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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 22:30

C’est le jour de l’institution de l’eucharistie et du sacerdoce. Ce n’est pas le jour du souvenir de cette double institution. De même que l’eucharistie nous donne réellement le corps et le sang du Christ parce qu’elle EST le sacrifice de la Croix, le jeudi saint EST le jour où le Corps et le Sang nous sont donnés sous la forme qui leur est donnée en CE jour à la Cène.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 21:03

 

L’évangile est la Passion selon saint Luc. Saint Luc qui est évidemment chez lui dans la basilique de la Sainte Vierge dont il est l’évangéliste et le portraitiste. Saint Luc dont la prédication est l’écho de celle de saint Paul. Saint Paul qui fournit le solennel introït de cette messe, préface de la mort et de la résurrection du seul Seigneur : « Qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans le ciel, sur la terre et dans les enfers ; car le Seigneur s’est fait obéissant jusqu’à la mort et la mort de la croix : c’est pourquoi le Seigneur Jésus-Christ est dans la gloire de Dieu le Père. »

Le psaume d’introït est le psaume 101, que l’on retrouvera dans le trait, l’offertoire et la communion. Les versets extraits de ce long psaume sont ceux par lesquels Jésus exprime sa souffrance, en écho des deux lectures d’Isaïe qui sont les deux grandes prophéties de la Passion. 

Tout l'article ICI 


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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 08:32

 

Saint Benoît-Joseph Labre 
Pèlerin, mendiant 
(1748-1783)

 

Benoît-Joseph Labre naquit à Amettes, diocèse d'Arras, en 1748 et fut l'aîné d'une famille de quinze enfants. Âgé de douze ans, il fut reçu chez son oncle paternel, curé d'Érin, pour faire ses études en vue du sacerdoce. 

 Après la mort de son oncle, Benoît-Joseph passa chez son oncle maternel, vicaire de Conteville, où il ne fit que grandir dans la mortification et la prière. Son attrait était toujours vers le Saint-Sacrement devant lequel il s'abîmait des heures entières en contemplation. 

Il y avait longtemps que Benoît-Joseph aspirait à une vie plus parfaite : « Être prêtre est bien beau, disait-il ; mais j'ai peur de me perdre en sauvant les autres. » 

Il finit par vaincre les résistances de ses parents et entre chez les Chartreux, espérant y trouver sa voie définitive. Il se trompait, car la Providence permet qu'il soit bientôt renvoyé par ses supérieurs, comme n'ayant pas la vocation de cet Ordre. La pensée de la Trappe, qu'il avait eue d'abord, lui revient ; on ne l'y accepte pas. 

Ballotté de nouveau entre la Chartreuse et la Trappe, il est forcé de s'adresser enfin à Sept-Fons, où ses scrupules, ses peines d'esprit et une maladie sérieuse donnent bientôt lieu à son renvoi.

Toute sa réponse à tant d'épreuves était : « Que la Volonté de Dieu soit faite ! »

La suite sur EAQ

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 18:19

 

Depuis des siècles déjà, l'Écriture annonçait la venue mystérieuse de ce Serviteur, à la fois souffrant et rédempteur. Malgré son sentiment de s'êtrefatigué pour rien, et d'avoir en pure perte usé ses forces, le Seigneur maintenait une immense promesse : Je vais faire de toi la lumière des nations pour que mon salut parvienne jusqu'aux confins de la terre. Et les siècles passaient sans que le peuple de Dieu puisse voir se lever l'aube de ce salut tant attendu. 
        Mais un jour Jésus est enfin apparu. Je suis la lumière du monde ; qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie(Jean 8,12) on sait qu'alors, pour tout une part, les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière parce que leurs œuvres étaient mauvaises. (...) 
       Nous voilà donc au cœur de ce grand combat entre les ténèbres et la lumière qui veut nous révéler un prodigieux mystère : le Mystère de notre salut (Colossiens 1, 24-27) ! Nous voilà enfin arrivés à l'heure tant attendue.

Lisez la suite ICI.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 21:53

 

File:Bouts anoiting.jpg


Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où se trouvait Lazare, qu'il avait ressuscité des morts. 
Là, on lui fit un souper, et Marthe servait. Or, Lazare était de ceux qui se trouvaient à table avec lui. 
Marie, ayant pris une livre d'un parfum de nard très pur, très précieux, en oignit les pieds de Jésus, et les essuya avec ses cheveux. Et la maison fut remplie de l'odeur du parfum.
Alors, un de ses disciples, Judas Iscariote, celui qui devait le trahir, dit : 
"Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ?" 
Il dit cela, non qu'il se souciât des pauvres, mais parce qu'il était voleur, et qu'ayant la bourse, il dérobait ce qu'on y mettait. 
Jésus lui dit donc : "Laisse-la ; elle a gardé ce parfum pour le jour de ma sépulture. 
Car vous aurez toujours des pauvres avec vous ; mais moi, vous ne m'aurez pas toujours !" 
Un grand nombre de Juifs surent que Jésus était à Béthanie, et ils vinrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir Lazare qu'il avait ressuscité des morts. 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 12,1-9. 


