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"Il est important d’être attentifs, en particulier maintenant, et pendant la période des vacances, à la beauté de la création et de voir transparaître dans cette beauté le visage de Dieu. Dans leur vie, les saints montrent de manière lumineuse ce que peut faire la puissance de Dieu dans la faiblesse de l’homme. Et il peut aussi le faire pour nous. Dans toute l’histoire du salut, où Dieu s’est fait proche de nous et attend patiemment notre heure, il comprend nos infidélités, il encourage nos efforts et nous guide."
lu ici
Sainte Clotilde était fille de Chilpéric, roi catholique d'une partie de la Bourgogne, et nièce du prince arien Gondebaud. Appelée par Dieu à la grande mission du salut de la France, elle fut élevée au palais de son oncle, assassin de sa famille. Mais elle eut le bonheur de se préserver de l'hérésie. La mère de Clotilde avait déposé dans son coeur, avec la foi, les germes de la piété; aussi, sut-elle résister à toutes les sollicitations de Gondebaud et conserver la foi de son baptême.
Clovis, roi des Francs, entendit parler de la beauté, des vertus et de toutes les grandes qualités de la jeune princesse et la fit demander en mariage à Gondebaud, qui n'osa la refuser. Le mariage eut lieu en 493. Clotilde comprit qu'elle n'avait été appelée à partager le trône d'un roi païen que pour remplir les vues de Dieu sur un peuple généreux mais non éclairé de la lumière de l'Évangile.
Elle eut soin de gagner les bonnes grâces d'un époux magnanime, mais violent et barbare; elle usa de son influence pour lui parler de Jésus-Christ. Clovis l'écoutait avec intérêt; toutefois, il ne se hâtait pas; il lui permit cependant de faire célébrer le culte catholique dans le palais et consentit au baptême de son premier-né. Clotilde mettait sur la tête de cet enfant toutes ses espérances pour la conversion de son peuple, quand Dieu, dont les desseins sont impénétrables, le ravit à la terre. A la colère du roi, à ses reproches, la douce reine répondit: "Je remercie Dieu de ce qu'Il m'a jugée digne de mettre au monde un fils qui est maintenant dans le Ciel." Un second enfant fut baptisé encore et tomba malade. Nouvelle et plus terrible colère de Clovis; mais les prières de Clotilde furent entendues, et Dieu envoya des Anges guérir tout à coup le petit agonisant. Le moment de la grâce était venu.
A la bataille de Tolbiac, après un choc terrible, les Francs pliaient, quand Clovis, dans une illumination soudaine, s'écria: "Dieu de Clotilde, donne-moi la victoire et Tu seras mon Dieu!" Le courage renaît à ses soldats et bientôt la victoire des Francs est complète. Peu après, Clovis était baptisé par saint Rémi, à Reims; ce fut le signal du baptême de la nation entière.
Clovis mourut en 511, à l'âge de quarante-cinq ans. Les divisions qui s'élevèrent dans sa famille et surtout le meurtre des deux fils aînés de Clodomir, commis par Childebert et Clotaire, achevèrent de rendre le monde insupportable à notre sainte.
Clotilde, dégoûtée du monde, éprouvée dans ses enfants, quitta bientôt la cour pour aller finir sa vie dans les larmes, les prières les aumônes, au fond d'un couvent à Tours, auprès du tombeau de Saint Martin. Prévenue du jour de sa mort, elle fit venir ses enfants, leur adressa ses dernières recommandations, et alla recevoir au Ciel sa récompense, le 3 juin 545.
Sources:
(1) Per Ipsum, service de calendrier liturgique tridentin (de 1962)
(2) Vie des Saints pour tous les jours de l'année avec une pratique de piété pour chaque jour et des instructions sur les fêtes mobiles, Alfred Mame et Fils éditeurs, Tours 1867
Il est certainement parmi vous de ces hommes du dehors que scandalise profondément la sécurité des chrétiens médiocres, sécurité qui ressemble à la légendaire sécurité des imbéciles, probablement parce que c’est la même. Mon Dieu, croyez-moi, je ne me fais pas tellement d’illusions sur la sincérité de certains incroyants, je n’entre pas dans tous leurs griefs, je sais que beaucoup d’entre eux s’efforcent de justifier leur propre médiocrité par la nôtre, rien de plus. Mais je ne peux pas m’empêcher de les aimer, je me sens terriblement solidaire de ces gens qui n’ont pas encore trouvé ce que j’ai reçu moi-même sans l’avoir mérité, sans l’avoir seulement demandé, dont je jouis dès le berceau, pour ainsi dire, et par une sorte de privilège dont la gratuité m’épouvante.
