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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 11:10

 

image Les autres Saints du jour...  


 

Huit jours après la Nativité du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, nous célébrons sa Mère, celle qui lui a donné son être humain, corps et âme par l'Esprit-Saint qui vient sur elle la plaçant dans l'orbite de la paternité divine.

C'est pourquoi le concile d'Éphèse, en 431, la proclama la Theotokos (en grec Θεοτόκος; en latin Deipara o Dei genetrix), la Mère de Dieu, puisque son fils est Dieu, ce qui ne préjuge pas de la différence entre Marie créature humaine et Jésus Fils éternel de Dieu.

La solennité de Ste Marie Mère de Dieu est la première fête Mariale apparue dans l’Église occidentale. 

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 17:08

 

 

Fichier:Popesylvesterdragon.jpg

Le 33e pape Sylvestre Ier tuant un dragon et ressuscitant ses victimes

Saint Sylvestre, pape

Sylvestre, fils du prêtre Rufin, était un romain, mais ses origines sont obscurcies par toutes sortes de légendes. Sa mère, Justa, confia son éducation au prêtre Cyrinus. Il n’est pas douteux qu’il s’est bien conduit pendant la persécution de Dioclétien (284-305), ce qui lui a valu le titre de « très glorieux. » Il pratiqua l'hospitalité avec le plus grand courage en hébergeant un chrétien d’Antioche, Timothée, qui après avoir fait beaucoup de conversions fut décapité sur l'ordre du préfet de la ville, Tarquinius ; Sylvestre emporta le corps du martyre et, avec le pape Miltiade, il l'ensevelit près du tombeau de saint Paul, dans le jardin d'une pieuse dame, Théona. Tarquinius fit alors arrêter Sylvestre, le somma de livrer les biens de Timothée et d'apostasier. Sylvestre refusa et fut envoyé en prison d’où il fut libéré après que Tarquinius se fut étranglé avec une arête de poisson. Le pape Miltiade l'ordonna prêtre.

Elu à la succession de Miltiade, Sylvestre fut pape pendant près de vingt-deux ans (du 31 janvier 314 au 31 décembre 335) sous le règne de Constantin le Grand (306-337), gouvernant l’Eglise à l’époque où elle passait de la persécution au pouvoir ; cependant, il semble n’avoir joué qu’un rôle insignifiant dans les grands événements en cours. Il eut la satisfaction de voir l'Eglise de Rome enrichie et embellie par les largesses impériales auxquelles on doit de grands édifices comme la Basilique Constantinienne (plus tard Saint-Jean-du-Latran) avec son baptistère, et les basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul.

Le pape Sylvestre organisa parfaitement le service des pauvres. Un évêque de Pamphilie, Luphronius ou Euphrosynus, vint à Rome ; ses discours et ses gestes donnèrent à Sylvestre l'occasion de divers règlements : il prescrivit aux prêtres et aux diacres de porter le colobium, tunique flottante et sans manches ; il ordonna de remplacer le nom des dieux que portaient les jours par les numéros des féries, il fit des dimanches et des jeudis des jours de fête, des mercredis, vendredis et samedis des jours de jeûne. Aux Grecs qui s'étonnaient de cette ordonnance, il rétorqua que le jeudi était le jour de l'Ascension et de l’institution de l'Eucharistie et que, puisque chaque dimanche commémorait la Résurrection, chaque samedi devait rappeler le séjour du Christ au tombeau.

Saint Sylvestre mourut à un âge avancé et fut enterré dans le cimetière de Sainte-Priscille sur la Via Salaria (31 décembre 335).

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 11:34

 

... dans plusieurs langues :

français Joyeux Noël !
  le latin natalis (dies), le jour natal, jour de naissance, devient (le jour de) Noël, comme patella a donné la poêle (et... la paella en espagnol)
wallon Djoyeus Noyè ! (Namur)       Djoyeus Nowè ! (Charleroi)
normand Bouon Noué !
poitevin Boune Nàu !
  (c'est "la" Noël, au féminin)
provençal Bon Nouvè !
  Nouvè vient du français Noël (le o devient ou
le provençal dit aussi Nadau pour désigner Noël (le -l final conservé en occitan devient -u) ou Calèndo. Les Calendes de janvier désignaient chez les Romains le jour de l'an, cette fête païenne fut reconvertie en fête chrétienne : elle désigne désormais Noël. Dans les Alpes, calendoun (ou chalendoun) désigne la bûche de Noël. Calendau (Calendal) est aussi un prénom provençal
C'est cette racine que l'on retrouve dans les Alpes :
nissard Bouòni Calena !
savoyard Bouna Shalande !       Bouna Tsalande ! en Tarentaise
  le sh se prononce comme le th anglais de thing
   
italien Buon Natale !
frioulan Bon Nedâl !
occitan Bon Nadal !
catalan Bon Nadal !
portugais Feliz Natal !
  C'est la même origine que le Noël français : du latin natalis dies
feliz vient du latin felix (heureux) d'où le français félicité et le prénom Félix

 
génois Bun Dênâ !
  du latin dies natalis : en génois, le préfixe dê- vient de dies (jour) que l'on retrouve dans le suffixe -di (lundi, mardi...)
   