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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 22:59

 

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 22:26

Ca suffit !  par Loïc Mérian

 
Le 20 mars dernier était publiée « la déclaration de la Commission des Épiscopats de la Communauté européenne (COMECE) relative aux prochaines élections européennes ». Il arrive un moment où il faut dire stop ! Voilà un texte qui est certes pétri de bonnes intentions où l’on prône la solidarité, la subsidiarité, le respect de la dignité humaine, du dimanche, des migrants, de la couche d’ozone… Mais enfin à quoi ce genre de texte peut-il donc servir ? Qui peut-il influencer ? Qui est contre la solidarité ? « Nous, les évêques catholiques, plaidons pour que le projet européen ne soit pas mis en danger ni abandonné » ! Mais quel « projet européen » ? Celui qui impose la propagande gay et lesbienne aux politiques publiques à travers la directive Lunacek votée le 4 février ? Celui qui promeut l’avortement et interdit l’objection de conscience ? Celui qui dénonce les références chrétiennes de la constitution hongroise ? Celui qui encourage l’euthanasie pour tous ? Celui qui finance à millions l’idéologie du genre ?… 

Ce « projet européen », nous le voyons se déployer sous nos yeux depuis des années, c’est celui d’une « culture de mort », dénoncée à temps et à contre-temps par les papes, de Jean-Paul II à François, qui s’étend partout en Europe et dont l’UE est un vecteur. Cette culture de mort contre laquelle les laïcs en masses se sont élevés, en France, en Espagne, en Italie, que ce soit sur la question du mariage homosexuel ou de l’avortement, que ce soit par l’initiative Un de nous qui a réuni près de 2 millions de signatures dans toute l’Europe en faveur de la protection des embryons. Et qu’en dit ce texte ? Rien ! Pas un mot, ni sur les avancées inquiétantes de cette « culture de mort » dominante en Europe, ni sur les courageuses réactions des peuples ! Rien que de belles pensées sur la solidarité.
Bien sûr ce texte dit qu’il faut protéger la famille, mais sans même évoquer le fait qu’elle est attaquée de toutes parts ! Alors qu’un combat titanesque se déroule sous nos yeux, la COMECE publie un communiqué totalement inodore comme si tout allait pour le mieux ! Les fidèles catholiques sont en droit d’attendre d’être défendus et soutenus par leurs pasteurs, qui devraient même être en première ligne en se référant à Dieu et non pas sombrer dans un discours d’un horizontalisme affligeant que n’importe qui pourrait tenir !
La société s’effondre sous les assauts d’idéologues destructeurs du genre humain et négateurs de Dieu, et la COMECE discute de la couche d’ozone, le nouveau sexe des anges ! Au fait, dans ce texte, savez-vous qu’il y a un mot qui n’est jamais cité ? Vous l’avez sans doute deviné, c’est Dieu.
Source : La Nef N°258 d'avril 2014
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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 08:57

 

Un article de 2013.
L'Église ne se laisse-t-elle pas abuser par le CCFD ?

Le Motu Proprio Au service de la Charité, du 11 novembre 2012, doit aider à dissiper les ambiguïtés. Et notamment le §3 de l'article 10 :

"En particulier, l’Évêque diocésain doit éviter que des organismes de charité qui sont sous son autorité, soient financés par des entités ou des institutions qui poursuivent des buts contraires à la doctrine de l’Église. De même, afin d’éviter de scandaliser les fidèles, l’Évêque diocésain doit éviter que ces-dits organismes caritatifs acceptent des contributions en faveur d’initiatives qui, dans la finalité ou les moyens pour l’atteindre, ne sont pas en accord avec la doctrine de l’Église."

CChaque Carême, le "Comité catholique contre la faim et pour le développement" (CCFD) invite les chrétiens au partage et quête pour ses œuvres. Mais un publiciste, Jean-Pierre Moreau a démontré naguère l'incompatibilité grave de beaucoup d'actions internes et externes du CCFD avec la Foi et la Mission de l'Église. Ce qui justifie une défiance.

Les constats sont graves : le CCFD soutiendrait inconditionnellement des associations qui font la promotion de l'avortement, la contraception, la théorie du "genre", "l'émancipation" des femmes… Ses principes de développement sont matérialistes. Sur son site Internet, il prône les mêmes thèmes (voir aussiiciiciici).

En réaction, est apparu un "communiqué anonyme" traitant M. Moreau de triste et endurci, criant à la diffamation et au mensonge. Il essaie de prouver que ces constats sont mensongers. Il cite des partenaires au Mexique et en Argentine et des extraits de leurs sites internet.

