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2 avril 2023 7 02 /04 /avril /2023 08:39
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8 mars 2023 3 08 /03 /mars /2023 19:26

Comme vous le savez, le 8 mars , nous fêtons Saint Jean de Dieu

 

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4 mars 2023 6 04 /03 /mars /2023 09:11

C'est sur Radio Notre Dame

Un texte lu et arrangé par Bernard Lherminé.

Un audiolivre est disponible

 chez NS Vidéo, sur le site de Téqui. 

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22 février 2023 3 22 /02 /février /2023 12:54

Hier le monde s’agitait dans ses plaisirs, les enfants de la promesse eux-mêmes se livraient à des joies innocentes ; dès ce matin, la trompette sacrée dont parle le Prophète a retenti [2]. Elle annonce l’ouverture solennelle du jeûne quadragésimal, le temps des expiations, l’approche toujours plus imminente des grands anniversaires de notre salut. Levons-nous donc, chrétiens, et préparons-nous à combattre les combats du Seigneur.

Mais, dans cette lutte de l’esprit contre la chair, il nous faut être armés, et voici que la sainte Église nous convoque dans ses temples, pour nous dresser aux exercices de la milice spirituelle. Déjà saint Paul nous a fait connaître en détail toutes les parties de notre défense : « Que la vérité, nous a-t-il dit, soit votre ceinture, la justice votre cuirasse, la docilité à l’Évangile votre chaussure, la foi votre bouclier, l’espérance du salut le casque qui protégera votre tête [3] ». Le Prince des Apôtres vient lui-même, qui nous dit : « Le Christ a souffert dans sa chair ; armez-vous de cette pensée [4] ». Ces enseignements apostoliques, l’Église aujourd’hui nous les rappelle ; mais elle en ajoute un autre non moins éloquent, en nous forçant à remonter jusqu’au jour de la prévarication, qui a rendu nécessaires les combats auxquels nous allons nous livrer, les expiations par lesquelles il nous faut passer.

Deux sortes d’ennemis sont déchaînés contre nous : les passions dans notre cœur, les démons au dehors ; l’orgueil a fait tout ce désordre. L’homme a refusé d’obéir à Dieu ; toutefois, Dieu l’a épargné, mais à la dure condition de subir la mort. Il a dit : « Homme, tu n’es que poussière, et tu rentreras dans la poussière [5] ». Oh ! Pourquoi avons-nous oublié cet avertissement ? À lui seul il eût suffi pour nous prémunir contre nous-mêmes ; pénétrés de notre néant, nous n’eussions jamais osé enfreindre la loi de Dieu. Si maintenant nous voulons persévérer dans le bien, où la grâce du Seigneur nous a rétablis, humilions-nous ; acceptons la sentence, et ne considérons plus la vie que comme un chemin plus ou moins court qui aboutit au tombeau. A ce point de vue, tout se renouvelle, tout s’éclaire. L’immense bonté de Dieu qui a daigné attacher son amour à des êtres dévoués à la mort, nous apparaît plus admirable encore ; notre insolence et notre ingratitude envers celui que nous avons bravé, durant ces quelques instants de notre existence, nous semble de plus en plus digne de regrets, et la réparation qu’il nous est possible de faire, et que Dieu daigne accepter, plus légitime et plus salutaire.

