FrançoisHollandea appelé vendredi les Français àne pas mettre"l'arme nucléaire"entre"n'importe quelles mains", invitant les électeurs à se "poser gravement la question", à deux jours du second tour de la présidentielle, dans une nouvelle mise en...
Le Salon Beige a décidé, après un grand débat au sein du comité de rédaction, de se joindre à tous ceux qui appellent à résister à l'extrême-droite, contre le retour aux heures les plus sombres de notre histoire. Voyez plutôt :
Vous l'avez peut-être remarqué : beaucoup de journalistes manquent d'imagination. Nous leur recommandons d'utiliser le Dictionnaire Analogique Larousse, qui leur permettrait de varier les expressions qu'ils utilisent.
Pour ceux qui n’ont pas encore été convaincus par les « média » de voter pour Emmanuel Macron dimanche lors de l’élection présidentielle, voici deux textes du talentueux et sarcastique écrivain Patrick Besson pour vous aider à choisir :
Emmanuel Macron m'aime. Il m'a compris et il m'aime. ll me le répète à chacun de ses meetings de 12 000 personnes, qu'il a comprises et qu'il aime également. Dans chacune des interviews qu'il donne aux journalistes de la presse écrite, qu'il a compris et qu'il aime, Emmanuel le répète encore: il comprend les Français et il les aime. Tous. Même moi. Y a-t-il un moment où il me comprend et m'aime moins qu'à d'autres? Le connaissant, je suis catégorique: non. Il m'a compris et m'aime en toute circonstance. Quand je me lève, quand je suis sous la douche, quand je bois mon café au lait en écoutant les infos à la radio, quand je suis dans les transports, quand j'arrive sur mon lieu de travail, quand j'en sors, quand j'entre dans un restaurant ou un cinéma, quand je reviens de vacances ou quand j'y pars: Emmanuel me comprend et m'aime. Sa compréhension et son amour sont totaux et incessants et je sens bien qu'ils n'auront pas de fin, sauf peut-être si Emmanuel n'est pas élu président de la République française en mai. Là, il risque de ne pas nous comprendre. Et de nous aimer beaucoup moins. Il se peut alors qu'il prenne la mine chagrine des enfants qu'on habille pour aller à l'école alors qu'ils nous avaient fait plein de bisous dans le but de rester en pyjama à la maison pour jouer au football avec un ballon bleu du PSG ou aux petites voitures rouges italiennes.
Quand les grands yeux bleus d'Emmanuel, qui ressortent étrangement sur son teint pâle de clown blanc, se posent sur nous, les gens qu'il a compris et qu'il aime, c'est-à-dire tout le monde, chacun de nous a un petit frisson. Ça doit être parce qu'aucun homme politique avant Emmanuel ne nous avait compris et aimé comme il le fait depuis le début de sa campagne électorale pleine de compréhension et d'amour. Le général de Gaulle nous avait compris, mais nous a-t-il aimés? Il n'en a en tout cas jamais fait l'aveu, bien au contraire. Ce n'est pas Emmanuel qui nous aurait traités de veaux comme l'a fait le général en 1940 après l'armistice avec l'Allemagne signé par le maréchal Pétain. Jacques Chirac a souvent dit qu'il aimait les pommes et la Corrèze, mais il n'a jamais dit qu'il aimait les Français ni qu'il les avait compris. Peut-être parce qu'il ne les a ni aimés ni compris. Giscard d'Estaing aimait la chasse, François Mitterrand le Luberon, Nicolas Sarkozy le vélo, François Hollande la Lanterne, mais aucun d'eux ne nous a jamais dit qu'il nous aimait. Ni qu'il nous comprenait. C'est peut-être ça qui nous a manqué et nous donne cet air chafouin et ce caractère irascible dont se plaignent les étrangers en visite dans notre pays qui leur parait, du coup, plus beau qu'à nous. Emmanuel va changer ça, à moins que ses déclarations compréhensives et enamourées ne finissent par lui revenir en pleine figure comme un boomerang sarcastique. Qui trop embrasse mal éteint.
