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Jésus, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il vient à Jean pour se faire baptiser par lui.
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« Avis utiles pour entrer dans la vie intérieure ». Des conseils qui concernent de ce fait tous les chrétiens.
1. Evitez autant que vous pourrez le tumulte du monde, car il y a du danger à s'entretenir des choses du siècle, même avec une intention pure. Bientôt la vanité souille l'âme et la captive. Je voudrais plus souvent m'être tu, et ne m'être point trouvé avec les hommes. D'où vient que nous aimions tant à parler et à converser lorsque si rarement il arrive que nous rentrions dans le silence avec une conscience qui ne soit point blessée ? C'est que nous cherchons dans ces entretiens une consolation mutuelle et un soulagement pour notre coeur fatigué de pensées contradictoires. Nous nous plaisons à parler, à occuper notre esprit de ce que nous aimons, de ce que nous souhaitons, de ce qui contrarie nos désirs.
lisez la suite ICI , extraite de l'Imitation de Jésus-Christ.
C'est le 7 janvier.
Pourquoi ? Une histoire de calendrier expliquée ICI.
Cliquez sur l'image pour lire le message de Noël du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie.
Retrouvez les Rois Mages, leurs cadeaux, la galette avec la fève, sur Petrus Angel
« Épiphanie » est un mot d'origine grecque, Ἐπιφάνεια (Epiphaneia) qui signifie « manifestation » ou « apparition » du verbe φαίνω (phaïnò), « se manifester, apparaître, être évident ».
L'utilisation du terme est antérieure au christianisme3. Les «Épiphanes» sont, dans la culture grecque, les divinités qui apparaissent aux hommes, comme Zeus, Athéna, Hermès, Héra, Poséidon, Déméter,Héphaïstos, Aphrodite, Arès, Artémis, Hestia, Dyonisos, Apollon...
(...)
L'Épiphanie chrétienne célèbre ainsi que le rapportent l'évangile et la Tradition :
La manifestation publique du Fils de Dieu incarné (Jésus) au monde, non pas comme dans la mythologie grecque à partir d'une révélation extérieure à l'humanité et faite sous les apparences de l'humanité, mais sous la forme d'un enfant engendré, en un temps historique donné, au sein du peuple juif (dans la lignée de David)
Le messie, qui — après avoir rencontré les petits et les proches (les bergers) — prend place et rencontre le monde dans toute sa diversité, telle qu'elle est symbolisée par des mages, que l'on dit être rois ou savants, de toutes races (l'un est noir ) et venus de pays lointains (situés à l'Est de l'Orient). Ainsi est réaffirmée la dimension universelle du message évangélique.
Lu sur Wikipedia.
" Vous les femmes, soyez soumises à votre mari ; dans le Seigneur, c'est ce qui convient.
Et vous les hommes, aimez votre femme, ne soyez pas désagréables avec elle.
Vous les enfants, en toutes choses écoutez vos parents ; dans le Seigneur, c'est cela qui est beau.
Et vous les parents, n'exaspérez pas vos enfants ; vous risqueriez de les décourager. "
Pour la première sentence de cette lettre de Saint-Paul aux Colossiens, la sentence est tombée depuis longtemps :
Saint-Paul = misogyne
Ce dimanche, dans une belle homélie, un prêtre évoquait sur cette question "très délicate" la pièce "l'Alouette" d'Anouilh, et particulièrement ce dialogue entre l'Alouette -Jeanne d'Arc - et sa mère, dialogue que Petrus Angel a retrouvé ...
Voyez aussi cet autre dialogue, savoureux ... L'art de convaincre de jeanne…
Au fait : on donne Jean Anouilh à Paris en ce moment : Antigone à la Comédie Française, et Eurydice, avec Jean-Laurent Cochet, au Théâtre 14.
Tragique ignorance qui trahit deux fois ce petit chef d’oeuvre du XVIIe siècle espagnol. Murillo a trente-deux ans lorsqu’il commence ce tableau et, pour lui comme pour ses contemporains, il n’est nul besoin d’auréoler ses trois personnages pour que chacun retrouve immédiatement, dans l’élégance de leur dignité et l’évidence de leur profonde union, la famille par excellence, même représentée dans les atours et le décor familier de leur époque. Sainte Famille «moderne» en quelque sorte pour les contemporains de Murillo.
