Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

31 mai 2020 7 31 /05 /mai /2020 07:54

Le temps pascal se termine par la fête de la Pentecôte, lorsque le Saint-Esprit descend sur les apôtres pour qu’ils aillent annoncer la bonne nouvelle dans le monde entier.

De « Pentekoste » en grec qui signifie le cinquantième jour, la Pentecôte célèbre le don de l’Esprit saint aux apôtres, cinquante jours après Pâques. Elle conclut officiellement le temps pascal et donne à l’Église les prémices de sa mission : annoncer la bonne nouvelle de la résurrection du Christ à toutes les nations. La Pentecôte commémore ainsi le début de l’évangélisation, et donc la fondation de l’Église.

Lu sur Aleteia.

Partager cet article
Repost0
30 mai 2020 6 30 /05 /mai /2020 18:46

    Le procès de Jeanne d’Arc révèle le cadre naturel de la vocation surnaturelle de la jeune fille 

-         Quels sont votre nom et votre surnom ?
-         En mon pays, on m’appelait Jeannette et, après que je fus venue en France, on m’appela Jeanne. Du surnom je ne sais rien.
-         Quel est votre lieu d’origine ?
-         Je suis née au village de Domrémy, qui fait un avec le village de Greux. C’est au lieu-dit Greux qu’est la principale église.
-         Quels étaient les noms de vos père et mère ?
-         Mon père s’appelait Jacques d’Arc – ma mère, Isabeau.
-         Où fûtes-vous baptisée ?
-         En l’église de Domrémy.  


En ce 21 février 1431, dans la chapelle royale du château de Rouen, devant l’évêque qui s’appelait Pierre Cauchon, et 42 assesseurs, plus Jean d’Estivet, le promoteur, comparait celle qui deviendra cinq siècles plus tard la sainte de la Patrie (Jeanne a été béatifiée en 1909 puis déclarée sainte en 1920), patronne secondaire de la France.  Cet interrogatoire judiciaire que les vertus de la procédure ont conservé, révèle l’origine de Jeanne, les racines naturelles de cette unique fleur surnaturelle : nom, lieu d’origine, père et mère, paroisse.  

.... par  Jacques Trémolet de Villers, avocat français au barreau de Paris, écrivain et journaliste

La suite du texte ....    et la conférence audio (15 mn) ....

Partager cet article
Repost0
30 mai 2020 6 30 /05 /mai /2020 10:35

La croix processionnelle dormait dans la paroisse Saint-Nicolas de Pont-Saint-Pierre (27). Elle fait ce samedi 30 mai, jour anniversaire de la mort de Jeanne d’Arc, son grand retour à Rouen, pour le centenaire de sa canonisation.

Le matin du 30 mai 1431, vers 9 heures, Jeanne d’Arc est emmenée sur une charrette vers la place du marché de Rouen.  Après avoir été entendue en confession et avoir reçu la communion, une centaine d’hommes escortent la Pucelle de dix-neuf ans vers le bûcher. En chemin, le chanoine Loyseleur qui l’avait piégé pendant son procès est pris de remords. Il veut monter et crie pardon mais il est violemment écarté. Ensuite, l’historien Adrien Harmand raconte que « Jeanne est hissée sur le bûcher. À ses instances, on est allé lui chercher la grande croix de la paroisse Saint-Sauveur qu’elle tient étroitement, embrassée en pleurant. Elle ne la quitte que pour la lier à l’estache [poteau] qui surmonte le très haut tas de bois. Pendant qu’on la lie, elle continue ses louanges et lamentations envers Dieu et les saints, invoquant ses louanges et lamentations envers Dieu et les saints, invoquant spécialement saint Michel »

 

« J’ai brûlé une sainte »

Isambard de La Pierre, le prêtre qui accompagne la future sainte sur le bûcher, raconte à l’occasion de son procès en réhabilitation : « Elle m’avait prié de descendre avec la croix, une fois le feu allumé, et de la lui faire voir toujours. Ainsi je le fis. ».

HA / Aleteia

Maître Jacques Trémolet de Villers, président de l’Association des amis de Jeanne d’Arc et auteur de nombreux livres très documentés à ce sujet poursuit le récit : « Après avoir prononcé six fois le nom de Jésus, elle le crie une dernière fois, et sa tête retombant sur son épaule indique qu’elle est morte. Le greffier rapporte que tout le monde pleurait, même l’évêque Cauchon. Le plus marqué reste son bourreau, qui confiera peu après que “jamais l’exécution d’aucun criminel ne m’a donné tant de crainte que l’exécution de cette pucelle”. Après avoir jeté dans la Seine le cœur de la jeune fille, qu’il n’avait réussi à brûler par aucun moyen, malgré l’huile, le bois et le feu rajoutés, il dira même : “Je crains fort d’être damné, car j’ai brûlé une sainte.” » Le curé d’Heudicourt qui assista à l’horrible scène est tout aussi ému et témoigne : « Pendant l’exécution, maître Jean Alépée, alors chanoine de Rouen, était à mes côtés. Il pleurait que c’était merveille et je lui entendis dire : “Plut à Dieu que mon âme fut au lieu où je crois être l’âme de cette femme”. »

 
600 ans plus tard

Selon l’inventaire dressé par le ministère de la Culture, propriétaire de l’objet, la croix de procession est une pièce d’orfèvrerie en bois recouverte de cuivre et de verre, datant probablement du XVe siècle. Une transcription apparaît sur lequel on peut lire : « IHS MA / Donnes par moy Simon Langlois, prêtre demt à Paris, 1600. » Après avoir été conservée dans l’abbaye de Fontaine-Guérard de Pont-Saint-Pierre à quelques kilomètres de Rouen, elle repose jusqu’à aujourd’hui dans la paroisse de Pont-Saint-Pierre, dans l’Eure. L’église Saint-Sauveur de Rouen ayant été pillée par les calvinistes au XVIe siècle, l’objet a été mis à l’abri dès cette époque.

