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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 06:53

5ème Dimanche de Carême (Dimanche Iúdica *)

 

En ce 5ème Dimanche de Carême, l'Église toute entière va se préparer aux événements de la Passion. L'Église-Épouse sait que son Époux va lui être bientôt enlevé : elle revêt donc ses "voiles de veuve" et c'est pour cela que de nombreuses églises conservent l'usage de cacher les crucifix et les statues des saints à partir de ce 5ème Dimanche, en les recouvrant de voiles violets [excepté le Chemin de Croix] pour effacer - avant la Semaine Sainte - tout autre culte que celui du mystère célébré : le Saint-Sacrifice Rédempteur du Christ. Introït de la Messe : « Iúdica me, Deus, et discérne causam meam de gente non sancta; ab hómine iníquo et dolóso éripe me, quia tu es Deus meus et fortitúdo mea. Ps. Emitte lucem tuam et veritatem tuam: ipsa me deduxerunt et adduxerunt in montem sanctum tuum et in tabernacula tua » (« Ô Dieu, jugez-moi, et séparez ma cause de celle d'un peuple impie; arrachez-moi à l'homme inique et trompeur, parce que vous êtes mon Dieu et ma force. Ps. Envoyez-moi votre lumière et votre vérité : elles me guideront et me conduiront jusqu'à votre montagne sainte et à vos tabernacles. O Dieu, jugez-moi »)

* Appelé encore le "Dimanche Noir", le "Dimanche de la Passion", le "Dimanche des Voiles", le "Dimanche des Prophètes" (à cause des trois 1ères lectures des 3 années) ou bien encore le "Dimanche de la Néoménie", c'est-à-dire de la nouvelle lune pascale, parce qu'il tombe toujours après la nouvelle lune qui sert à "fixer" la Solennité de Pâques.

 
tempsdelapassionviolet
 
le "Dimanche des Prophètes" (à cause des trois 1ères lectures des 3 années) ou bien
encore le "Dimanche de la Néoménie", c'est-à-dire de la nouvelle lune pascale, parce
qu'il tombe toujours après la nouvelle lune qui sert à "fixer" la Solennité de Pâques
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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 23:02

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,7-15.

 

En ce temps-là,  Jésus disait à ses disciples : Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé.
Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes.
(Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris)

 

Le commentaire de Dom Delatte ...