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A découvrir, le livre et le site "Le terrorisme pastoral".

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 09:35
La mi-Carême marque le milieu des 40 jours de Carême : le jour où toutes les privations de Carême sont suspendues ! Les crêpes, selon la tradition paysanne, continuent d’égayer le menu de la mi-Carême !

Pourquoi la mi-Carême est-elle toujours un jeudi ?

La Mi-Carême est fêtée par définition « le jeudi de la troisième semaine entière des quarante jours de pénitence ». En faisant un simple calcul (40/2), on pourrait penser que la fête doit tomber le troisième lundi du Carême (vingtième jour à compter du Mercredi des Cendres), mais les dimanches ne faisant pas partie du carême de pénitence, il faut donc rajouter trois jours de la semaine, ce qui tombe un jeudi.

Pourquoi on mange des crêpes ?

Le Carême est un temps de jeûne et les générations passées prenaient très au sérieux cet aspect particulier. Même les œufs étaient interdits. Mais les œufs ne se conservent guère plus de vingt jours, c’est-à-dire la moitié de quarante.

C’est pour ne pas perdre cette denrée précieuse pour beaucoup, qu’on l’utilisait sous toutes les formes possibles. De la même manière, c’est pour vider les réserves qu’on fait des crêpes pour le mardi gras.

Après la mi-Carême, on attend à nouveau vingt jours pour sortir, décorés de joie pascale, les œufs gardés en réserve.

Lu ICI

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 09:33

 

Le 17 mars 461 : décès et fête de Saint-Patrick (date présumée), saint patron de l'Irlande.

Patrick est né en fait au pays de Galles, à la fin de l'époque romaine. Enlevé par des pirates, l'enfant est emmené en esclavage en Irlande où il devient gardien de cochons. Il réussit à s'évader, retrouve ses parents puis gagne la Gaule. A Auxerre, auprès de l'évêque Germain, il reçoit la prêtrise. Devenu évêque, il obtient de revenir en Irlande pour convertir les païens. Le trèfle à trois feuilles lui permet d'expliquer le mystère de la Trinité (trois Dieux en Un). La plante deviendra le symbole de l'île. Infatigable dans son apostolat, il meurt en 461 ou 458 à près de quatre-vingts ans.

On dit aussi de lui qu'il convertit l'Irlande au catholicisme... et au whiskey.

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 14:45

 

J’aime pas l’Carême !

J’aime pas l’Carême !

Et là j’suis pas le seul. Évidemment il y a bien quelques moines que nous entendons se réjouir et prétendre que le jeûne est non seulement bon pour l’âme mais aussi pour la santé, et qui vont à la pénitence, heureux comme un salarié le vendredi ; quelques religieuses aussi, catéchistes qui se réjouissent en « tatassant » de l’opération bol de riz qui permettra à leurs consœurs d’Afrique d’avoir des fournitures scolaires. Mais pour la plupart d’entre nous, c’est reparti pour le syndrome de l’âme épaisse, pour le Carême foi de veau : juste assez de conscience pour savoir qu’on devrait le faire, et une volonté ayant déjà abdiqué devant des pulsions vivifiées par la crainte d’un quelconque manque ou la perspective d’un effort à consentir. C’est le temps où, piteux, nous feignons de croire à nos résolutions, dont la fiabilité égale les promesses électorales d’un second tour de présidentielle : « Moi pénitent, je… ». ... la suite...

Pasquin, le 7 mars 2014 

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 10:05

 

Un article écrit le 1er janvier. Extrait.

Le Saint-Père a aussi cette formule qu’ont reprise les Franciscaines de l’Immaculée à l’adresse du « commissaire », détracteur de leur ordre : « Si tu parles mal de ton frère, tu tues ton frère. »  Halte aux vilains mots assassins !

Faire du mauvais bruit autour de quelqu’un, c’est si facile, d’autant plus qu’il est notre voisin. Osons le dire : c’est aussi l’une des tares, hélas ! de notre mouvance et l’une des raisons de son échec par sa désunion et sa division dialectique qui est l’œuvre du Malin. Critiquer, rabaisser, dire du mal (à plus forte raison lorsqu’on est investi d’un pouvoir quelconque), c’est tellement vite fait et c’est tellement dangereux pour une communauté et ses âmes. Ne pas juger selon les apparences, encore moins sans connaître et sans entendre le sujet de l’accusation ! Surtout ne pas juger subjectivement pour ne pas être jugé et découvrir que ce que nous focalisions dans l’œil du voisin était une paille par rapport à la poutre qui est dans le nôtre !

