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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 07:21

 

"  Son auteur Rebecca St James est une jeune chanteuse chrétienne d’origine Australienne qui a décidé à l’âge de 12 ans de donner sa vie à Christ et de marcher dans la pureté sexuelle jusqu’à son mariage. Elle a attendu et aujourd’hui, plus de vingt ans plus tard elle a eu récemment la joie de se marier et de rendre son témoignage concernant l’attente encore plus vivace que lorsqu’elle ne l’était pas. Son parcours a encouragé de nombreux jeunes à espérer en ce qui semble impossible de nos jours.

Son livre intitulé Attends-moi, disponible aux éditions Farel, a été un réel succès et fut traduit dans diverses langues. Ce livre a également fait l’objet d’une chanson de l’auteur, du même nom, que vous pouvez écouter juste ici !

Les joies de la pureté dans la relation amoureuse

Attends-Moi, les joies de la pureté dans la relation amoureuse

Rebecca St James, Editions Farel (2002)

11 € sur TopBoutique ici / 11, 40 € sur La Procure ici / 35, 40 € sur Amazon ici  "

lu sur un blog ici

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 21:21

      vu sur Belgicatho

Un évêque sans langue de buis

images.jpgIl s’agit du nouvel évêque d’Ajaccio, Mgr Olivier de Germay à propos du mariage homosexuel que la gauche au pouvoir s’apprête à instituer en France :

« Il est difficile pour l’Eglise de ne pas réagir face à l’annonce faite par le gouvernement d’un projet de loi visant à élargir le mariage aux couples homosexuels. Pour beaucoup, il s’agit là d’une évolution inéluctable face à laquelle il faudrait faire preuve d’ouverture d’esprit, voire de résignation. Quelles que soient les intentions – qu’il ne nous appartient pas de juger – des promoteurs de ce projet, c’est en réalité la destruction d’un des piliers fondamentaux de notre société qui est programmée.

Loin d’épuiser ce vaste sujet de société, je voudrais simplement donner ici quelques repères et réflexions qui pourraient guider ou inspirer notre façon de réagir et de nous mobiliser.


Dans ce débat, les arguments de bon sens ne suffisent plus. L’évidence selon laquelle le mariage naturel concerne un homme et une femme a été laminée par le relativisme. Il faut donc que nous soyons capables d’expliquer en quoi l’union durable d’un homme et d’une femme pour fonder une famille n’est pas l’invention d’un type particulier de société mais est profondément inscrit dans la nature même de l’être humain. De même, nous devons pouvoir montrer que si l’Etat est habilité à légiférer sur un mariage qui, en donnant potentiellement naissance à des enfants, construit la société, il n’a pas à donner un statut équivalent à un mode d’union qui est stérile par nature et relève de choix privés.

Les conclusions d’une telle réflexion sont rendues plus évidentes grâce à l’éclairage de la foi chrétienne, mais nous devons être capables de la mener avec des arguments de raison pour pouvoir entrer en dialogue avec ceux de nos compatriotes qui ne partagent pas notre foi.

Dans ce dialogue, il y a un piège dans lequel nous ne devons pas tomber. Ceux qui revendiquent un statut pour les couples homosexuels – et qui à vrai dire sont souvent à court d’arguments – accusent facilement leurs opposants d’homophobie. Ainsi, pour ne pas passer pour homophobes, nous évitons le débat. Il faut au contraire proclamer avec force que refuser le « mariage » homosexuel n’a rien à voir avec l’homophobie. Nous pouvons avoir un grand respect pour les personnes homosexuelles tout en contestant le fait que le couple homosexuel soit présenté par l’Etat comme un modèle social au même titre qu’un couple marié. Cette capacité à désapprouver un acte tout en respectant la personne est d’ailleurs un des héritages du christianisme. Soyons donc toujours très attentifs à ce que nos propos sur la question de l’homosexualité ne soient pas perçus comme méprisants ou blessants par les personnes concernées.

