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"Soulager et mettre tout en place pour combattre les souffrances de nos patients, c'est OUI. Donner la mort c'est NON et c'est là tout le sens de notre engagement au sein de Soulager mais pas tuer".
Le texte Léonetti-Claeys présenté vendredi mécontente, par son ambiguïté, adversaires et partisans de l’euthanasie.
Le gouvernement semblerait rejeter l’euthanasie, mais accepter une autre solution qui serait la « sédation terminale ». L’argument : rendre aux malades la possibilité de reprendre en main leur destin. Comme si les médecins étaient des gens sans cœur, n’ayant cure des souffrances de leurs patients !
L’euthanasie active consiste à faire une injection mortelle – en général du chlorure de potassium – comme on le fait pour les condamnés à mort en Amérique et comme a procédé en série le Dr Bonnemaison. L’euthanasie passive apparaîtrait comme plus « douce » ; ce qui n’est pas prouvé car, de plus en plus, il s’avère que des personnes considérées comme inconscientes et en fin de vie ont une activité cérébrale plus ou moins résiduelle : c’est le thème du fameux livre Une larme m’a sauvée. Il faut donc proscrire et bannir les termes d’euthanasie « active » ou « passive ». L’idée commune est de mettre fin à la vie d’un de ses contemporains. C’est une mise à mort dans les deux cas.
Contrairement à ce que certains idéologues affirment, le médecin ne trouve pas un plaisir à laisser mourir son patient dans un contexte de souffrance. Normalement, il doit toujours avoir une ou deux ampoules de morphine (et maintenant des patchs) ; certains dérivés de celle-ci peuvent être jusqu’à mille fois plus puissants. Il en résulte que toute douleur organique peut être prise en charge. Prétendre le contraire est un mensonge.
Tous les médecins du monde savent qu’à partir d’un certain moment, le mal a gagné la partie. Lui et la famille en conviennent. Il est inutile de pratiquer un « acharnement thérapeutique » et de continuer des « soins disproportionnés », faisant gagner au mourant quelques heures ou un jour ou deux.
Je vais prendre le cas de mon beau-père que j’aimais énormément. Il se mourait d’un cancer à la clinique. Quand une agonie est douloureuse, cela se voit tout de suite. Dans son cas, il grattait fébrilement les draps, alors qu’il avait sombré dans l’inconscience. J’allais chercher dans mon service deux ampoules de morphine. J’en fis une première, qui ne fit guère d’effet. Or la morphine est un dépresseur respiratoire. L’agonisant était très encombré au niveau des poumons. Je savais qu’en lui en faisant une deuxième injection, il aurait quelques heures de vie en moins. Mon intention de faire cette seconde injection tendait uniquement à vouloir le soulager : c’était faire mon devoir de médecin. Mais si mon but était de mettre délibérément fin à ses jours, j’étais un assassin. L’acte et le produit utilisé sont les mêmes. Or, précisément, les tenants de l’euthanasie veulent arriver à faire se rejoindre ces deux manières d’appréhender les choses, affirmant que tous les médecins ont pratiqué l’euthanasie. Tout simplement afin d’arriver à légaliser celle-ci au nom des bons sentiments.
Venons-en à la « sédation terminale ». Là aussi, il y a une confusion de langage. Il y a quarante ans, quand une personne « agonisait », on la « déconnectait » en mettant une perfusion de divers calmants. C’était avoir une attitude médicale conforme à la déontologie : soulager sans tuer. Il va de soi que, si la perfusion était mise à un débit trop rapide et qu’étaient doublés les produits employés quand elle était terminée – histoire de liquider le malade en vitesse – on se trouvait devant un cas d’euthanasie pure et simple, un assassinat.
Le pape Pie XII, dans une très importante déclaration aux médecins et aux chirurgiens (27 février 1957), consacre un long passage sur la question de l’analgésie. Il estime tout à fait légitime de recourir à la « narcose » chez les patients en fin de vie. Ce terme, qui avait disparu, revient à la mode : il désigne un sommeil artificiel profond. Nous avions demandé cela pour notre fils qui se mourait d’une défaillance cardiaque liée à une myopathie. Le pape écrit : « Si le mourant a rempli tous ses devoirs et a reçu les derniers sacrements, si on ne dépasse pas dans la fixation des doses la quantité permise, si l’on a mesuré soigneusement l’intensité et la durée de celle-ci et que le patient y consente, la narcose est moralement permise. »
Dans ce contexte, il est évident que tous les mots comptent. Quand la loi Léonetti veut laisser mourir les agonisants en les privant d’eau et de nourriture, il prône une mort certainement effroyable par déshydratation. C’est une euthanasie. Il faut donc faire une grande différence entre la « sédation terminale », ayant pour but d’accélérer la mort, et la « sédation en phase terminale » qui, elle, n’a pas l’intention de tuer : ceci s’appelle « soins palliatifs ». C’est cette différence sémantique qui se posera lors des discussions futures.
