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24 novembre 2017 5 24 /11 /novembre /2017 09:50

 

Témoignage vidéo de Mgr Aillet pour les Veillées pour la Vie“Dieu nous a appelé à la Vie !” “Dieu nous rejoins dans notre vulnérabilité pour nous revêtir de sa puissance divine d’immortalité…” 

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11 octobre 2017 3 11 /10 /octobre /2017 09:12

Quelques articles :

Entretien avec Emile Duport

Une théorie presque confessionnelle

Les articles de Petrus Angel bien sûr ...

 

Pour être averti des prochains articles, il suffit d'indiquer une adresse "mail" dans "Newsletter".

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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 12:00

 

La romancière Anne Bert, atteinte de la maladie de Charcot (qui paralyse progressivement le corps), s’est rendue en Belgique pour se faire euthanasiée. Elle est morte ce lundi 2 octobre. Dans ce pays, la pratique de  l’euthanasie active est autorisée par la loi. Cette affaire fortement médiatisée a relancé le débat en France où cette pratique est toujours interdite. « La liberté de mourir » a titré le journal Libération du 14 septembre 2017. 

Chantal Delsol, philosophe, membre de l’Institut, met en garde contre cette tentation de demander à la loi de remplacer la conscience.

  

La question de la fin de vie interroge et parfois met en cause les principes fondateurs. (…)

Les débats autour de cette question marquent avec acuité les métamorphoses des mentalités dont nous sommes les acteurs et les témoins.

Curieusement, on observe ici à la fois une radicalisation de l’individualisme et un effacement de la conscience personnelle. L’individu souverain voudrait avoir désormais la maîtrise totale de son destin : puisque je dois encore mourir (pas pour longtemps, nous promet le posthumanisme), au moins que je sois sûr d’en choisir le moment.

La loi morale élémentaire, antique et universelle, « Tu ne tueras pas », se donne partout des exceptions. Dans toutes les sociétés, ce sont la guerre et la peine de mort : les sociétés s’estiment fondées à tuer ceux qui les menacent. La modernité tardive, qui rejette avec dégoût la peine de mort et la guerre, et simultanément légitime l’IVG, même à un stade avancé de la grossesse, et l’euthanasie, marque par là la métamorphose des critères. Ce n’est plus la survie ou la sécurité de la société qui peut légitimer une exception au « Tu ne tueras pas », mais le refus de la souffrance individuelle (physique ou psychique).

Les lois sur la fin de vie vont cependant plus loin que ce déploiement de la souveraineté individuelle. Outre qu’elles traduisent un déplacement des critères de valeur, elles traduisent aussi un rabaissement de l’idée de conscience personnelle.

Les principes moraux élémentaires sont surplombants ; et pourtant toujours récusables par la conscience personnelle, dans des cas tragiques et au prix d’un débat intérieur. Les cas d’euthanasie existent et ont toujours existé. Dans des situations si singulières et si graves, des consciences individuelles prennent une décision. Mais on voudrait que cette exception au « Tu ne tueras pas » soit légalisée, qu’elle ne soit plus à la merci de la conscience personnelle. On voudrait que les individus jetés dans ce drame puissent appliquer une loi et ainsi s’exempter de l’angoisse de se prononcer, de la responsabilité et des éventuels remords. Le cas est le même pour l’IVG, pour laquelle nous recherchons toujours plus de loi déterminante, toujours moins de réflexion individuelle. Il y a là une récusation du tragique humain, une volonté de passer à la toise de la loi les situations les plus complexes. Dans les directives anticipées aussi, c’est la conscience personnelle qui se trouve dévalorisée, contrairement à ce que l’on pense : car je ne peux jamais préjuger de ce que je déciderai en situation limite ; dans cette situation, sans doute trouverai-je des ressources dont aujourd’hui je n’ai même pas idée ; une personne n’est pas une essence immuable, mais une entité en perpétuel développement.

La demande de légalisation toujours plus précise indique la persistance du positivisme juridique, déjà si présent au XXe siècle : la morale, ce ne serait rien d’autre que la loi positive, et ce qui est permis par la loi serait forcément bon — que l’État dise le Bien et nous ne nous poserons plus de question ! Au fond, nous voulons peut-être oublier que l’éthique traduit un perpétuel débat intérieur et extérieur — qu’elle engage notre responsabilité de personne libre, bien davantage que notre docilité de citoyen.(…)

 Les voix continuent à s’élever pour que nous adoptions les lois de certains pays voisins sur le suicide assisté. Ce qui est en jeu, c’est le maintien ou la récusation de la culture de vie qui anime le judéochristianisme depuis les origines, et pas seulement le sacre de la volonté individuelle. Car la Belgique en est déjà à programmer l’euthanasie des malades inconscients et des enfants : on bascule vite de l’« eugénisme libéral » (Habermas) à la suppression des “hommes en trop”. Pour nous tenir à cet équilibre précaire et éviter de tomber dans des extrêmes qui nous répugnent, il nous faudra argumenter sans cesse et demeurer nous-mêmes dans la modération.             (In Valeurs actuelles du 26 mars 2015).