Ne perdons pas de vue le fil conducteur qui motive ce genre de lois. Lors du débat sur le Pacs, on disait qu’il s’agissait simplement de défendre la dignité des personnes homosexuelles et qu’en aucun cas on envisageait l’adoption d’enfants par ces mêmes personnes. Aujourd’hui, toujours sous couvert de non-discrimination, le projet de loi sur l’adoption est annoncé. Interdire d’emblée à un enfant d’avoir un papa et une maman n’est pas considéré comme une discrimination… Mais ne nous y trompons pas, ce ne sera pas le dernier épisode. Nous sommes sous la mouvance d’un courant idéologique qui ne compte pas en rester là. L’étape suivante a commencé à se dévoiler au travers de la théorie du genre. Il s’agit de faire passer l’idée selon laquelle la différence sexuelle n’est que de l’ordre du biologique et ne concerne donc pas l’identité profonde de la personne. Chacun peut donc choisir son orientation sexuelle (hétéro, homo, bi, trans, etc.) indépendamment de son sexe. Il sera par conséquent interdit – car considéré comme de l’embrigadement – de donner à un garçon des repères éducatifs masculins et à une petite fille des repères éducatifs féminins. Ce serait aller contre une liberté individuelle toute-puissante revendiquant son affranchissement vis-à-vis de la nature…

Les idéologies des trente dernières années ont fait un travail souterrain qui, pour une bonne part, a conduit à l’éclatement de la famille ; les nouvelles idéologies vont permettre la déstructuration de la personne elle-même. Dans les deux cas, c’est la société tout entière qui se délite.

Aussi affligeant soit-il, ce constat ne doit pas nous décourager. La déconstruction annoncée n’est pas une fatalité. L’histoire a montré qu’une société possède souvent en elle-même une capacité à réagir dans des situations catastrophiques. Nous devons donc nous mobiliser. A la fois en nous intéressant à ces questions, en étant capables de dénoncer les idéologies, mais aussi en annonçant la Bonne Nouvelle. Et la Bonne Nouvelle que nous voulons annoncer, c’est qu’il est possible d’aimer en vérité, c’est la beauté de la sexualité et du mariage vécus, grâce à l’Esprit Saint, en conformité avec le projet de Dieu. Il y a un travail énorme à réaliser pour aider les enfants et les jeunes à s’éveiller à la beauté de leur corps et de leur sexualité, à repérer et écarter les contrefaçons de l’amour qui leur sont si souvent proposées, et à épanouir l’extraordinaire potentiel à aimer qui est en eux.

Avec charité et détermination, mobilisons–nous ! C’est un grand service que nous avons à rendre à notre humanité.

+ Mgr Olivier de Germay
Evêque d’Ajaccio »

Ici : Vers le mariage homosexuel ?

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 21:03

 

cliquez !

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 22:19

 

Curieux que les medias nous parlent du dernier criminel nazi de 97 ans, de la Rafle du Vel d'hiv, de la Shoah, des heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire ... 

et qu'ils préparent dans le même temps l'opinion (nous) à la légalisation de l'euthanasie.

Auraient-ils oublié ceci ? et celà ? et encore ...


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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 13:25

 

MAIF : assureur militant de l'homosexualisme

Couverture du numéro de juillet :