Apprendre d’abord à se taire, tourner sept fois sa langue dans sa bouche ou sa plume dans son encre, avant de parler ou d’écrire un courriel incendiaire. « N’ouvre la bouche que si tu es sûr que ce que tu vas dire est plus beau que le silence ! », enseigne un proverbe arabe. « En ravalant des paroles méchantes, personne ne s’est jamais abîmé l’estomac », constatait autrement Churchill avec humour et il savait de quoi il parlait !

A l’opposé des mondains

Les mérites du silence sont de deux ordres :

Négativement, le silence préserve de beaucoup d’erreurs et de péchés. Toute parole est une pierre qu’on jette dans l’Eternité et qu’on ne reprend plus, affirmait sainte Madeleine de Pazzi à qui Notre-Seigneur demandait de considérer chacune de ses paroles et de ses œuvres comme si elles devaient être les dernières de sa vie. Que d’infamies et de calomnies évitées si l’on pensait ainsi : sus aux langues de vipères !

Positivement, le silence est un éveilleur d’âme : on pense si peu dans le bruit et l’on prie si peu ! Ecouter le silence, c’est être attentif à la voix du Seigneur, faire retraite en soi-même. Dire moins et être plus.

A l’opposé des courtisans et des mondains (honnis par le pape François) qui, pour plaire au monde, se montrent et parlent trop, pour plaire à Dieu, il faut se taire et se cacher : c’est l’appel du silence qui féconde les bonnes décisions et les bonnes paroles autant que les bonnes actions (voir « Les silences de l’Immaculée Conception » du F. Bernard-Marie dans Présent du 7 décembre). « La Vérité parle au-dedans du cœur sans aucun bruit de paroles » (L’Imitation traduite par Pierre Corneille, livre 3, chap. 2.) Chut, plus de bruit ! Pour l’amour de Dieu. Mettons-nous à cette école du triple silence de Noël. C’est notre premier vœu pour l’année qui vient.

Rémi Fontaine, in Présent, 01/01/2014 

« Alors, comme dans une famille, aimons-nous pour ce que nous avons de bon, et supportons-nous les uns les autres pour ce que nous avons de moins bon ; mais marchons ensemble. Fermes et droits. » – Jean Madiran †

Article extrait du n° 8012 du Mercredi 1er janvier 2014

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 08:49

 

Le Carême est "le Ramadan des chrétiens" : voilà ce que l'on entend de plus en plus souvent. Confusion du vocabulaire et confusion des démarches, la comparaison est une grave erreur. Eclairage.

 

jeûne

Mardi 4 mars 2014, dans le JT de France 2, un sujet sur Mardi Gras. Entre deux enfants joyeusement déguisés, on découvre soudain à l'image, l'historien Odon Vallet, interrogé sur le Carême. "C'est un peu comme le Ramadan des musulmans", lance-t-il tout de go, "c'était extrêmement contraignant. Pas de fête, pas de danse, pas de plaisir, pas de sexe aussi, et une nourriture quand même très frugale". Une accumulation de clichés et de non-vérités qui nécessitent de revenir sur les similitudes, mais surtout sur les différences entre le Carême et le Ramadan.

ramadanLe Ramadan, mois sacré de la Révélation: conformer sa vie à la volonté d'Allah

Voulant lui-même mettre un terme à ce qui l'appelait "une grave erreur", peu de temps avant sa mort, en 1996, l'ancien évêque d'Oran en Algérie, Mgr Pierre Claverie, expliquait pourquoi on ne pouvait pas appeler le Carême, "Ramadan des musulmans""Le Ramadan est le mois sacré se la Révélation", soulignait-il, "le jeûne est d'abord destiné à disposer les croyants à recevoir la totalité du Coran, récité chaque soir jusqu'à la nuit du Destin". Rappelons que la nuit du Destin est pour les musulmans, la nuit où le Coran fut transmis par l'ange Gabriel au prophète Mahomet. Le Ramadan est don une pratique commandée par le Coran lui-même (2,183-187). C'est d'abord la vertu d'obéissance qui est ainsi appelée à s'exercer dans la jeûne. Une loi divine qui doit s'exercer avec rigueur.

Le Carême : se préparer à recevoir la vie nouvelle par la Résurrection du ChristCareme_1

Dans la tradition chrétienne, le Carême désigne les quarante jours de préparation à la fête de Pâques. Comme les quarante jours que Jésus a passés au désert pour se préparer à sa mission (Matthieu 4, 2). Il s'agit donc d'un temps où chacun doit se garder disponible envers Dieu et les autres, à travers trois moyens: la prière, le jeûne et l'aumône. "Il ne s'agit donc pas d'obéir à une loi", expliquait Mgr Claverie, "mais de se disposer à recevoir la loi intérieure de l'Esprit Saint", afin de nous laisser"transformer par Dieu".

Vu sur Radio Notre Dame

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 08:39

 

« Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu'ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra.