Merci à EVR

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25 août 2017 5 25 /08 /août /2017 11:04

Il y a un an Clotilde Brossollet dénonçait les facilités offertes, par la réforme Justice pour le 21ème siècle, pour le changement de sexe à l’état civil. Depuis, à l’étranger, plusieurs femmes ayant l’apparence d’hommes ont accouché d’un enfant. Pourtant, en France plus rien ne s’y oppose. Retour sur une réforme de la justice qui s’affranchit de la loi naturelle.

Il était une fois, un monde merveilleux, celui de Magaly Lhotel. Un monde dans lequel, les enfants pourront naître de corps aux apparences masculines. Ce monde n’existe pas encore mais, on peut compter sur l’avocate pour le faire advenir au plus vite. D’ailleurs, elle n’est pas seule dans son combat. Elle est soutenue par toutes les associations défendant les droits des LGBT ; Lesbiennes, Gay, Bi, Trans …

Leur revendication est claire, faciliter les procédures de changement de sexe à l’état civil pour les personnes transsexuelles, personnes qui ont subi des transformations physiques pour changer de sexe et pour les personnes transgenres, personnes qui vivent avec le sentiment d’appartenir à l’autre sexe que celui de leur naissance.

Les associations militent pour que la procédure de changement de sexe se fasse devant un officier d’état civil, sur une simple déclaration, sans prise en compte de la situation médicale.

Et c’est dans la question médicale que réside tout le problème. Car jusqu’à présent, toute personne, désireuse de changer de sexe, devait passer par une opération au caractère irréversible. J’explique : une opération de changement de sexe conduit au retrait obligatoire des organes reproductifs du sexe antérieur. C’est ainsi qu’une femme devenant homme perdait dans l’opération ovaires et utérus. Et les associations LGBT de dénoncer une stérilisation forcée au nom de l’atteint à la vie privée.

Bref, ce que voudraient les LGBT, c’est qu’une femme présentant l’apparence d’un homme mais ayant gardé son utérus puisse être enceinte !

Cher auditeur, imagine un peu la scène ! Celle de l’enfant comprenant que l’homme qu’il a devant lui est celui qui l’a porté dans son ventre pendant neuf mois. Et là, les mots nous manquent, papa, maman ? Comment nommer cet être hybride ? Paman, mapa ? Le problème des mots est un beau révélateur du délire vers lequel les associations LGBT veulent nous conduire. La Sécurité sociale se retrouvera donc avec des dossiers d’hommes, considérés comme tels par l’état civil, mais enceinte : Monsieur Alain X arrêté pour congé maternité.

Cher auditeur, nous pourrions rester sereins, considérer la revendication comme une folie douce, si folle qu’elle en serait sans danger. Mais Magaly Lhotel s’attelle à rendre réel son monde merveilleux où transgenre et transmaternité se normaliseraient. Dans le cadre de la discussion sur le projet de loi « Justice au XXIème siècle », un amendement a été déposé par le député socialiste Erwan Binet. Erwan Binet ! Rappelle-toi, cher auditeur, Erwan Binet, nous l’avons déjà croisé sur notre chemin de défense du bien commun. C’est ce député socialiste qui se dit catholique et a été le rapporteur de la Loi Taubira, celle du mariage pour tous !

La suite...

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1 juillet 2017 6 01 /07 /juillet /2017 08:14

 

Retrouvez-la sur Petrus Angel

Nombre de ses écrits y sont téléchargeables

 

Résultat de recherche d'images pour "simone weil"

 

 

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23 mai 2017 2 23 /05 /mai /2017 08:46
  DES BIJOUX RÉALISÉS À PARTIR D’EMBRYONS SURNUMÉRAIRES ISSUS DE FIV

 

 

Sordide. Un site Internet australien, Baby Bee, propose à des femmes d’exécuter des bijoux à partir de leur lait maternel, de placenta, de cellules souches de sang de cordons, ou de cendres des personnes aimées, mais aussi à partir d’embryons humains surnuméraires issus de fécondations in vitro (FIV). Un nouveau business qui exploite sans scrupules les ambiguïtés entretenues concernant le statut de personne de l’embryon humain.

 

A l’issue d’un parcours de PMA, les personnes ayant pu mettre au monde un ou plusieurs enfants, doivent décider d’un sort pour leurs embryons surnuméraires conservés dans des cuves d’azote (cf. Le mauvais sort des embryons surnuméraires). C’est une question qui hante certains parents quand, une fois leur projet parental réalisé, des embryons créés sont encore « disponibles » à l’implantation en vue d’une grossesse. Une femme expliquait que « ces embryons étaient ses enfants. Congelés ». Mais ces parents n’ont pas toujours les moyens, ou l’envie, de les faire adopter, de les donner à la recherche, ni ceux d’assumer dans le temps leurs « coûts de stockage » élevés.

 

Une ancienne sage-femme, Amy McGlade, a trouvé une « solution » : elle propose d’en faire des bijoux[1].

 

La suite...