M

vu sur Le salon beige

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 13:26

Un soir d'hiver, à la campagne, devant de flamboyantes bûches, je pensait tout à coup à Sparte, à ses lois, à ses moeurs, à son idéal... Lorsqu'un enfant naissait, une commission d'experts venait donc l'examiner, dans la chambre même de l'accouchée... Quant aux enfants « réformés » par ce « conseil de révision », les vieux sages les emportaient sous le bras, et allaient les jeter dans un gouffre voisin, qui s'appelait le Barathre. Finalement, cette race si belle, et si soigneusement épurée, que nous a-t-elle laissé ? Des noms de rois, auteurs de lois aussi sévères qu'un règlement pénitentiaire, des noms de généraux, dont les armées ne dépassèrent jamais les effectifs d'un régiment, des noms de batailles, dont la plus célèbre est le glorieux désastre des Thermopyles, et les murs effondrés d'une petite ville. Ces pierres éparses sous des ronces ne cachaient pas une Vénus, un Discobole, une Victoire ailée... Au centre d'un paysage quelconque, ces ruines anonymes ne sont pas dominées par un lumineux Parthénon, haut dans le ciel sur une Acropole, mais accroupies dans l'ombre au bord d'un trou. Ces hommes furent des Grecs de la grande époque, à deux pas d'Athènes, mère de l'intelligence et des arts. Pourquoi leur héritage est-il si misérable ? C'est parce qu'ils ont sacrifié leurs poètes, leurs philosophes, leurs peintres, leurs architectes, leurs sculpteurs ; c'est parce qu'ils ont peut-être précipité sur les rocs aigus, au fond du Barathre, un petit bossu qui était Esope, ou le bébé aveugle qui eût chanté à travers les siècles les Dieux et la gloire de leur patrie... Et parmi les trop pâles petites filles qui tournoyèrent un instant, frêles papillons blancs, à travers la nuit verticale du gouffre, il y avait peut-être les mères ou les aïeules de leur Phidias, de leur Sophocle, de leur Aristote ou de leur Platon ; car toute vie est un mystère, et nul ne sait qui porte le message ; ni les passants, ni le messager.

Marcel Pagnol, L'Eau des collines

trouvé sur Blog de Patrice de Plunkett

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 13:24

 

Mettre à bas le mythe de Zach Walls

Par Austin Ruse

De petits caniches enragés ont été lâchés contre un sociologue qui a osé exploiter des données sociologiques pour montrer ce qui autrefois serait tombé sous le sens : des enfants élevés dans des foyers « non-conventionnels », en particulier dans des foyers sexuellement pervers, ne réussissent pas aussi bien dans la vie que les enfants élevés selon les plans de la nature.

Ne vous y trompez pas, un caniche peut bien être vicieux, mordre jusqu’à l’os et tuer.

Ces dernières années, dans le débat sur l’homosexualité, une doxa s’est imposée selon laquelle les enfants élevés dans des foyers homosexuels réussissent aussi bien que ceux élevés par un père et une mère mariés. En fait, certains ont même soutenu que les enfants élevés par des lesbiennes réussissent mieux. Ce qui défie la sagesse de Woody Allen qui, dans son film Manhattan, a ce mot « Bigre, élevé par deux mères… nous autres qui avons déjà du mal à survivre avec une. » 

>>> la suite ...

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 13:19

 

Les homosexuels ne peuvent pas donner leur sang. L'Institut de veille sanitaire (InVS) se fonde sur des données épidémiologiques pour justifier cet interdit : le nombre de personnes contaminées par le VIH est 65 fois plus élevé parmi les gays. Surtout, le taux d'incidence de la maladie, c'est-à-dire le nombre de nouvelles infections enregistrées chaque année, est 200 fois plus élevé dans cette population.

Sans craindre une nouvelle affaire de sang contaminé, les homosexualistes militent contre cette mesure de précaution. François Hollande s'était engagé à s'y soumettre :

"Oui, je mettrai fin à l'exclusion du don du sang (...) parce qu'il est dévastateur à tout niveau d'accréditer une forme de présomption de séropositivité des hommes homosexuels".

Le cabinet du ministre de la santé, Marisol Touraine, confirme que le sujet sera examiné dans les prochains mois.

14 juin 2012 | lu ici | 

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 04:25

 

Euthanasie.jpg

                                                                                                             http://www.dessinateursdepresse.com/

 

au programme de Cannes et du nouveau Président

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 15:10

...

