affaires. Il ne manque cependant à l'oisiveté du sage qu'un meilleur nom, et que méditer, parler, lire et être tranquille s'appelât travailler. »

Depuis l'Antiquité, on a toujours considéré que le loisir était la condition première de toute existence civilisée. Confucius a dit : « Consacrez au gouvernement les loisirs de l'étude, et consacrez à l'étude les loisirs du gouvernement. » (…)

Ces vues ont persisté dans la culture occidentale jusqu'à l'époque moderne. Samuel Johnson ne faisait qu'exprimer une évidence de bon sens lorsqu'il observait que «tout progrès intellectuel est un produit du loisir ». Mais un siècle plus tard, Nietzsche notait déjà l'érosion du loisir civilisé sous la pression de ce qu'il considérait comme une délétère influence américaine : « Il y a quelque chose de barbare, caractéristique du sang peau-rouge dans cette soif américaine de l'or. Leur furieux besoin de travailler — qui est un vice typique du Nouveau Monde — est en train de barbariser par contamination la vieille Europe, et engendre ici une extraordinaire stérilité spirituelle. Déjà nous devenons honteux de notre loisir ; une longue méditation nous cause presque du remords..."Faites n'importe quoi, mais ne restez pas à ne rien faire" : ce principe est la corde avec laquelle toutes les formes supérieures de culture et de goût vont se faire étrangler... On en arrivera au point où plus personne n'osera céder à une inclination pour la vie contemplative sans en ressentir du repentir et de la honte. Et pourtant, jadis c'était le contraire qui était de règle : un gentilhomme, que les circonstances obligeaient à travailler, s'efforçait de dissimuler cette humiliante nécessité, cependant que l'esclave travaillait avec le sentiment que son activité était essentiellement méprisable. »

Aujourd'hui, par un paradoxe ironique, le Lumpen-proletariat est condamné aux loisirs forcés d'un chômage chronique et dégradant, cependant que les membres de l'élite éduquée, dont les professions libérales ont été transformées en démentes machines à faire de l'argent, se condamnent eux-mêmes à l'esclavage d'un travail accablant qui se poursuit jour et nuit, sans relâche – Jusqu'à ce qu'ils crèvent à la tâche, comme des bêtes de somme écrasée sous leur fardeau.

in Le bonheur des petits poissons , éditions JC Lattès , 2008

Merci à EVR.

imprime article401 : Simon Leys (Pierre Ryckmans)

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 18:55

Documentaire “Dans le sillage d'Ulysse” – Noblesse & Royautés

À bord d’un majestueux voilier, l’écrivain voyageur Sylvain Tesson part en Méditerranée sur les traces d’Ulysse, héros de l’"Odyssée" d’Homère. Première étape : le jour où, par orgueil et démesure, Ulysse et ses troupes pillent et massacrent les Cicones. Puis il vogue en direction de Mykonos, temple des paradis artificiels.

Dans les vestiges d'Hissarlik, en Turquie, où se dressa peut-être jadis l'antique cité de Troie, Sylvain Tesson cherche les traces de la longue guerre que le héros de l’"Odyssée" laisse derrière lui pour regagner Ithaque. Perché au sommet du mât principal de son voilier, l'auteur d'"Un été avec Homère" rappelle la première étape du périple d'Ulysse : le jour où, par orgueil et démesure, le héros et ses troupes pillent et massacrent les Cicones.

C'est en ce moment et en rediffusion sur ARTE.

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4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 15:23

Certain ours montagnard, ours à demi léché,

Confiné par le Sort dans un bois solitaire,

Nouveau Bellérophon vivait seul et caché. Il fût devenu fou : la raison d'ordinaire

N'habite pas longtemps chez les gens séquestrés.

Il est bon de parler, et meilleur de se taire ;

Mais tous deux sont mauvais alors qu'ils sont outrés.

La fable complète...  ...   Et la version Instagram de Luchini

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28 mars 2020 6 28 /03 /mars /2020 14:12

 

Souvenez-vous. Theo, la racaille mythomane prétendument violée par des policiers. « L’ophtalmo raciste » accusé indûment d’avoir refusé de soigner une enfant arabe. Le journaliste américain James Folley soi-disant enlevé par Assad et retrouvé égorgé par les islamistes. Les chiffres de participants gonflés pour les manifestations LGBTQ et… dégonflé pour les opérations politiquement incorrectes. L’album des Bobards, bien sourcé et joliment illustré, vous fait découvrir plus de 100 gros mensonges médiatiques. Acheter en ligne.

Bobards d’Or : l’album des 10 ans !

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21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 00:40

>> le texte de la fable de La Fontaine

Une autre version, en duo, >> ICI

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15 mars 2020 7 15 /03 /mars /2020 23:09

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7 mars 2020 6 07 /03 /mars /2020 11:06

 

Une lecture de Carême ?