breton Nedeleg laouen !
gallois Nadolig Llawen !
   
espagnol ¡ Feliz Navidad !
  Navidad vient du latin nativitas qui a donné en français la Nativité
en espagnol, Pascua ne désigne pas seulement Pâques mais aussi d'autres fêtes... comme Noël ! 
on distingue ainsi :
Pascua de Navidad : "Pâque de Noël"
Pascua de Resurrección : Pâques 
Pascua del Espíritu Santo : la "Pâque du Saint Esprit", c'est à dire la Pentecôte 
las Pascuas (au pluriel) désigne la période qui s'étend de Noël au Nouvel an ou à l'Epiphanie : passar las Pascuas en familia, c'est passer les vacances de Noël en famille ! 
¡ Felices Pascuas ! joyeuses fêtes de Noël !
aragonais Goyosa Nabidá !
   
allemand Fröhliche Weihnachten !
  Weihnacht désigne la nuit (Nacht) consacrée (Weih-) : c'est la sainte nuit, la veillée de Noël...
Pourquoi a-t-on la forme Nachten ? 
C'est un ancien pluriel qui peut s'expliquer de la façon suivante :
le cycle de Noël correspond aux 12 jours, entre le 25 décembre et le jour de l'Epiphanie. Nous disons cycle de 12 jours, mais on peut tout aussi bien dire cycle de 12 nuits (façon de compter que l'on rencontrait alors dans l'Antiquité). 
Weihnachten désignaient ces nuits (jours) du temps de Noël, puis le sens s'est limité à la veille et le jour de Noël (soit la nuit et le jour de Noël).
   
grec moderne Καλά Χριστούγεννα !
  c'est la naissance (γέ) du Christ, terme que l'on retrouve dans la Genèse (commencement) ou la génétique
χριστουγεννιάτικο δέντρ, c'est l'arbre de Noël (cf. rhododendron : arbre rose)
la lettre χ se prononce comme la jota espagnole et la lettre γ (devant ei) comme notre y
   
albanais Gëzuar Krishtlindjet !
  de lindje, naissance, du Krisht
   
anglais Merry Christmas !
  Christmas, c'est littéralement la messe (mass, en anglais contemporain) du Christ : c'est la messe de minuit...
cette forme se retrouve dans Michaelmas : la saint Michel 
et dans le français kermesse, du flamand kerkmisse : messe d'église (cf. allemand Kirche) 
les anglais écrivent souvent Xmas : la lettre X, c'est la première lettre du nom grec Χριστός ; le Χ grec était transcrit ch en latin.
 
danois Glædelig Jul !
  [glèdheli youl] le d danois après une voyelle se prononce comme dans l'anglais this
  dans les langues scandinaves, Jul désigne Noël mais le nom est d'origine païenne: 
il désignait la fête du solstice d'hiver
deux mots danois ont la même prononciation: jul se prononce (presque) comme hjul (roue) 
on a cru que l'origine de la fête était liée à celle de la roue
(au solstice le soleil "tourne"... quand on observe le coucher ou lever du soleil)
cette hypothèse est aujourd'hui écartée 

de la même origine germanique, l'anglais Yule (plus littéraire que Christmas
Yule candle, c'est la bougie de Noël, Yule cake, le gâteau de Noël... 
Ce terme vient de l'ancien anglais géol
de géola qui désignait autrefois le mois d'avant ærra geóla et celui d'après le solstice æftera géóla.
              
norvégien God Jul !
  se prononce comme l'anglais good + [yul]
suédois God Jul !
islandais gleðileg Jól !
finnois Hyvää Joulua !
   

 

 

nouveau
dictionnaire
Joyeux Noël !

 

 

 

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 11:28

 

Noël est sans doute la plus connue des fêtes chrétiennes, célébrée dans la nuit du 24 au 25 décembre presque partout dans le monde, aussi bien par des croyants que des non croyants.


Pour les chrétiens, la fête de Noël (du latin natalis, "naissance", "nativité") célèbre la naissance de Jésus, Fils de Dieu, le Sauveur attendu, annoncé par les prophètes.

Dieu s’est fait homme – c’est le mystère dit de "l’incarnation" - et il a partagé en tout la condition humaine. Ainsi, en Jésus-Christ, se trouve unis la nature humaine et la nature divine : il est simultanément "vrai homme et vrai Dieu". [

Jésus veut dire en hébreu "Dieu sauve". Ce nom même révèle son identité et sa mission, sauver les hommes et les conduire vers le Père.