Auteur : L\'Homme Nouveau
Nombre de pages : 64
Les soins palliatifs

Si une majorité des Français se dit favorable aux soins palliatifs, beaucoup se déclarent également insuffisamment informés sur ce type de soins, de même que nombreux sont ceux qui disent ignorer l'existence d'une loi interdisant l'acharnement thérapeuthique. La question des soins palliatifs déborde très largement la simple question de la fin de vie pour toucher l’idée même que notre société se fait de l’homme et du comportement de celui-ci face à la mort. La question est médicale, bien sûr, mais elle est aussi bien plus que cela : philosophique, religieuse et politique. Humaine, en fait, profondément humaine ! Dis-moi comment tu vois la mort, je te dirai qui tu es ! C’est bien pour comprendre toute la complexité et l’étendue des soins palliatifs que cette enquête, menée par Adélaïde Pouchol, a été réalisée. Il s’agit, bien sûr, de répondre à un déficit d’informations sur un sujet important. Il s’agit, bien évidemment, d’apprendre à ne pas détourner notre regard de la mort mais de nous préparer à la rencontrer. Il s’agit surtout de clamer ici un grand « oui » à la vie. De sa conception à la mort naturelle !

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 09:18

 

« Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. ».
proposition 21 du programme présidentiel de François Hollande, 2012

« le Reichsleiter Buhler et le Dr Brandt sont chargés, sous leur responsabilité, d’élargir les compétences des médecins qu’il conviendra de désigner nommément, afin qu’il puisse être accordée une mort charitable aux malades jugés incurables à vue humaine, après un examen très critique de leur état de santé » .
Adolf Hitler, 1er September 1939 ( vu ici )
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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 17:51

 

"La responsabilité incombe aussi aux législateurs, qui ont promu et approuvé des lois en faveur de l'avortement et, dans la mesure où cela dépend d'eux, aux administrateurs des structures de soins utilisées pour effectuer les avortements. Une responsabilité globale tout aussi grave pèse sur ceux qui ont favorisé la diffusion d'une mentalité de permissivité sexuelle et de mépris de la maternité, comme sur ceux qui auraient dû engager — et qui ne l'ont pas fait — des politiques familiales et sociales efficaces pour soutenir les familles, spécialement les familles nombreuses ou celles qui ont des difficultés économiques et éducatives particulières (...)

Dans ce sens, l'avortement dépasse la responsabilité des individus et le dommage qui leur est causé, et il prend une dimension fortement socialec'est une blessure très grave portée à la société et à sa culture de la part de ceux qui devraient en être les constructeurs et les défenseurs. Comme je l'ai écrit dans ma Lettre aux familles, « nous nous trouvons en face d'une énorme menace contre la vie, non seulement d'individus, mais de la civilisation tout entière ».

Nous nous trouvons en face de ce qui peut être défini commeune « structure de péché » contre la vie humaine non encore née" 

Bienheureux Jean-Paul II, Evangelium Vitae

le texte complet est ICI

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 17:24

 

"  A l’approche du premier tour de l’élection présidentielle, Alliance VITA a synthétisé dans ce tableau les positions des 10 candidats sur le respect de la vie et de la dignité humaines, selon quatre critères :

- Fin de vie et euthanasie ;

- « Mariage » homosexuel ;

- Adoption et Assistance médicale à la procréation (AMP) pour deux personnes de même sexe ;

- Avortement. 

Engagée pour la protection des plus fragiles, VITA considère que d'autres critères peuvent compléter cette analyse, notamment : respect de la liberté éducative des parents ; politique de l’enfance, de la famille, des personnes handicapées ou en faveur des personnes âgées ; lutte contre la misère et l'exclusion sociale...

Bien cordialement,

L’équipe d’Alliance VITA."

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 23:40

Avortement : décryptage du "reportage" d'Envoyé Spécial

Michel Janva

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 08:08

After-birth abortion

A.JPGVoilà, on y est ! Vous avez aimé l'avortement qui libère les femmes, vous aimez l'euthanasie qui débarrasse des vieux, vous allez adorer l'avortement post-natal qui assassine les rescapés !