Suite et commentaire de Saint Jean de la Croix ICI

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 08:27

 

Nous sommes "lundi gras"...
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Nous sommes "lundi gras" et le carême approche à grands pas. Un moment difficile pour ceux qui veulent vivre de leur foi ?... Un moment exaltant. Celui de l'expérience spirituelle. Celui de l'expérience que nous pouvons faire de nos limites. Mais aussi celui de toutes nos tentatives pour "faire le mur" et tenter d'échapper intérieurement à notre finitude. Nous avons d'habitude toujours toutes les raisons de remettre ce genre d'expérience à plus tard. Le Carême est une sorte de mise en demeure. L'effort, c'est maintenant. L'amour de Dieu, c'est maintenant, la pénitence c'est maintenant. En latin dans l'Epître aux Corinthiens: Ecce nunc tempus acceptabile, ecce nunc dies salutis. Ce n'est pas un slogan électoral, mais l'exigence pour nous de vivre au présent, de ne pas remettre à plus tard : c'est maintenant... le jour du salut, le temps qu'il nous faut saisir, que nous devons prendre : tempus acceptabile.
Comment saisir ce jour ? Comment prendre ce temps ? lisez la suite...
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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 11:00

Les réseaux sociaux seraient-ils devenus le lieux de thérapie de groupe à la mode où expier ses péchés ?

 Juan Ávila Estrada 
13.02.2014 aleteia ar
Pourquoi est-ce si facile de révéler ce que l’on a de plus intime sur les réseaux sociaux, en courant le risque d’être humilié ou rédiculisé ? Alors qu’il est si difficile d’aller se confesser à un prêtre qui, pourtant, ne répètera rien de tout de ce qui aura été dit. Que se passe-t-il donc dans le cœur de ceux qui sont prêts à révéler au monde les pires recoins de leur âme ?

Il semble que les réseaux sociaux soient désormais appelés à servir de lieu de thérapie de groupe où l’on peut expier ses péchés. D’une certaine façon, c’est comme si l'on cherchait l’approbation d'autrui pour les fautes que l’on a commises afin de soulager sa conscience.

Mais ce que l’on recherche de nos jours, de manière assez équivoque, trouve une réponse simple en Jésus à travers le sacrement de réconciliation. Il s’agit d’un moment où seul le Seigneur peut voir nos fragilités et notre détresse. Nous ne sommes pas jugés, il n’y a pas d’apparition, seul notre cœur est à découvert dans ce moment de vérité. Lors de la confession, seuls la grâce et le pardon du Seigneur comptent.  

Le sacrement de réconciliation n’est pas synonyme de punition, d’apparence et de jugement. Il s’agit avant tout d’humilité, d’âme et de miséricorde. Grâce à la confession, on comprend que notre Père a les bras grands ouverts pour nous. Ainsi, dans le confessionnal, les larmes peuvent couler. Elles nettoient l’âme en somme. Elles sont aussi le témoignage que Dieu agit en chacun de nous. Il veut établir une relation intime et affective avec nous. A cette occasion, nous pouvons expérimenter ce que signifie être aimés en vérité, être pardonnés, acceptés pour ce que nous sommes et non pas condamnés.

Aussi, il y a des moments dans la vie où il est essentiel d’être soi-même. En effet, nous ne pouvons pas nous retrouver devant Dieu et nous cacher indéfiniment. Lors de la confession, le Seigneur nous offre la tendresse qui est la sienne, celle d’un père chuchotant à l’oreille de son petit « tu n’as rien à me cacher, je t’aime comme tu es ».

Pourquoi alors ne pas Lui avouer nos péchés directement ? Les larmes versées chez soi dans la solitude ne sont pas suffisantes pour panser les plaies de l’âme ? Pourquoi épancher ses malheurs à des amis qui fautent tout autant que nous ? Et bien parce que l’on ne souhaite pas seulement être pardonnés, nous voulons aussi réintégrer la vie en communauté, la vie de l’Eglise. Nous voulons être les « témoins silencieux » de l’œuvre de Dieu.

Dans le confessionnal, Dieu montre aux pécheurs sa miséricorde. Chacun d’entre eux, en tant qu’humain, y reçoit l’encouragement du Seigneur pour l’aider à cheminer. Le Christ est la canne dont nous avons besoin pour arpenter la route de la vie. C’est pourquoi ce ne sont pas les prêtres qui nous confessent et nous pardonnent, c’est le Christ en eux. Ils ne nous donnent pas l’absolution en leur nom propre mais au nom de Jésus. Car Dieu sauve l’homme de façon humaine, par l’homme. Dieu ne se retire pas de ce qu’Il a créé. Par conséquent, le monde doit comprendre que l’homme n’est jamais loin de Lui, simplement parce que Lui-même s’est fait homme au milieu de nous.