Les évangiles donnent à comprendre que la naissance du Fils de Dieu s’est passée humblement : pauvre parmi les pauvres, Jésus nouveau né est couché par sa mère dans une mangeoire.

La naissance de Jésus est le cœur de ce qu’on appelle le "mystère de l’Incarnation" : "Au temps établi par Dieu, le Fils unique du Père, la Parole éternelle, s’est incarné : sans perdre la nature divine, Il a assumé la nature humaine".

La naissance de Jésus-Christ dans l’Évangile

Deux des quatre évangiles, ceux de Matthieu et de Luc, rapportent la naissance du Christ et se complètent mutuellement.

L’évangile lu au cours de la messe de Noël est tiré de Luc. Dans les pages qui le précèdent, l’évangéliste a évoqué d’abord l’Annonciation, c’est-à-dire ce jour où l’ange Gabriel a annoncé à Marie qu’elle serait la Mère du Sauveur. Cet événement, fêté le 25 mars – neuf mois avant Noël – inaugure l’accomplissement des promesses :

"L’ange dit : “Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas être enceinte, tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut" (Luc 1, 30-32).

Marie, fille d’Anne et de Joachim, est originaire de Nazareth en Galilée. Elle est alors fiancée à Joseph, charpentier de son métier, de la descendance du roi David. Marie, dans sa confiance absolue en Dieu, accepte le projet divin ; "Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole" est sa réponse à l’ange (Luc 1, 38).

L’évangile lu à Noël situe cet événement dans l’histoire : "Or, en ce temps-là, parut un décret de César Auguste pour faire recenser le monde entier. Ce premier recensement eut lieu à l’époque où Quirinius était gouverneur de Syrie" (Luc 2, 1-2). Marie, enceinte, et Joseph se rendent donc tous deux en Judée pour le recensement, dans la petite ville de Bethléem, d’où est originaire la lignée du roi David.

"Pendant qu’ils étaient là, le jour où elle devait accoucher arriva ; elle accoucha de son fils premier-né, l’emmaillota et le déposa dans une mangeoire, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la salle d’hôtes" (Luc 2, 6-7).

lu ICI

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 20:46

 

Il y avait auprès de l’enfant quelqu’un qui a beaucoup contribué à donner à la chrétienté son caractère si profondément humain. Si l’on organisait un référendum pour désigner celle des fêtes du christianisme qui prête le moins à discussion, le choix se porterait sans doute sur Noël. Pourtant Noël est inséparable de la Sainte Vierge, dont le culte fait l’objet de disputes passionnées – quelles que fussent mes idées, je n’ai jamais compris pourquoi. Une génération plus puritaine que la nôtre s’opposa, dans mon enfance, à l’installation d’une statue d’une Vierge portant l’Enfant dans l’église de ma paroisse. Après beaucoup de discussions, les fidèles se mirent d’accord sur la suppression de l’Enfant. Cela aggravait, semble-t-il, le caractère mariolâtrique de la statue, mais peut-être jugèrent-ils que, privée de ce qu’ils considéraient sans doute comme une arme, la mère était moins dangereuse. L’incident est symbolique. Si vous enlevez la statue de la mère, comment laisser le nouveau-né ? Vous ne pouvez pas voir l’enfant sans voir sa mère. Dans la vie courante, vous n’approcherez l’enfant que par sa mère. Si nous pensons à l’enfance du Christ, l’idée de sa mère suivra comme elle a suivi dans l’histoire. Les Primitifs voyaient juste dans leurs tableaux : lors de la nativité, ces têtes sacrées sont trop proches pour que leurs auréoles ne s’entremêlent pas.
G.K. Chesterton,  L’Homme éternel

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 10:07

 

... Tout cede à la fortune de Cesar : Alexandrie luy ouvre ses portes : l’Egypte devient une province romaine : Cleopatre qui desespere de la pouvoir conserver, se tuë elle-mesme aprés Antoine : Rome tend les bras à Cesar, qui demeure sous le nom d’Auguste et sous le titre d’empereur seul maistre de tout l’empire. Il dompte vers les Pyrenées, les Cantabres et les asturiens révoltez : l’Ethiopie luy demande la paix : les Parthes épouvantez luy renvoyent les étendars pris sur Crassus avec tous les prisonniers romains : les Indes recherchent son alliance : ses armes se font sentir aux Rhetes ou Grisons, que leurs montagnes ne peuvent défendre : la Pannonie le reconnoist : la Germanie le redoute, et le Veser reçoit ses loix. Victorieux par mer et par terre, il ferme le temple de Janus. Tout l’univers vit en paix sous sa puissance, et Jesus-Christ vient au monde.

 

extrait du Discours de l'Histoire Universelle de BOSSUET


L-empire-romain-au-temps-de-J-sus.jpg

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 15:38

 

Geertgen_tot_Sint_Jans-NATIVITE.jpg

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 00:49

 

Noël ! Cet événement inouï a inspiré ce beau texte à G.K. Chesterton (extraits du génial ouvrage Cet homme qu'on appelle le Christ, inclus dans L'Homme éternel ) ...