Vous ne prierez pas non plus comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et à l'angle des places publiques. — Mais n'est-il pas recommandé de prier toujours et partout, aux heures prescrites? Est-ce donc une faute de prier debout? Plusieurs passages de l'Écriture ne nous affirment-ils pas que c'est l'attitude normale de la prière (I Reg.,. i, 26 ; Me, XI, 25 ; Le., xviii, 11-13)? Sans doute ; mais ce que le Seigneur désapprouve, c'est uniquement la recherche de l'effet : ut videantur ah hominibus. En vérité, je vous le dis, ils ont reçu leur récompense. Cette préoccupation du regard des hommes est plus odieuse encore dans la prière que dans l'aumône. Pour vous» ajoute le Sauveur, lorsque vous priez, vous n'avez pas affaire à un Dieu lointain : entrez dans votre appartement retiré et, ayant fermé votre porte (Is., xxvi, 20 ; ÏV Reg., iv, 33), priez votre Père en secret ; votre Père, qui voit dans le secret, le saura seul et vous exaucera. Le Seigneur ne blâme aucunement ici la prière publique, la liturgie officielle, mais il oppose à la dévotion affectée et tapageuse du pharisien le caractère intime et discret de la prière chrétienne. Sous peine de franchir les limites d'un commentaire, nous ne saurions d'ailleurs rechercher maintenant la signification profonde de ces paroles : intra in cubiculum tuum ; la recommandation divine s'entend bien, non pas seulement de la prière orale, mais de la prière mentale, et aussi de la prière parfaite ou mystique. La critique qui suit condamne sans doute, comme au chapitre XXIII, 14, «les longues prières » des pharisiens, qui n'étaient .qu'un calcul d'avarice et un procédé d'ostentation : mais elle est spécialement dirigée contre la méthode des païens. Pour les Romains, par exemple, la religion n'était guère qu'un ritualisme méticuleux et compliqué, la prière qu'un énoncé de formules matérielles et fixées. Au IIIe Livre des Rois (xviii, 26), il est raconté comment les prêtres de Baal invoquent leur dieu depuis le matin jusqu à midi, criant : « Écoutez-nous, ô Baal ! » Lorsque vous priez, dit l'évangile, gardez-vous du verbiage, comme les païens ; ils pensent, en effet, que c'est grâce à cette abondance de paroles qu'ils seront exaucés. Le Seigneur n'interdit point toute prière prolongée : lui-même y employait des nuits entières. Il ne défend pas de prier dans les mêmes termes fréquemment répétés ; les Kyrie eleison et les Ave Maria du chapelet ne sont certainement pas proscrits par celui qui, au soir de son agonie, « pria trois fois en redisant les mêmes paroles «. C'est à son exemple, et, à l'exemple des saints, que nous répétons indéfiniment le Psautier. Mais il nous rappelle qu'il n'existe pas de prière purement vocale et qu'il y a une grande différence entre beaucoup parler et beaucoup prier. Gardez-vous de ressembler aux gentils. Vous n'avez pas besoin de tant de paroles. Les paroles ne sont utiles que comme expression de votre désir, comme procédé filial vous portant à intervenir dans les choses de la Providence et dans le conseil de Dieu, pour lui dire naïvement, comme un enfant à son père, ce qui VOUS serait utile, ce qui vous ferait plaisir. Nous prions et nous parlons pour nous humilier, nous reconnaissant pauvres ; pour fournir à Dieu la condition moyennant laquelle il accorde ; pour nous unir à sa volonté, pour témoigner de notre filiation, pour adorer, louer et dire merci. Mais nous n'avons pas la prétention de renseigner Dieu ; car, avant que notre prière ne soit formulée, notre Père sait ce dont nous avons besoin. Il le sait si bien qu'il ne nous accorde point même ce que nous lui demandons avec instance, lorsqu'il le reconnaît peu expédient. Tel est le caractère de notre prière. 

( in Commentaire de l'Evangile)

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 23:57

Livre de la Genèse 9,8-15.

 

Dieu dit à Noé et à ses fils :
« Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous, avec votre descendance après vous,
et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous : les oiseaux, le bétail, toutes les bêtes de la terre, tout ce qui est sorti de l’arche.
Oui, j’établis mon alliance avec vous : aucun être de chair ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre. »
Dieu dit encore : « Voici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à jamais :
je mets mon arc au milieu des nuages, pour qu’il soit le signe de l’alliance entre moi et la terre.
Lorsque je rassemblerai les nuages au-dessus de la terre, et que l’arc apparaîtra au milieu des nuages,
je me souviendrai de mon alliance qui est entre moi et vous, et tous les êtres vivants : les eaux ne se changeront plus en déluge pour détruire tout être de chair. 

Noé et le Déluge sont dans les lectures de ce dimanche.

Ils sont aussi sur Petrus Angel...

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 23:51
L'Homme Nouveau consacre un dossier aux Missionnaires de la Miséricorde divine, qui se consacrent notamment à l'évangélisation des musulmans. L'abbé Fabrice Loiseau déclare notamment :

Une-1584-blog"Le dialogue est nécessaire. Le catholique croit profondément dans l’importance du dialogue. Mais trop souvent le dialogue est devenu une finalité en soit. Avec l’islam, le dialogue sur une question théologique ne repose souvent pas sur une bonne connaissance de l’islam de la part du côté catholique. De ce fait, le dialogue n’a pas mené à grand-chose. C’est pourquoi il est nécessaire d’avoir une meilleure connaissance de l’islam. Je pense que tant que l’on n’invitera pas des convertis dans ce dialogue, on restera à la surface des choses. Il y a plusieurs aspects sur lesquels les musulmans doivent être interpellés : la notion de la parole incréée, dogme fondamental qui empêche très souvent une compréhension de leur part du christianisme.