Dr Jean-Pierre Dickès
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FIGAROVOX/EXTRAITS - A l'occasion de la remise du rapport sur la fin de vie à Manuel Valls, Philippe Pozzo di Borgo, qui a inspiré le film Intouchables, Jean-Louis Terra et Tugdual Derville mettent en garde contre les dérives possibles d'une loi sur la fin de vie.
Philippe Pozzo di Borgo est auteur du «Second Souffle» (Bayard) qui a inspiré le film «Intouchables»
Jean-Louis Terra est professeur de psychiatrie à l'université Claude-Bernard Lyon-I
Tugdual Derville est fondateur d'À bras ouverts, auteur de «La Bataille de l'euthanasie» (Salvator).
Plus d'informations sur le site internet.
C'est parce que nous avons tous trois en commun d'avoir côtoyé la très grande vulnérabilité - sans que jamais elle soit pour nous source d'indignité - que nous avons décidé de prendre la parole ensemble: un «tétra», qui s'assume «non présentable», dont la vie a inspiré le film Intouchables, alors qu'il aurait consenti au suicide si on le lui avait proposé quand il était désespéré ; un «psy», engagé depuis longtemps dans la prévention du suicide à tous les âges de la vie ; et le fondateur d'une association pour enfants et jeunes porteurs de handicaps qu'il a toujours considérés comme 100 % vivants.
Notre pays semble prêt à admettre que certaines vies seraient devenues indignes, que certains suicides s'imposeraient comme solution dans l'épreuve de la fin de vie, et qu'il entrerait dans la mission des soignants, soit de proposer la mort, soit de la provoquer.
De multiples raisons sont avancées: la souffrance physique ou morale, la grande dépendance ou le grand âge… Certains n'hésitent pas à invoquer le sentiment d'inutilité qu'éprouvent des personnes qui approchent de leur mort, ou bien le poids de leur fin de vie pour leurs proches, et même le coût économique des derniers mois de la vie.
Comment en est-on arrivé là? Comment se fait-il que de nombreux Français imaginent désormais qu'il faudrait choisir entre «souffrir» et «mourir»? La loi fin de vie de 2005, votée à l'unanimité à l'Assemblée nationale, écarte pourtant à la fois l'acharnement thérapeutique et l'euthanasie. Elle promeut des soins palliatifs accessibles à tous, qui luttent contre la douleur physique et les souffrances morales des personnes gravement malades et de leurs proches. C'est la voie solidaire choisie par la France. Elle se résume en quatre mots: soulager mais pas tuer.
Alors que des personnalités militent explicitement pour l'euthanasie et le suicide assisté, d'autres ont commencé à utiliser l'expression «aide à mourir», pour des sédations terminales: celles-ci constitueraient en réalité un déguisement de l'euthanasie si leur objectif assumé est de provoquer rapidement la mort.
Pourquoi jouer avec les mots?
Découvrez l'intégralité de la tribune de Philippe Pozzo di Borgo, Jean-Louis Terra et Tugdual Derville ici ou dans le Figaro du 11 décembre.
Il y a quarante ans, la France mettait le doigt dans l'engrenage de la culture de mort :
"Devant une Assemblée nationale qui compte, en 1974, neuf femmes pour quatre-vingt et un hommes, Simone Veil a prononcé l'un des discours les plus controversés de la Vème république. Il aura fallu trois jours de débats pour faire voter la loi sur l'IVG." (Le Figaro)
De "toléré", l'avortement devient un "droit" fondamental. Une tribune du Père Matthieu Villemot, du Diocèse de Paris, dans le Figaro Vox :
"Une résolution va être présentée à l'Assemblée nationale réaffirmant plus que jamais l'IVG comme un droit fondamental et inconditionnel des femmes, indispensable à leur liberté et leur égalité. Encore une fois nous voulons redire ici combien ce raisonnement est déséquilibré. L'accueil de la vie ne peut pas être instrumentalisé ni réduit à la question de la condition féminine, c'est une question centrale de toute civilisation juste. La «civilisation de la mort», dénoncée par Paul VI, aboutit à une société inquiète, une fraternité blessée.
Le projet affirme que «le droit universel des femmes à disposer librement de leurs corps est une condition indispensable pour la construction de l'égalité réelle entre les femmes et les hommes». Dans la logique du texte, qui ne parle jamais de naissance, de maternité, d'amour, ce «droit universel des femmes» est entièrement réduit à l'élargissement du droit à l'IVG, comme si la femme qui donne la vie avait un rapport moins libre à son corps. Comme si donner la vie était une contrainte, une inégalité, comme si laisser naître l'enfant n'était pas vraiment un droit. Certains psychologues parlent du premier IVG comme d'une «initiation à la féminité».[...]