Le bébé qui soutient l’Univers

La seconde moitié de l'histoire humaine, qui fut comme un renouvellement de toutes choses, débuta dans une caverne. Là donc, sous la terre, avec le bétail, un couple sans abri s'était réfugié, après qu'on lui eût fermé au nez les portes du caravansérail qui affichait complet, et c'est dans une crèche enfouie sous le plancher du monde, sous les pieds mêmes des hommes, que naquit Jésus. Cette seconde création faisait vraiment penser aux abris sous roche et aux hordes préhistoriques. Dieu, Lui aussi, était un homme-des-cavernes et Lui aussi dessinait des formes extraordinaires aux coloris étonnants : mais c'était sur le mur du monde et ses dessins étaient doués de vie.

Un fonds de légende et de poésie qui ne cesse de s'accroître et ne passera jamais, présente de mille façons cet unique paradoxe : que les mains d'où étaient sortis le soleil et la lune et toutes les étoiles furent un jour trop petites pour atteindre les mufles énormes des animaux. Ce paradoxe, on pourrait presque dire cette malice, a donné le jour à toute la littérature chrétienne. Il y a malice en ceci notamment que l'intellectuel moderne ne comprend pas de quoi il s’agit (...); comme si c'était trop beau pour être vrai; alors que c'est vrai.

A Bethléem, les extrêmes se touchent

L’agnostique ou l'athée qui a connu dans son enfance une vraie nuit de Noël associera pour toujours, que cela lui plaise ou non, deux idées que les hommes, pour la plupart considèrent comme contradictoires, l'idée d'un bébé et l'idée de la puissance inconnue qui soutient l'univers. Son instinct comme son imagination pourront toujours les rapprocher alors qu'il sera incapable de comprendre la raison de ce rapprochement; la simple image d'une mère et de son fils aura toujours à ses yeux une saveur religieuse; et le nom terrifiant de Dieu aura toujours à ses oreilles une sonorité douce et attendrissante. Or cette association d'idées ne va pas de soi. (...). Il ne va pas plus de soi d'associer le nom de Dieu au mot enfant que d'associer la gravitation à un chaton. L'association créée pour nous par le mot Noël ne l'est que parce que nous sommes chrétiens; psychologiquement chrétiens, même si nous ne le sommes pas théologiquement, ou que nous cessons de l'être.

En bref, cette association d'idées a profondément altéré la nature humaine, au sens le plus fort de l'expression. II y a une différence réelle entre l'homme pour qui elle veut dire quelque chose et l'homme pour qui elle ne veut rien dire. (...) Cette association de la puissance et de l'impuissance, de la divinité et de l'enfance, est devenue pour toujours une sorte d'épigramme que des millions de répétitions n'arriveront pas à rendre fastidieuse. Il n'est pas déraisonnable de la dire unique en son genre. Bethléem est l'endroit par excellence où les extrêmes se touchent.

(...)

Un proscrit libérateur

A soi tout seul, cela est la marque d'une révolution, d'un renversement du monde. On ne peut espérer dire quelque chose d'adéquat ou de neuf sur les répercussions que cette conception d'un Dieu né en exil, qui fut comme un proscrit, a eu sur toute la conception du droit et sur le sentiment des devoirs envers les pauvres et les exilés. Il est profondément vrai de dire qu'après, il ne pouvait plus y avoir d'esclaves. Il pouvait y avoir et il y a eu des hommes portant ce nom, jusqu'à ce que l'Eglise put les libérer, mais il ne pouvait plus y avoir, pour le simple avantage de la tranquillité du monde païen, la conservation d'un état servile. Les individus devinrent importants en un sens où aucun instrument n'est important. L'homme ne pouvait plus être un simple moyen; en aucun cas les moyen d'un autre homme.

Le berger des bergers

La tradition a toujours justement rattaché l'élément de fraternité populaire de Noël à l'épisode des bergers. Ce qu'ils trouvèrent à la grotte était en somme ce qu'ils cherchaient. Le menu peuple s'était beaucoup trompé, mais il avait eu raison de croire que les choses sacrées n'étaient pas nécessairement éthérées, et que la divinité pouvait se soumettre aux lois du temps et de l'espace. Les barbares avaient inventé la naïve histoire du voleur d'étoiles cachant le soleil dans sa besace ou le mythe, plus sauvage, du Dieu sauvé d'un ennemi trompé par une pierre; ils étaient ainsi plus proches du secret de la grotte, ils savaient ainsi plus de choses sur le drame du monde, que tous ceux qui tournaient en rond dans le cercle cosmopolite des cités méditerranéennes en ruminant leurs froides abstractions ;que tous les coupeurs de cheveux en quatre qui ratiocinaient sur la transcendance chez Platon et l'orientalisme chez Pythagore. Ce que trouvèrent les bergers n'était ni une Académie ni une République idéale; ce n'était pas davantage une analyse, une dissection des mythes, des contes et des légendes, jusqu'à l'anéantissement complet de leur essence. Ils trouvèrent réellement un lieu de rêve. Et depuis, on n'a plus jamais inventé de mythologie. Car la mythologie n'est qu'une approche.