Il faut dire, pour expliquer cette évidence qui ne l’est plus aujourd’hui, que pour les hommes des siècles chrétiens de notre civilisation, l’éternité divine était vécue dans leur présent puisque le Christ, vrai Dieu, échappant par sa nature divine à la marque du temps, est de tous les temps, et donc de celui qui les concerne, c’est-à-dire d’abord du leur !
A méditer avant de faire ses courses de Noël (et les suivantes) le dimanche ...
« NOËL. s. m. Ce mot ne se prononce pas tout-à-fait comme il est écrit no-ël, ni aussi comme nouel, mais d’un son mitoyen, qui participe de ces deux orthographes. Christi natalis dies, natalibus Domini sacer dies. Fête de la Nativité de N. S. L’Avent de Noël est le temps d’un mois, pendant lequel on attend la Fête de Noël, & on se prépare à la célébrer. Neuf jours devant ce saint jour, on s’y prépare d’une manière plus particulière, & on chante dans l’Église les Antiennes qu’on appelle les O, parce qu’elles commencent toutes par O. C’est en ce temps-là qu’on célèbre dans l’Espagne, le Portugal & ailleurs, la Fête qu’on appelle l’Attente des couches de la sainte Vierge : Expectatio partus Beatæ Virginis. O, est la marque d’un souhait, & d’un ardent désir, pour marquer les souhaits & les vœux que les anciens Patriarches, Prophètes & les âmes saintes de l’ancien Testament, avoient de la venue du Messie, après laquelle ils soupiroient, & qu’ils demandoient par ces aspirations, ô Sapientia ! ô Sagesse ! ô Adonai ! ô Notre-Seigneur ! ô Radix Jessé ! ô Racine de Jessé ! ô Clavis David ! ô Clef de David ! ô Oriens ! ô Orient ! ô Rex gentium ! ô Roi des Nations ! ô Emmanuel ! ô Dieu avec nous, &c »
— Dictionnaire de Trévoux, 1771
Lu ICI
Vous ne voulez pas être dérangé ? N'écoutez pas la prédication du Père Zanotti-Sorkine.
« L'arrestation de saint Jean-Baptiste »
Maître de Miraflores
Musée du Prado, Madrid
15-XII-2013 - IIIe dimanche de l'Avent
Procession d’entrée et encensement de l’autel - Interprète : Valery Imbernon
Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ selon saint Mt XI, 2-11
Jean le Baptiste, dans sa prison, avait appris ce que faisait le Christ. Il lui envoya demander par ses disciples : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Jésus leur répondit : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi ! » Tandis que les envoyés de Jean se retiraient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu'êtes-vous allés voir au désert ? un roseau agité par le vent ?... Alors, qu'êtes-vous donc allés voir ? un homme aux vêtements luxueux ? Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les palais des rois. Qu'êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu'un prophète. C'est de lui qu'il est écrit : Voici que j'envoie mon messager en avant de toi, pour qu'il prépare le chemin devant toi. Amen, je vous le dis : Parmi les hommes, il n'en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui. »
La prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (18 mn)
Télécharger la prédication Lu ICI
« SANS HUMILITÉ RÉELLE, L'AMOUR NE PEUT PAS SE DÉVELOPPER ENTRE DEUX ÊTRES. »
Raymond-Marie Tchidimbo, vous connaissez ? Pas sûr.
Mgr Raymond-Marie Tchidimbo (1920-2011) fut le premier évêque africain en Guinée et archevêque émérite de Conakry.
Il fut le prisonnier politique le plus célèbre de la Première République en subissant 104 mois de détention au camp Boiro – aujourd’hui malheureusement détruit.
Au camp, il composa plusieurs poèmes et notamment, une prière du prisonnier adressé à Notre-Dame de Guinée. Il partagea longtemps la même cellule que le plus jeune détenu d’alors à Boiro, incarcéré à 19 ans.
Le pape Jean-Paul II demanda le 20 juillet 1979 sa libération au président guinéen et sollicita le même jour la médiation du Président libérien William Tolbert.