D’autres notions douloureuses doivent aussi être abordées telles que le djihad, la place de la raison, ou encore les erreurs historiques de l’islam à propos du christianisme. Et surtout ces dialogues n’ont pas à être consensuels. Ils doivent se faire en vérité. Il est nécessaire d’interpeller les musulmans sur les sujets en contradiction avec le christianisme. On va trop souvent chercher ce qui est commun, comme l’aumône, l’importance de la prière, etc. Et cela peut fausser le dialogue. Beaucoup de musulmans aujourd’hui croient que les chrétiens sont subjugués par l’islam, et qu’ils n’osent pas interpeller les musulmans. Les trois principaux mystères rejetés violemment par l’islam doivent donc être impérativement abordés, à savoir la Trinité, l’Incarnation et la Rédemption."

Source

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 15:10

par Dom Guéranger

On donne le nom de Carême au jeûne de quarante jours par lequel l'Eglise se prépare à célébrer la fête de Pâques ; et l'institution de ce jeûne solennel remonte aux premiers temps du Christianisme. Notre Seigneur Jésus-Christ lui-même l'a inauguré par son exemple, en jeûnant quarante jours et quarante nuits dans le désert ; et s'il n'a pas voulu, dans sa suprême sagesse, en faire un commandement divin qui dès lors n'eût plus été susceptible de dispense, il a du moins déclaré que le jeûne imposé si souvent par l'ordre de Dieu dans l'ancienne loi serait aussi pratiqué par les enfants de la loi nouvelle.

Un jour, les disciples de Jean s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi, tandis que nous et les pharisiens jeûnons fréquemment, vos disciples ne jeûnent-ils pas? » Jésus daigna leur répondre ...  la suite

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 11:29
La place des morts est parmi les vivants !
La place des morts est parmi les vivants !

01/02/2015, par Gabriel Privat


(Memento mori !)

Dans les derniers jours de l’année 2014, votre serviteur a été le témoin indirect d’un nombre relativement important de décès, dans des familles alliées à la sienne ou dans des familles amies. Morts brutales et inattendues, morts contre nature frappant les jeunes avant les vieux, morts libératrices, morts accidentelles ou de maladie, tout ou presque y fut à l’exception de la mort provoquée.

Plus intéressante fut la manière dont ces différentes morts ont été traitées. Certaines ont fait l’objet de rassemblements, de moments de recueillement collectif, quand d’autres étaient littéralement escamotées, réglées dans l’hébétement et la précipitation.

Ces disparitions ont éveillé en la mémoire de votre serviteur le souvenir de toutes les agonies et de tous les trépas dont il fut le témoin, et de tous les hommes morts qu’il a pu voir jusqu’à ce jour, avec leurs funérailles. Il n’y en pas un très grand nombre, mais assez pour établir le constat commun que tout le monde a déjà fait sans doute en pareille situation ;

La suite...

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 09:53

Hier le monde s'agitait dans ses plaisirs, les enfants de la promesse eux-mêmes se livraient à des joies innocentes; dès ce matin, la trompette sacrée dont parle le Prophète a retenti. Elle annonce l'ouverture solennelle du jeûne quadragésimal, le temps des expiations, l'approche toujours plus imminente des grands anniversaires de notre salut. Levons-nous donc, chrétiens, et préparons-nous à combattre les combats du Seigneur.

La suite de la méditation de Dom Guéranger, moine bénédictin (1805-1875). 

L'Année liturgique de Dom Guéranger est disponible ICI.

 

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 10:21
Mardi-gras, Carnaval, Cendres, Carême, ...
Mardi-gras, Carnaval, Cendres, Carême, ...

Mardi-gras, Carnaval, Cendres, Carême, ...