 

 
 
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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 14:37
L’Université "catholique" de Louvain favorable à l'avortement

L’Université catholique de Louvain (UCL) s’est distanciée du plaidoyer pro-vie adopté par l’un de ses chargés de cours invité. Dans un texte d’une quinzaine de pages, cet enseignant, Stéphane Mercier, également chargé de cours en philosophie au séminaire de Namur depuis 2015, qualifie notamment l’avortement de «  meurtre  », «  plus grave que le viol  ».

« La vérité est que l’avortement est le meurtre d’une personne innocente. Et c’est même un meurtre particulièrement abject, parce que l’innocent en question est sans défense. »

L’Université catholique de Louvain a déclaré :

"Les autorités de l’UCL viennent de prendre connaissance d’un écrit de M. Mercier, chargé de cours invité à l’Institut de philosophie, à propos de l’avortement. Elles ont immédiatement convoqué la personne concernée afin de l’entendre et d’instruire le dossier. La personne sera entendue afin d’éclaircir le statut de cet écrit et l’usage éventuel qui en est fait dans le cadre de son enseignement.

Quelle que soit l’issue de l’instruction, le droit à l’avortement est inscrit dans le droit belge et la note dont l’UCL a connaissance est en contradiction avec les valeurs portées par l’université. Le fait de véhiculer des positions contraires à ces valeurs dans le cadre d’un enseignement est inacceptable.

Source

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2 mars 2017 4 02 /03 /mars /2017 14:19

François Hollande s’est rendu hier (le 27/02) au siège parisien du Grand Orient de France, rue Cadet. C’est la première visite, dans l'histoire de la franc-maçonnerie, d'un président de la République en exercice. Il a rendu hommage aux francs-maçons, il a rappelé tout ce que la République devait au travail et à l’influence de ces derniers, singulièrement au sujet des lois sociétales.

Il a notamment déclaré : « Penser les mutations inouïes que les technologies du vivant nous laissent deviner, et c’est ce qu’on appelle le transhumanisme ou l’homme augmenté, c’est une question redoutable. Jusqu’où permettre le progrès ? Car le progrès ne doit pas être suspecté, nous devons le favoriser. Comment faire que nous puissions maîtriser ces graves questions éthiques ? Ce qui est en jeu c’est l’idée même d’humanité, de choix, de liberté. Alors face à ces bouleversements que certains espèrent, que d’autres redoutent, le regard de la franc-maçonnerie est une boussole tout à fait précieuse dans cette période et une lumière. »

C’est ainsi que le président non-candidat a posé une question qui n’a pas encore fait l’objet d’un débat dans la campagne présidentielle. En effet, si les enjeux autour de la robotique ont été abordés avec la proposition de Benoit Hamon de taxer les robots pour financer le revenu universel, le tanshumanisme n’a fait l’objet d’aucune déclaration substantielle ou de propositions notoires d’aucun candidat.

Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel qui vise l’amélioration des caractéristiques physiques et mentales de l’être humain grâce aux avancées des sciences et des techniques. In fine, le transhumanisme a pour objectif la mort de la mort , comme le titrait le retentissant ouvrage du docteur Laurent Alexandre. D’ici là, nos capacités humaines pourront être peu à peu augmentées : mieux voir, mieux entendre, tout savoir, prévenir des maladies, etc. Ce que l’on nous propose est irrésistible.

Le transhumanisme est-il l’avenir ou la fin de l’humanité ? Toute la question est là.

Apparu dans les années quatre-vingt, le transhumanisme a connu un formidable essor depuis l’an 2000 grâce à la convergence des nanotechnologies, de la biomédecine, de l’informatique et des neurosciences, les NBIC. Des exemples ? L’ordinateur Watson d’IBM capable d’établir un diagnostic ; les robots dotés d’intelligence artificielle qui opèrent des malades ou qui battent désormais les champions du monde des jeux de stratégie.

La suite sur Boomerang 2017...

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23 février 2017 4 23 /02 /février /2017 18:26

L’Assemblée vient de voter « en urgence » le 16 février une loi visant à "l'extension du délit d’entrave" contre l' IVG . Cette loi veut rendre illégaux les sites qui feraient une information sur l'IVG de nature à faire une "pression psychologique" auprès des femmes. "Désinformations", "manipulations", "apparence officielle",  "tromperie", "culpabilisations des femmes", etc... sont les arguments employés.

 

Tous les propos tenus par Mmes Touraine, Rossignol  et ses amis visent directement notre site et induisent le fait que nous chercherions à tromper volontairement notre lectorat par des informations fausses. Notre action d’information et de prévention sur les risques de l'IVG à l’égard des femmes ne peut pas être dénigrée aussi grossièrement. C’est pourquoi le site ivg.net proteste énergiquement contre cette entrave à l'information pluraliste.  Le gouvernement veut avoir le monopole de l'information par son site ou par celui du planning familial. Il porte atteinte à notre intégrité morale. Pour montrer combien la désinformation est en fait du côté du gouvernement, nous avons relevé Les 8 mensonges sur l'IVG dans le site «officiel»  www.ivg.gouv.fr :

 

1/ Il n'y a pas de conséquences psychologiques après une IVG. 