Lu sur Le salon beige : "Les partisans de la culture de mort livrent toujours une bataille des mots pour mieux faire passer l'inaceptable. Ainsi, l'avortement est devenu IVG avec le mot interruption qui évoque une possibilité de reprise alors que le meurtre d'un enfant en devenir est irréversible. Désormais, certains évoquent"l'avortement post-natal" en lieu et place de "meurtre de nouveau-né" ou "infanticide". Johann Roduit, doctorant en droit et éthique biomédicale, résume ainsi l'affaire :

"Alberto Giubilini et Francesca Minerva, deux chercheurs en bio­éthique, ont suscité une polémique en publiant fin février un article dans le prestigieux Journal of Medical Ethics intitulé : "After-birth abortion : why should the baby live?" ("Avortement post-natal, pourquoi l'enfant devrait-il vivre?"). Ils affirment que "tuer un nouveau-né devrait être acceptable dans tous les cas dans lesquels l'avortement est autorisé". Cela implique non seulement l'avortement de nouveau-nés souffrant de handicaps (sévères ou mineurs), mais également de ceux en parfaite santé lorsque la situation familiale des parents ne leur permet pas de les accueillir, voire lorsqu'ils ne sont pas désirés. De plus, ces bioéthiciens soutiennent que l'adoption ne serait pas forcément une meilleure solution, la douleur psychologique éprouvée par la mère biologique en raison de l'abandon de son enfant pouvant être plus grande que celle causée par la mort de celui-ci. Selon eux, la mère biologique serait tourmentée à vie par l'idée du retour de son enfant. En résumé, l'article soulève cette difficile question : si nous acceptons l'avortement, pourquoi n'acceptons-nous pas l'infanticide ? Quelle différence morale y a-t-il entre un fœtus de trois, six ou neuf mois et un nouveau-né ? [...]

Peter Singer, professeur de bioéthique à l'Université de Princeton, défend depuis longtemps l'idée qu'un nouveau-né n'est pas une personne à part entière. Il en déduit que tuer un nouveau-né n'est pas équivalent à tuer une personne qui désire consciemment exister. [...] Giubilini et Minerva considèrent eux aussi qu’un nouveau-né n’est pas une «personne», mais seulement une personne «potentielle». [...] Leur article pousse donc à l’extrême l’argument selon lequel, si la notion de personne diffère de celle d’être humain, un être humain qui n’est pas encore une personne peut être tué. Pour les auteurs, la différence spatiale in utero ou ex utero entre un fœtus et un nouveau-né n’implique pas une différence morale. [...]

Soit nous acceptons la conclusion selon laquelle un nouveau-né n’a pas plus de valeur qu’un fœtus, en ayant conscience que cette position aura des répercussions pratiques. Ici le risque serait une légalisation de l’infanticide, comme c’est déjà le cas aux Pays-Bas. En effet, dans ce pays, conformément au protocole Groningenla vie d’un enfant peut être interrompue si, selon le diagnostic des parents et d’experts médicaux, il y a une souffrance insupportable pour l’enfant. soit on se positionne contre la conclusion des chercheurs en clarifiant la différence morale entre le fœtus et le nouveau-né. Cela semble difficile car, selon leur définition de «personne», ni un fœtus, ni un nouveau-né ne peuvent être une personne à part entière. Il faudrait donc redéfinir les termes et expliquer clairement pourquoi un fœtus n’est pas une personne, alors qu’un nouveau-né le serait. Soit, enfin, nous admettons nous être trompés dans la notion de «personne» en voulant la séparer de la notion d’«être humain». Cela impliquerait une remise en question de l’avortement. Dans ce cas, il faudrait admettre que le fœtus est une personne au même titre que le nouveau-né. Paradoxalement, l’argument en faveur de l’infanticide rejoint celui contre l’avortement. En effet, dans les deux cas, le fœtus et le nouveau-né valent la même chose. Dans un cas, les deux ne sont pas des personnes, ce qui justifie l’infanticide. Dans l’autre, les deux sont des êtres humains, ce qui justifie une position contre l’avortement."