Tel est le motif qui porta la sainte Église, lorsqu’elle jugea à propos, il y a plus de mille ans, d’anticiper de quatre jours le jeûne quadragésimal, à ouvrir cette sainte carrière en marquant avec la cendre le front coupable de ses enfants, et en redisant à chacun les terribles paroles du Seigneur qui nous dévouent à la mort. Mais l’usage de la cendre, comme symbole d’humiliation et de pénitence, est bien antérieur à cette institution, et nous le trouvons déjà pratiqué dans l’ancienne alliance. Job lui-même, au sein de la gentilité, couvrait de cendres sa chair frappée par la main de Dieu, et implorait ainsi miséricorde, il y a quatre mille ans [6]. Plus tard, le Roi-Prophète, dans l’ardente contrition de son cœur, mêlait la cendre au pain amer qu’il mangeait [7] ; les exemples analogues abondent dans les Livres historiques et dans les Prophètes de l’Ancien Testament. C’est que l’on sentait dès lors le rapport qui existe entre cette poussière d’un être matériel que la flamme a visité, et l’homme pécheur dont le corps doit être réduit en poussière sous le feu de la justice divine. Pour sauver du moins l’âme des traits brûlants de la vengeance céleste, le pécheur courait à la cendre, et reconnaissant sa triste fraternité avec elle, il se sentait plus à couvert de la colère de celui qui résiste aux superbes et veut bien pardonner aux humbles.

Dom GUERANGER, l'Année Liturgique, à retrouver en entier ICI …

 

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21 février 2023 2 21 /02 /février /2023 18:19
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17 février 2023 5 17 /02 /février /2023 18:56

 

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17 février 2023 5 17 /02 /février /2023 16:02

Lu sur Facebook ...

Le saviez-vous ? Parmi les sept péchés capitaux, un des plus nocifs et les plus caractéristiques de notre époque est l'acédie, souvent confondue avec la paresse. Ce n'est pourtant pas la même chose !

« L’acédie mêle d’une manière particulière sentiment de frustration et agressivité. Ce démon se manifeste sous forme de paresse spirituelle, mais aussi et en même temps au travers d’un activisme trépidant. Le démon de midi est aussi présent dans nos vies sous des formes facilement reconnaissables : dans la peur de se retrouver seul face à soi-même, la peur de soi, la peur du silence. Le goût du verbiage et la curiosité sont des ‘filles’ de l’acédie. En voici d’autres : l’agitation intérieure, la quête perpétuelle de la nouveauté comme succédané de l’amour de Dieu et de la joie de servir ; l’inconstance, le manque de fermeté dans ses résolutions, à quoi s’ajoutent l’indifférence face aux choses de la foi et à la présence du Seigneur, la pusillanimité, la rancœur » (Cardinal Schönborn).

"Que fuyez-vous donc ainsi, imbéciles ? Hélas ! c'est vous que vous fuyez, vous-mêmes - chacun de vous se fuit soi-même, comme s'il espérait courir assez vite pour sortir enfin de sa gaine de peau... On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas d'abord qu'elle est une conspira­tion universelle contre toute espèce de vie intérieure. Hélas ! la liberté n'est pourtant qu'en vous, imbéciles !" (Bernanos). 

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26 janvier 2023 4 26 /01 /janvier /2023 10:01

Sainte Paule embarque à Ostie ...

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24 janvier 2023 2 24 /01 /janvier /2023 12:27

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22 janvier 2023 7 22 /01 /janvier /2023 18:44

La retraite,

c'est aussi sur Petrus Angel

:)

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13 janvier 2023 5 13 /01 /janvier /2023 12:01

La tableau de Joachim Patinier représente le sujet de l'iconographie chrétienne du baptême du Christ. Le peintre y représente, dans une structure axiale, une falaise originale et brillante, une blanche colombe représentant le Saint-Esprit, et au-dessus d'elle dans les nuages, l'image de Dieu le Père, présent au baptême du Christ. Les tons dominants sont le gris, le vert et surtout le bleu, qui, ensemble, donnent une lumière plombée et surréaliste, typique de la Renaissance du Nord. Le peintre respecte toutefois les Saintes Écritures dans les deux épisodes impliquant Jean le Baptiste et Jésus : à mi-distance, Jean prononce son sermon, tandis que le Christ écoute de loin, toujours vêtu de son habit bleu ; à l'avant-plan, Jean, depuis la berge, verse de l'eau sur la tête de Jésus, debout dans le Jourdain, cette fois sans son habit bleu, posé sur la rive . (source Wikipedia)

NE MANQUEZ PAS DE "ZOOMER" ICI !