Georges BERNANOS , Nos amis les saints
" Je voudrais aujourd'hui vous parler de Jeanne d'Arc, une jeune sainte de la fin du Moyen-âge, morte à 19 ans, en 1431. Cette sainte française, citée à plusieurs reprises dans le Catéchisme de l'Eglise catholique, est particulièrement proche de sainte Catherine de Sienne, patronne d'Italie et de l'Europe, dont j'ai parlé dans une récente catéchèse. Ce sont en effet deux jeunes femmes du peuple, laïques et consacrées dans la virginité; deux mystiques engagées non dans le cloître, mais au milieu de la réalité la plus dramatique de l'Eglise et du monde de leur temps. Ce sont peut-être les figures les plus caractéristiques de ces «femmes fortes» qui, à la fin du Moyen-âge, portèrent sans peur la grande lumière de l'Evangile dans les complexes événements de l'histoire. Nous pourrions les rapprocher des saintes femmes qui restèrent sur le Calvaire, à côté de Jésus crucifié et de Marie sa Mère, tandis que les Apôtres avaient fui et que Pierre lui-même l'avait renié trois fois. L'Eglise, à cette époque, vivait la crise profonde du grand schisme d'Occident, qui dura près de 40 ans. Lorsque Catherine de Sienne meurt, en 1380, il y a un Pape et un Antipape; quand Jeanne naît en 1412, il y a un Pape et deux Antipapes. Avec ce déchirement à l'intérieur de l'Eglise, des guerres fratricides continuelles divisaient les peuples chrétiens d'Europe, la plus dramatique d'entre elles ayant été l'interminable «Guerre de cent ans» entre la France et l'Angleterre.
[Sources historiques]
Jeanne d'Arc ne savait ni lire ni écrire, mais elle peut être connue dans la profondeur de son âme grâce à deux sources d'une valeur historique exceptionnelle: les deuxProcès qui la concernent. Le premier, le Procès de condamnation (PCon), contient la transcription des longs et nombreux interrogatoires de Jeanne durant les derniers mois de sa vie (février-mai 1431), et reporte les paroles mêmes de la sainte. Le second, le Procès en nullité de la condamnation, ou de «réhabilitation» (PNul), contient les dépositions d'environ 120 témoins oculaires de toutes les périodes de sa vie (cf.Procès de condamnation de Jeanne d'Arc, 3 vol. et Procès en nullité de la condamnation de Jeanne d'Arc, 5 vol., ed. Klincksieck, Paris 1960-1989).
[Vie cachée :]
Jeanne naît à Domremy, ... la suite ici ... "
Ave, gratia plena ; Dominus tecum ; benedicta tu in mulieribus.
Ne timeas Maria, invenisti enim gratiam apud Deum ; ecce concipies in utero, et paries filium, et vocabis nom ejus Jesum.... (Luc I, 26-33)
« Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu . »
La faveur de Dieu, la tendresse de Dieu, qui est souveraine, qui est gracieuse, qui est active, s'est reposée sur elle. La même expression a été employée au sujet de Noé, qui bâtit l'arche du salut ; Noé trouva grâce devant le Seigneur (Gen. VI,8) Mais il s'agit aujourd'hui d'une faveur plus haute, d'une arche plus sainte, d'un salut plus complet. La Sainte Vierge connaissait les Ecritures ; elle avait lu et médité, au chapitre vu d'Isaïe, les mots mêmes que l'ange emploie maintenant. « Voici que la Vierge concevra et enfantera un Fils, et on l'appellera Emmanuel. » « Voici, dit l'ange, que vous concevrez dans votre sein et que vous enfanterez un Fils, et vous l'appellerez Jésus. » Le parallélisme était flagrant. Emmanuel, « Dieu avec nous », c'était l'équivalent de Jésus, « Dieu Sauveur ».