A sa sortie, Mgr Tchidimbo écrivit « Noviciat d’un évêque – captivité sous Sékou Touré », Ed. Fayard. Il dédia son livre à :
« - mes compagnons de captivité, victimes du goulag guinéen ;
- ma famille religieuse et missionnaire, les Pères du Saint-Esprit ».
Né le 15 août 1920, il s’est éteint le 26 mars 2011.
Depuis sa libération, il faisait partie du Conseil pontifical pour la famille.
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Il s'agit pour nous de croire, c'est-à-diire de penser comme Notre Seigneur Jésus-Christ, d'espérer, c'est-à-dire de vouloir comme Lui, d'aimer comme Lui: aimer comme Lui, et par conséquent aimer dans le même ordre que Lui, adopter toutes ses affections:" Avec moi, après moi, comme moi, vous aimerez ma Mère. Vous le savez bien, j'ai voulu qu'Elle fût vôtre." Un coeur qui ne donnerait pas à Notre-Dame la première place parmi tous les êtres créés ne serait pas d'accord avec le Coeur de Notre Seigneur Jésus-Christ: il ne battrait pas à l'unisson du sien.
Je sais bien que l'affection ne se fait pas sur commande, et qu'on n'aime pas de confiance et par ouï-dire, mais par un mouvement spontané de l'âme. Mais je sais aussi que notre âme obéit à notre foi, à notre charité, à l'exemple de Diieu même. Ce serait faire erreur préjudiciable dans la vie chrétienne que de ne pas constituer pour Notre-Dame, en notre piété, la place que Dieu même lui a donnée dans sa tendresse.
Il faut se mettre à son école. Enfermez-vous avec Notre-Dame : Quis mihi det te fratrem meum, ut inveniam te. Apprehendam te et ducam in domum Genitricis meae : ibi me docebis .(Qui me donnera de te trouver, toi, mon frère. Je te saisirai et je te conduirai dans la maison de ma Mère : là tu m'enseigneras : Cant VIII,1-2) Mère, est ce que je peux ? Est-ce bien... ? Les félicitations, la parole, simplement le regard... Recueillez avidement tout ce qui sortira de ses lèvres. Elle parle mieux que ceux qui parlent d'Elle. Elle est tout ce qu'Elle enseigne à ceux qui l'écoutent et qui l'aiment.
Si vous saviez comme Elle est bonne, comme Elle est belle ! Aimez-la comme un enfant aime sa mère, avec tendresse et abandon.
Dom Delatte.
A SUIVRE ...
"Demain, nous fêterons les Nicolas" ont dû dire hier Monsieur et Madame Météo, en évitant bien de ne pas utiliser le mot "saint", par respect de la sainte laïcité.
Donc, le 6 décembre : la Saint Nicolas.
Évêque de Myre (Asie Mineure) au IVe siècle, Nicolas aurait ressuscité des enfants mis au saloir par un méchant aubergiste. Ce saint est encore aujourd'hui très populaire en Russie, en Pologne, dans les pays germaniques ainsi qu'en Lorraine, en Alsace, en Belgique et aux Pays-Bas. Patron des enfants, il est connu dans ces pays sous les noms de Saint Nicolas, Sankt Niklaus, Saint Niclaus ou encore Sinter Klaas.
En Belgique francophone (Wallonie), en Flandre et dans le Nord de la France, il est aussi le patron des passeurs d'eau et des bateliers.
Le jour de sa fête, Saint Nicolas rencontre les enfants et distribue des bonbons aux plus sages... Les garçons reçoivent des cartes de Saint Nicolas (tout comme les filles ont pu recevoir des cartes de Sainte Catherine quelques jours plus tôt).
En Pologne, les enfants déposent la veille leurs chaussures à la porte de leur chambre. À leur lever, ils trouvent de petits cadeaux, surtout des bonbons et du chocolat. Ils reçoivent aussi un petit diable en fourrure de lapin, attaché à une fine branche dorée, symbole de punition. En Lorraine, dont il est le patron, ainsi qu'en Alsace, Saint Nicolas a coutume de parcourir les rues le jour de sa fête avec le père Fouettard. Le premier récompense les enfants sages, l'autre menace d'emporter dans sa hotte les enfants désobéissants. À Fribourg, en Suisse romande, la Saint Nicolas donne lieu à un grand défilé. Ces traditions ont pris aux États-Unis la forme du Père Noël (Santa Claus pour les Américains).