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6 janvier 2023 5 06 /01 /janvier /2023 21:34

Retrouvez l’Épiphanie et les Mages sur Petrus Angel

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6 janvier 2023 5 06 /01 /janvier /2023 11:00

Une encyclique consacrée aux problèmes sociaux intitulée Caritas in Veritate (L'amour dans la Vérité) signée par le pape le 29 juin 2009 a été rendue publique le 7 juillet. Elle traite du développement humain intégral, et aborde notamment la question de la fraternité et du développement économique en liaison avec la société civile, ainsi que le développement des peuples et le respect de l'environnement.

Ces questions sont abordées d'une façon globale, comme le montre cet extrait de l'encyclique :

« La faim ne dépend pas tant d’une carence de ressources matérielles, que d’une carence de ressources sociales, la plus importante d’entre elles étant de nature institutionnelle. Il manque en effet une organisation des institutions économiques qui soit en mesure aussi bien de garantir un accès régulier et adapté du point de vue nutritionnel à la nourriture et à l’eau, que de faire face aux nécessités liées aux besoins primaires et aux urgences des véritables crises alimentaires, provoquées par des causes naturelles ou par l’irresponsabilité politique nationale ou internationale. Le problème de l’insécurité alimentaire doit être affronté dans une perspective à long terme, en éliminant les causes structurelles qui en sont à l’origine et en promouvant le développement agricole des pays les plus pauvres à travers des investissements en infrastructures rurales, en systèmes d’irrigation, de transport, d’organisation des marchés, en formation et en diffusion des techniques agricoles appropriées, c’est-à-dire susceptibles d’utiliser au mieux les ressources humaines, naturelles et socio-économiques les plus accessibles au niveau local, de façon à garantir aussi leur durabilité sur le long terme. Tout cela doit être réalisé en impliquant les communautés locales dans les choix et les décisions relatives à l’usage des terres cultivables ».

Le texte complet : Caritas in Veritate

 

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1 janvier 2023 7 01 /01 /janvier /2023 23:58

Le 1er janvier, la Vierge Marie est célébrée par l’Église catholique sous l’appellation de “mère de Dieu”. Marie de Nazareth est en effet celle qui a donné naissance à Jésus, fils de Dieu, devenant ainsi la mère de Dieu. C’est pourquoi, en 431, le concile d’Ephèse la nomme la “Theotokos” : en elle et par l’Esprit-Saint, le Christ prend notre humanité ! La solennité de Marie, mère de Dieu, est une des grandes fêtes mariales qui honorent la Vierge. Découvrez tout de cette célébration, et du culte rendu à Marie par sa maternité divine ! Confiez-vous à Marie, mère de Dieu, pour qu’elle vous mène à son fils, Jésus !

La suite 

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1 janvier 2023 7 01 /01 /janvier /2023 01:34

La célébration du Nouvel an tire ses racines dans la Rome antique.

Le passage à la nouvelle année est une vieille tradition que l’on célèbre tous les ans le jour de la Saint-Sylvestre. Mais ce rituel n’a rien de religieux.

Chaque 31 décembre nous fêtons la nouvelle année. Beaucoup ignorent que cette tradition est très ancienne. Elle a d’abord été imposée à Rome par Jules César (100 av. J.-C./- 44 av. J.-C.) qui adopta le calendrier dit «Julien», c’est-à-dire de «Jules». Ce dernier faisait commencer l’année au 1er janvier.   

Ce n’est que plus tard que l’Église chrétienne a fait coïncider la célébration du Nouvel an avec celle de la Saint-Sylvestre, du nom d’un pape Romain mort le 31 décembre 335.