C'est sur Petrus Angel

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 19:11

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9,16-19.22-23.

Frères, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !
Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée.
Alors quel est mon mérite ? C'est d'annoncer l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, et sans faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile.
Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible.
Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns.
Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi.

 

 

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 19:04

Retraite de saint Ignace par AUROREART Un montage réalisé pour les CPCR

Pourquoi faire une retraite ignacienne? Que peut-elle apporter ?

 

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 10:19

2 février, la Chandeleur. Qu'est-ce que c'est ?

 

L’Épouse prépare sa chambre nuptiale.

La Chandeleur est la dernière fête du cycle de Noël. Les pensées de la fête sont une transition entre Noël et Pâques. Nous voyons encore le divin Enfant dans les bras de sa Mère, mais elle l’offre déjà en sacrifice.

1. La fête. — L’Église chante : « Aujourd’hui la bienheureuse Vierge Marie présenta l’Enfant Jésus au temple et Siméon rempli de l’Esprit-Saint le prit dans ses bras et bénit Dieu pour l’éternité. » La fête est célébrée exactement quarante jours après Noël. L’Église romaine célèbre de préférence ses fêtes d’après la chronologie de l’Écriture (par exemple : la Circoncision, l’Annonciation, l’Ascension, la Pentecôte, la naissance de saint Jean-Baptiste).

La fête d’aujourd’hui est, en premier lieu, une fête de Notre Seigneur et, en second lieu, une fête de la Sainte Vierge. Pour bien comprendre cette fête, il faut la situer dans la série des grandes fêtes du cycle de Noël : Noël, l’Épiphanie et la Chandeleur sont les points dominants du cycle d’hiver. Nous pouvons même remarquer une belle progression, tant dans le symbole de la lumière que dans la participation de l’humanité à la manifestation de Dieu. A Noël, la lumière « brille dans les ténèbres » et bien peu nombreux sont ceux qui « la reçoivent » (la Mère de Dieu, les bergers à la Crèche). A l’Épiphanie, la « lumière » rayonne sur Jérusalem (l’Église), « la gloire du Seigneur s’est levée sur Jérusalem » et le monde païen « afflue » des ténèbres vers la ville de lumière. Aujourd’hui, à la Chandeleur, la lumière est dans nos mains, nous la portons en procession et à la messe ; la lumière fait aujourd’hui partie essentielle de la liturgie. Mais, aujourd’hui aussi, l’Église s’avance comme une Épouse au-devant du Seigneur et « reçoit avec amour la miséricorde (faite Homme) dans ses bras » (Intr.). C’est précisément cette progression qui donne toute sa beauté à cette fête. A Noël, l’Église est encore à l’arrière-plan, le divin Roi qui vient de naître domine toute la liturgie ; à l’Épiphanie, l’Église apparaît déjà comme l’Épouse « ornée du vêtement du salut comme une Épouse, parée de joyaux ». La liturgie célèbre ses noces. Aujourd’hui, la fête marque donc un progrès important : l’Épouse orne sa chambre nuptiale et va au-devant de l’Époux, c’est pourquoi nous chantons le cantique nuptial :
« Pare ta chambre nuptiale, Sion,
Reçois le Christ, le Roi,
Entoure Marie, la Porte du ciel,
Car elle porte le Roi de gloire, la nouvelle lumière.
Là se tient debout la Vierge, elle porte dans ses mains son Fils
Engendré avant l’étoile du matin,
Siméon le reçoit dans ses mains et annonce aux peuples
Qu’il est le Maître de la vie et de la mort, le Sauveur du monde.

La suite du texte de Dom Pius Parsch

 

 Ci-dessous, la fête de la Chandeleur à Rome sous Benoît XVI. JPSC

 

 

Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
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31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 23:52

A neuf ans j'ai fait un songe qui m'est resté profondément gravé dans l'esprit pendant toute ma vie. Dans ce songe, il me semblait que j'étais près de notre maison dans une cour très spacieuse où étaient rassemblés une foule d'enfants qui jouaient. Les uns riaient, beaucoup blasphémaient. En entendant ces blasphèmes je me suis tout de suite jeté au milieu d'eux, donnant du poing et de la voix...