Le Christ est roi non seulement des individus, mais des sociétés
Homélie prononcée par le Très Révérend Père Dom Jean Pateau, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault, le 24 novembre 2013) :
"Les interrogations et l'air dubitatif de Pilate au sujet de la royauté de Jésus nous placent au centre d'un grand mystère. Jésus est livré à Pilate afin d'être condamné à mort, et Jésus s'affirme roi, roi d'une royauté qui n'est pas reconnue et qui, bien plus, est tournée en dérision. L'épître aux Colossiens, tout au contraire, proclame haut et fort l'universalité de cette royauté : « Dieu s'est plu à faire habiter en lui toute la Plénitude et par lui à réconcilier tous les êtres pour lui, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix. » (Col 1, 19-20)
Le même paradoxe se répète aujourd'hui, alors que nous fêtons le Christ, Roi de l'univers.
Qu'en est-il de cette royauté et de sa reconnaissance par le monde et même parfois par les chrétiens ? Dans sa Déclaration sur la liberté religieuse Dignitatis humanæ le Concile Vatican II affirme : « La norme suprême de la vie humaine est la loi divine elle-même, éternelle, objective et universelle, par laquelle Dieu, dans son dessein de sagesse et d'amour, règle, dirige et gouverne le monde entier, ainsi que les voies de la communauté humaine. » (n° 3) Nous-mêmes, chrétiens de nom, proclamons-nous et acceptons-nous en actes et en paroles cette royauté du Christ sur l'univers, sur les peuples et les nations, sur nos familles ? Le Christ, en effet, est roi non seulement des individus, mais des sociétés en tant que telles. Cette royauté sociale, trop méconnue aujourd'hui, est l'objet précis de la fête de ce jour, instituée en 1925 par le Pape Pie XI dans l'Encyclique Quas primas, consacrée à ce sujet.
Comme on écoutait Jésus, il ajouta une parabole, parce qu'il était près de Jérusalem et que ses auditeurs pensaient voir le royaume de Dieu se manifester à l'instant même.
Voici donc ce qu'il dit : « Un homme de la grande noblesse partit dans un pays lointain pour se faire nommer roi et rentrer ensuite chez lui.
Il appela dix de ses serviteurs, leur distribua dix pièces d'or et leur dit : 'Faites-les fructifier pendant mon voyage. '
Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : 'Nous ne voulons pas qu'il règne sur nous. '
Mais quand il revint après avoir été nommé roi, il convoqua les serviteurs auxquels il avait distribué l'argent, afin de savoir comment chacun l'avait fait fructifier.
Une homélie du Père Zanotti-Sorkine sur ce texte sera bientôt disponible ICI .
Retour sur l'Evangile de dimanche
L'histoire de Zachée est propre à saint Luc. L'enseignement qu'elle contient nous sera révélé dans la conclusion de l'épisode : l'évangile est universel ; tout le monde peut devenir fils d'Abraham, moyennant une conversion sincère et la foi ; le Royaume des cieux n'est fermé ni aux riches, ni aux publicains, ni aux pécheurs. — Le Seigneur était entré dans Jéricho et traversait la ville. Et voici qu'un homme, nommé Zachée, cherchait à voir qui était Jésus. C'était mi chef des publicains, de la corporation détestée. Les fonctionnaires qui prélevaient les impôts au nom de Rome étaient considérés comme des pécheurs publics, et leurs exactions achevaient de les rendre impopulaires. Zachée était riche : il reconnaîtra lui-même que sa gestion n'avait pas toujours été sans reproche; mais une curiosité éveillée par la grâce lui faisait désirer de voir le Seigneur. Il n'y parvenait point, car la foule était dense et lui de petite taille. Alors il devança le cortège, courut dans la direction que Jésus devait prendre, monta sur un sycomore, et attendit. Le Seigneur n'ignorait pas le dessein du publicain, puisqu'il l'avait intérieurement inspiré ; et, arrivé sous le sycomore, il leva les yeux et interpella Zachée par son nom : « Zachée, hâtez-vous de descendre, car aujourd'hui c'est dans votre maison que je dois demeurer. » Le Seigneur s'invite lui-même, familièrement ; il donne au publicain beaucoup plus que celui-ci n'avait espéré. Et Zachée, en hâte, descendit et le reçut chez lui, tout heureux.