Par CNEWS, le 31/12/2022 

 

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30 décembre 2022 5 30 /12 /décembre /2022 08:06
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29 décembre 2022 4 29 /12 /décembre /2022 11:24

Beaucoup de chrétiens n'ont pas pu célébrer Noël
D'Anna Bono sur la Nuova Bussola Quotidiana :

Noël refusé aux chrétiens persécutés, 29-12-2022

Il y a beaucoup de chrétiens qui n'ont pas pu célébrer Noël. Elle est difficile ou impossible dans des pays comme la Mauritanie, les Comores, l'Afghanistan, le Brunei et la Corée du Nord. Dans d'autres pays, comme le Nigeria, le problème est la sécurité. Et au Sahel, les djihadistes. Au Pakistan, une chrétienne accusée de blasphème passe Noël dans une petite cellule, trois autres personnes sont de nouveau libres. 

Cette année encore, de nombreux chrétiens n'ont pas pu célébrer Noël. Il est difficile ou impossible de le faire, sauf en secret car interdit, dans certains pays où les fidèles sont une petite minorité : la Mauritanie, par exemple, les îles Comores, l'Afghanistan, Brunei, la Corée du Nord. D'autres communautés, en revanche, ont pu se réunir pour prier, mais comme chaque année en état d'alerte, adoptant des mesures de sécurité, par crainte d'attentats, un risque qui augmente toujours à Noël et à Pâques, surtout dans des pays comme le Nigeria, le Pakistan, l'Indonésie.

Particulièrement douloureuse, en outre, est la situation des nombreux chrétiens contraints de passer Noël seuls, en captivité, parmi des étrangers par leur origine et souvent aussi par leur foi. C'est le cas de plusieurs religieux enlevés en Afrique. Rien qu'au Nigeria, trois personnes viennent d'être enlevées en six jours. Le premier était le père Christopher Ogide, curé de la paroisse Mary of the Assumption dans le diocèse d'Umuahia, dans l'État méridional d'Abia. Le 17 décembre, il a été enlevé à l'entrée de la maison paroissiale, alors qu'il allait faire le plein dans une station-service voisine. Le 20 décembre, c'était le tour du père Sylvester Okechukwu, du diocèse de Kafanchan, dans l'État de Kaduna (nord-ouest), qui a été enlevé tard dans la soirée et emmené du presbytère de la paroisse dans la zone de gouvernement local de Lere, où il se trouvait à ce moment-là. Enfin, le père Mark Ojotu, aumônier de l'hôpital Sainte-Marie à Okpoga, a été enlevé dans l'après-midi du 22 décembre dans l'État de Benue, au nord-est du pays. L'enlèvement a eu lieu vers le soir alors que le père Ojotu conduisait sur la route Okpoga-Ojapo. Dans les trois cas, il s'agirait d'enlèvements à des fins d'extorsion, un crime qui, presque partout au Nigeria, est devenu un fléau social et que le gouvernement central et les gouvernements des États qui composent la fédération ne se soucient pas assez de contrer. 

Deux autres religieux ont passé Noël en captivité en Afrique. L'un d'entre eux est le prêtre Fidei Donum Joel Tougbaré, qui a été enlevé dans son pays, le Burkina Faso, le 17 mars 2018. Il avait entrepris de rentrer chez lui, dans sa paroisse, après avoir célébré la messe dominicale dans un village, mais n'est jamais arrivé à destination. Le missionnaire allemand des Pères Blancs, Hans-Joachim Lohere, qui a été enlevé au Mali le 20 novembre, est également aux mains de ses ravisseurs. Il était censé célébrer la messe dominicale dans une église près de la capitale Bamako, mais on l'a attendu en vain. Ce n'est que dans la soirée que ses confrères ont remarqué son absence et ont alerté la police. Contrairement au Nigeria et à d'autres pays du continent, où les fréquents enlèvements de religieux sont l'œuvre de criminels de droit commun sans être nécessairement motivés par la haine religieuse, il est possible, et même presque certain, que ce sont des djihadistes qui ont enlevé les deux religieux, car le Burkina Faso et le Mali font partie des pays africains qui vivent le plus sous la menace de groupes armés affiliés à Al-Qaïda et à Isis. Le père Pier Luigi Maccalli, le missionnaire libéré en 2020 après avoir été prisonnier des djihadistes pendant plus de deux ans, a évoqué à la veille de Noël les deux religieux et le vide au cœur que leur absence produit dans leurs communautés respectives. Avec eux, le père Maccalli a rappelé huit autres personnes qui sont toujours prisonnières de groupes djihadistes actifs au Sahel.