Marie Bethanie sur le salon beige, site qui propose nombre d'articles intéressants aujourd'hui.
Tribune de Cécile EDEL, présidente de CHOISIR LA VIE, présidente de la MARCHE POUR LA VIE
"Il y a 40 ans, jour pour jour, Simone Veil, alors ministre de la Santé, défendait dans l’Hémicycle son projet de loi sur l’avortement en soutenant avec « toute sa conviction » que « l’avortement devra toujours être une exception, l’ultime recours pour des situations sans issue, car il est et restera toujours un drame pour tout être humain »
Aujourd’hui, Mme Catherine Coutelle, pour fêter ce triste anniversaire, présentera au vote à l’assemblée nationale, une résolution pour davantage asseoir le droit à l’avortement et l’ériger en un droit fondamental.
Depuis ce matin, nous entendons ainsi des voix se réjouir de ces 40 dernières années, appelant dans le même temps, à une toujours plus grande vigilance pour que le droit à l’avortement soit un droit respecté. Nous entendons parler de « liberté des femmes à disposer de leurs corps », de « droit des femmes au confort », de « droit au choix »….
Pour rappel, seul 1,1% des hommes se définissent comme homosexuels. Et ce 1% génère donc 43% des cas de séropositivité en France.
A propos de l'UNESCO, de l'ONU, et de l'UNICEF dont on n'est pas obligé d'acheter les cartes de "fêtes de fin d'année"...
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Dans La Vie, une tribune de Laurence Henry, Jean Vanier et Philippe de Roux sur l'assassinat des nouveau-nés porteurs d'un handicap :
[...]"Avant la loi Leonetti la plupart de ces personnes étaient euthanasiées par injection létale sur décision des médecins,décision dont les parents étaient le plus souvent ignorants (2).De nombreux témoignages montrent que les conséquences de cette « faille éthique » étaient loin d’être neutres sur le moral des équipes soignantes.
- "Google Baby - Bébés en kit" : la GPA en images
La version courte d'un documentaire paru en 2009, que certains d'entre vous ont sans doute déjà vu, mais qui semble particulièrement approprié en cette "Journée internationale des droits de l'enfant", et dont vous trouverez un synopsis et une critique sous ce lien. A 4:15, le spectacle déchirant de cette jeune mère porteuse qui vient d'accoucher, qui caresse la joue de son bébé et pleure. Vendre son bébé n'a rien d'anodin.
- Le Conseil de l’Europe refuse de se prononcer sur l’infanticide néonatal
Le 19 novembre, veille de la journée internationale des droits de l’enfant, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a fait savoir qu’il estime que la pratique de l’infanticide néonatal ne relève pas de sa compétence et refuse de rencontrer des ONG désireuses de l’informer à ce sujet.
Relevé sur le salon beige
L’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales) a réalisé une excellente vidéo expliquant pourquoi la modulation des allocations familiales, et donc sa diminution pour les plus aisés, va en réalité entraîner sa diminution pour les plus pauvres et à terme mener à sa disparition.
Cette vidéo corrobore les deux articles que j’avais publiés sur MPI :
– Pourquoi la baisse des allocations familiales va en réalité alourdir les comptes sociaux
– La modulation des allocations familiales selon les revenus a été adoptée
Quelques extraits d'un très beau texte de Fabrice Hadjadj sur le Professeur Lejeune et la Trisomie 21, que les contingences du blog m'obligent hélas à couper, mais que l'on peut lire en entier sur le site de la fondation Jérôme Lejeune :
[...]"Et maintenant je reviens au Cheval de Troie, à ce chromosome de trop, à ce plus qui serait à l’origine d’un moins, à ce trois, donc, qui ne fait plus la paire, et qui sert à réduire la différence : trisomie 21. Il va de soi que c’est une conquête scientifique. Il va de soi que c’est le premier pas d’une thérapie. Mais Jérôme Lejeune n’a pas eu le Prix Nobel. Il ne l’a pas eu parce qu’il pressentait quelque chose, un renversement, une perversion de tout ce qu’il était en train faire. Ce qu’il fallait avant tout, il le répétait sans cesse, ce n’était pas d’abord repousser la trisomie 21, mais accueillir le petit, le faible, le fragile, et voilà – il le pressentait – voilà qu’on allait ne plus accueillir le petit, le faible, le fragile, en repoussant la trisomie 21. On connaît sa phrase fameuse, la seule phrase selon lui, celle qui doit commander tous nos jugements, puisqu’elle est d’après l’Évangile le critère même du Jugement dernier : « Une phrase, une seule dictera notre conduite, le mot même de Jésus : “Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait.” » Le plus petit dont il s’agit ici, ce n’est pas celui qui apparaît au microscope, c’est celui qui apparaît devant soi, qui appelle votre regard, vos soins, votre tendresse.