 

Réponse du gynécologue Philippe Faucher sur le site du gouvernement : « La majorité des études scientifiques sérieuses qui ont été publiées sur le sujet montrent qu’il n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement. Il n’y a pas de syndrome post-traumatique qui persisterait à distance, plusieurs années après un avortement. » 
 

Faux !  Des centaines d’études scientifiques qui ont été publiées dans les revues internationales depuis plus de 30 ans attestent l'existence de ces souffrances à court et long terme. Le Professeur René Ecochard du CHU de Lyon vient de compiler une partie de ces études dont la méta-analyse réalisée par Priscilla K. Coleman publiée en 2011 dans le British Journal of Psychiatry  qui de son côté fait une synthèse  portant sur 22 études, 36 critères et 877.181 femmes (dont 163.831 ayant fait une IVG). Des études controversées existent certes bien dans un sens ou un autre mais ne peuvent pas changer sérieusement le large consensus sur cette question.
 

2/ Nos témoignages seraient « trompeurs », « faux » « culpabilisants », etc... 

 

Faux :  ... Lisez la suite... 

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30 janvier 2017 1 30 /01 /janvier /2017 13:52
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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 11:52

Blanche Streb, directrice des études d'Alliance VITA,

dans le cadre de l'Université de la Vie.

Prochaine soirée lundi 23 janvier

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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 10:46
L'avortement (encore et toujours) discuté au sein de l'Assemblée nationale

PDans le Ier Bureau de l’Assemblée Nationale, Jacques Bompard a tenu la 2e journée parlementaire pour la vie, évoquée hier. Après un petit-déjeuner convivial, au cours duquel Christine Boutin (ancien Ministre et Président du Parti Chrétien Démocrate) est revenue sur les engagements en faveur de la vie qui ont rythmé toute sa carrière, les portes du Palais Bourbon se sont ouvertes pour accueillir les près de cinquante personnes que permettait d’abriter le bureau parlementaire.

Des dérives à l’égard de la vie générées par la loi sur la modernisation de notre système de santé (recherches sur l’embryon), aux atteintes menées à l’encontre des trisomiques et des personnes âgées (loi Claeys Leonetti), la Fondation Lejeune a ouvert la journée en rappelant que « La qualité d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles de ses membres ».

Portant sur le thème de la loi sur le ‘’délit d’entrave à l’avortement’’, la première table-ronde, au cours de laquelle l’assemblée a pu saluer l’arrivée de Jean-Frédéric Poisson, s’adressait à ceux-là ; du mépris de l’enfant à celui de la mère, ce renforcement du « délit d’entrave à l’avortement » risque également de porter atteinte à l’intégrité de la femme, souligne amèrement Cécile Edel. « Aujourd’hui, ce sont ceux qui essaient de sauver la vie qui sont condamnés ! », constatera, amère, la Présidente de Choisir la Vie…L’expression alternative est muselée. Honnie par un gouvernement modelé par le prêt-à-penser, celui-là même qui s’échine, sur son site Internet, à ne désigner l’embryon que par le terme « d’œuf». Désormais encouragé, l’avortement promu à grands renforts de campagnes publicitaires et de censure de toute alternative à son recours constitue une atteinte à la dignité de l’enfant à naître. Un constat partagé par Guillaume Bernard : « la puissance publique publicise l’avortement », a ainsi asséné le maître de conférences HCR à l’Institut Catholiques d’Etudes Supérieures au cours de sa brillante intervention.

« La conquête de la vérité est difficile. Nous sommes trompés par des passions erronées » : introduisant l’après-midi, l’intervention du Père Louis Marie de Blignières (Fraternité Saint-Vincent-Ferrier) sur la clause de conscience constituait un plaidoyer pour la vie à l’aune de son acception théologique. Un discours plus tard renforcé par les argumentations juridiques du Président du Centre Européen pour le droit et la Justice Gregor PuppinckPhilippe Maxence reviendra ensuite sur la clause de conscience refusée aux pharmaciens, dont il soupçonne qu’elle ne fût soutenue que par les « conditionnements autobloquant régulant la vie sociale comme seules normes supérieures ».

Avant de clore la journée avec l’intervention piquante de Gabrielle Cluzel (Boulevard Voltaire), la table-ronde opposant l’Abbé Guillaume de Tanoüarn et Robert Ménard a suscité de vifs débats d’une saine contradiction. « Je ne suis pas contre l’avortement mais je m’indigne qu’il soit davantage remboursé que la contraception », a souligné le Maire de Béziers.

Des membres de la communauté ecclésiastiques, aux élus comme membres actifs de la société civile, cette seconde édition de la journée parlementaire pour la vie constitue, au sein de l’Assemblée Nationale, un rappel aux instances gouvernementales persuadées que la défense de la vie constitue un combat d’arrière-garde.

Un combat d’arrière-garde qui parvient pourtant à réunir des hommes politiques de différents partis.

Un combat d’arrière-garde qui, à l’inverse des innombrables colloques en faveur de la culture de mort, emplie des salles entières.

Un combat d’arrière-garde portée par ses défenseurs de longue date… mais aussi une nouvelle génération qui, massivement présente à ce rendez-vous, se retrouvera avec bonheur dans les rues de Paris pour la Marche pour la Vie dimanche prochain !