(...)

En vérité, il y a quelque chose d'unique et de singulier qui fait que cette histoire retient intimement tout homme; cela ne dépend pas de sa substance psychologique comme ce pourrait être le cas d'une légende ou de la vie d'un grand homme. (...) Elle n'entraîne pas notre esprit vers l'aventure et la découverte des merveilles aux extrémités de la terre. C'est plutôt quelque chose qui nous saisit par surprise, par la partie cachée et intime de notre être; comme cette émotion qui parfois nous étreint à la vue d'un objet oublié, ou comme le respect instinctif du pauvre. C'est plutôt comme l'aventure de cet homme qui découvrit dans sa propre maison une pièce secrète absolument inconnue et qui vît une lumière filtrer sous la porte jusque là dissimulée. C'est comme si cet homme découvrait au fond de son cœur un attrait irrésistible pour le bien. Cela ne doit rien à ce que le monde appellerait la résistance; il s'agit plutôt de quelque chose dont la force nous effleure et comme nous caresse d'une aile légère. Ce n'est en nous qu'un instant d'attendrissement qui s'éternise; rien de plus que la douceur d'un moment qui se transforme mystérieusement en réconfort et en repos; c'est le discours brisé et le mot oublié qui deviennent présents et demeurent intacts; alors que les rois étrangers s'évanouissent dans les lointains de pays inconnus, que les pas des bergers cessent de résonner parmi les collines, il ne reste que la nuit et, dans son ombre, la grotte qui enveloppe à son tour quelqu'un de plus humain que l'homme ...

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 19:09

 

« Et le Verbe s’est fait chair, et les journalistes n’en ont rien su… » (Bernanos, Journal d’un curé de campagne)

Pour deux milliards de chrétiens dans le monde, Noël rappelle la naissance d’un Dieu qui se fait homme pour révéler aux hommes la bonne nouvelle du salut. Pour toute l’humanité, et singulièrement pour nos pays de culture chrétienne, Noël vient aussi rappeler que l’essentiel de nos vies se joue dans le secret, bien loin du bruit médiatique et de l’activisme social. L’essentiel d’une existence se joue dans le silence du coeur, dans la simplicité des relations, dans la discrétion d’une vie de famille, d’amitiés, de travail. Fêter Noël, c’est retrouver le sens de ce qui seul compte – ce qui est intérieur, et donc invisible. C’est dans l’obscurité de cette longue et belle nuit d’hiver, à laquelle notre quotidien ressemble souvent, qu’il faut chercher la seule véritable lumière.

lu ICI

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 16:57

 

Petrus Angel inaugure une série "Noël pour les nuls"  

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NATIVITE-Federico_Barocci_002.jpg

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 23:02

Si nous vivons ainsi à tout moment sous l'impulsion de l'amour de Dieu, faisant tout par amour pour Lui, chacune de nos occupations, que ce soit un travail ou un repos, un effort ou une détente, est une prière et nous unit davantage à Dieu peu importe ce qu'est l'occupation du moment présent pourvu qu'elle soit ce que Dieu veut de nous et soit accomplie par amour pour Lui.

On raconte que pendant le noviciat de saint Louis de Gonzague, alors que les novices occupaient une récréation à jouer à la balle, on leur dit soudainement : « Que feriez-vous si l'on vous apprenait que vous allez mourir dans quelques minutes ? ». L'un répondit : « Je courrais à la chapelle m'agenouiller devant le Saint Sacrement », un autre : « Je réciterais le chapelet ». Un autre encore : « Je courrais trouver mon confesseur ». Et saint Louis de Gonzague répondit : « Je continuerais à jouer à la balle. » A l'heure où c'est la volonté de Dieu qu'on joue à la balle, on prie et on se sanctifie en jouant à la balle par amour de Dieu. C'est ainsi que la vie entière peut être une prière.