La croix devait être exposée en grande pompe pour les fêtes johanniques de Rouen, prévues pour ce mois de mai 2020. 

La suite...

Partager cet article
Repost0
28 mai 2020 4 28 /05 /mai /2020 08:04

Le futur saint Charles de Foucauld. En arrière plan, la carte de l'Algérie et la ville de Tamanrasset.

Entre cohérence et confiance, Charles de Foucauld vu par le père Ardura

Charles de Foucauld sera bientôt saint. Ce prêtre parti vivre au coeur du Sahara au début du XXe siècle, a eu un parcours mouvementé, marqué par une conversion et le choix d'une vie radicalement ancrée dans le Christ. Le père Bernard Ardura, postulateur de la cause en canonisation du père de Foucauld, revient sur cette décision de la congrégation pour les Causes des Saints.

Entretien réalisé par Hélène Destombes – Cité du Vatican

Par le décret du 26 mai 2020 de la congrégation pour les Causes des Saints, le Pape François a autorisé la canonisation du bienheureux père Charles de Foucauld, béatifié le 13 novembre 2005 par Benoît XVI.

Ce futur saint de l'Église catholique est connu pour avoir mené une vie d'ermite au milieu des Touaregs dans le Sahara au début du XXe siècle, témoignant l'Évangile au cœur de populations musulmanes, dans un environnement hostile et particulièrement exigeant.

Cette figure qui dépasse de loin les frontières de l'Église, dont l'action s'inscrit aussi dans le contexte politique de son époque, celle de la colonisation française de l'Afrique du Nord et d'une grande partie du Sahara, est riche de significations tant sur plan de la spiritualité, du dialogue avec l'islam, de la mission évangélisatrice de l'Église et de la quête personnelle de Dieu.

La suite sur VaticanNews ...

 

A propos du dialogue avec Islam évoqué dans l'entretien, on lira ce que dit Charles de Foucauld ICI.

Retrouvez Charles de Foucauld sur Petrus Angel !

Partager cet article
Repost0
22 mai 2020 5 22 /05 /mai /2020 09:44

Ste Rita († 1457)

Fêté Le 22 Mai

SAINTE RITA de CASCIA
Veuve  
(1381 † 1457)

       Rita naît en 1381 près de Cascia en Ombrie,  au cœur d'une époque troublée marquée par la guerre entre partisans du  Pape et de l'Empereur. Chaque village est divisé. Les parents de Rita  sont surnommés les 'porte-paix' du Christ, jouant un rôle de médiation  entre clans rivaux. Cet exemple, Rita ne l'oubliera pas, elle le  prolongera par toute une vie de douceur et d'extraordinaire patience  dans l'adversité.

       Vers l'âge de 13 ans, elle commence à penser à  la vie religieuse. Ses parents préfèrent la marier à un homme riche,  mais au caractère brutal. Rita s'incline, se disant qu'elle n'est sans  doute pas digne de la vie consacrée. Elle souffre en silence, ajoutant  des jeûnes fréquents pour la conversion de Paolo di Fernando, son mari.  Elle est si douce que ses voisins la surnomment « la femme sans rancune  ». Enceinte, elle donne naissance à deux jumeaux. Paolo finit alors par  s'amadouer et le ménage connaît un temps de bonheur.

       Or un soir d'hiver 1416, Paolo tombe dans une  embuscade. Quand Rita arrive, il est déjà mort, mais un témoin atteste  qu'il s'est tourné vers Dieu. Les jumeaux, eux, ne rêvent que de venger  leur père. Rita redouble de prière, demandant même au Seigneur qu'ils  meurent en pardonnant plutôt que de vivre dans la vengeance. Quelques  mois après, ses fils sont emportés par une épidémie de peste, non sans  avoir demandé pardon à leur mère.

       Devenue veuve, Rita va pouvoir réaliser sa  vocation, non sans mal ! Elle frappe à la porte des Augustines de  Cascia, mais l'abbesse lui refuse l'entrée, l'ordre interdisant  l'accueil des veuves. Rita insiste et finalement est admise, à condition  de parvenir d'abord à réconcilier les deux clans, celui de son mari et  celui de son assassin. Elle y parvient, contre toute attente ! Elle  restera 40 ans religieuse, se dévouant au service des pauvres. 

La suite...

Partager cet article
Repost0
21 mai 2020 4 21 /05 /mai /2020 08:07

malgré tout.

icône_ascension_novgorod

 

Partager cet article
Repost0
19 mai 2020 2 19 /05 /mai /2020 10:27

 

La peste milanaise de 1576

 

Quand l’épidémie frappe la cité de saint Ambroise en 1576, Charles Borromée en est l’évêque depuis treize ans. Neveu du pape Pie IV, ce saint évêque applique au mieux la Contre-Réforme engagée par le concile de Trente. Dévoué corps et âme à son peuple, il va œuvrer pour juguler ce que la postérité appellera la « peste de saint Charles ». D’abord par les moyens surnaturels, en organisant des prières publiques – dont une procession à la tête de laquelle, pieds nus, il porte les reliques du saint Clou –, en distribuant la communion, en conférant personnellement la confirmation aux malades, en organisant des confessions et des services funèbres solennels. Ensuite par la consolation, en exhortant les Milanais par la parole et par la plume. Enfin, par des mesures administratives concernant les devoirs des clercs de son diocèse. La question était de savoir si les clercs étaient tenus d’administrer les sacrements aux personnes infectées. Saint Charles Borromée répond en deux temps.