Vidéos sur Facebook.

Lu sur le salon beige.

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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 00:12

 

Les petits hommes naissent dans le ventre de leur mère, quelle que soit l'idée que la population tout autour peut bien s'en faire, et il est parfaitement inutile d'imaginer qu'il existe différentes opinions également valables sur ce point. Il n'y a qu'une opinion honnête, à savoir que nous sommes dès le début homme, singe ou animal et que nous restons au niveau où nous avons été créés.(…).

Ce que (nos modernes théoriciens) veulent réellement, c'est détruire ce sentiment profond qu'a chacun de nous pour la réalité du monde, pour la beauté du monde vivant. Et pour la merveille qu'est cette vie qui nous est simplement donnée, qu'aucun de nous n'a fabriquée et que chacun de nous a reçue. (…)

A cet étrange nouveau langage, (la réponse) est simple. Très très simple. (…) Quand on l'emploie, cela marche toujours .Elle n'est pas de moi, c'est dans l'Evangile "Que votre oui soit oui, que votre non soit non". "Est est, non non". L'homme qui vous dit qu'il est en train d'éliminer un conglomérat cellulaire est probablement animé de mauvaises intentions. Celui qui vous dit : "Je vois un homme très petit et je le respecte", est véridique et n'est pas dangereux.

Et la population ne s'y trompera pas; c'est là-dessus, et seulement là-dessus que nous pouvons parler, tenir et gagner.

Car la plus grande leçon de la biologie, c'est justement ce début de l'être humain dans une humilité étonnante, et cette façon de se forger à l'abri de sa mère, martelé par l'inlassable espérance du battement de l'artère-aorte, et excité par le battement rapide de son propre cœur. C'est la leçon même de l'inlassable espérance. Et ce même cœur qui a battu en vous au vingt-et-unième jour de votre existence, c'est à lui que vous devez demander votre ligne de conduite. Chaque jour, il nous faudra refaire cette impossible synthèse entre les vraies valeurs et la dure réalité. Chaque jour, il nous faudra lutter, il nous faudra convaincre, et ce sera difficile, incertain, impossible; seulement n'oubliez pas que l'an dernier déjà, c'était dur, c'était difficile, c'était incertain, c'était impossible.

Cette seule réflexion nous dicte notre seule conduite, elle se résume en une seule phrase : quoi qu'il arrive et quoi qu'il nous advienne, nous n'abandonnerons jamais.

 

Professeur Jérôme Lejeune, au Congrès de Lausanne de l’Office des œuvres de formation civique et d'action culturelle selon le droit naturel et chrétien, 1974

 

Merci à EVR.

 

Afficher l'image d'origine

 

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20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 23:37

 

La Marche pour la Vie qui partira dimanche à Paris de la place Denfert-Rochereau à 13 h 30 constitue, à y bien réfléchir, une sorte de déclaration ou de manifestation de dissidence. C’est à dessein que j’emploie ce mot qui définissait l’attitude de refus des opposants au régime soviétique dans les années soixante-dix quatre-vingt. On m’objectera que ce rapprochement est incongru, voire scandaleux. Comment peut-on comparer un régime totalitaire avec un régime de liberté garanti par un État de droit ? J’assume pourtant le scandale, sans pour autant opérer une assimilation pure et simple entre deux systèmes d’évidence dissemblables. À propos de scandale, il y a d’ailleurs des précédents, notamment celui de Soljenitsyne interpellant l’Occident depuis Harvard en 1978, pour lui reprocher son manque de courage : « Notre tâche doit être l’accomplissement d’un dur et permanent devoir, de sorte que tout le chemin de notre vie devienne l’expérience d’une élévation avant tout spirituelle, pour que nous quittions cette vie en étant de meilleures personnes que lorsque nous y sommes entrés. »

Peut-être qu’un régime de liberté se caractérise aujourd’hui par la possibilité d’encaisser une mise en demeure aussi directe, aussi radicale ? Mais il faut constater en même temps que ce régime est en train de se fissurer, lorsque notre Parlement adopte une loi soviétoïde pour sanctionner ce qu’on appelle un délit d’entrave à l’IVG. Par ailleurs, une information du Canada est venue renforcer ma perplexité. Nous apprenons que Marie Wagner, une femme de 42 ans, qui totalise déjà quatre ans et demi de prison, vient d’y retourner pour avoir plaidé avec infiniment de délicatesse en faveur de l’enfant à naître auprès de femmes engagées dans un processus abortif. La justice canadienne s’est montrée implacable. Aucune contestation n’est possible, même au tribunal, pour marquer son opposition à la perspective de faire disparaître l’enfant, jusqu’à la veille de sa naissance. Oui, Marie Wagner est une dissidente, une dissidente héroïque. Je crains, à la façon dont se développe chez nous le fanatisme abortif et ses conséquences législatives que nous soyons condamnés à devenir des dissidents, par simple fidélité à notre conscience.

Gérard Leclerc, Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 19 janvier 2017

A écouter ICI.