La suite...

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 19:09

Une fois n'est pas coutume, Petrus Angel invite les anglophones à découvrir le site de Taylor Marshall à l'occasion de la Saint Thomas d'Aquin :

7 Reasons to Love Saint Thomas Aquinas (plus 4 Catholic videos)

Happy Feast Day of Saint Thomas Aquinas !!! To celebrate I’ve uploaded a new Catholic video: “Saint Thomas on Nature and Grace.”

 

                                a free book

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 09:02

 

Mais quelles sont ces "valeurs" de la République ?

Dans ce document (format pdf 17 pages) sont énumérées les mesures présentées le 22 janvier pour mobiliser l'école en faveur des "valeurs" de la République. Pas une seule fois dans ce document ne sont précisées quelles sont ces valeurs.

En revanche, parmis les mesures, on trouve :

"Les rites républicains valorisés : le rétablissement de l’autorité des maîtres passe par la compréhension et la célébration des rites et symboles de la République ; les projets d’école et d’établissement comporteront des actions relatives à la formation du citoyen et à la promotion de ces valeurs".

Nous devons donc comprendre que ces valeurs sont au service d'une religion.

On trouve également le retour de l'ordre moral républicain (cela ne fait pas très mai 68...) :

"Un parcours citoyen de l’école élémentaire à la terminale : il s’articulera notamment autour de l’enseignement moral et civique, de l’éducation aux médias et à l’information, de la participation des élèves à la vie sociale de l’établissement et de la Journée défense et citoyenneté"

Et si vous n'êtes pas un bon républicain, il vous en coûtera :

"Les comportements mettant en cause les valeurs de la République traités : ils seront systématiquement signalés au directeur d’école ou au chef d’établissement et seront suivis d’un dialogue éducatif avec les parents et, le cas échéant, d’une sanction disciplinaire".

Sera-t-il fait un amalgame entre les personnes proches des milieux salafistes et celles qui sont, comme disait Volkoff, "moyennement démocrates" ?

sur le salon beige

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 21:08

 

  Des milliers de Russes se sont immergés ce week-end dans les eaux glacées de lacs et rivières: une tradition orthodoxe dédiée au baptême du Christ afin de se purifier, à l’occasion de l’Epiphanie. Les hommes torse nu, les femmes parfois vêtues de longues chemises blanches, mais souvent aussi en bikini, ont bravé le froid en s’immergeant selon la tradition par trois fois, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, comme sur ces images tournées à Moscou.

 

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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 14:29

 

Attentat contre Charlie Hebdo : la réaction de Mgr Marc Aillet

Mgr Marc Aillet Diocese Bayonne 64 Charlie Hebdo Eveque Eglise Attentat Communique France

L’attentat d’une sauvagerie inouïe qui a coûté la vie à deux policiers et dix collaborateurs de « Charlie Hebdo » suscite en France et dans le monde entier une émotion et une réprobation quasi-unanimes, à laquelle l’Eglise catholique s’associe, tant par la voix du pape François que par celle de la Conférence des évêques de France.

En tant qu’évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, j’invite les fidèles du diocèse à prier pour les victimes de cet acte inqualifiable, leurs proches et leurs familles, mais aussi pour les fanatiques qui, au nom de Dieu ou de la religion, ne reculent hélas devant rien pour semer la terreur, la haine et le chaos.

Puisse le Seigneur nous donner la force et la grâce de refuser l’engrenage de la violence dans lequel le terrorisme s’efforce de nous entraîner, pour être et demeurer, quelles que soient les circonstances, des artisans de paix et de justice.