D’abord, les curés doivent rester en place et ne pas fuir le danger. Ils sont tenus à résidence, et il est loisible d’agir en justice contre ceux qui ne respectent pas cette règle, conformément aux canons réformateurs du concile de Trente (sess. 23, can. 1). En ce cas, il convient de procéder d’abord par censures, ensuite par séquestres, enfin par privation de l’office. Un décret romain du 23 décembre 1576 vient rappeler cette obligation des curés à résider dans leur cure. Grégoire XIII déclare que cette obligation vaut à plus forte raison pour les évêques, qui peuvent cependant pourvoir au nécessaire depuis un lieu sûr. La Sacrée Congrégation des Évêques juge qu’un évêque pourvu d’un coadjuteur est aussi tenu à résidence (24 mars 1597), même en temps d’épidémie (7 septembre 1619).

Ensuite, les clercs doivent administrer les sacrements de nécessité que sont le baptême et la pénitence en temps de peste, même au péril de leur vie. Charles Borromée ayant informé le pape de ses dispositions, ce dernier réunit un consistoire le 10 septembre 1576. Il répond au saint archevêque pour louer sa conduite, porter la question (dubius) à la connaissance de la Congrégation et décréter que les curés sont tenus d’administrer les deux sacrements. C’était concrétiser en termes de droit ce que les théologiens affirmaient depuis longtemps, à l’instar de saint Thomas d’Aquin pour qui « la charité n’exige pas nécessairement qu’on expose son corps pour le salut du prochain, hormis le cas où l’on est tenu de pourvoir à son salut » (IIa IIae, q. 26, a. 5, ad 3m). Le 12 octobre, le pape approuve le décret de la Congrégation, donnant la faculté de réaliser cette obligation par un autre clerc idoine. La raison principale vise à permettre au curé de continuer à entendre les confessions des personnes saines, qui sans cela redouteraient de se confesser à un prêtre allant vers les pestiférés, par peur d’une contagion. La raison secondaire est de laisser le curé à ses exhortations, prédications et consolations de ses ouailles.

Il en va de même pour l’obligation d’administrer l’extrême-onction, qui repose sur le curé soit personnellement soit par autrui. Pour le canoniste Ferraris, le prêtre pèche mortellement s’il refuse d’administrer les derniers sacrements à un pestiféré, « même avec le risque d’être contaminé, si l’infirme n’a pas d’autre moyen de recevoir le Sacrement » (3).

Les clercs doivent de même porter des habits resserrés, abandonner le pluvial, et n’user que du seul surplis et de l’étole. Ils doivent employer, pour la célébration de la messe, des ornements et des calices qui leur sont propres, et si possible célébrer sur des autels distincts dans des chapelles séparées. Si cela est impossible, il convient que chacun use de nappes d’autel distinctes.

Enfin, saint Charles introduit quelques modifications, dites précautions, dans certains rites liturgiques. Pour le baptême, il convient de l’administrer immédiatement au nouveau-né par infusion (4), et non par immersion, en omettant les autres rites, surtout si la mère est affectée ou susceptible de l’être. En revanche, dès que la suspicion cesse, il faut revenir à l’église accomplir ce qui a été omis. Pour la confession, elle doit se tenir en respectant une certaine distance entre le pénitent et le confesseur, et peut avoir lieu dans des lieux inaccoutumés : aux portes, fenêtres, etc. en évitant la chambre à coucher du pénitent infesté.

En 1579, saint Charles Borromée réunit son cinquième concile provincial et y intègre toutes les précautions et réglementations édictées lors de la terrible peste de 1576. De la sorte, la longue seconde partie de ces constitutions (plus de trente pages) devient un exemple de conduite épiscopale à tenir en cas d’épidémie. À titre d’exemple, s’il ordonne des processions publiques quotidiennes, il institue une « distanciation sociale », c’est-à-dire « que les hommes ne soient pas massés ni en foule et comprimés les uns les autres, mais en ordre distinct, et séparés d’un intervalle, pour ne pas donner lieu à la contagion ». Pour la célébration des messes, qu’il encourage, il demande à son clergé de ne pas célébrer à la même heure, ni dans les mêmes églises (surtout si elles sont étroites), afin d’éviter les rassemblements. Les enseignements de la doctrine chrétienne sont maintenus, mais dans un lieu aéré et ouvert, comme un cimetière, une place publique, un carrefour.

Les pouvoirs publics sont invités à prendre les mesures nécessaires, mais non au détriment des libertés de l’Église et des droits des évêques, « qui ne sont pas moins chargés de la santé et du salut du peuple ». Ainsi, les autorités peuvent décréter des confinements, mais seulement pour un temps, et si possibles limités aux femmes avec enfants, voire à un quartier seulement, et sans toucher aux divins offices de l’Avent, du Carême, des fêtes de Pâques ou des autres solennités du Seigneur, car il ne faut pas moins craindre « la contagion de la peste des âmes que celle des corps ».

Au XVIIe siècle, d’autres hypothèses sont envisagées dans des textes issus des congrégations romaines. En 1656, Alexandre VII enjoint à l’archevêque de Naples de publier un édit pénal interdisant à tout clerc (séculier ou régulier) d’oser entrer dans ladite ville en cas de suspicion de peste, sans un laisser-passer écrit concédé par l’ordinaire. Le même pape enjoint au nonce de punir sévèrement cinq chanoines du Latran désobéissants, tout comme l’abbé qui leur a donné l’hospitalité.