 

Affichemarche22janvier2017

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5 janvier 2017 4 05 /01 /janvier /2017 10:08
 
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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 11:48

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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 10:01
Entretien avec la fondatrice d’ivg.net : « Il y a un discours officiel qui n’aime pas la contradiction »

11 février 2016 Rédacteur 

Marie Philipe est la fondatrice d’ivg.net, premier site d’écoute de femmes en détresses référencé sur les moteurs de recherche. Elle a bien voulu répondre aux questions du Rouge & Le Noir.

R&N : Le gouvernement dénonce votre site avec un acharnement surprenant, comment l’expliquez-vous ?

M.P. : Il est difficile d’expliquer rationnellement cette hargne contre nous. Que faisons-nous exactement ? Nous donnons une information très complète sur les conséquences de l’avortement aux femmes tentées d’y recourir, de ses risques physiques et psychologiques. Cela peut conduire effectivement à dissuader des femmes tentées par l’IVG. Ne devrions-nous pas au contraire être encouragés ? Mais non ! Car l’idéologie prime chez nos gouvernants. Ils veulent imposer leur conception dévoyée de la femme, de son rôle dans la société, de la maternité et de la dignité de la personne humaine. L’homme doit pouvoir jouir le plus possible de la vie et de son corps, et cela sans entrave. Un seul bémol émis dans ce beau concert libertaire n’est pas admissible.

R&N : Le gouvernement est allé jusqu’à payer pour améliorer le référencement du site gouvernemental et à appeler les internautes à cliquer pour l’y aider. Le discours public sur l’avortement est-elle devenue la chasse gardée du gouvernement ?

M.P. : Il y a un discours officiel qui n’aime pas la contradiction. Il y a en fait une véritable remise en cause des véritables droits de la femme. En particulier, celui de ne pas recevoir d’incitations ou de pressions à réaliser un avortement. Jusqu’en 2001, « l’incitation à l’avortement » n’était pas admissible et était même punissable pénalement. 

La suite...

 

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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 17:54
« J’aimerais que les gens se rendent compte à quel point ça peut être beau d’avoir un enfant différent. C’est une chance que ça nous soit arrivé… »

B9710261379Z.1_20161119185858_000+GIM80RNJV.3-0"S’apitoyer sur leur sort ? Pas le genre de la maison. À 25 ans, Aurore affiche une maturité étonnante. Avec son mari, l’an dernier, ils décident d’avoir un troisième enfant. «  Ma grossesse s’est parfaitement déroulée pendant les deux premiers trimestres. Puis j’ai perdu mon papa…  » Le troisième trimestre est beaucoup plus compliqué. Les médecins décèlent un retard de croissance chez le bébé.

L’accouchement est déclenché, Jade naît le 25 juillet. « Avec mon mari, on a tout de suite vu qu’elle avait les yeux bridés. Il m’a dit : «C’est pas grave, c’est notre fille…»  » Trois jours plus tard, un examen confirme que Jade est atteinte de trisomie 21. Aurore et sa fille, qui souffre d’une malformation cardiaque et d’une hyperthyroïdie restent un mois à l’hôpital.

Il a fallu trouver les mots pour expliquer à Lana, 7 ans, et Nolan, 4 ans, que leur petite sœur n’était pas tout à fait comme eux. «  Ils ont mûri très vite. Nolan la surprotège !  » « Dès la naissance, le couple s’est senti « très entouré  » par ses proches : «  On a reçu plein de messages nous souhaitant du courage et du bonheur  ».

La suite...

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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 08:50
La consigne donnée aux publicitaires : déconstruire la masculinité

Influencia, spécialisé dans les tendances et communication, donne cette consigne sous forme de tendance à suivre ou comment le gender se propage via la publicité:

Capture d’écran 2016-10-23 à 16.57.49"Tu as un corps d’esthète, tu as du succès dans les affaires, tu es monté comme un taureau, et sexuellement tu assures grave ? Alors bravo tu reproduis la parfaite image de la masculinité voulue par les marques et construite de toute pièce par la publicité. Peu importe que tu aies un costume trois pièces et que tu sois bien rasé ou bien encore que tu portes une chemise de bûcheron à l’encolure recouverte d’une barbe foisonnante… tu en es ! Tel est l’homme moderne occidental fabriqué par les annonceurs et qui s’affiche, le torse bombé, dans les médias.

Certes, cette image d’Epinal a tendance à évoluer mais les mœurs sont bien installés pour bouleverser l’idée que l’on se fait de la masculinité… [...] 

Pour changer la masculinité, on doit bien comprendre qu’elle est une construction de notre société dont le genre n’a rien à voir avec le sexe biologique. On parle de comportement que cela soit un homme ou une femme. Et le sexe fort doit faire face à une masculinité hégémonique qui prend sa source dans une représentation parfaite et puissante… [...]

Quand on parle de faire changer les mentalités autour de ce sujet,il faut déjà commencer par les publicitaires et les annonceurs [...]

[...] Et le mot de la fin revient à Nick Owen « Le changement de perception sur la masculinité est bien plus important qu’on ne le pense. Car si cette image arrive à évoluer, c’est toutes les causes féminines qui en profiteront. On parle là d’un vrai changement de société. Un bouleversement… ». Allez les pros de la pub un petit effort, cela permettra peut-être de casser votre image d’opportunistes…

 

Lu dans le salon beige

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7 octobre 2016 5 07 /10 /octobre /2016 10:01
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30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 18:57
Entrave à l'IVG ?