  Aujourd'hui, internet nous accompagne toujours et partout. Où que nous soyons, grâce à nos téléphones portables, nous pouvons nous connecter à tout moment. Conséquence : nous ne savons plus nous déconnecter. D'où une addiction maladive aux messages, un oubli de la présence de l'autre, un état de distraction chronique, voire un manque d'efficacité et de présence au monde. Pour certains, la connexion est un réflexe mécanique : elle a perdu toute signification.
On se connecte. sans même savoir pourquoi ! Le temps est venu d'apprendre à vivre avec les nouvelles technologies. Un mouvement en faveur de la "déconnexion" est en train d'émerger dans nos sociétés. Ici et là, des individus commencent à ralentir le rythme. Ils n'hésitent plus à "débrancher" temporairement leurs appareils électroniques. Leur objectif ? Reprendre le contrôle de leur vie. S'appuyant sur ses lectures, de Sénèque à Sylvain Tesson, en passant par Thoreau et tant d'autres, Rémy Oudghiri pense que cette déconnexion salutaire est une possibilité de se retrouver soi-même et de remettre les livres et l'esprit au coeur de notre vie. 
Spécialiste de la prospective, Rémy Oudghiri travaille à l'institut Ipsos où il conduit des études sur l'évolution des modes de vie et de consommation contemporains.

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15 février 2020 6 15 /02 /février /2020 12:08

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Cliquez sur la couverture !

"Thomas More, l’une des plus grandes figures de l’Angleterre des Tudors ! 

Le saint patron des responsables de gouvernement et de la vie politique."

Retrouvez Thomas More sur Petrus Angel !

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15 février 2020 6 15 /02 /février /2020 01:31

Un article ancien ... d'actualité. 

« Les Origines apostoliques du célibat ecclésiastique », par le P. Cochini, sj. A l’occasion d’une présentation à Rome 

ROME, Lundi 4 décembre 2006 (ZENIT.org) – « Les Origines apostoliques du célibat ecclésiastique », c’est le titre de l’étude du P. Christian Cochini, sj, publiée aux éditions Ad Solem (www.ad-solem.com) et qui sera présentée demain à Rome, au séminaire français. Nous publierons demain le second volet de cet entretien accordé à Zenit.

Le P. Christian Cochini est né à Marseille en 1929. Il est entré dans la Compagnie de Jésus en 1958 et il a soutenu sa thèse de théologie en 1969 devant le Jury de la Faculté de théologie de Paris présidé par le cardinal Daniélou. Il est actuellement en Chine, à Macau, engagé dans le dialogue interreligieux avec les communautés bouddhistes du continent chinois.

Zenit : P. Cochini, vous publiez un livre sur l’origine apostolique du célibat ecclésiastique. Or le fait que l’Eglise catholique latine choisisse ses prêtres parmi des hommes dont le charisme du célibat est vérifié est justement souvent contesté par qui prétend que le célibat sacerdotal est une invention…médiévale !

P. Cochini : L’ouvrage publié aujourd’hui aux éditions Ad Solem est la réédition, augmentée d’une préface du cardinal Castrillon Hoyos, de mon livre sur Les Origines apostoliques du célibat ecclésiastique, publié pour la première fois en 1981 chez Lethielleux. Il a été jugé utile de le republier parce que la question des origines, c’est-à-dire la question historique, est aujourd’hui au centre du débat. Il est frappant, en effet, de voir la quantité de livres ou d’articles qui contestent la discipline de l’Eglise latine concernant le célibat obligatoire des clercs en arguant de l’origine tardive de la loi. Certains, comme vous le dites, y voient une invention médiévale, en se référant au 2ème concile du Latran de 1139, mais ils sont de moins en moins nombreux, car l’argument ne résiste pas à une simple lecture du texte conciliaire : le document du Latran n’établit pas l’obligation du célibat, mais frappe de nullité tout mariage contracté par un clerc déjà ordonné. En revanche, la critique basée sur le concile d’Elvire des années 300, le premier en date des synodes faisant état d’une obligation de continence parfaite pour les membres du clergé supérieur, ainsi que sur l’existence de nombreux évêques, prêtres et diacres mariés au cours des premiers siècles de l’Eglise, est certainement à prendre en compte.

C’est un argument très sérieux, car il oblige la réflexion théologique à vérifier sa cohérence avec l’histoire. Dans son encyclique sur le célibat, Paul VI écrivait : « Jésus, qui choisit les premiers ministres du salut, qui les voulut initiés à l’intelligence des mystères du royaume des cieux, coopérateurs de Dieu à un titre très spécial et ses ambassadeurs, et qui les appela amis et frères, pour lesquels il s’est sacrifié lui-même afin qu’ils fussent consacrés en vérité, a promis une récompense surabondante à quiconque aura abandonné maison, famille, épouse et enfants pour le royaume de Dieu. » C’était reconnaître par là même l’importance exceptionnelle de l’exemple des apôtres dans la genèse de la pratique du célibat. Car comment concevoir que ces « amis et frères du Seigneur » n’aient pas été les premiers à vivre ce mode privilégié d’imitation du Christ qu’est le renoncement à « famille, épouse et enfants pour le royaume de Dieu », et qui sera demandé par l’Eglise à ses prêtres.

Et si eux ne l’ont pas été, si ceux d’entre eux qui, comme saint Pierre, étaient mariés, ont continué à mener la vie conjugale, comment fonder la théologie sous-jacente à la loi du célibat sur des bases qui soient absolument incontestables ? 

La suite...

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4 janvier 2020 6 04 /01 /janvier /2020 12:11

 

Des cadeaux, des livres de circonstance et des livres ressortis des piles...

 

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Hitchcock en BD

Éduquer par le cinéma

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Le royaume de leur rêve

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Introduction à la vie dévote

Jeanne d'Arc en BD

 

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