Les ordres hospitaliers reçoivent des missions précises, notamment les chevaliers de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ils obtiennent des facultés spéciales afin d’extrader les personnes (ou les choses) suspectes d’être infectées. Les évêques ont, quant à eux, la faculté d’extraire les laïcs suspects d’être pestiférés et réfugiés dans les églises, afin de les conduire dans les lazarets pour qu’ils y passent leur mise en quarantaine. Ce déplacement de force ne peut intervenir qu’après publication des restrictions de déplacement causées par le temps de la peste. Le privilège est octroyé aux évêques des cités les plus concernées, comme Malte (1644), Naples ou Milan (1657).

Extrait de  " Le droit canonique en temps d’épidémie ".

 

Saint Charles Borromée et la peste de Milan (Juillet 1576 ...

Partager cet article
Repost0
15 mai 2020 5 15 /05 /mai /2020 11:42

 

Non, sainte Corona n’est pas (encore) la patronne des épidémies

Une sainte Corona a bel et bien existé, au IIe siècle après Jésus-Christ.

© Wikipédia - Libre de droits

Une sainte Corona a bel et bien existé, au IIe siècle après Jésus-Christ.

Les discussions sur le présupposé rôle de protectrice des épidémies attribué par certains à sainte Corona vont bon train depuis la propagation du coronavirus. Légende pour les uns, réalité pour d’autres… une chose est sûre : depuis le Ciel, cette martyre du IIe siècle intercède volontiers pour nous.

C’est peu dire que l’épidémie du coronavirus l’a mise en lumière. Sainte Corona, cette martyre chrétienne du IIe siècle était largement méconnue il y a encore quelques semaines. Depuis l’apparition de la pandémie, plusieurs articles de presse ont avancé une rumeur un peu trop parfaite pour y croire : de tout temps, son intercession aurait été demandée contre les épidémies. Pourtant, rien ne permet de confirmer une telle coïncidence. Il est en revanche certain que cette sainte a bel et bien existé, probablement en Syrie, vers 170 après Jésus-Christ. La légende raconte que l’empereur de l’époque, Marc Aurèle, l’a faite écarteler entre deux palmiers. Sa faute ? La jeune femme de 16 ans continuait de confesser sa foi chrétienne et protestait contre le martyr de son compagnon de route, saint Victor.

La suite sur Aleteia...

Partager cet article
Repost0
14 mai 2020 4 14 /05 /mai /2020 07:18

Aujourd'hui nous fêtons sainte Corona

Le virus du même nom que cette sainte la remise en lumière !

 

Sainte Corona...

 

Corona, dont le nom latin fut francisé en Couronne, également connue par le nom grec Stéphane (Stephana) ou Stéphanie (Stephania), née vers 160 en Égypte ou en Syrie et morte vers 177 est une martyre chrétienne. Elle est, dans les pays germanophones, la sainte patronne de la monnaie, des bouchers et des chasseurs de trésors. La raison pour laquelle on lui a attribué le patronage des questions d'argent est due à son nom en allemand Krone qui désigne différentes monnaies utilisées dans ces pays.

Les discussions sur le présupposé rôle de protectrice des épidémies attribué par certains à sainte Corona (en français Couronne) vont bon train depuis la propagation du coronavirus. Légende pour les uns, réalité pour d’autres… une chose est sûre : depuis le Ciel, cette martyre du IIe siècle intercède volontiers pour nous.

C’est peu dire que l’épidémie du coronavirus l’a mise en lumière. Sainte Corona, cette martyre chrétienne du IIe siècle était largement méconnue il y a encore quelques semaines. 

La suite... 

On ne retrouve pas aujourd'ui Sainte Corona sur EAQ ou Per Ipsum ...

Partager cet article
Repost0
10 mai 2020 7 10 /05 /mai /2020 11:13

 

C'est Wikipedia qui le dit :

La Fête nationale de Jeanne d'Arc et du patriotisme est une fête nationale officielle en France, instituée en 19202, célébrée chaque année lors du deuxième dimanche du mois de mai, jour anniversaire de la libération d'Orléans le  par l'armée française, sous le commandement de Jeanne d'Arc.

(...) 

Au cours des siècles, et principalement à partir du xixe siècle, la figure historique de Jeanne d'Arc a été reprise par de nombreux auteurs pour illustrer ou cristalliser des messages religieux, philosophiques ou politiques. Dans le domaine politique, elle est devenue un symbole national français lors de la guerre franco-allemande de 1870 puis est reprise par de nombreux partis et figures politiques qui vont du parti socialiste jusqu'à l'extrême-droite. Dès 1894, Joseph Fabre proposa une fête annuelle de Jeanne d'Arc baptisée « fête du patriotisme »3.

Elle est instaurée par la loi du 2, adoptée à l'unanimité par la Chambre des députés et le Sénat, sur proposition du député et écrivain Maurice Barrès, quelques semaines après la canonisation de Jeanne d'Arc.

Célébrations officielles[modifier | modifier le code]

La célébration est toujours en vigueur et fait partie des douze journées nationales organisées chaque année par le ministère de la Défense4. Une cérémonie militaire a lieu traditionnellement devant la statue équestre de Jeanne d'Arc sur la place des Pyramides, à Paris5.

A Orléans, une grande fête est organisée chaque année, réunissant les autorités militaires, religieuses et civiles6.

 

Statue équestre de Jeanne d'Arc sur la place des Pyramides à Paris[1].

Retrouvez Jeanne sur Petrus Angel

Partager cet article
Repost0
3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 15:10

 

« Il n’y a qu'un problème, un seul de par le monde : rendre aux hommes une signification spirituelle. Faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. »

Saint-Exupéry

Lu sur le site de l'Abbaye bénédictine du Barroux dont on peut suivre les offices en direct et en différé ICI.