Tout a commencé le 27 janvier 1993, lorsque la loi a institué le « délit d’entrave à l’IVG » qui consiste à empêcher une IVG en perturbant l’accès aux établissements concernés, ou en exerçant des menaces sur le personnel ou les femmes venant avorter. Le délit a ensuite été élargi le 4 août 2014 aux actes d'intimidation à l'égard de femmes venues s'informer sur l’avortement dans un hôpital, ou tout autre centre d'information.

Mais depuis 2013 déjà, le gouvernement avait lancé son propre site Internet d’information pour contrer le site www.ivg.net, conçu par des militants pro-vie pour expliquer aux femmes qu’avorter n’est pas un acte anodin et qu’il peut avoir des conséquences physiques et psychologiques douloureuses. Très consulté et bien référencé dans les moteurs de recherche, www.ivg.net exaspère le gouvernement. Une colère qui ne cesse de croître depuis la création de www.afterbaiz.com, un site pour les jeunes, qui traite de l’amour, de l’affectivité, de la sexualité mais également de l’avortement.

Liberté de choix?

Et de fait, porté par des militants pro-vie, il ne présente pas l’avortement comme la seule solution à une grossesse non désirée. Ivg.net et afterbaiz.com sont deux sites où n’est pas demandée une seule fois l’abrogation de la loi Veil, où jamais il n’est dit que l’avortement est un crime, deux sites qui mettent en avant la liberté de choix… Ce serait bien insuffisant pour des moralistes chevronnés, c’est déjà beaucoup trop pour Laurence Rossignol. « Être hostile à l’IVG c’est la liberté d’opinion, mais tromper des jeunes filles, c’est un délit », a-t-elle déclaré le 17 septembre dernier. La liberté d’opinion des uns s’arrête là où commence celle du ministre pour lequel oser proférer que l’IVG n’est pas anodin et qu’il n’est pas la seule solution possible est une tromperie.

L’amendement de Laurence Rossignol vise donc à élargir le délit d’entrave à l’IVG au fait de diffuser ou transmettre « par tout moyen, notamment par des moyens de communication au public par voie électronique ou de communication au public en ligne, des allégations, indications ou présentations faussées et de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur la nature, les caractéristiques ou les conséquences médicales d’une interruption volontaire de grossesse ou à exercer des pressions psychologiques sur les femmes s'informant sur une interruption volontaire de grossesse ou sur l'entourage de ces dernières. »

On attend donc que Laurence Rossignol attaque en justice l’institut de sondage Opinion Way dont une étude de 2013 révélait que 85 % des femmes déclarent avoir ressenti une souffrance au moment de l’IVG médicamenteuse, y compris une souffrance morale pour 82 % d’entre elles.

L'article complet est sur L'Homme nouveau.

Un ministre coupable de délit d’entrave à l’enfantement

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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 07:03
Veut-on entraver tout débat sur l’IVG?

Le «délit d’entrave à l’accès à l’information sur l’IVG» est liberticide

Claire de La Hougue est docteur en droit et avocate au barreau de Strasbourg.

 

Publié le 27 septembre 2016 sur Causeur.

delit entrave ivg avortement

Sipa. Numéro de reportage : 00651082_000013.

Au pays des droits de l’homme et de la liberté d’expression, un sujet demeure tabou : l’avortement et la souffrance qu’il engendre. Le Professeur Nisand, pourtant défenseur dès la première heure de la possibilité d’avorter, parle à ce sujet d’un véritable négationnisme. Celui-ci est organisé au plus haut niveau de l’Etat.

Tolérance zéro sur la liberté d’expression

En effet, après avoir créé un « délit d’entrave à l’avortement » étendu à toute pression morale ou psychologique, délit flou et interprété de façon extensive contrairement au principe d’interprétation stricte de la loi pénale, le gouvernement a inventé un «délit d’entrave à l’accès à l’information sur l’IVG » et parle maintenant d’un « délit d’entrave numérique » : toute personne qui oserait diffuser sur Internet des informations sur les aides existantes pour les femmes qui souhaiteraient garder leur bébé ou sur la souffrance que beaucoup de femmes connaissent après un avortement serait accusée de tromper les femmes et menacée des foudres de la justice.

Le gouvernement veut ainsi mettre en œuvre la « tolérance zéro » qu’il avait annoncée. Peu lui importe que cela implique de violer allègrement les libertés d’expression et d’information, fondements essentiels d’une société démocratique.

La suite sur Causeur...

 

Retrouvez les articles sur l'avortement sur Petrus Angel.