(…)
Il semble que Notre Dame, même avant la salutation angélique, aurait dû se reconnaître comme prédestinée à devenir la Mère de Dieu. Elle connaissait admirablement les Livres Saints ; elle était pleine de grâce ; elle savait que les temps étaient venus ; elle était de la famille de David ; le Messie devait naître d'une vierge : or il lui avait été inspiré de vouer, la première, sa virginité à Dieu. Tous les indices semblaient donc réunis. Comment ne s'est-elle pas demandé : « Mais n'est-ce pas de moi qu'il est question ? » Elle ne se l'est pas demandé. Les humbles s'ignorent. Peut-être avait-elle souhaité seulement d'être la servante de la Mère du Messie. Et la salutation de l'ange, si claire pour nous après l'événement, ne fit pas sortir la Vierge de cette divine ignorance d'elle-même. Après tout, il y avait moyen d'interpréter les paroles angéliques de manière à demeurer en deçà d'une grandeur à laquelle elle n'avait jamais songé. Aussi longtemps qu'il demeurait une imprécision, une part d'obscurité dans le message divin, ce serait une retraite, un abri où se réfugierait l'humilité de la Vierge. Y a-t-il au monde un spectacle plus beau que celui-là ? Dieu, qui y était attentif, dut s'y complaire. Nous aussi, perdons-nous dans cette splendeur.
(…)
« Comment cela se fera-t-il ? » Aucun doute n'effleure l'âme de Notre Dame ; elle demande seulement à l'ange comment, dans sa vie, se pourront concilier deux devoirs : celui de l'obéissance et celui de son voeu (virginité) ; néanmoins, nous remarquerons que Dieu (…) traite sa créature avec respect ; il lui donne un signe, c'est-à-dire une preuve de ses dires et une garantie de la foi qu'il réclame. Ainsi, ses témoignages sont croyables à l'infini : Testimonia tua credibilia facta sunt nimis. Ce signe, la Sainte Vierge ne le sollicitait pas : il lui fut gracieusement accordé. Pour obtenir son consentement, l'ange en appelle à une autre conception miraculeuse : Votre parente Elisabeth, elle aussi, a conçu un fils dans sa vieillesse ; depuis six mois déjà elle le porte en son sein, elle, la stérile. Car nulle parole prononcée par Dieu, nulle promesse sortie de ses lèvres ne sera jamais trahie, ni démentie, ni inexécutée.
Il y avait un intérêt extrême, pour l'humanité et pour Dieu même, à ce que la Sainte Vierge donnât son adhésion au mystère. Lorsqu'il s'agit d'union et de mariage, il doit y avoir un consentement libre des deux parties. L'union hypostatique n'échappe pas à cette loi. C'est une union : ce n'est pas une conquête, ni une contrainte, une sorte de mainmise violente, où ne seraient point respectés les droits et la dignité d'un des contractants. Dieu, nous l'avons dit, traite sa créature avec égards. Or, ce consentement indispensable à l'Incarnation, Dieu ne pouvait le demander ni à la portion de l'humanité qui avait précédé et qui n'existait plus ; ni à la portion qui existait alors et qu'on ne pouvait plébisciter pour savoir si elle consentait à l'union divine ; ni à la portion future de l'humanité. On ne pouvait non plus consulter la nature individuelle que devait revêtir le Vierge : elle n'existait pas encore, et c'était précisément en vue de son existence que le consentement était sollicité. Voilà donc les destinées du monde suspendues aux lèvres et au coeur de Notre Dame. (…) La Sainte Vierge n'ignorait pas ce que devait impliquer pour elle la maternité divine. Dieu n'a pas surpris sa mère. Elle savait, par l'Ecriture, sur quelles épées nues son coeur serait traîné. C'est non les yeux fermés, mais les yeux ouverts, l'âme avertie et pleinement consciente, qu'elle adhère au vouloir du Seigneur.
La condition faite à Notre Dame par l'Incarnation entraîne deux conséquences, qu'il nous suffira d'indiquer ici. La première, c'est que jamais fils n'a été le bien de sa mère autant que le Seigneur l'a été de Marie. La virginité de Notre Dame attache son Fils à elle toute seule, à elle exclusivement, comme le fruit de sa pureté ; il est le Fils de sa chair et de sa volonté ; à lui elle a vraiment tout donné. Mais comment osons-nous parler de tels mystères ? Il nous faudrait pourtant ajouter encore qu'à l'heure même de l'Incarnation, notre Dame a concentré et ramassé en elle l'humanité entière ; que son âme a comme embrassé et enveloppé tout ce que nous sommes ; et qu'à l'exemple de son Fils, à raison du même acquiescement qui lui a été demandé par Dieu, nous sommes à elle comme nous ne sommes à personne. Elle est la Mère de tous les vivants, le nouvelle Eve. Comment peut-il demeurer une tristesse sur terre, depuis que l'éternité elle-même s'est inclinée, que les cieux se sont abaissés, que l'ange est venu au nom de Dieu, et que Notre Dame et notre Mère lui a répondu simplement : « Je suis la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole « ?