Ne manquez pas de lire la belle lettre au Général X de laquelle vient cette citation.

 

Partager cet article
Repost0
3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 14:41

Philippe, le disciple qui veut voir et fait voir ...

Jacques le Mineur ou « le petit » est appelé

le frère du Seigneur

Partager cet article
Repost0
1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 15:14

Vivre le travail en temps de confinement avec saint Joseph artisan

WEB2-SAINT JOSEPH-CHARPENTIER-SAINTE FAMILLE-GODONG

Fred de Noyelle I Godong : 

Saint Joseph, le charpentier. Vitrail de l'église saint Paul (Genève).

Depuis plusieurs semaines, le confinement imposé face à la crise du covid-19 bouleverse le quotidien professionnel de millions de personnes. Comment s’organiser ? Quels objectifs se fixer ? Comment maintenir le contact avec son équipe ou ses clients ? Face aux – nombreuses – questions que chacun se pose, l’Église propose de méditer sur le travail en contemplant la figure de saint Joseph artisan lors de sa fête le 1er mai.

Chaque jour, depuis le début du confinement, chacun est amené à changer son quotidien et à revoir son emploi du temps, à l’apprivoiser, à l’adapter. Le travail, la vie quotidienne, les relations sociales, tout est à réinventer. On angoisse, on ne sait pas comment s’y prendre, mille et une questions montent. Et si vous preniez le temps de méditer sur votre travail en contemplant la figure de saint Joseph artisan lors de sa fête le 1er mai. Comment, à l’image de l’époux de Marie, vivre le travail en temps de confinement ? Rencontre avec le frère Dominique Joseph, moine de la Famille de saint Joseph et directeur de l’Institut Redemptoris Custos et qui offre chaque semaine une «  « pensée pour saint Joseph »« .

Aleteia : Depuis quand saint Joseph est-il associé au 1er mai ?

Frère Dominique Joseph : À vrai dire, c’est assez récent. Le 1er mai 1955, Pie XII proposa saint Joseph comme patron et modèle des ouvriers et institua la fête liturgique de Saint Joseph Artisan. Le contexte politique et social a suscité cette décision : le Pape voulait évangéliser la fête du Travail. De nombreuses fraternités et confréries, notamment de menuisiers, ont contribué à la préparation de cette déclaration : l’honneur rendu à saint Joseph avait permis de découvrir la dignité et le sens du travail. Surtout, il ne faut pas négliger que Jésus lui-même a voulu leur être identifié puisque l’Évangile l’appelle « le fils du charpentier » (Mt 13,55).

Comment vivre cette fête cette année ?
Il y a certainement un côté paradoxal à célébrer la fête du travail pendant le confinement. Nous sommes tous plus ou moins arrêtés dans nos projets. Dans notre monastère, à Saint-Joseph de Mont-Rouge, le 1er mai est habituellement l’occasion d’un important pèlerinage à saint Joseph ; mais, pour la première fois, cette tradition cinquantenaire va connaître une interruption.

« Par son incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme. Il a travaillé avec des mains d’homme. »

Souvenons-nous que le 1er mai, nous célébrons fondamentalement le mystère de l’Incarnation. Comme le rappelle le Concile Vatican II : « Par son incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme. Il a travaillé avec des mains d’homme » (Gaudium et Spes, 22). Le travail auquel nous sommes appelés aujourd’hui peut paraître différent. Le contexte est autre, les domaines varient, mais il s’agit toujours du même mystère. Autrement dit, si le confinement nous pousse à rester chez nous, c’est l’occasion de méditer sur ces « mains d’hommes ». Que faisons-nous de celles-ci ? Comment considérons-nous notre propre travail et celui des autres ?

Qu’est-ce Jésus a appris dans l’atelier de saint Joseph ?
Parmi les vertus pratiquées dans l’atelier de Nazareth, la conscience professionnelle est une des plus fondamentales, car le travail, explique saint Jean Paul II est « un bien de l’homme qui transforme la nature et rend l’homme en un certain sens plus homme » (RC 23). La pénibilité du travail est une conséquence du péché (Gn 3,19), mais le travail lui-même est un don de Dieu. Le travail est important dans la vie humaine et dans la formation de l’homme – notamment le travail manuel. Dès lors, Jésus a appris à être un homme dans l’atelier de saint Joseph. À leur exemple, nous sommes invités à en faire de même. Il n’est pas question d’être un bourreau du travail ou encore moins un fainéant. Mais, à travers la figure de saint Joseph, si discret dans son établi de Nazareth, nous découvrons la beauté du labeur. Il l’accomplissait pour l’Amour de Dieu, de manière équilibrée. Il s’agit certainement de la plus belle leçon que pu apprendre Jésus.

À l’occasion du premier mai cette année, et dans ce contexte si particulier, des prêtres, consacrés et engagés au service de l’Église des quatre coins du monde vont nous aider à méditer sur le travail à la lumière de saint Joseph, grâce à cette neuvaine qui réunit déjà près de 10 000 personnes sur Hozana.

Vu sur Aleteia

Partager cet article
Repost0
19 avril 2020 7 19 /04 /avril /2020 10:45

Thomas l'incrédule (miniature du xiie siècle).

« Cesse d'être incrédule, sois croyant ». Par-delà l'apôtre Thomas, c'est à nous que s'adresse directement cette béatitude, la dernière de l'Évangile : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! » .