Loin de sa famille et sans le confort des rituels religieux, Shagufta Kiran, une Pakistanaise chrétienne de 35 ans et mère de deux enfants, accusée de blasphème en juillet 2021 pour avoir reçu et transmis un message sur un chat WhatsApp au contenu jugé blasphématoire, " délibérément offensant pour les sentiments religieux et pour le prophète Mahomet et de nature à inciter à la haine religieuse ", a également passé Noël pour la deuxième année. Elle risque la peine de mort et est entre-temps enfermée dans une cellule exiguë depuis 18 mois. "C'est déchirant de la voir enfermée dans une petite pièce", a déclaré son fils Harrison après avoir été autorisé à lui rendre visite, "Je n'ai même pas pu lui tenir la main parce qu'il y a une barrière de séparation entre les prisonniers et les visiteurs. Avec son père et sa sœur aînée Nihaal, le garçon a dû se cacher après l'arrestation de sa mère pour échapper à la violence des extrémistes islamiques. "Je ne supporte plus d'être loin de toi. J'aspire et je demande à Dieu de me laisser profiter à nouveau de Noël avec vous, unis en famille", avait déclaré Shagufta peu avant Noël, mais sa prière n'a pas été entendue.

En revanche, trois autres chrétiens accusés de blasphème ont pu passer Noël hors de prison et ont bénéficié d'une libération sous caution dans deux condamnations distinctes. Il s'agit de Salamat Mansha Masih, libéré après 18 mois de prison pour avoir prêché la religion chrétienne et offensé le Prophète, une accusation portée par quatre étudiants musulmans. Les deux autres chrétiens sont Patras Masih et Raja Waris, un pasteur protestant, libérés sous caution avant Noël, le premier après quatre ans et demi de prison, le second après 20 mois. Patras et le pasteur Waris sont accusés de diffuser des documents blasphématoires sur les réseaux sociaux.  

Lu sur Belgicatho

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29 décembre 2022 4 29 /12 /décembre /2022 09:17
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28 décembre 2022 3 28 /12 /décembre /2022 12:02

 

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27 décembre 2022 2 27 /12 /décembre /2022 11:00

 

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26 décembre 2022 1 26 /12 /décembre /2022 13:08

Saint Etienne le protomartyr (26 décembre)

Lapidation de Saint-Etienne hors des murs de Jérusalem, Fra Angelico

 

Homélie du père Joseph-Marie Verlinde fsJ (Homelies.fr - Archive 2008) :

« Méfiez-vous des hommes » : venant de la part de Jésus, cette injonction peut surprendre. L’Evangile ne nous exhorte-t-il pas tout au contraire à la charité qui « excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout » (1 Co 13, 7) ? En compulsant les travaux des exégètes, on trouve cependant qu’une traduction plus littérale - et plus proche de l’intention du Seigneur - pourrait être : « Prenez de la distance dans vos relations aux hommes ». En clair : Jésus ne nous invite pas à nous replier frileusement dans un ghetto ecclésial, mais il nous recommande de garder un espace de discernement dans nos relations humaines.