Et l'ange se retira d'auprès d'elle. Et, en même temps que la Vierge disait à Dieu : Ecce ancilla Domini, dans une adoration parfaite, s'élevait de son sein une adoration plus parfaite encore. La Mère de Dieu se disait la servante du Seigneur ; le Fils de Dieu se disait l'esclave et le serviteur de Dieu. L'apôtre saint Paul nous l'a révélé : « Lorsque le Christ fit son entrée ici-bas, il dit : Vous ne vouliez plus d'hosties et d'oblations, alors vous m'avez donné un corps ; les holocaustes et les victimes pour le péché ne vous plaisent point, alors j'ai dit : me voici, selon qu'en tête du livre, il est écrit de moi, pour faire, ô Dieu, votre volonté. » (hébr. X, 5-7) C'est au même instant que, du coeur du Fils comme de celui de la Mère, montait vers Dieu le parfum d'un même sacrifice, d'une même adoration.
Dom Paul Delatte – "l 'Evangile de Notre Seigneur Jésus-Christ le Fils de Dieu"
Bonne nouvelle ... On trouve "L'Evangile de Notre Seigneur Jésus-Christ Le Fils de Dieu" , admirablement commenté par Dom Delatte , sur Internet ICI. Le scan est cependant très moyen. On trouve le livre LA.
Le jour de la Pentecôte étant venu et le Saint-Esprit étant descendu sur l'assemblée en forme de langues de feu, Marie le reçut, non pas par mesure comme le reçurent les apôtres et les disciples, mais en plénitude (...)
Avec cette plénitude universelle de tous ses dons, l'Esprit-Saint répandit dans l'âme de Marie des dispositions et des sentiments semblables à ceux de Jésus-Christ ressuscité. Comme dans l'arbre et dans le fruit attaché à l'arbre, il n'y a qu'une vie continue, qui est répandue dans les deux; de même il n'y eut jamais dans la Mère et dans le Fils qu'une même vie intérieure, qu'un même esprit, qui répandait dans l'un et dans l'autre les mêmes lumières et les mêmes sentiments.
Au temps de l'Incarnation, l'Esprit de Dieu, pour préparer Marie à recevoir ce fruit de sainteté, était survenu en elle et lui avait communiqué des sentiments semblables à ceux qu'il devait opérer dans le Verbe fait chair, dont elle allait devenir la Mère, c'est-à-dire des sentiments de petitesse, d'amour de l'obscurité et de l'anéantissement. Elle avait reçu alors le Saint-Esprit; mais un esprit qui la cachait aux yeux de tout le monde.
Dans cette première naissance, Jésus-Christ venait pour être caché, et, pour cela, cet esprit fut donné en secret à Marie. Mais dans sa seconde naissance, où il doit être manifesté comme Fils de Dieu, le Saint-Esprit est donné, à Marie publiquement. Dans sa première descente en terre, il venait dans l'infirmité pour être jugé et condamné par le monde, et Marie, qui devait lui être semblable, reçut un esprit qui la portait à la soumission, au mépris, à la confusion. Maintenant qu'elle reçoit l'esprit de Jésus-Christ, non plus mortel, mais glorieux, de Jésus-Christ roi, juge et souverain pontife de tout le monde, elle reçoit un esprit de puissance et de force, un esprit de conseil et de sagesse.
M. Olier
Vie Intérieure de la Très-Sainte Vierge
Chapitre XIV. Ascension et Pentecôte
Lire aussi :
Jean-Jacques Olier (1608-1657
Florentin de naissance, il passa les trois-quart de sa vie à Rome et y devint si populaire et d'une sainteté si universellement reconnue qu'il deviendra, après saint Pierre, un second patron de la Ville Éternelle. Il présente cette étonnante combinaison d'une piété nourrie des Pères du Désert, avec un ministère actif , spécialement auprès de la jeunesse. Chez lui, la bonne humeur, voire l'hilarité, s'allie à l'évangélisme le plus limpide.