Partager cet article
Repost0
19 avril 2020 7 19 /04 /avril /2020 08:23


Dimanche de la Divine Miséricorde - Dimanche de saint Thomas - Dimanche in albis

 Au terme de l'octave pascale - toute la semaine n'est considérée que comme un seul jour célébrant « la fête des fêtes » (saint Augustin) -, le deuxième dimanche de Pâques inaugure l'octave de dimanches qui mène jusqu'à la Pentecôte, comme aussi un jour unique de fête, un « grand dimanche » (saint Athanase) d'allégresse, manifestée par la flamme du cierge pascal qui brûle près de l'ambon.

Le dimanche de la Divine Miséricorde a porté de nombreux noms :

* Ce fut le dimanche in albis (« en blanc ») car, ce jour-là, les baptisés de Pâques revêtent pour la dernière fois le vêtement blanc de leur naissance nouvelle.

* Ce fut le dimanche de Quasimodo, du premier mot latin de l'antienne d'ouverture de la messe : « Comme des enfants nouveau-nés ont soif du lait qui les nourrit, soyez avides du lait pur de la Parole, afin qu'il vous fasse grandir pour le salut, alléluia ! »

* Et, depuis le 30 avril 2000, le pape Jean-Paul II a demandé qu'il soit fêté comme le « dimanche de la Divine Miséricorde », selon la demande faite par le Christ à sœur Faustine Kowalska — canonisée ce jour-là — : « Je désire qu'il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras avec un pinceau, soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques, ce dimanche doit être la fête de la Miséricorde » (1931).

La liturgie y résonne encore tout entière de l'alléluia pascal, cette acclamation de la liturgie hébraïque qui loue joyeusement le Seigneur et retentit, dans l'Apocalypse, comme le chant des rachetés par le sang de l'Agneau. Et toutes les lectures concourent à « raviver dans les cœurs le mystère pascal » (prière après la communion).

Le psaume 117 est repris comme un chant de victoire et, plus encore, comme un rappel de la mort-résurrection du Christ :

« La pierre rejetée des bâtisseurs est devenue la tête d'angle...

Voici le jour que fit le Seigneur : qu'il soit pour nous jour de fête et de joie ! »  

(Ps 117 -118-, 22-24) 

Mais la célébration de ce dimanche est dominée par la figure de l'apôtre Thomas et l'expérience du Ressuscité qu'il connut « huit jours plus tard » (Jean 21, 26). À travers Thomas, c'est à tous ses disciples que le Seigneur apporte sa paix et qu'il demande :

« Cesse d'être incrédule, sois croyant » (Jean 21, 27). Par-delà l'apôtre Thomas, c'est à nous que s'adresse directement cette béatitude, la dernière de l'Évangile : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! » (Jean 21, 29)

« L'incrédulité de Thomas vient au secours de notre foi », chante l'hymne de l'office de la Résurrection. Ainsi la première lecture, tirée du livre des Actes des Apôtres qui, pendant tout le temps pascal, relate les débuts de l'Église, décrit la première communauté de Jérusalem, ceux qui déjà sont rassemblés au nom du Seigneur et croient sans l'avoir vu. Fondés sur la Parole, l'amour fraternel et l'Eucharistie, ils représentent l'archétype de toute communauté chrétienne, la communion réalisée de tous ceux qui se sont reconnus frères dans le frère aîné et, en lui, fils d'un même Père. N'y a-t-il pas déjà là une anticipation du bonheur céleste ouvert par la Résurrection du Christ ?

 

Le Christ à sœur Faustine Kowalska : « Je désire qu'il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras avec un pinceau, soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques, ce dimanche doit être la fête de la Miséricorde »

Source : EAQ

Partager cet article
Repost0
18 avril 2020 6 18 /04 /avril /2020 11:28

 

Le confinement est prolongé jusqu’au 11 mai. Le pays est profondément touché par l’épidémie du  coronavirus. Ces temps sombres nous incitent à la réflexion. Le Cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin, dans le texte ci-dessous, a des paroles que l’on aimerait tant qu’elles soient prophétiques.

 

Un virus, un virus microscopique, a mis à genoux ce monde qui se regardait, qui se contemplait lui-même, ivre d'autosatisfaction parce qu'il se croyait invulnérable.

La crise actuelle est une parabole. Elle révèle combien tout ce en quoi on nous invitait à croire était inconsistant, fragile et vide. On nous disait : vous pourrez consommer sans limites ! Mais l'économie s'est effondrée et les Bourses dévissent. Les faillites sont partout. On nous promettait de repousser toujours plus loin les limites de la nature humaine par une science triomphante. (…) On nous vantait un homme de synthèse et une humanité que les biotechnologies rendraient invincible et immortelle. Mais nous voilà affolés, confinés par un virus dont on ne sait presque rien. L'“épidémie” était un mot dépassé, médiéval. Il est soudain devenu notre quotidien. Je crois que cette épidémie a dispersé la fumée de l'illusion. L'homme soi-disant tout-puissant apparaît dans sa réalité crue. Le voilà nu. Sa faiblesse et sa vulnérabilité sont criantes.