Sutout, lisez la suite...
Inégalité. Discrimination. Stigmatisation. Exclusion.
Le Ministre de l’Alimentation et de l’Agriculture, Dan Jørgensen, qui envisage une modification de la Loi sur la protection des animaux pour l’année prochaine, a déclaré au journal danois Ekstra Bladet repris par “The Independent” : « J’ai décidé que nous devrions interdire le sexe avec des animaux. »
Il précise que les dommages faits à la réputation du Danemark pour permettre des relations sexuelles avec des animaux avaient influencés sa décision, mais il a ajouté: « Le plus important est que, dans la grande majorité des cas, il s’agit d’une attaque contre les animaux. Et dans tous les cas, tous les doutes à ce sujet doivent aller au bénéfice des animaux. Ils ne peuvent naturellement pas dire non à cela « , a déclaré le ministre danois.
Un récent sondage Gallup a révélé que 76 % des Danois sont favorables à l’interdiction.
C’est une vidéo glaçante qui a été retrouvée parmi les archives cinématographiques Pathé à propos de Margaret Sanger (1879-1966). Rappelons que celle-ci avait promu la contraception et l’avortement dans le but de limiter les populations des noirs en Amérique. Elle avait même soutenu le Klu Kux Klan. Elle est devenue la fondatrice de International Planned Parenthood et du planning familial malgré ses idées profondément racistes. Elle est l’égérie passée du gouvernement Obama. Il a même été créé un Prix Margaret Sanger qui est une consécration de cet eugénisme rappelant « les pages les plus sombres etc. » Le prix a été attribué l’an dernier à Hillary Clinton, secrétaire d’Etat aux affaires étrangères de l’Amérique, pour la promotion internationale qu’elle fait de l’avortement.
Margaret Sanger en son temps, avait proposé que chaque famille demande un « permis d’avoir un enfant » ; lequel aurait été accordé selon la race et les conditions économiques des demandeurs. Sous-entendu : les noirs pauvres n’y auraient pas eu droit.
Dans cette vidéo de 1947, Margaret prend tranquillement le thé au Dorchester Hôtel, un hôtel cinq étoiles de Miami avec son directeur John Parsons. Elle porte le nom de Slee venant de son deuxième mariage. Elle explique à son interlocuteur que des régions entières ne doivent plus mettre au monde des enfants. Celui-ci suggère alors à tort que les Européens n’aient plus d’enfants pendant dix ans. Elle répond que c’est le Tiers Monde qui doit cesser toute reproduction durant dix ans. Elle défend sa politique de contrôle des naissances. Il lui est demandé si cette suggestion n’est pas irréaliste. Ce à quoi elle répond que cette dernière est pratique, intelligente et humaine. Celui qui pose les questions ajoute alors que dans l’après-guerre au Royaume-Uni, « avoir des enfants est la seule chose qui reste, qui est à la fois non rationnée et non imposée. » Elle répond que c’est une affaire personnelle que les parents doivent décider. Elle ajoute qu’ « il faudrait qu’il n’y ait plus de bébés. » (It should be there are no more babies)
Affirmation curieuse en réalité nihiliste : comment l’Humanité peut-elle survivre en bloquant la croissance démographique et en n’ayant plus d’enfants ? Ce serait sa fin. Telle est la proposition de Margaret Sanger : la disparition de l’Humanité.
Pause sourire...
La Manif pour Tous sur TV Libertés
Les flops du jour
Une marée bleu-blanc-rose à Paris et Bordeaux pour demander l’abolition universelle de la GPA
#5oct : en direct des manifs [fin du direct]
Pour un référendum sur la loi Taubira
La Manif Pour Tous : en Ethiopie aussi
A Tahiti, on soutient La Manif Pour Tous
La Manif Pour Tous a le soutien du tiers des Français. Et Hollande ?
"Manif pour tous : cinq raisons pour un retour"
C'est, depuis hier, sur le Salon Beige
Lu dans Minute :
"Mais quelle est donc la ligne du Front national sur le mariage des homosexuels ? D’un côté, Marine Le Pen affirme qu’elle l’abrogera sitôt arrivée au pouvoir. De l’autre, des élus FN célèbrent le mariage… de candidats du Front national avec des « époux » de même sexe ! Exemples tout frais dans le Lot-et-Garonne et en Gironde.