Jean Daujat, Vivre le christianisme (Tequi)
saint-louis-de-gonzaga.jpg
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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 21:48
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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 06:57

Apparition du 25 mars 1858

Jeudi 25 mars, c'est le jour de l'Annonciation. Le bruit circule que Bernadette se rendra à la grotte à l'occasion de cette fête mariale, ce qui se produit effectivement. Dès cinq heures du matin, alors qu'elle rejoint la grotte avec quelques membres de sa famille, une centaine de personnes et le commissaire Jacomet s'y trouvent déjà. L'apparition dure plus d'une heure. Bernadette qui était venue avec le cierge de sa tante Lucile voudrait laisser quelque chose à la grotte. Elle obtient la permission de laisser ce cierge qu'elle cale parmi ceux qui s'y trouvent déjà. Sur le chemin du retour, elle est pressée de question et confie que l'apparition lui à dit : « Que soy era Immaculada Councepciou ». » (Je suis l'Immaculée Conception.) Bernadette court répéter ces paroles au curé, l'abbé Peyramale, qui se montre perplexe : « Une dame ne peut pas porter ce nom là. » Les mots « Immaculée Conception » font penser au dogme de Marie conçue exempte de la souillure du péché originel, dogme proclamé quatre ans plus tôt par le pape Pie IX. Mais ces mots ne sauraient désigner une personne : on appelle Marie « Mère immaculée » ou « Vierge immaculée ». Le curé ne sait pas quoi lui dire. Attendant sa réponse, Bernadette lui précise « Elle veut toujours sa chapelle ». Peyramale dit à Bernadette de renter chez elle, qu'il la verra plus tard.

Le soir, Bernadette va chez Jean-Baptiste Estrade, à qui elle décrit la scène : l'apparition lui sourit, elle lui demande par quatre fois : « Mademoiselle, voulez vous avoir la bonté de me dire qui vous êtes s'il vous plaît ? ». Bernadette mime ensuite l'apparition qui étend ses mains vers le sol, les lève pour les rejoindre sur la poitrine, monte son regard vers le ciel et dit « Je suis l'Immaculée conception. » Estrade est très ému, et il explique à Bernadette que ces mots s'appliquent à la Vierge Marie.

relevé sur Wikipedia.

sainte-bernadette--arton516-be7bc.jpg

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 23:52
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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 19:08

 

trouvé en cherchant une citation sur la Toile ...

>>>  La joie de s'abandonner 

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 09:26

p-joseph-kentenich-w.jpg 

     Octobre 1912. Une tempête agite le foyer d’étudiants-séminaristes de Vallendar-Schoenstatt, près de Coblence (Allemagne): les grands élèves protestent contre un règlement intérieur qu’ils jugent trop sévère; des graffitis contestataires s’étalent sur les murs. Les deux prêtres chargés de la direction spirituelle démissionnent. Dans l’urgence, un jeune Père, Joseph Kentenich, est chargé de les remplacer pour rétablir la confiance. Au cours de son premier entretien, il se présente ainsi à ses étudiants: «Je me mets à votre entière disposition avec tout ce que je suis et tout ce que j’ai: mon savoir et mon ignorance, ma compétence et mon incompétence, mais surtout mon cœur... nous allons apprendre à nous éduquer nous-mêmes sous la protection de Marie, pour devenir des hommes de caractère ferme, libre, sacerdotal.» Le courant passe tout de suite entre le nouveau Père spirituel et les séminaristes naguère révoltés. De cette rencontre est née l’œuvre de Schoenstatt. 

(...)

En 1915, un professeur fait don au Père Kentenich d’une gravure de la Vierge à l’Enfant. Malgré la faible valeur artistique de l’œuvre, le fondateur est séduit par la tendresse du geste de Marie qui serre Jésus sur son cœur; il place l’icône au-dessus de l’autel. Vénérée sous le nom de Mater ter admirabilis (Mère trois fois admirable), elle figurera dans toutes les fondations de Schoenstatt. En pleine guerre, une revue placée sous le même patronage est envoyée aux jeunes qui combattent au front. En mai 1918, un Schoenstattien de vingt ans, Joseph Engling, séminariste fervent, partisan de la paix entre les nations et apôtre parmi ses camarades soldats, offre sa vie à la Mère trois fois admirable pour le développement de l’œuvre. Le 4 octobre, il est tué par un obus dans le nord de la France; le fondateur le présentera en modèle.

le texte complet ICI ...

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 01:27

 

Jésus-Christ a-t-il vraiment existé? Est-il vraiment le Messie, l'Envoyé de Dieu, le Sauveur des hommes? Qui est-il, un homme extraordinaire, ou bien plus encore, Dieu fait homme? Ces questions ont pour tout homme une importance capitale. Car si le témoignage de l'Évangile est authentique, le Christ - et lui seul - peut nous ouvrir les portes de la vie éternelle: Le Père aime le Fils et a mis toutes choses entre ses mains. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle. Celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu restera sur lui éternellement (Jn 3, 35-36).

      Jésus lui-même affirme: Je suis la voie, la vérité et la vie, et personne ne vient à mon Père si ce n'est par moi (Jn 14, 6).

Saint Pierre, au jour de la Pentecôte, proclame: Il n'y a de salut en aucun autre qu'en Jésus-Christ (Ac 4, 12). Et saint Paul confirme que Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et les hommes (1 Tm 2, 5).