Effectivement, il n'y a pas de différence entre l'avortement et l'infanticide, parce qu'il n'y a pas de différence entre un foetus et un enfant : l'avortement est un meurtre, de la conception de l'enfant à sa naissance !

Face à cette barbarie qui progresse en douce :

AAAAA.JPG

- A lire de P-O. Arduin, « Avortement postnatal » : le nouvel oxymore de la culture de mort

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 08:59

     La mesure n°21 du programme de François Hollande dévoilée le 25 janvier 2012 prévoit la légalisation de l'euthanasie. Que l'on y soit ou non favorable, il s'agirait d'une réforme historique : l'enjeu électoral est majeur.

     Mais comment cette question de société s'est-elle imposée aux Français ? C'est ce qu'a voulu comprendre Tugdual Derville dont l'ouvrage arrive à point.

 Il enquête sur les sept grands drames de l'euthanasie qui ont défrayé la chronique, en France, de 1998 à 2008. Personnages principaux : l'infirmière Christine Malèvre, Vincent Humbert et sa mère Marie, les soignantes de Saint-Astier, Chantal Sébire, Maïa Simon, Hervé Pierra et ses parents et enfin Lydie Debaine. Les plus connus imprègnent désormais notre imaginaire. Les lecteurs qui croyaient les connaître iront pourtant de surprise en surprise. Et ils verront surgir bien d'autres protagonistes : soignants, militants, journalistes, magistrats, responsables politiques, à commencer par Nicolas Sarkozy. Tous agissent et réagissent selon l'intensité médiatique des « affaires ». Car ce sont bien ceux qui les exploitent qui mènent le jeu.

Bien sûr, ces sept histoires sont d'abord des drames intimes et familiaux qui inspirent le respect, à cause des souffrances qu'elles contiennent. L'auteur en rend compte. Il sait les décrypter, donnant au passage de précieux éclairages, y compris techniques, sur la fin de vie. Mais ces souffrances n'ont-elles pas été utilisées par ceux qui y décelaient le moyen de faire avancer leur cause ?

En revenant aux faits, de la réalité médicale à l'orchestration médiatique, Tugdual Derville nous fait revivre des rebondissements surprenants et montre des connexions entre les affaires qui nous avaient échappées. S'attachant à retrouver le témoignage de ceux qui ont été au plus près des drames, il démontre que l'idée que l'on garde n'est pas toujours fidèle à la réalité. Trop souvent l'émotion a pris le dessus, laissant croire que l'euthanasie ou le suicide étaient les solutions obligées à la souffrance. Jusqu'à forger des opinions… Sous cet angle, La Bataille de l'euthanasie (Editions Salvator) restera un cas d'école.

Si le fil des événements se déroule comme dans les pages d'un roman policier, il s'agit de faits bien réels avec, à la clé, non seulement « mort d'homme », mais une influence sur nos destins personnels qui peut s'avérer déterminante.

 

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 08:55

 

 

10 idées fausses concernant l'euthanasie
MaemrayPar Maemray
10 idées fausses concernant l'euthanasie par Maemray
L’Alliance pour les droits de la Vie a lancé les 6, 7 et 8 novembre 2009 une campagne de sensibilisation contre le risque de légalisation de l’euthanasie sous le titre « Euthanasie ? Faut pas pousser… » Cette campagne intervient alors qu’a été rendue publique une nouvelle proposition de loi en faveur de l’euthanasie.

 

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 21:27
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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 10:03

 

Si vous êtes dans le Nord de la France lundi soir ...


  • Essai
    Furet du Nord de Lille
  • 2 avril 2012 de 17 h 00 à 18 h 30

 

 

 

 

 

 

 

  Tugdual DERVILLE, « La bataille de l’euthanasie » Ed. Salvator

 

Tugdual Derville enquête sur les sept grands drames de l’euthanasie qui ont défrayé la chronique en France, de 1998 à 2008.