Mais en constatant quel gîte s'était choisi le Seigneur, tous, c'est-à-dire la portion pharisienne de la cité, les nombreux prêtres de Jéricho, tous s'étonnent, murmurent, selon leur habitude, et se disent l'un à l'autre : « Il a pris son logement chez un pécheur ! ». Cependant la bonté du Seigneur fut justifiée par son fruit même. La conversion de Zachée, en effet, fut immédiate, et la seule présence de Jésus accomplit en un instant ce que toute la hauteur pharisienne eût été bien incapable d'obtenir. A l'entrée de sa maison, ou un peu plus tard, le chef des publicains, debout, dit au Seigneur sa résolution généreuse et bien arrêtée : « La moitié de mes biens. Seigneur, je la donne aux pauvres ; et si j'ai nui à quelqu'un, je lui restitue le quadruple. » Il parle comme si la chose était déjà faite. Et le Seigneur affirme qu'en cette heure même le salut a été accordé à la maison de Zachée, et qu'il est, lui aussi, un vrai fils d'Abraham. En dépit du mépris qu'affectait la Synagogue pour les collecteurs de l'impôt étranger, la grâce de Dieu a prévenu ce publicain. Car le Fils de l'homme est venu en ce monde à dessein de chercher et de sauver ce qui était perdu (Mt., xv, 24 ; Lc, v, 32). En vérité, dira bientôt le Seigneur aux pharisiens, les publicains et les pécheresses vous précéderont dans le Royaume de Dieu (Mt., xxi, 31).
Dom Delatte
Gabrielle Cluzel , Ecrivain, journaliste.
Une enquête des Pompes funèbres générales vient de le révéler à l’occasion de la fête de la Toussaint : 70 % des obsèques en France sont religieuses. Sans doute ce chiffre est-il en baisse, comparé à celui de 2008, mais dans un pays réputé parfaitement déchristianisé, il reste singulièrement élevé.
S’il est un ultime endroit où la religion, persona non grata en Occident, trouve l’asile politique, c’est la mort. La mort d’un proche qui vous force, au moins jusqu’au jour de l’enterrement, à poser votre carte bleue, votre téléphone, vos projets de rencontre et de voyage, votre vie en mode « cent mille volts », et à répondre à la question eschatologique de ce fils, neveu ou jeune cousin qui vous tire résolument la manche de votre manteau : « Il est où, maintenant, grand-père ? »
C’est pour cela que si l’on doit, comme l’ont suggéré certains, sacrifier certaines fêtes chrétiennes dans notre calendrier, la Toussaint, fête dérangeante s’il en est, sera à coup sûr dans la première charrette.
Si à force de patience, on a réussi à ficeler Noël dans le bolduc doré, si à force de persévérance, on a réussi à faire fondre Pâques dans le chocolat, pas moyen de toiletter la Toussaint pour lui donner un air convenable. Halloween ? Un flop, un bide, une déroute. Le greffon n’a pas pris. Les panoplies de zombies sont en soldes dès le 15 octobre chez Toys“R”Us, et il n’y a guère que dans quelques salons de coiffure de province que l’on voit encore pendouiller tristement une ou deux citrouilles grimaçantes dans la vitrine, entre les shampooings.
Et la Toussaint est toujours là, bon pied bon œil, avec son corollaire, le jour des défunts, ses pots de chrysanthèmes que l’on traîne, ses caveaux dont on gratte la mousse et dont on arrache les mauvaises herbes, ses moments de communion familiale, encore plus intenses qu’à Noël, puisqu’ils incluent aussi les disparus. La terre, les morts… Tout cela vous a des relents barrésiens passablement suspects. La suite ...
Incinérer ou inhumer ? Le blog Belgicatho évoquait il y a quelques temps son malaise après avoir assisté à une cérémonie dans un "centre funéraire". C'était ICI .
Un article plus récent de Mgr Léonard nous y ramène. Crémation ou inhumation ? L’archevêque de Malines-Bruxelles réfléchit sur les rites funéraires. C'est LA .