Le fait d'être confinés à la maison nous permettra, je l'espère, de nous tourner de nouveau vers les choses essentielles, de redécouvrir l'importance de nos rapports avec Dieu, et donc la centralité de la prière dans l'existence humaine. Et, dans la conscience de notre fragilité, de nous confier à Dieu et à sa miséricorde paternelle. (…)

La grande erreur de l'homme moderne (est) de refuser de dépendre. Le moderne se veut radicalement indépendant. Il ne veut pas dépendre des lois de la nature. Il refuse de se faire dépendant des autres en s'engageant par des liens définitifs comme le mariage. Il considère comme humiliant de dépendre de Dieu. Il s'imagine ne rien devoir à personne. Refuser de s'inscrire dans un réseau de dépendance, d'héritage et de filiation nous condamne à entrer nus dans la jungle de la concurrence d'une économie laissée à elle-même. Mais tout cela n'est qu'illusion. L'expérience du confinement a permis à beaucoup de redécouvrir que nous dépendons réellement et concrètement les uns des autres. Quand tout s'effondre, seuls demeurent les liens du mariage, de la famille, de l'amitié. Nous avons redécouvert que, membres d'une nation, nous sommes liés par des liens invisibles mais réels. Nous avons surtout redécouvert que nous dépendons de Dieu. (…)

Avez-vous remarqué la vague de silence qui a déferlé sur l'Europe ? Brusquement, en quelques heures, même nos villes bruyantes se sont apaisées. Nos rues souvent grouillantes de monde et de machines sont aujourd'hui désertes, silencieuses. Beaucoup se sont retrouvés seuls, en silence, dans des appartements qui sont devenus comme autant d'ermitages ou de cellules monacales.

Quel paradoxe ! Il aura fallu un virus pour que nous nous taisions. Et tout d'un coup nous avons pris conscience que notre vie était fragile. Nous avons réalisé que la mort n'était pas loin. Nos yeux se sont ouverts. Ce qui nous préoccupait : nos économies, nos vacances, les polémiques médiatiques, tout cela nous est apparu secondaire et vain. La question de la vie éternelle ne peut manquer de se poser quand on nous annonce tous les jours un grand nombre de contagions et de décès. Certains paniquent. Ils ont peur. D'autres refusent de voir l'évidence. Ils se disent : c'est un mauvais moment à passer. Tout recommencera comme avant.

Et si, tout simplement, dans ce silence, cette solitude, ce confinement, nous osions prier ? (…). Et si, tout simplement, nous osions accepter notre finitude, nos limites, notre faiblesse de créature ?(…) Si nous refusons de croire que nous sommes le fruit d'un vouloir amoureux de Dieu tout-puissant, alors tout cela est trop dur, alors tout cela n'a pas de sens. Comment vivre dans un monde où un virus frappe au hasard et fauche des innocents ? Il n'y a qu'une réponse : la certitude que Dieu est amour et qu'il n'est pas indifférent à notre souffrance. (…) Je crois qu'il est temps d'oser ces mots de foi. (…)Le monde attend de l'Église une parole forte, la seule parole qui donne l'Espérance et la confiance, la parole de la foi en Dieu, la parole que Jésus nous a confiée. (…)

Habituellement, on évalue l'utilité d'une personne à son influence, sa capacité d'action voire d'agitation. Tout d'un coup, nous voilà tous remis à égalité. Nous voudrions être utiles, servir à quelque chose. Mais nous ne pouvons que prier, nous encourager mutuellement, nous supporter les uns les autres.(…)

Certains disent : plus rien ne sera comme avant. Je l'espère. Mais je crains plutôt que tout ne recommence comme avant car, tant que l'homme ne revient pas à Dieu de tout son cœur, sa marche vers le gouffre est inéluctable.

Nous mesurons en tout cas combien le consumérisme mondialisé a isolé les individus et les a réduits à l'état de consommateurs livrés à la jungle du marché et de la finance. La mondialisation, qu'on nous avait promise heureuse, s'est révélée un leurre. Dans les épreuves, les nations et les familles font corps. (…)

La crise actuelle démontre qu'une société ne peut être fondée sur des liens économiques. Nous prenons conscience de nouveau d'être une nation, avec ses frontières, que nous pouvons ouvrir ou fermer pour la défense, la protection et la sécurité de nos populations. Au fondement de la vie de la Cité, on trouve des liens qui nous précèdent : ceux de la famille et de la solidarité nationale. Il est beau de les voir ressurgir aujourd'hui. Il est beau de voir les plus jeunes prendre soin des anciens. Il y a quelques mois, on parlait d'euthanasie et certains voulaient se débarrasser des grands malades et des handicapés. Aujourd'hui, les nations se mobilisent pour protéger les personnes âgées.

On voit ressurgir des cœurs l'esprit de don de soi et de sacrifice. On a l'impression que la pression médiatique nous avait contraints à cacher la meilleure part de nous-mêmes. On nous avait appris à admirer les “gagnants”, les “loups”, ceux qui réussissaient, quitte à écraser les autres au passage. Voilà que soudain on admire et applaudit avec respect et gratitude les aides-soignantes, les infirmières, les médecins, les volontaires et les héros du quotidien. Tout d'un coup, on ose acclamer ceux qui servent les plus faibles. Notre temps avait soif de héros et de saints, mais il le cachait et en avait honte.

Serons-nous capables de garder cette échelle de valeurs ? Serons-nous capables de refonder nos cités sur autre chose que la croissance, la consommation et la course à l'argent ? Je crois que nous serions coupables si, au sortir de cette crise, nous replongions dans les mêmes erreurs. Cette crise démontre que la question de Dieu n'est pas seulement une question de conviction privée, elle interroge le fondement de notre civilisation.

Extraits de l’article de Valeurs Actuelles du 9 avril 2020

Merci à EVR. Et si vous faisiez suivre ?

 

Valeurs Actuelles N°4350 du 09 avril 2020 à télécharger sur iPad

Partager cet article
Repost0
13 avril 2020 1 13 /04 /avril /2020 21:59

Il y a la semaine sainte, dont l'aboutissement est Pâques, fête de la Résurrection du Christ.

Et puis il y a la semaine qui suit Pâques, l'octave de Pâques.

Explications.

          Cette semaine est comme un long dimanche se prolongeant sur huit jours, où chaque jour, férie solennelle, est Jour de Pâques.  Il n'est pas d'autre cas dans l'année liturgique où tous les jours d'une semaine ont le titre de "solennité".