Ces histoires sont d’abord des drames intimes et familiaux qui inspirent le respect, à cause des souffrances qu’elles contiennent. Mais ces souffrances n’ont-elles pas été utilisées par ceux qui y décelaient le moyen de faire avancer leur cause ? Comment cette question de société s’est-elle imposée aux Français ?

Si le fil des événements se déroule comme dans un roman policier, il s’agit de faits bien réels avec, une influence sur nos destins personnels qui peut s’avérer déterminante.

 

 

L'euthanasie , on en parle sur Petrus Angel ...

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 18:02

 

Pepsi autorisé à utiliser des restes de foetus ...

Lu ici :

"La société Pepsi, qui doit lancer dans les toutes prochaines semaines sont nouveau produit « Pepsi Next », fait face à un boycott de plus en plus vigoureux des militants pro-vie américains. La compagnie utilise en effet des cellules issues de foetus avortés dans ses recherches pour réhausser le goût de la célèbre boisson. Avec l’aide de l’administration Obama, Pepsi a réussi à obtenir gain de cause.

Dans une décision rendue publique le 28 février, la SEC (Security and Exchange Commission) mise en place par le président Obama a statué: le laboratoire Semonyx, filiale de recherche du groupe PepsiCo’, est autorisé à utiliser des restes de foetus avortés comme rehausseurs de goût. Cet usage est considéré comme des « opérations commerciales ordinaires »."

Lien permanent 

Le nouveau Pepsi-next, une caricature

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 15:45

 

La lumière se lève à l'Est

Dès le 1er janvier 2012, la question du respect de la vie s'est invitée au niveau politique et Européen.
En effet, la nouvelle Constitution de la Hongrie, votée au printemps 2011, vient d'entrer en vigueur. Mais une grande partie de la presse critique les valeurs introduites dans la loi fondamentale par le Parlement magyar avec une majorité des deux tiers.

Le Ministre français des affaires étrangères sort même de sa réserve pour confier à la télévision que la Hongrie « pose un problème ». De quoi s'agit-il ?
On  ne peut pas reprocher aux élections de ne pas être démocratiques, ni au Premier ministre de ne pas être légitime (il est un héros de la lutte contre l'occupation de l'Armée rouge), ni à son parti d'être extrémiste...
Alors quoi ? Tenez-vous bien. Le préambule de la Constitution s'ouvre par ces mots : « Que Dieu bénisse les Magyars », une phrase tirée de l'hymne national que les hongrois n'ont jamais cessé de chanter, même sous la dictature communiste !
Mais une telle évocation est insupportable aux dévots de la laïcité. Passons, il y a plus grave. Le texte réaffirme ensuite une définition de la famille: « La Constitution protège  le mariage, considéré comme l'union de base la plus naturelle entre un homme et une femme, et le fondement de la famille ».[...]
Mais il y a encore pire. La Constitution proclame : «  Depuis la conception, la vie mérite d'être protégée comme un droit humain  fondamental. La vie et la dignité humaines sont inviolables ».

Nous y sommes donc. Qu'un pays souverain souhaite défendre aujourd'hui ses plus jeunes sujets qui prolongeront demain une histoire millénaire, brillante et fière, voilà qui est insupportable !
Vous trouvez que j'exagère ? Regardons les faits. La Constitution date du 25 avril 2011. Dès le début mai, la Hongrie est attaquée à travers une campagne publicitaire qu'elle a lancée contre l'avortement. [...]
Les choses sont claires. Si invoquer Dieu, valoriser l'union d'un homme et d'une femme et respecter les enfants, c'est se mettre en contradiction complète avec les valeurs de l'Union européenne, alors il n'est pas difficile de choisir son camp. [...]
Non ! Monsieur le Ministre, la Hongrie n'est pas un problème, elle est un exemple.
La lumière se lève à l'Est et l’espérance aussi.