 

                                                                                       Mgr Marc Aillet le 8 janvier 2015

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 20:59

 

« Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, s’en allèrent au-devant de l’époux. Il y en avait cinq qui étaient folles et cinq qui étaient sages.
Les cinq folles, ayant pris leur lampe, ne prirent pas d’huile avec elles ; mais les sages prirent de l’huile dans leurs vases avec leurs lampes.
Comme l’époux tardait à venir, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit, un cri s’éleva : voici l’époux qui vient, allez au-devant de lui.
Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes. Et les folles dirent aux sages : donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. Les sages répondirent : de crainte qu’il n’y en ait pas assez pour nous et pour vous, allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous.
Mais, pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
Plus tard, les autres vierges vinrent aussi, disant : Seigneur, Seigneur, ouvrez-nous.
Il leur répondit : en vérité je vous le dis, je ne vous connais pas.
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »

Cette parabole s’applique à tous les hommes et à tout instant. Vous devez toujours vous tenir prêt à vous présenter devant votre Créateur, car vous ne savez ni le jour ni l’heure de votre mort. Par conséquent, vous devez constamment vous maintenir en état de grâce, éviter à tout prix les péchés mortels, et entretenir cette grâce en vous par la prière, la pénitence et les sacrements (l’huile).

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 14:38

 

Confronté parfois aux questions portant sur la pratique de notre foi, je me rends compte qu’il y a un vice dans leur formulation : pourquoi JE dois, NOUS devons, faire ou croire telle ou telle chose ? Ces questions centrées sur nous-mêmes nous font croire que dans la foi et l’amour nous avons l’initiative. Or, « ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils en victime de propitiation pour nos péchés » (1 Jn 4, 10). Nous n’avons pas inventé l’Eucharistie, par exemple, et si pendant vingt siècles les chrétiens se sont rassemblés pour célébrer le jour du Seigneur, il y a certainement une raison qui me dépasse et je dois essayer d’y répondre. La question devrait être formulée plutôt dans ces termes : pourquoi Dieu nous a-t-il demandé de faire telle ou telle chose ? Heureusement il nous répond dans l’Écriture, la Tradition, le Magistère et la vie de l’Église.

L’origine de l’Eucharistie est le regard et le cœur de Jésus. Marc rapporte dans l’Évangile la rencontre du Maître avec une foule affamée : Jésus « en eut pitié, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de berger, et il se mit à les enseigner longuement » (Mc 6, 34). En plus, il ordonne à ses disciples : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mc 6, 37). Dieu connaît la faiblesse de l’homme, sa fatigue et ses épreuves sur le chemin de la vie et pour cette raison il est venu marcher avec nous. Il reconnaît en nous les disciples d’Emmaüs, découragés, tristes, déçus après l’échec de nos projets. Il vient à notre rencontre dans la messe, il nous explique le sens de ces événements à la table de la Parole ; il se met à table avec nous et nous offre le pain, son corps, et le vin, son sang, pour rester avec nous et nous dire que son sacrifice sur la croix est pour nous, pour notre amour. Pour demeurer avec nous tous les jours Dieu n’a pas hésité à souffrir jusqu’à l’extrême. Seigneur, qu’est-ce que l’homme, pour que tu en fasses un si grand cas ?

 

Et qu’est-ce que cela change à ma réalité concrète ? À quoi bon aller à la messe ? À quoi bon la pratique ? À quoi bon tout ? Ces questions ont radicalement changé grâce à l’Incarnation et la manifestation de Jésus, Fils de Dieu. L’homme ne lance plus désormais ces questions à un ciel vide, il n’interroge plus l’impersonnel risquant d’aller dans le non-sens. Aujourd’hui toi et moi, nous pouvons poser les mêmes questions à Jésus, à l’Emmanuel qui marche avec nous présent dans l’autel. En Jésus, Dieu lui-même est devenu notre interlocuteur, notre médiateur, notre rédempteur. Saint Bernard a très bien compris cette nouveauté : « N’interroge pas ce que tu souffres, toi, mais ce qu’il a souffert, lui. A ce qu’il est devenu pour toi, reconnais ta valeur à ses yeux, afin que sa bonté t’apparaisse à partir de son humanité. En effet, l’abaissement qu’il accomplit dans son humanité a révélé la grandeur même de sa bonté, et plus il s’est rendu méprisable en ma faveur, plus il me devient cher » (Sermon pour l’Épiphanie).