Si par exemple la tâche de la confession avait été laissée aux anges, ne connaissant pas ce qu’est le propre de la nature humaine, ils nous auraient sans doute jugés sévèrement. Il leur aurait été impossible de comprendre nos actes. Ainsi, de nos jours, le plus grand miracle que puisse accomplir un prêtre est d’être l’instrument de la Grâce de Dieu. Le pain et le vin peuvent alors devenir le Corps et le Sang du Christ et le pardon de Jésus peut parvenir aux hommes.

Alors, dites-moi, qu’est-ce qui est le plus facile à croire : un homme qui se lève de sa chaise roulante après des années de paralysie ou un homme disant « tes péchés sont pardonnés » ? Celui qui dit cela c’est Jésus. De cette façon, Il nous rachète, nous sauve, nous sanctifie et nous régénère.

Le péché empêche d’avancer, aveugle les sens, nous fait agir de façon irrationnelle. Il pollue toute notre vie jusqu’à nous dégoûter de nous même. Le prêtre est l’homme par qui le miracle advient : le grand miracle de la réconciliation entre Dieu et le monde. 

Le confessionnal est un tribunal sans accusé, sans greffier et qui demande de ne débourser aucun frais. Pas besoin de témoins. Seuls sont présents le pénitent et l’avocat de la défense, Jésus Christ. Le confessionnal, c’est le lieu de la miséricorde.
 

Article traduit de la version espagnole d’Aleteia par Gaëlle Bertrand
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 16:30

 

La prière sur la glace: le patinage artistique féminin à Sotchi
Entre l'Ave Maria et le dizainier

Anita Bourdin

ROME, 21 février 2014 (Zenit.org) - Beau podium pour le patin à glace féminin à Sotchi le 20 février : tous les journaux télévisés en parlent en Italie ! En effet,  à 27 ans, la championne nationale Carolina Kostner, championne du monde 2012, à Nice, remporte enfin une première médaille olympique – le bronze – : elle a fait le choix exigeant de patiner son programme court, le 19 février, sur l’Ave Maria de Schubert, dans une version chorale. Des minutes d’une émotion rare qui lui ont permis de distancer les autres concurrentes. Le lendemain, jeudi, 20 février, elle a confirmé l’écart en patinant sur le Boléro de Ravel. Il ne manquait qu’une médaille olympique à son brillant palmarès.

L’athlète italienne a confié à la RAI, à propos du choix de cet Ave Maria : c’est « une prière qui me permet de dire merci à la vie pour ce qu’elle m’a offert », avant d’ajouter, pour l’issue de la compétition olympique : « pour le reste, ce n’est pas entre mes mains ».

Son Ave Maria n’a pas manqué de rappeler un moment enchanteur des championnats du monde 2012 avec l’Ave Maria de Caccini patiné par Elena Ilinykh et Nikita Katsalapov, aujourd’hui 19 et 22 ans. Un programme très russe, puisque cet Ave Maria n’est pas de l’auteur baroque dont il porte le nom, mais un pastiche génial du compositeur russe Vladimir Vavilov (1925-1973). Pas de podium, alors, pour les champions russes, mais une trace sûre dans la mémoire des aficionados. En revanche, ils ont obtenu le bronze à Sotchi.

L’or des patineuses est allé à la championne russe, Adelina Sotnikova, 17 ans, et l’argent à la championne sud-coréenne, avec plus d’un million quatre cent mille « fans » sur facebook, Yu-nan Kim, 23 ans, or olympique à Vancouver en 2010.

Yu-nan Kim, émigrée au Canada, baptisée dans l’Eglise catholique en 2008, sous le nom de Stella – en l’honneur de la Vierge Marie, « Stella maris » -, ne manque pas de faire une prière ou le signe de la croix lors des compétitions, par conviction, ou de dire son amour de la Vierge Marie et elle porte un dizainier au doigt.

Elle confie: "Au moment de mon baptême, j'ai ressenti une énorme consolation dans mon coeur. J'ai compris que c'était l'amour de Dieu et je lui ai promis de toujours continuer à le prier." Et elle n’est pas en reste pour les œuvres de bienfaisance.

 

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22 février 2014 6 22 /02 /février /2014 20:25

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Bénédicte Drouin billet d'humeur©Didier Goupy

Nous, catholiques pratiquants, sommes souvent face à l’Église comme des gosses gâtés, nonchalants et repus : à peine sensibles à ses déclarations, regardant ses catéchèses du coin de l’œil : « Ah bon, le pape fait une catéchèse sur le baptême ? C’est bien ! »

J’ai fait le test avec la dernière exhortation apostolique, La Joie de l’Évangile : « Tu l’as lue ? – Euh, il faudrait que je l’achète… » Variante : « On me l’a offerte à Noël, mais je ne l’ai pas commencée. » À croire qu’elle a été commercialisée en latin. Elle est pourtant truffée de vitamines spirituelles pour doper les moments creux de nos vies, de réponses prophétiques aux questions aiguës de l’époque. Annoncée par le Pape comme le programme de son pontificat, elle devrait être en bonne place sur nos tables de nuit, comme le Catéchisme de l’Église catholique dans nos bibliothèques.