Ce week end est pour vous l'occasion de remettre entre les mains de DIEU votre vocation de parent.
Ce pélerinage reçoit les encouragements et le soutien des diocèses d'Arras et de Lille
http://www.pelerinagendboulogne.org/
Notre Dame de Boulogne et le grand retour
BOULOGNE-SUR-MER (France, Pas-de- Calais, diocèse d’Arras) :
Ce sanctuaire est l'une des trois cathédrales du diocèse avec Arras et St Omer, son histoire est au cours des siècles un témoignage de foi, de conversion, de réconciliation, de paix.
L'origine
L’apparition de la Vierge à Boulogne-sur-Mer est rapportée dans des manuscrit de la fin du Moyen Age. Le récit est simple, avec deux variantes :
Vers 1100, la Comtesse Ide, de Boulogne, qui deviendra Ste Ide, fait construire une église romane. Les travaux durent 200 ans et un chœur gothique termine l’ensemble au début du XVIs.
Au XIIIe siècle, on dit que Boulogne était alors comme Lourdes maintenant
A partir du XIIe et XIIIe, les pèlerins affluent à Boulogne qui devient une étape sur le chemin de St Jacques de Compostelle.
la suite ... sur le site Marie de Nazareth
St Philippe et St Jacques le Mineur, apôtres (1er s.) SAINT PHILIPPE et Saint Philippe était de Bethsaïde, en Galilée, patrie de saint Pierre et de saint André. Le Sauveur, dès les premiers jours de sa vie publique, le rencontra et lui dit : " Suis-Moi ! " Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950. vu sur EAQ |
La scène se déroule à Jérusalem, quelques jours après la Pentecôte. Les apôtres Pierre et Jean ont été arrêtés la veille par le chef de la police du Temple, à l’incitation des princes des prêtres, alors que les deux disciples enseignaient au nom de Jésus au sein du peuple, et qu’ils venaient de guérir un paralytique de naissance en son nom. Les deux hommes ont passé la nuit en prison et, au matin, ils comparaissent devant le Grand prêtre Caïphe et les soixante-dix membres du Sanhédrin, la Haute cour d’Israël.
Découvrant le franc-parler de Pierre et de Jean, alors que de toute évidence ce ne sont que des hommes du commun sans instruction particulière, les soixante et onze juges de la nation sont dans l’étonnement devant la teneur de leur discours. Force leur est de reconnaître que ces fidèles de Jésus de Nazareth ont une assurance que rien ne déconcerte, et que l’homme qui se tient debout à leur côté et qui clame que ce sont les deux apôtres qui l’ont guéri est bien ce mendiant que tous reconnaissent, puisqu’il y a des années qu’il s’asseyait à l’entrée de la Belle Porte du Temple pour mendier. Un miraculé sur la guérison duquel les chefs de la nation ne trouvent rien à redire, par ailleurs.
Plongés dans l’étonnement et ne sachant trop quelle attitude à adopter face aux deux prévenus, les juges ordonnent donc de les faire sortir du Sanhédrin, afin de délibérer entre eux. « Que ferons-nous de ces gens-là? s’interrogent-ils. Qu’un miracle signalé ait été fait par eux, c’est pour tous les habitants de Jérusalem chose manifeste que nous ne pouvons nier. Mais de crainte que cette contagion ne se répande davantage parmi le peuple, enjoignons-leur avec menaces de ne plus parler en ce nom-là à qui que ce soit.
Les deux disciples sont donc rappelés à l’intérieur du tribunal, et on leur défend formellement de parler ou d’enseigner au nom de leur Maître crucifié. Mais Pierre et Jean répliquent : « S’il est juste devant Dieu de vous écouter plutôt que Dieu, jugez-en, car nous ne pouvons pas, pour notre part, taire ce que nous avons vu et entendu. »
vu sur un blog du Québec
Comme dirait la télé après la météo, aujourd'hui, nous fêtons les Marc ...
Pourquoi le lion ? (oui, c'est un lion)
23/04/2012
A l'occasion de la messe de Pâques, SB Fouad Twal lance un message d'espérance aux chrétiens de Terre Sainte
Jerusalem
"Aujourd’hui, nous sommes des milliers à chercher le visage du Christ, sa Parole et sa Paix. Et nous sommes dans la peine quand nous ne parvenons pas à Le trouver ni dans les discours politiques, ni dans le monde économique, ni dans la famille. Et la peur nous envahit devant ce vide, tout comme elle a envahi les femmes devant le tombeau vide. Effectivement, ce tombeau ne contient plus le corps du Crucifié. Et pourtant, le Christ veut que par la foi et la charité, l’humanité toute entière revienne à lui. Il nous demande de diffuser la nouvelle de sa venue de son Royaume comme Il a demandé aux femmes d’annoncer sa Résurrection aux disciples.