Lu ICI

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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 11:54

 

Prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour la fête de l'Epiphanie

 

Prédication du 8 janvier 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine – Fête de l’Épiphanie (Lc 2, 1-12) /  http://www.delamoureneclats.fr 


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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 14:15
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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 09:18

 

Ils s’appellent Joseph (Fadelle), Myriam, Hayette, Paul, Christophe, Eric, Laurence. Ils sont Irakiens, Marocains, Algériens, Maliens, Français. Il y a 5 ans, 10 ans, 30 ans, jamais ils n’auraient imaginé vivre ce qu’ils ont vécu. Ils étaient musulmans, à la recherche de Dieu. Ils sont devenus catholiques. Aujourd’hui, ils témoignent à visage caché pour certains, à visage découvert pour d’autres. Ils dévoilent leur foi chrétienne alors même que certains risquent la mort pour cela. Ils évoquent simplement, sans aucune rancœur ni rancune, leur rejet de l’islam par amour de Dieu, leur découverte de la Bible qu’ils ont lue en cachette. Ils ont ainsi fait une rencontre, parfois mystique, avec le Christ et son Eglise, et cette rencontre a bouleversé intégralement leur vie d’alors. C’est un document inédit que reinformation.tv vous propose, loin des clichés habituels diffusés par les médias de masse. Un document animé de l’esprit de vérité, plein d’espérance et de charité pour les musulmans.

 

par Michel Janva | Catégorie(s): Religions : L'Islam 

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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 19:02

 

A tout nos chers frères et sœurs en Christ

Que la paix soit avec vous

L

a situation des réfugiés chrétiens en Irak est toujours tragique et critique. Il n’y a pas de solution rapide à l’horizon. Du point de vue psychologique, ils sont inquiets pour leurs maisons, propriétés, emplois et pour l’avenir de leurs enfants. En ces temps de célébration de Noël et du nouvel an, ils ont particulièrement besoin de signes leur montrant qu’ils ne sont pas seuls.

C’

est pourquoi je demande à tous nos frères et sœurs de prier pour eux tous les jours afin qu’ils gardent l’espoir, le courage et la confiance dans l’Amour de Dieu notre Père.

N

ous vous sommes très reconnaissants pour votre amitié, votre proximité et votre solidarité, même si vous êtes si loin. Nous sommes très émus et impressionnés par ce que l’Aide à l’Église en Détresse, Missio, l’Œuvre d’Orient et d’autres œuvres font. Les réfugiés ont besoin de cœurs ouverts et de portes ouvertes pour sentir qu’ils sont soutenus. Nous sentons d’ailleurs que vous êtes pour nous le bon Samaritain.

Que Dieu vous bénisse éternellement.
Je vous souhaite un joyeux Noël et une bonne année.

+
Mgr. Louis Raphaël Ier Sako
Patriarche de Babylone des Chaldéens   

Mgr Louis Raphaël Ier Sako, patriarche de Babylone des chaldéens (Photo: Aide à l`Eglise en Détresse)  

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 17:24

 

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25 décembre 2014 4 25 /12 /décembre /2014 18:22

 

Les traditions de la crèche et du sapin, par Jean Etèvenaux 

La populaire crèche de Noël apparaît comme relativement récente, attribuée à saint François d’Assise aux XIIe-XIIIe siècle. Mais la représentation de la naissance du Christ demeure plus ancienne, puisque ce fut au milieu du IVe siècle que le pape Libère fixa la Nativité au 25 décembre, marquant ainsi le début de l’année liturgique. C’est de la même époque que datent les deux plus anciennes représentations connues : une peinture murale, dans les catacombes romaines de Saint-Sébastien, ornant la chambre mortuaire d’une famille chrétienne ayant vécu aux environs de 380 et une scène peinte sur un sarcophage de la basilique de Saint-Maximin représentant l’adoration de l’Enfant-Jésus par les rois mages.