On passe un temps fou sur des sites Internet qui polémiquent, désinforment ou revendent votre armoire moins cher… Mais quelle curiosité intellectuelle et spirituelle pour les textes de notre mère l’Église destinés à nous enseigner, nous élever, nous sanctifier ?

Oui, il faut parfois faire un effort pour rentrer dans ses déclarations (quoique beaucoup moins depuis l’élection du pape François, très accessible, voyez son exhortation). Mais rien de grand ni de durable se construit sans un peu de peine. Pas même notre formation chrétienne. Si elle passe après le reste, comment pouvons-nous espérer convaincre le jour où les plus jeunes nous interrogeront ?

Bénédicte Drouin, in Famille Chrétienne

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 23:55
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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 23:11

 

Sans la prière, toutes nos méditations, résolutions et promesses resteront inutiles. Si nous ne prions pas, nous serons toujours infidèles à toutes les lumières reçues de Dieu et à toutes les promesses que nous aurons faites. La raison en est que, pour faire à chaque instant le bien, pour vaincre les tentations, pratiquer les vertus, bref pour observer les commandements et conseils divins, il ne suffit pas des lumières reçues, ni des réflexions faites et des résolutions prises, mais il y faut de plus le secours actuel de Dieu. Or, Dieu ne l'accorde qu'à ceux qui prient et qui prient avec persévérance. (…)

« Comme la sève est nécessaire pour que les plantes vivent et ne se dessèchent pas, ainsi dit saint Jean Chrysostome, la prière est nécessaire à notre salut ». Ce même saint dit ailleurs: « Comme l'âme donne la vie au corps, ainsi la prière maintient l'âme en vie. De même que le corps ne peut vivre sans l'âme, ainsi sans la prière l'âme est morte et sent mauvais. Elle sent mauvais, parce que celui qui néglige de se recommander à Dieu commence aussitôt à puer le péché ». La prière est aussi appelée nourriture de l'âme, parce que le corps ne peut se soutenir sans nourriture, et de même, dit saint Augustin, l'âme ne peut se conserver en vie sans la prière : « De même que le corps se nourrit d'aliments, ainsi l'homme se nourrit de prières.». La prière est en outre l'arme la plus nécessaire pour nous défendre contre nos ennemis ; celui qui n'y recourt pas, dit saint Thomas, est perdu.

Adam est tombé, assure-t-il parce qu'il ne s'est pas recommandé à Dieu au moment de la tentation : « Il a péché parce qu'il n'eut pas recours au secours divin ».

Saint Alphonse de Liguori, Le grand moyen de la prière. 

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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 23:02

 

Dom Léandre, Gustave Thibon et Frère Jean-Marc

Dom Léandre. — André Charlier nous disait jadis que rien en France ne se ferait sans une certaine restauration du sacré. C’est le monde moderne qui le premier a réussi à détruire systématiquement toute référence au sacré, sous prétexte de démystifier, c’est-à-dire de supprimer le mystère. A votre avis, Gustave Thibon, qu’est-ce que le sacré ?

Gustave Thibon. — Eh bien, justement, le sacré ne peut se comprendre qu’avec sa relation au mystère. Le sacré, c’est à la fois ce qui me pénètre et ce qui me dépasse. Quelque chose que le respect m’interdit de toucher, et dont je porte l’empreinte et l’appel au plus secret de mon âme. Le sentiment du sacré s’éveille en nous dans la participation au mystère.

Inversement, là où domine le règne de l’utile ou du rentable, le mystère disparaît. Le sentiment du sacré est donc lié à notre capacité de dépassement et d’ouverture au mystère. Le progrès technique n’y est pour rien, au contraire. "La lunette s’allonge, et l’étoile recule", disait Victor Hugo. La grande erreur, c’est de demander au temps de réaliser les promesses de l’éternité.

Frère Jean-Marc. —Le sens du mystère et de la transcendance est donc affaire d’altitude et de sublimité; bien peu y accèdent, tout le monde n’est pas poète, ni artiste…

Gustave Thibon. — Je dirais plutôt que c’est une question de sensibilité d’âme. Tout peut devenir sacré : l’amour filial, le sens de l’héritage, la fidélité aux traditions d’une famille, jusqu’aux choses les plus humbles. Même dans le plus misérable amour humain, il y a une parcelle de mystère : "sentir l’être divin frémir dans l’être cher", disait encore le père Hugo.