        Le même verset de l'alléluia chanté chaque jour en donne la tonalité festive : "Voici le jour que fit le Seigneur, qu'il soit pour nous jour de fête et de joie", et en chaque prière eucharistique, tout au long de cette première semaine, nous célébrerons "le jour très saint où ressuscita selon la chair notre Seigneur Jésus Christ".

        Ainsi prenons-nous conscience en ce temps trop vite écoulé, d'un moment d'éternité, d'une fête continue, prélude à une jubilation céleste ininterrompue, un au-delà du voile, les cieux et la terre nouvelle, la Jérusalem céleste.  Toutes les lectures bibliques sont tirées uniquement du Nouveau Testament, les références à la Première Alliance parlant éloquemment par la catéchèse de l'apôtre Pierre et la résonance des psaumes. (Frère Pierre, Sources Vives n°91)

 

Aujourd'hui : Lundi de Pâques

 

Dans le Livre des Actes des Apôtres, nous entendons le discours de Pierre à la foule : message pascal de la mort et de la résurrection du Christ

 

Psaume 16 (15) : ma part d'héritage

 

Évangile selon saint Matthieu : Jésus apparaît aux saintes femmes 

 

A la victime pascale, chrétiens, offrez le sacrifice de louange. L'Agneau a racheté les brebis ; le Christ innocent a réconcilié  l'homme pécheur avec le Père. La mort et la vie s'affrontèrent en un duel prodigieux. Le maître de la vie mourut ; vivant, il règne. "Dis-nous, Marie-Madeleine, qu'as-tu vu en chemin ?" "J'ai vu le sépulcre du Christ vivant, j'ai vu la gloire du Ressuscité. J'ai vu les anges ses témoins, le suaire et les vêtements.  Le Christ, mon espérance, est ressuscité ! Il vous précédera en Galilée." Nous le savons : le Christ est vraiment ressuscité des morts. Roi victorieux, prends-nous tous en pitié ! (Séquence de Pâques) 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 09:00

Ne me touche pas ! Noli me tangere !

Le récit

Les si nombreuses oeuvres d'art : ICI et LA

 

Lille Pdba sustris noli me tangere.JPG

Partager cet article
Repost0
12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 08:10

Fichier:Schongauer, Martin - Noli me tangere (detail).JPG — Wikipédia

Partager cet article
Repost0
11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 19:59
Partager cet article
Repost0
11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 17:51
Diffusé en direct le 11/4 à 17h
 
 
Partager cet article
Repost0
10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 14:00

Partager cet article
Repost0
10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 09:36

Pilate se lave les mains de Jan Lievens (1607-1674, Netherlands ...

 

RESTEZ CHEZ VOUS, 
2. TOUSSEZ DANS VOTRE COUDE, 
3. LAVEZ-VOUS RÉGULIÈREMENT LES MAINS
avec du savon ou à défaut avec une solution hydro-alcoolique,  
4. UTILISEZ DES MOUCHOIRS À USAGE UNIQUE
et jetez-les à la poubelle après utilisation,  
5. ÉVITEZ DE VOUS TOUCHER LE VISAGE, 
6. RESPECTEZ LES DISTANCES SOCIALES.
Tenez-vous à distance, au moins 1 mètre.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 08:27

 

Le Triduum pascal est une période de trois jours pendant laquelle l'Église célèbre la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus et qui s'étend de la messe vespérale du Jeudi saint aux vêpres du dimanche de Pâques.

La durée du triduum pascal est de trois jours liturgiques, de la messe vespérale (ou des vêpres) du Jeudi saint aux vêpres du dimanche de Pâques ; ce triduum, d'une durée de 72 heures ou un peu plus, est donc à cheval sur quatre jours civils :

Jeudi saint. Le triduum pascal commence avec la messe vespérale, dite en la Cène du Seigneur, qui commémore la Cène, dernier repas de Jésus la veille de sa mort. Cette messe est célébrée le soir de ce jour, à une heure convenable, pas nécessairement après le coucher du soleil. Les autres actes liturgiques du jour n'entrent pas dans le triduum pascal, comme la messe chrismale et les Petites Heures. Pour ceux qui ne participent pas à la messe vespérale, le triduum pascal commence par les vêpres de Jeudi saint. ;

Vendredi saint : on célèbre ce jour la Passion et la mort de Jésus sur la Croix ;

Samedi saint : La vigile pascale se célèbre entièrement de nuit, en commençant après la tombée de la nuit et en terminant avant l'aube du dimanche. Cette célébration appartient liturgiquement au dimanche de Pâques et marque le début du temps pascal. Avant la vigile, on célèbre normalement les vêpres du samedi ;

Le dimanche de Pâques, jusqu'à la conclusion des vêpres dernier jour du triduum, est entièrement consacré à la commémoration de la Résurrection de Jésus-Christ.

Source Wikipedia

 

Qu'est-ce que le Triduum pascal ? - Paroisse Saint Laurent en ...

Partager cet article
Repost0
9 avril 2020 4 09 /04 /avril /2020 09:10

Jeudi saint. C'est toi qui me laves les pieds ? – ▷ Phil info

Il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds de ses disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint.
Il vint donc à Simon-Pierre. Mais Pierre lui dit : « Toi, Seigneur, me laver les pieds ! »
Jésus lui répondit : « Ce que je fais, tu l’ignores maintenant, mais tu le comprendras plus tard. »
Pierre lui dit : « Jamais tu ne me laveras les pieds ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »

Tout l’Évangile du jour

 

Partager cet article
Repost0