"Quand on est artiste on a honte de ne pas être à la hauteur." HJ Lima commencé le piano à trois ans comme beaucoup de petites coréennes, mais rapidement ses professeurs décèlent un immense talent. Elle répond à Thierry Lyonnet.
Sur le "site consacré au Hellfest et à ses dérapages" , des liens utiles pour retrouver aisément les billets de Etienneweb consacrés à la compréhension du rock et du metal qui en est issu.
Du 20 au 22 juin, la commune de Clisson va une fois de plus accueillir le Hellfest, festival de musique black metal aux références ouvertement satanistes.
Nous ne manquerons pas de revenir sur ce phénomène.
Commençons par un premier article consacré à l’histoire du black metal norvégien et aux incendies d’églises dont il est responsable.
L’histoire du black metal norvégien est indissociable du groupe Mayhem, et plus particulièrement de son guitariste, Øystein Aarseth. Aarseth fonde Mayhem en 1983, alors qu’il est âgé de quinze ans à peine. Rapidement, Aarseth adopte des maquillages macabres. Il s’intéresse de plus en plus au satanisme et à tout ce qui est morbide et blasphématoire. Il adopte comme pseudonyme « Euronymous« . Eurynomos, dans la mythologie grecque, est une créature vivant sous terre au royaume des morts. Cependant, l’orthographe « Euronymous » apparaît dans La Bible Satanique d’Anton Lavey qui le définit comme le prince des morts.
En 1974, l’androgynie c’était rock. En 2014, Conchita Wurst c’est la barbe
L’Europe s’ennuie. Privée d’ennemi à abattre, gavée de libertés fondamentales, overdosée d’acquis sociaux et de nouveaux droits, elle tourne un peu en rond. Après avoir créé la sécurité sociale, accordé le droit de vote aux femmes et instauré la libre circulation des personnes et des marchandises d’un pays à un autre, elle a donc inventé l’Eurovision pour célébrer ses cultures, ses arts, et la créativité débridée que le monde entier lui envie.
Rendez-vous annuel de la beauferie sous-culturelle, l’événement repose sur un principe désormais bien rôdé : des candidats recalés aux émissions de télé-réalité se payent un quart d’heure de célébrité en représentant leur pays par l’interprétation de la pire daube musicale dont ce dernier ait été capable d’accoucher. Et l’Europe fête ainsi la paix et l’amour retrouvés, entre nations qui se déchiraient autrefois en se traitant d’ennemis héréditaires.
Le transsexuel Tom Neuwirth, surnommé « Conchita Wurst », gagne l’Eurovision 2014
« Victoire de la tolérance », titre Rue89 qui s’interroge toutefois : « Est-ce la chanson de Conchita qui l’a emportée, ou est-ce le plaisir de faire gagner un symbole de tolérance face à la montée (sic) des conservatisme ? » AuxNouvelles de France, nous avons notre petite idée… Voilà la prestation de l’individu érigé en modèle par l’oligarchie :
Jean-François Zygel continue à réinventer le concert classique. Cette fois-ci, il s'attaque à « Roméo et Juliette » de Prokofiev avec l'Orchestre philharmonique de Radio France sous la direction de Mikhail Tatarnikov.
Avec charme, passion et doigté, celui-ci dévoile les secrets de fabrication de cette grande oeuvre du répertoire classique, décortique la partition et ses effets sonores avec la complicité des musiciens de l'orchestre.
" une musique superbe , d’une élégance et d’une subtilité à couper le souffle…. Il y a plein de versions excellentes. Celle de Gil Shaham sur DGG est d’une finesse parfaite. "
Petrus Angel était récemment au concert, pour un beau moment de musique russe, sous la direction d'Alexandre Vakoulsky, avec la Capella de Saint-Pétersbourg pour l'oratorio..
Vous pouvez en profiter ici, dans d'autres intérprétations :
On reste vissé sur son siège, fasciné par la musique, subjugué par la suavité des voix et la simplicité efficace de la mise en scène. Dialogues des Carmélites de Francis Poulenc, à partir du texte de Bernanos, est l’opéra de cette fin d’année.
L'émotion, l’intensité, la grâce, voici ce que l’on ressent à ce spectacle total qui dépasse de loin une simple représentation d’opéra. Francis Poulenc (1899-1963), compositeur autodidacte échappant à toutes les chapelles, n’a jamais été vraiment pris au sérieux. Il l’a voulu, ce "moine et voyou", comme le qualifiait le musicologue Claude Rostand. Poulenc s’amusait en permanence, ironisait sur tout et parodiait tout le monde. Mais derrière ces masques existait un homme à la spiritualié dévastatrice et exigeante. Cinquante ans après sa mort, les différentes recréations de ses œuvres le portent au sommet de la musique et pas seulement française. "Dialogues des Carmélites entre Siegfried et Wozzeck", ironisait-il. On le pense aujourd’hui avec ces remarquables Dialogues des Carmélites.