Par ce conseil de prudence, Notre-Seigneur veut éviter notre assimilation progressive au monde, à coups de compromissions répétées, que nous serions inévitablement amenés à concéder si nous ne gardions pas une « distance dans nos relations aux hommes ». Combien de croyants de nos jours, sous prétexte de ne pas se singulariser, de « respecter les autres dans leurs convictions et leurs choix de vie », ou de ne pas perdre la considération de leur entourage, commencent par taire leur référence aux valeurs chrétiennes, pour finalement renoncer aux exigences d’une vie évangélique. Nous savons comme il est facile de céder à la tentation de « faire comme tout le monde », pour préserver sa tranquillité.

C’est pour éviter ce piège de la confusion, que Jésus nous invite fermement à garder une distance par rapport aux opinions et aux comportements des hommes immergés dans le monde et soumis aux influences de son Prince. Nous sommes « le sel de la terre. Mais si le sel vient à s’affadir, avec quoi le salera-t-on ? Il n’est plus bon qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les gens » (Mt 5, 13). Pour remplir son rôle le sel doit être enfoui dans l’aliment tout en gardant sa saveur originale ; ainsi le chrétien doit-il être au cœur du monde, sans se confondre avec lui. Cette position est loin d’être confortable, mais le Seigneur nous a avertis : « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître : il suffit pour le disciple qu’il devienne comme son maître » (Mt 10, 24-25). Autrement dit : s’il est fidèle à la Parole de son Maître, le disciple subira la même contradiction douloureuse que lui. Nous puisons cependant notre consolation et notre force dans cette promesse de l’Apôtre : « elle est sûre cette parole : Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous tenons ferme, avec lui nous régnerons » (2 Tm 2, 11-12).

Peut-être opposerons-nous à cette invitation au témoignage, l’objection déjà formulée par le prophète Jérémie : « Ah ! Seigneur Dieu, je ne saurais parler, je suis trop jeune » (Jr 1, 6), je n’ai aucune instruction, je suis timide, incompétent,… La réponse du Seigneur est claire : « Ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous ».

La suite...

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24 décembre 2022 6 24 /12 /décembre /2022 17:20

 

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20 décembre 2022 2 20 /12 /décembre /2022 09:27

Vous pourrez en parler au Réveillon 

Des rumeurs tenaces
– les récits de l’enfance chez Matthieu et Luc seraient des écrits tardifs voire des fictions ou légendes sans fondement historique…
– la date actuelle Noël le 25 décembre aurait été décidée pour christianiser la fête romaine de Sol Invictus, le « Soleil invaincu », qui célébrait le solstice d’hiver…

Des études récentes apportent des éléments de réponse
Un manuscrit de la grotte 4 de Qumrân contient un calendrier des services du Temple, qui indique, pour chaque semaine de l’année, la classe sacerdotale qui doit y officier. On y découvre lors de quelle semaine la classe de Zacharie, père de Jean le Baptiste prenait son service : dans la première année d’un cycle de six ans, le huitième mois de l’année, dans la semaine du 24 au 30. Cela correspond à la fin de notre mois de septembre (le calendrier byzantin fête justement la conception de Jean-Baptiste le 23 septembre) : si Jean le Baptiste est né 9 mois plus tard, vers le 24 juin, c’est pour nous la “saint Jean”.

Quel rapport avec Noël ?
Les récits de l’enfance rapportent que l’ange Gabriel annonce à Marie que “sa cousine en est à son 6ème mois”, ce qui indique que Jésus naîtra 6 mois après Jean le Baptiste, c’est-à-dire 6 mois après le 24 juin, soit au plus près du 24 décembre.
Il y a donc une grande cohérence entre la précision des coutumes juives et les évangiles de l’enfance, dans Luc (1, 5-13) pour Zacharie, et Luc (1, 36) pour Élisabeth.
Pourtant, dans les premiers temps, c’est le 6 janvier qui était privilégié car il s’inspirait de la fête juive d’Hanoukka qui, selon le calendrier lunaire, est célébrée entre le 25 décembre et le 6 janvier. C’est la fête de la Lumière et de la Dédicace du Temple. Pourquoi le Fils de Dieu n’aurait-il pas décidé d’utiliser ces symboles connus pour choisir le moment de sa venue ?