(Le Point 9 mars 2017)
Le titre choisi par Emmanuel Macron pour son livre, édité chez XO : « Révolution ». L’ancien hebdo du PCF avait le même. J’écrivais dedans en 1991, mais pas les mêmes choses que Macron. « Révolution » est aussi le titre d’une chanson de John Lennon et Paul McCartney .Et celui d’une chanson de la chanteuse Jennifer : « Ma révolution ».Mais c’est surtout un objectif ambitieux . Attention : cette révolution est une révolution démocratique, donc sans goulag .Sinon, Emmanuel ne serait pas si souvent à la télévision. Il ne la qualifie pas pour autant d’industrielle, vu le peu d’industrie restant dans notre pays . C’est une révolution tout court, sans définition particulière. Une révolution dans un fauteuil, sur un écran d’ordinateur. On ne se gèlera pas les fesses comme ces pauvres Russes de novembre.
"Ma cafetière vient de tomber en panne... D'après Arthaud, c'est de la faute du patron de Moulinex ; Asselineau me renvoie à l'article 127bis de la Constitution pour trouver la solution ; Fillon précise que les pannes sont légales et que je devrais arrêter de boire du café ; Le Pen rappelle que c'est normal puisque la machine a été fabriquée par un ouvrier Polonais ; Poutou accuse Le Pen et Fillon mais ne sait pas comment réparer ma cafetière ; Macron est d'accord ; Dupont-Aignan est scandalisé ; Mélenchon propose de changer la notice d'utilisation ; Cheminade veut délocaliser l'usine sur la Lune ; Hamon offre 600€ à tous ceux qui ont une cafetière en panne ; Lassalle m'invite dans les Pyrénées pour boire une liqueur de chèvre. En attendant, ma cafetière est toujours en panne..."
Emmanuel Macron a décidé de faire des discours compréhensibles
A 23 jours du 1er tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron a pris la résolution de cesser de prononcer des phrases creuses, sans queue ni tête, ni arêtes ! Vous n'entendrez donc plus ça promis, juré, craché :
VIDÉO - Que la farce soit avec vous ! À l'occasion du 1er avril, Le Figaro vous propose de redécouvrir les histoires qui entourent l'origine de cette fête célébrée dans le monde entier.
Serez-vous le poisson de la farce aujourd'hui? Chaque année, à la même période, les grands enfants que nous sommes, perdons quelques décennies. À l'occasion du 1er avril, la rédaction vous propose de redécouvrir les histoires qui ont nourri cette manifestation du rire, un peu partout dans le monde.
● D'où vient la coutume du poisson d'avril? La suite...
" La Chine a haussé le ton après la mort de Shaoyo Liu, 56 ans, abattu par la police, chez lui, dans le XIXème arrondissement de Paris. Le ministère chinois des Affaires étrangères a demandé mardi à la France de faire «toute la lumière» sur cette affaire, alors que plusieurs manifestations de colère de la communauté asiatique ont eu lieu dans la capitale depuis le drame. Pékin a également demandé de protéger la «sécurité et les droits» de ces ressortissants. "
Les personnes qui perçoivent une rémunération méritent-elles leur salaire ? Voilà une bonne question. Surtout si les émoluments en question ne sont que la redistribution généreuse de notre pognon. Savoir si Pénélope a bossé réellement pour son candidat de mari est donc une bonne question. Mais si nous sommes exigeants avec les assistants parlementaires, si nous voulons que les troufions méritent leur solde, peut-être faut-il aussi regarder du côté des états-majors. Est-ce que tous ceux qui ont touché de l’argent de la France ont réellement travaillé pour la France ? Voilà finalement la question de fond ! Mais là, l’enquête risque d’être longue. Si tous les branquignols qui cachetonnent largement avec l’oseille du contribuable doivent justifier de leur efficacité ou aller en taule, il va falloir concevoir des giga-prisons. On aura plus vite fait de mettre des barreaux à l’Assemblée nationale, au Sénat et de construire un mur d’enceinte avec barbelés autour de la Commission européenne.
On se souvient à ce sujet de Rachida Dati, piégée par un micro resté ouvert, dire à une de ses amies, alors qu’elle siégeait à Bruxelles : « Si tu savais comme je m’emmerde » à 12 000 euros par mois, primes diverses comprises !
"Un des combats de la modernité a donc consisté à émanciper ces minorités opprimées. On ne compte plus, d’ailleurs, les expériences qui, de la pratique du butô à celle du «body mind centering» (lire ici), ont cherché à bousculer la hiérarchie entre les différentes parties du corps en injectant dans la chorégraphie un travail sur la sensation des organes et des orifices.
Pourtant, il y aurait encore et toujours un grand exclu de ce mouvement d’émancipation : l’anus, victime d’une sorte de discrimination intersectionnelle."
Le spectacle s'appelle Pâquerette....
Ne manquez pas le commentaire de Fabrice Lucchini / Laurent Gerra.