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17 septembre 2016 6 17 /09 /septembre /2016 11:04
La dialectique opposant GPA commerciale et altruiste est un piège

Gregor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice, Ludovine de la Rochère, présidente de La Manif pour Tous, et Caroline Roux, déléguée générale d'Alliance Vita, tous les tois membres du collectif «No Maternity Traffic», dénoncent dans Le Figarovox une pseudo distinction entre une GPA esclavagiste et une GPA altruiste :

G"[...] Le piège repose sur une opposition largement fictive entre GPA altruiste et commerciale: la première serait bonne, et la seconde mauvaise. D'altruiste, la GPA deviendrait commerciale lorsque la somme versée à la mère porteuse serait supérieure aux «frais raisonnables» causés par la GPA, or ceux-ci incluent nourriture, logement, perte de revenus, etc, ainsi que l'indemnisation de «l'inconvénient d'être enceinte». Autant dire que, le plus souvent, ces frais raisonnables sont une rémunération déguisée.

La dialectique opposant GPA commerciale et altruiste est un piège qui réduit et enferme l'appréciation morale de la GPA à l'un de ses aspects secondaires: l'argent. De fait, le problème avec la GPA, ce n'est pas tant l'argent que la situation de l'enfant et de la mère qui le porte. Une GPA moins chère n'en serait pas moins préjudiciable et condamnable.

Plus encore, l'opposition entre GPA commerciale et altruiste est fictive: la suite...

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16 septembre 2016 5 16 /09 /septembre /2016 08:18
Et même si tous se taisaient, les pierres le crieraient !

Chronique de Ludovine de La Rochère :

Capture d’écran 2016-09-15 à 21.21.31"Ainsi, un mois avant notre manifestation nationale du 16 octobre 2016, l’Association des familles homoparentales publie un sondage réalisé par l’IFOP sur « Les Français, l’homoparentalité et la question des droits des homosexuels dans la campagne présidentielle ».

Que dit ce sondage ? 62% des personnes interrogées ne sont pas favorable à l'abrogation de la loi Taubira, dont 53% de sympathisants Les Républicains et 45% des sympathisants du Front national et de Debout la France. Ah bon, ai-je envie de dire ! Parce qu’il y a un an le même institut, l’IFOP, publiait un sondage qui disait que 54% des Français souhaitaient revenir sur la loi Taubira, et que les 2/3 des électeurs de droite désiraient sa révision (abrogation ou réécriture). Alors qui croire, l’IFOP ou l’IFOP ?

Nous répondons que le sondage se garde bien de demander aux Français sondés s’ils sont d’accord sur le fait que 1) l’enfant a le droit d’avoir un père et une mère 2) l’enfant a le droit d’être élevé par son père et sa mère.

Ce sondage est « un chef d’œuvre de manipulation idéologique et mentale » comme l’a écrit le philosophe Bertrand Vergely. Il dénonce « la façon dont les questions du sondage ont été posées ». Ici, il n’est plus question de la famille, mais, nous dit-on, « de l’égalité, du progrès et de l’humain ». Le fond du débat est ainsi occulté.

Et je continue de reprendre à mon compte ce que Bertrand Vergely écrit : « Comment peut-on se dire humain et progressiste et priver un enfant de sa mère ou de son père ? Comment, alors que le monde devient de plus en plus impersonnel et inhumain (…), peut-on accepter de faire de l’enfant ce que l’on va fabriquer de façon totalement impersonnelle et inhumaine ? Comment, alors que l’humanité subit la violence d’un libéralisme qui entend pouvoir avoir droit à tout, faire de l’enfant un droit et ce que l’on s’approprie en fonction de ce droit ? ».

Quoiqu’il en soit, ce sondage a un vice originel : la filiation père-mère- enfant n’est pas une affaire d’opinion, elle est un principe de réalité, qu’on le veuille ou non. Y aurait-il 100% de personnes opposées à l’abrogation de la loi Taubira, cela ne changerait rien aux besoins fondamentaux de l’enfant. Et si tous se taisaient, les pierres le crieraient !

Nous continuerons de nous battre. Nos actions et nos propositions étant la meilleure réponse à ce sondage biaisé qui est bien à l’image de nos contemporains « cyniques et sentimentaux » comme l’écrivait Bernanos."

Vu ici : Lien permanent 

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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 08:59
A l'occasion des Jeux paralympique de Rio, retour sur une récente déclaration :
Handicapés : le pape dénonce le mythe du corps

Le pape François a dénoncé dimanche la dépression, «pathologie de la tristesse» de la société contemporaine, et la marginalisation des handicapés. Il s'exprimait devant 20 000 malades et handicapés réunis place Saint-Pierre à l'occasion du Jubilé des malades.

«Ces temps-ci, on considère qu'une personne malade ou portant un handicap ne peut pas être heureuse, parce qu'elle est incapable de mener le style de vie imposé par la culture du divertissement».

«A cette époque où un certain soin du corps est devenu un mythe de masse et donc une affaire économique, ce qui est imparfait doit être masqué, parce que cela porte atteinte à la sérénité des privilégiés et met en crise le modèle dominant».

Le souverain pontife a critiqué l'idée qu'

«il vaut mieux maintenir ces personnes séparées dans une «enceinte» - peut-être dorée - ou dans les «réserves» du piétisme et de l'assistantialisme (...) Dans certains cas, on soutient même qu'il vaut mieux s'en débarrasser, parce qu'elles deviennent un poids économique insoutenable en un temps de crise».

Texte de l'homélie.

 

Lu ICI  

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