Ajoutons que Saint Jean-Chrysostome (345-407) a écrit : Le grand prêtre seul entrait une fois l’année dans le Saint des saints… Alors que Zacharie est entré dans le Saint des saints, c’est alors qu’il a reçu l’heureuse nouvelle de la naissance de Jean. Zacharie est sorti du temple et Élisabeth a conçu après le mois de septembre. C’est, après le mois de mars, le sixième de la grossesse d’Élisabeth, que Marie commença à concevoir. Or, en comptant neuf mois… nous arriverons au mois présent (décembre) dans lequel est né Jésus-Christ Notre Seigneur. (Homélies sur la fête de la Nativité de Notre Seigneur Jésus-Christ)

Concernant les fêtes païennes du solstice d’hiver, elles étaient nombreuses dans l’Antiquité : culte iranien de Mithra, du dieu Yule chez les Vikings, Saturnales des Romains, etc. En effet, ce moment de l’année où le soleil recommence à croître porte une symbolique pleine d’espérance. D’ailleurs, l’empereur Aurélien, en 274 de notre ère, a solennisé la très ancienne fête du « Soleil Invaincu » à la date du solstice d’hiver le 21 décembre suivant le calendrier solaire, ou 25 décembre suivant le nôtre. La cruelle répression aux contrevenants de ce culte indique qu’à une époque où la foi chrétienne ne jouissait d’aucune reconnaissance officielle, la Nativité était déjà célébrée par les chrétiens à cette date, connue par l’empereur, ce dont témoigne sa volonté de les démasquer.

Ainsi sait-on que l’Église n’a pas eu besoin de « christianiser » les fêtes païennes, selon ce qui est répandu un peu partout, elle avait tous les éléments pour fêter la naissance du Christ à la date la plus juste.

Sabine Perouse, 16 décembre 2022, ICI

 

Retrouvez aussi le 25 décembre sur Petrus Angel …

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17 décembre 2022 6 17 /12 /décembre /2022 12:29

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8 décembre 2022 4 08 /12 /décembre /2022 13:02

Livre des Proverbes 8,22-35.
Le Seigneur m'a possédée au commencement de ses voies, avant qu'il fît quelque chose dès le principe.
J'ai été fondée dès l'éternité, dès le commencement, avant les origines de la terre.
Il n'y avait point d'abîmes quand je fus enfantée, point de sources chargées d'eaux.
Avant que les montagnes fussent affermies, avant les collines, j'étais enfantée.
Lorsqu'il n'avait encore fait ni la terre, ni les plaines, ni les premiers éléments de la poussière du globe.
Lorsqu'il disposa les cieux, j'étais là, lorsqu'il traça un cercle à la surface de l'abîme,
lorsqu'il affermit les nuages en haut, et qu'il dompta les sources de l'abîme,
lorsqu'il fixa sa limite à la mer, pour que les eaux n'en franchissent pas les bords, lorsqu'il posa les fondements de la terre.
J'étais à l'œuvre auprès de lui, me réjouissant chaque jour, et jouant sans cesse en sa présence,
jouant sur le globe de sa terre, et trouvant mes délices parmi les enfants des hommes.
" Et maintenant, mes fils, écoutez-moi ; heureux ceux qui gardent mes voies !
Ecoutez l'instruction pour devenir sages ; ne la rejetez pas.
Heureux l'homme qui m'écoute, qui veille chaque jour à mes portes, et qui en garde les montants !
Car celui qui me trouve a trouvé la vie, et il obtient la faveur du Seigneur. "
Évangile selon saint Luc 1,26-28.
En ce temps-là, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
vers une vierge qui était fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la vierge était Marie.
Etant entré où elle était, il lui dit : " Salut, pleine de grâce ! Le Seigneur est avec vous ; vous êtes bénie entre les femmes. "
Extrait de la Bible catholique traduite par le chanoine Crampon

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