 jean_marie_le_mene_2011_02.jpg

Extrait de l'article de Jean-Marie Le Méné « La lettre de la Fondation Jérôme Lejeune » Janvier 2012. No. 76

vu ici http://hongrie-info.over-blog.com/

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 00:46

 

Rencontre de l-Esp-rance avec Magnificat Accueillir la Vie

www.magnificat.asso.fr

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 13:54
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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 00:00
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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 09:23

 

Le 1er décembre, c’était la journée mondiale de lutte contre le sida. Grooosssse  opération de communication dans les médias…. Et leçons de morale assénées sur toutes les radios et télévisions : il n’y pas d’autre espérance que dans le préservatif  …  Le péché ? La fidélité et l’abstinence, évidemment !

Mais, pourtant, diront naïvement certains, il n’y a pas de risque d’avoir le Sida si l’on a pas de relations sexuelles ou si ces relations sexuelles n’ont lieu qu’au sein du couple. Pourquoi, alors, ne pas baser la prévention sur la promotion de l’abstinence et de la fidélité ?

Le plasticien Bryan Mc Cormack a installé 80 000 préservatifs au musée Beaubourg à Paris, en partenariat avec AIDS, ornementation scandaleuse qui s’impose à tous les visiteurs et donc aux enfants.

Plus fort encore, l’exposition intitulée « Sex in the city » réalisée par Solidarité Sida, se tient sous chapiteau à la Bastille et met en scène les perversions sexuelles les plus variées. Il paraît que rien n’est éludé. D’ailleurs l’exposition est interdite aux moins de 16 ans non accompagnés. C’est dire que ça doit être gratiné …


Ces expositions sont subventionnées, subventions votées par des politiques dont certains nous montrent malheureusement ces derniers temps à quel point leur propre sexualité est détraquée. Ceci explique peut-être cela. Sous prétexte de prévention, les grands prêtres de la lutte contre le Sida donc font la promotion de leurs propres obsessions. Et les conflits d’intérêt avec l’industrie du porno sont de plus en plus avérés.

Chaque année, 1.800.000 personnes meurent du sida, la majorité en Afrique sub-saharienne. Il faut se battre résolument pour que les malades aient accès aux traitements. Et pour que les messages de préventions soient honnêtes.

Les 2 et 3 décembre, pour le 25ème téléthon, les chrétiens et ceux qui sont attachés au respect de la vie humaine sont confrontés à un cas de conscience. L’AFM, à l’origine du Téléthon, a été initiée pour aider malades et familles et pour financer la recherche au profit des personnes souffrant de myopathies. Au fil des années, le Téléthon est devenu un mastodonte financier, un ogre médiatique, qui capte indûment la générosité du public et qui développe un puissant lobby cautionnant l’instrumentalisation de l’embryon humain.

De son côté, la Fondation Jérôme Lejeune (qui développe une recherche éthique) s’indigne de la communication du Téléthon quand elle vante le diagnostic prénatal et pré-implantatoire qui sont en réalité eugénistes, quand elle revendique des recherches transgressives et des résultats hypothétiques brandis comme des victoires déjà acquises.

Voilà donc deux grandes et justes causes, qui émeuvent et mobilisent car elles touchent des personnes malades : la lutte contre le sida et la lutte contre les maladies génétiques. Pourtant, la communication visant le grand public se fait mensongère et manipulatrice : la lutte contre le sida est instrumentalisée par des personnes qui tentent de faire cautionner leurs transgressions sexuelles. La lutte contre les maladies génétiques est instrumentalisée par des personnes qui tentent de faire cautionner leurs transgressions éthiques. Argent, pouvoir et sexe dirigent une partie du monde ? Ce n’est pas nouveau !

Il faut soutenir la solidarité envers les personnes malades, mais il n’y aura pas de vraie solidarité sans éthique.

Publié le  par Xavier Mirabel ; Cette entrée a été publiée dans Tribune sur RCF
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