Le terme — venu de l’allemand Krippe [lit de bébé] — désigne d’abord la mangeoire pour les animaux dans laquelle la Vierge a déposé Jésus à sa naissance selon saint Luc, puis l’ensemble du lieu de la Nativité et même la scène globale de l’événement. François d’Assise, conscient de l’impossibilité pour les pèlerins de se rendre en Terre sainte occupée par les Turcs, aurait fait célébrer en 1223 la messe de minuit à Greccio, en Italie centrale, devant une étable où hommes et bêtes incarnaient ce qui s’était déroulé douze siècles plus tôt. Puis les mystères et les jeux médiévaux interprétés dans les églises puis sur les parvis amenèrent des crèches spectacles, qui prirent ensuite le nom de crèches publiques, de crèches parlantes ou de pastorales ; il y eut même, à la fin de l’Ancien Régime, une crèche bisontine de marionnettes représentant des personnages types de la société locale.

Au XVIIIe siècle, dans l’aristocratie et la bourgeoisie, on mit au point des boîtes vitrées décorées, appelées grottes ou rocailles, avec des figurations de l’Enfant-Jésus, ainsi que des scènes de la vie du Christ et des saints, réalisées en cire, en mie de pain ou en verre filé. Les crèches napolitaines connurent ainsi un grand succès. Sous la Révolution, des crèches privées ouvertes au public attirèrent les fidèles et les santonniers commencèrent à travailler à une grande échelle, notamment en Provence, mais aussi en Dauphiné, en Roussillon et en Languedoc.

Quant au sapin de Noël, quoique ses origines remontent aux XVe et XVIe siècles en Allemagne — certains parlent même de saint Colomban dans les Vosges au VIe siècle ou de saint Boniface en Hesse au VIIIe siècle —, ce n’est qu’au XIXe siècle que sa mode s’est répandue en Europe. L’époux de la reine Victoria, le prince Albert, de la famille de Saxe-Cobourg-Gotha, en est crédité pour le Royaume-Uni et, en France, la duchesse d’Orléans, née Hélène de Mecklembourg-Schwerin, l’aurait introduit à Paris en 1840. C’est après le milieu du XIXe siècle que la coutume s’élargit aux classes moyennes puis populaires. Elle fut dès lors vite associée aux cadeaux et aux présents.

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25 décembre 2014 4 25 /12 /décembre /2014 17:18


Mon Dieu, qui dormez, faible entre mes bras,
Mon enfant tout chaud sur mon coeur qui bat,
J'adore en mes mains et berce étonnée,
La merveille, ô Dieu, que m'avez donnée.

De fils, ô mon Dieu, je n'en avais pas.
Vierge que je suis, en cet humble état,
Quelle joie en fleur de moi serait née ?
Mais vous, Tout-Puissant, me l'avez donnée.

Que rendrais-je à vous, moi sur qui tomba
Votre grâce ? ô Dieu, je souris tout bas
Car j'avais aussi, petite et bornée, 
J'avais une grâce et vous l'ai donnée.

De bouche, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
Pour parler aux gens perdus d'ici-bas...
Ta bouche de lait vers mon sein tournée, 
O mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.

De main, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
Pour guérir du doigt leurs pauvres corps las...
Ta main, bouton clos, rose encore gênée,
O mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.

De chair, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
Pour rompre avec eux le pain du repas...
Ta chair au printemps de moi façonnée,
O mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.

De mort, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
Pour sauver le monde... O douleur ! là-bas,
Ta mort d'homme, un soir, noir, abandonnée,
Mon petit, c'est moi qui te l'ai donnée.

 

Marie Noël


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