Nous ne pouvons donc pas "faire l'impasse" sur cette question. Il nous faut étudier la personne de Jésus-Christ, telle que l'histoire nous la fait connaître, afin de savoir si nous devons croire à sa doctrine et marcher sur le chemin qui, selon Lui, conduit à la vie éternelle.

      Nous montrerons successivement : 

Je crois en Jésus-Christ le Fils de Dieu

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 09:05
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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 11:19

 

« On peut parfaitement imaginer l’Église ainsi qu’une vaste entreprise de transport, de transport au paradis, pourquoi pas ? Eh bien, je le demande, que deviendrions-nous sans les saints qui organisent le trafic ? Certes, depuis deux mille ans, la compagnie a dû compter pas mal de catastrophes, l’arianisme, le nestorisme, le pélagianisme, le grand schisme d’Orient, Luther… pour ne parler que des déraillements et télescopages les plus célèbres. Mais, sans les saints, moi je vous le dis, la chrétienté ne serait qu’un gigantesque amas de locomotives renversées, de wagons incendiés, de rails tordus et de ferrailles achevant de se rouiller sous la pluie. Aucun train ne circulerait plus depuis georges bernanoslongtemps sur les voies envahies par l’herbe. Oh ! je sais bien que certains d’entre vous se disent en ce moment que je fais la part trop belle aux saints, que je donne trop d’importance à des gens tout de même un peu en marge, et que j’ai tort de comparer à de paisibles fonctionnaires, d’autant plus qu’en dépit de toute tradition administrative, ils bénéficient de l’avancement au mérite et non pas à l’ancienneté, qu’on les voit passer brusquement du modeste emploi d’homme d’équipe à celui d’inspecteur général ou de directeur de la compagnie, alors même qu’ils en ont été fichus brutalement à la porte, comme Jeanne d’Arc, par exemple. »

Georges Bernanos (1888-1948)
extrait de "Nos amis les Saints", conférence de 1947
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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 23:04

 

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Dans la grande tourmente ...  Homélie prononcée par le Très Révérend Père Dom Jean Pateau, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault, le 1er novembre 2012

 

" Réjouissez-vous et exultez, car votre récompense est grande dans les cieux "

(Mt 5, 12)

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 17:10

 

« Avoir la foi et pratiquer sa religion prolongerait de 29% l’espérance de vie ».

Cette conclusion inattendue est le résultat « d’une compilation de 42 recherches portant sur l’engagement religieux et la longévité, réalisée par l’épidémiologiste David Larson (…).» La mécanique scientifique est simple. La prière ou la méditation « active l’hypothalamus. Or, cette partie du cerveau joue un rôle clé pour ce qui est du rythme cardiaque et de la pression artérielle ; elle régule aussi la sécrétion d’hormones comme le cortisol (lié au stress) et influe sur le fonctionnement du système immunitaire. »  

« Se plonger dans un roman ou prendre un bain relaxant provoque aussi des effets physiologiques bienfaisants. Mais ils sont beaucoup plus faibles que ceux observés lors d’une prière fervente ou d’une méditation intense. » 

Un véritable cauchemar pour les anticléricaux !.... 

    Le Courrier international du 9 septembre 2004

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 16:28

 

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Sans doute, chacun de nous y songe, plus ou moins fréquemment, plus ou moins réellement, mais n'y échappe pas. (On y est bien forcé quand les rangs s'éclaircissent autour de soi.)

 

Mais à quoi bon mettre en commun nos peurs, nos dégoûts, nos espoirs, nos doutes, attendu que, si nous sommes livrés à nous-mêmes, les conclusions ne sauraient représenter que des hypothèses dont nous sentons bien, les premiers, la fragilité et qui sont surtout des moyens provisoires dont nous nous gratifions afin de nous supporter de de poursuivre ce dur chemin?

 

Pascal - il est difficile de réfléchir là-dessus sans recourir bientôt à lui - a exprimé en trois monosyllabes définitifs l'impuissance humaine à l'entr'aide mutuelle dans ce moment crucial:" On meurt seul". Ceux qui ont éprouvé, pour leur compte, l'ironie cruelle qu'il y a dans l'expression courante "assister les mourants", savent bien qu'il faut en convenir; les gestes, la présence, les veilles, tout ce que l'amour invente au chevet d'un moribond, ne comble tout de même pas le gouffre qui se creuse. Nulle part ne se vérifie davantage la vérité du constat de Rainer-Maria Rilke: " Pour ce qui est de l'essentiel, nous sommes indiciblement seuls."

 

...