Dom Léandre. —A votre avis, ce sens du mystère peut-il s’exprimer dans une littérature profane, ou bien faut-il que cet art soit affecté d’un caractère religieux?

Gustave Thibon. — Pas forcément.

Voyez dans la dramaturgie grecque : l’Antigone de Sophocle; il y avait dans l’Antiquité une telle hantise du mystère que toute manifestation artistique revêtait un caractère sacré. Le poète ou l’artiste était, sans le savoir, porteur d’un message d’innocence, un être à part, un messager des dieux. La poésie n’a pas pour fonction d’embellir ou d’orner. Elle parle aux hommes de la blancheur originelle et du paradis perdu; elle est en cela de même nature que la réminiscence platonicienne. Elle est l’intuition de l’immuable à travers le changement. Les poètes sont des métaphysiciens à l’état sauvage, plus profonds, si je puis dire, que les métaphysiciens à l’état domestique.

la suite... 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 22:38

 

1ère apparition : Jeudi 11 février 1858

Accompagnée de sa soeur et d'une amie, Bernadette se rend à Massabielle, le long du Gave, pour ramasser des os et du bois mort. Enlevant ses bas pour traverser le ruisseau, elle entend un bruit qui ressemblait à un coup de vent, elle lève la tête vers la Grotte :

"J'aperçus une dame vêtue de blanc: 
elle portait une robe blanche, un voile blanc également, 
une ceinture bleue, et une rose jaune sur chaque pied."

Elle fait le signe de la Croix et récite le chapelet avec la Dame. 
La prière terminée, la Dame disparaît brusquement. 

Source ...


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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 12:30

 

  • Ne semez point vos désirs sur le jardin d’autrui, cultivez seulement bien le vôtre. Ne désirez point de n’être pas ce que vous êtes, mais désirez d’être fort bien ce que vous êtes.

 

  • La dévotion ne gâte rien quand elle est vraie, mais elle perfectionne tout ... Chacun devient plus agréable en sa vocation, la conjoignant à la dévotion: le soin de la famille en est rendu paisible, l’amour du mari et de la femme plus sincère, le service du prince plus fidèle, et toutes sortes d’occupations plus suaves et aimables.

 

  • On ne sert jamais bien Dieu sinon quand on le sert comme Il veut.

 

  • Soyez toujours le plus doux que vous pourrez, et souvenez-vous qu’on attire plus de mouches avec une cuillerée de miel qu’avec cent barils de vinaigre.

 

  • Ceux qui prétendent d’avoir part avec Jésus glorifié doivent premièrement avoir part avec Jésus crucifié.

 

  • Il n’y a qu’une seule chose nécessaire pour bien faire l’oraison, qui est d’avoir Notre Seigneur entre nos bras.

 

  • Il faut tout faire par amour, et rien par force.

 

  • Il faut ne voir que Dieu en toutes choses, et toutes choses qu’en Dieu. C’est là un petit rayon du Paradis où Dieu est tout en tous.

 

  • Pensons seulement à bien faire aujourd’hui, et quand le jour de demain sera arrivé il s’appellera aujourd’hui, et lors nous y penserons.

 

  • Allons toujours. Pour lentement que nous avancions nous ferons beaucoup de chemin. 

 

ou Quelques fleurs cueillies dans les écrits de saint François de Sales
ICI
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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 01:05

 

24 janvier - S. François de Sales, docteur de l’Église († 1622)

     
 

Très douce Vierge Marie

 

Tu es la commune Mère de tous les pauvres humains
Et particulièrement la mienne…
Ma Mère, Tu es contrainte d’acquiescer à toutes mes demandes.
Pour l’honneur et la gloire de ton Fils,
Accepte-moi comme ton enfant,

Sans avoir égard à mes misères et à mes péchés.
Délivre mon âme et mon corps de tout mal
Et donne-moi, surtout, l’humilité.
Fais –moi présent de tous les dons, biens et
Grâces qui plaisent à la sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit,
Amen.

 

 
 

Saint François de Sales
(+ 28 décembre 1622)

Lire aussi :
St François de Sales (1567-1622), docteur de l'Eglise 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 08:43

 

Nous sommes en exil

1. Il nous est bon d'avoir quelquefois des peines et des traverses, parce que souvent elles rappellent l'homme à son coeur, et lui font sentir qu'il est en exil, et qu'il ne doit mettre son espérance en aucune chose du monde. Il nous est bon de souffrir quelquefois des contradictions, et qu'on pense mal ou peu favorablement de nous, quelques bonnes que soient nos actions et nos intentions. Souvent cela sert à nous prémunir contre la vaine gloire. Car nous avons plus d'empressement à chercher Dieu, qui voit le fond du coeur, quand les hommes au-dehors nous rabaissent et pensent mal de nous.

Lu ICI

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