Lucky Luke et Billy le Kid, version originale de 1962 vs réédition de 2017 sans fumeur, ni fessée, ni animal de cirque, ni bois de chauffage trop polluant.
Soucieux de l’inquiétude de Libération, dont la une indiquait ce matin » PRIMAIRE : Au secours ! Jésus revient « , j’ai envoyé une lettre à Laurent Joffrin, rédacteur-en-chef du quotidien. Vous pourrez en trouver le contenu ci-dessous.
La plupart des gens trouvent adorable une crèche qui représente si naïvement les villages provençaux, mais pour la libre-pensée, c’est absolument insupportable. Le Conseil d’Etat s’est en effet prononcé ce mercredi, quelques semaines après son rapporteur sur l’affaire des crèches. Deux installations de crèches de Noël, l’une par la commune de Melun, l’autre par le […]
Jean-François Copé, maire de Meaux (Seine-et-Marne) a affirmé au micro d’Europe 1 que le coût d’un pain au chocolat se situait « aux alentours de 10 à 15 centimes ». A Boulogne-Billancourt, une boulangerie vend des pains au chocolat de Copé… à 0,15 €.
Les Français avaient la réputation d’être un peuple frondeur et difficile à gouverner. L’histoire de France ne présente-t-elle pas une impressionnante succession de changements de régime, de crises, de révoltes et de révolutions ? Sans parler d’une solide tradition de contestations corporative, syndicale et « sociale », avec son cortège de conflits, de grèves et de manifestations.
Le personnage d’Astérix de la célèbre bande dessinée d’Uderzo et Goscinny caricaturait avec talent, ce qui explique son succès mondial, tous les traits du Franco-Gaulois historique : fier, rebelle à l’autorité, bagarreur mais fidèle en amitié et patriote ; aimant aussi rigoler et banqueter avec les amis et donner des baffes aux romains… Ce n’était pas une caricature mais un archétype.
Pourtant, aujourd’hui le monde d’Astérix a disparu, et pas seulement par suite du décès de son créateur.
Car l’Astérix réel, version 2009, ne fait plus rire.
Allez, chaque année depuis la maternelle, l’Holiday blues nous rend capricieux, coincés entre l’envie de profiter encore du bonheur de liberté et pressés de retrouver l’école qui commençait à nous manquer. Un secret espoir nous pousse à rentrer… Cette année, ce sera mieux : une nouvelle trousse, des crayons neufs, un beau cartable, de nouveaux copains et peut-être même un chouette prof de maths (pour une fois). Nous piaffons et rechignons en même temps en multipliant les « pourvu que ». Même si les bancs de l’école ne sont plus notre sujet depuis bien des années, le syndrome, lui, continue à nous rendre crédules… Voilà que Grand-Père, posant son journal, déclare : finalement Juppé n’est peut-être pas si mal. Sarkozy ? Sa traversée du désert lui a donné plus de fond. Hollande a compris des choses depuis son entrevue avec le Pape. Macron pourrait donner du sang neuf. Il est bien ce Mariton, il faut lui donner sa chance…
Comment peut-on croire encore, tous autant que nous sommes, à notre âge, avec autant de rentrées scolaires à notre actif, que Monsieur Tatillon, prof de maths, sera plus sympa cette année que l’année passée et sa matière plus intéressante ? Reprenons-nous vite avant les universités d’été, les jeux électoraux, les petites phrases, les grandes déclarations et les promesses fallacieuses. Allons, nous tous, guérissons du syndrome, soyons certains que Monsieur Tatillon ne sera pas mieux cette année, que sa matière austère ne nous servira, plus tard, qu’à remplir des feuilles d’impôts en constante augmentation alors que des candidats aux primaires et aux élections promettaient tous de les faire baisser.
Et, comme nous n’avons même plus de sous pour le nouveau cartable et les beaux crayons cette année, on veut rester dans notre cabane dans les bois. Nous n’avons plus l’âge pour l’école mais pour la politique… nous la ferons buissonnière !
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Le Syndicat National des Dentistes de France tient à faire part de son inquiétude, provoquée par l'utilisation abusive du terme "pas d'amalgame", utilisation accentuée depuis les événements récents.
Les études scientifiques menées depuis plusieurs années ne permettent en aucun cas de conclure à une quelconque nocivité des amalgames.
Le Syndicat National des Dentistes de France considère que cet abus de langage entache la réputation des praticiens, et porte préjudice à une profession dont l'unique préoccupation est le soin permanent apporté aux patients.