 

Au fond, la mort n'est rien, c'est mourir qui est la grande affaire.


la suite sur le blog du Petit Placide

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 18:46

 

Fichier:Van der Weyden, Saint Luke Drawing the Virgin, Luke detail.jpg           Fichier:Rogier van der Weyden - St Luke Drawing a Portrait of the Madonna - WGA25581.jpg

D'après la tradition, ce fut Saint Luc qui, le premier, exécuta trois Images de la sainte Mère de Dieu portant dans ses bras l'Enfant Dieu. Il les soumit à l'approbation de la Sainte Vierge, alors qu'elle était encore en vie. Celle-ci accueillit avec joie ces Saintes Images et dit: « Que la grâce de Celui qui a été enfanté par moi, soit en elles! ». Par la suite, Saint Luc, représenta en Image les Saints Apôtres et transmit à l'Eglise cette pieuse et Sainte Tradition de la vénération des Icônes du Christ et de ses Saints.


Saint Luc était originaire de la ville d'Antioche la Grande. De noble naissance, il excellait en particulier dans les domaines de la science médicale et de l'art pictural. Sous le règne de l'empereur Claude (vers 42 ap. J.C.), alors qu'il dispensait ses soins aux malades de la région de Thèbes en Béotie, il rencontra l'Apôtre Paul, dont les paroles de feu le convainquirent que la vérité absolue qu'il recherchait depuis tant d'années se trouvait effectivement chez les disciples de Jésus-Christ. Après avoir été séparé de son maître, Luc retourna en Grèce pour y proclamer l'Evangile. Il se fixa à nouveau dans la région de Thèbes, où il mourut dans la paix à l'âge de quatre-vingts ans.

Voulant rendre gloire à son fidèle serviteur, Dieu fit couler de son tombeau un liquide miraculeux, qui guérissait les maladies des yeux de ceux qui s'en oignaient avec foi. C'est ainsi que même après sa mort, Saint Luc continua d'exercer la médecine. De longues années plus tard (3 mars 357), l'empereur Constance, fils du Grand Constantin fit transporter la Relique du Saint à Constantinople par l'intermédiaire de Saint Artémios, duc d'Egypte, et la fit déposer sous l'Autel de l'église des Saints-Apôtres, auprès des Saintes Reliques des Apôtres André et Timothée. 

lu sur Marie de Nazareth



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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 23:26

 

      Au "Pont de Bois", faubourg de Tokyo, dans d'anciennes baraques militaires vivait un millier de vieillards, d'isolés, de sans-patrie. Une nuit, vers deux heures, le téléphone sonne : une vieille femme sur le point de mourir, demande un prêtre. 


Lorsqu'elle était jeune fille, elle a fréquenté une école catholique. Là-bas, une religieuse l'a instruite pendant trois ans et à l'âge de dix-sept ans, elle est devenue chrétienne. "J'ai reçu l'Eau sainte et le Pain de Dieu", me dit-elle. Mais ensuite elle s'est mariée selon le choix de sa famille et son mari était un bonze bouddhiste qui possédait un temple, loin dans la montagne. Elle s'en fut donc là-bas, dans le temple dont elle devait assurer l'entretien; elle devait aussi entretenir de nombreuses tombes et faire brûler l'encens au cours des fêtes funèbres. Son mari lui aurait bien permis d'aller à l'église, mais il n'y en avait pas. Elle mit au monde huit enfants. Après 70 ans, son mari mourut, tous ses enfants moururent également dont cinq fils tombés pendant la guerre et, il y a 10 ans, un autre prêtre bouddhiste arriva, de sorte qu'elle dut quitter le temple.

Je lui demandai si, pendant toutes ces années elle avait pensé à Dieu. Elle me regarde avec étonnement et sortit péniblement sa main droite de sous la couverture. Elle tenait un rosaire et j'entendis cette réponse : "Pendant ces années, tous les jours et plusieurs fois par jour, sans jamais manquer un seul, j'ai prié en faisant mon travail; j'avais toujours la chaîne de Marie dans les mains ou dans ma poche et je lui ai demandé tous les jours qu'avant de mourir, je trouve encore une fois un prêtre catholique qui me donne le Pain de Dieu."

P. Géréon Goldmann dans « Le chiffonnier de Tokyo »
Rapporté par le Recueil Marial 1986 du Père Albert Pfleger, mariste

   « Le chiffonnier de Tokyo » est aussi publié dans ce livre :

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 08:47

 

Lettre de saint Jacques 5,1-6.

Écoutez-moi, vous, les gens riches ! Pleurez, lamentez-vous, car des malheurs vous attendent.
Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés des mites,
votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille vous accusera, elle dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé de l'argent, alors que nous sommes dans les derniers temps !
Des travailleurs ont moissonné vos terres, et vous ne les avez pas payés ; leur salaire crie vengeance, et les revendications des moissonneurs sont arrivées aux oreilles du Seigneur de l'univers.
Vous avez recherché sur terre le plaisir et le luxe, et vous avez fait bombance pendant qu'on massacrait des gens.
Vous avez condamné le juste et vous l'avez tué, sans qu'il vous résiste.

 

Alors,  Malheur aux riches !   ou   Vive les riches !  ???

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