Aujourd’hui, nous aussi nous sommes témoins de sa Résurrection et nous n’avons pas de raison d’avoir peur ni de douter : le Tombeau est vide, le Crucifié est vivant.
Désormais, personne ne peut se L’approprier : Aucun lieu, aucun pays, aucun peuple."
1 | Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d'en haut, où le Christ demeure assis à la droite de Dieu; |
2 | affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles de la terre: |
3 | car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. |
4 | Quand le Christ, votre vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez, vous aussi, avec lui dans la gloire. |
5 | Faites donc mourir vos membres, les membres de l'homme terrestre, la fornication, l'impureté, la luxure, toute mauvaise convoitise et la cupidité qui est une idolâtrie: |
6 | toutes choses qui attirent la colère de Dieu sur les fils de l'incrédulité, |
7 | parmi lesquels vous aussi, vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces désordres. |
8 | Mais maintenant, vous aussi, rejetez toutes ces choses, la colère, l'animosité, la méchanceté; que les injures et les paroles déshonnêtes soient bannies de votre bouche. |
9 | N'usez point de mensonge les uns envers les autres, puisque vous avez dépouillé le vieil homme avec ses oeuvres, |
10 | et revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle sans cesse selon la science parfaite à l'image de celui qui l'a créé. |
11 | Dans ce renouvellement il n'y a plus ni Grec ou Juif, ni circoncis ou incirconcis, ni barbare ou Scythe, ni esclave ou homme libre; mais le Christ est tout en tous. |
12 | Ainsi donc, comme élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, et patience, |
13 | vous supportant les uns les autres et vous pardonnant réciproquement, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre. Comme le Seigneur vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. |
14 | Mais surtout revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. |
15 | Et que la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés de manière à former un seul corps, règne dans vos coeurs; soyez reconnaissants. |
16 | Que la parole du Christ demeure en vous avec abondance, de telle sorte que vous vous instruisiez et vous avertissiez les uns les autres en toute sagesse: sous l'inspiration de la grâce que vos coeurs s'épanchent vers Dieu en chants, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels. |
17 | En quoi que ce soit que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. |
Paru dans le Figaro Magazine, cet article est publié sur le site de Jean Sévillia. Extraits :
"A l'été 2004, l'archevêque de Marseille, qui était alors le cardinal Panafieu, a confié cette paroisse déclinante au père Michel-Marie, à l'époque vicaire au Sacré-Coeur du Prado, comme une mission de la dernière chance : « Je compte sur toi. Ouvre-moi le plus possible les grilles et les portes de cette église. »
Dès la rentrée, lors de son installation, le nouveau curé annonçait son plan : la messe serait dorénavant célébrée tous les jours, et non plus dans la crypte, mais en haut, dans la nef. L'église resterait ouverte douze heures par jour, sans interruption. Des volontaires étaient par ailleurs demandés pour un nettoyage général. Le dimanche suivant, l'assistance à la messe passait de 50 à 200 personnes, certains de ses anciens paroissiens ayant suivi le père Zanotti-Sorkine, et elle atteignait 500 personnes trois mois plus tard. Sébastien, un trentenaire qui n'avait rien d'une grenouille de bénitier, se souvient d'être entré par hasard et d'être tombé sur le curé qui lui a dit : « Viens avec moi, on va tout casser. » Cet artisan est resté et fait partie de la première équipe qui a aidé le père Michel-Marie à faire des Réformés une des paroisses les plus fréquentées de Marseille, où 800 fidèles se pressent lors des grandes fêtes religieuses.
Le dimanche, une demi-heure avant la messe, la moitié des rangs sont déjà occupés. Au fur et à mesure, en dépit des chaises qu'on ajoute, des dizaines de personnes restent debout. La foule, attentive et recueillie, représente toutes les générations, tous les milieux, et toutes les origines.
Qu'est-ce qui attire ces gens ici ? D'abord le style des célébrations. Processions solennelles, enfants de choeur à la tenue impeccable, encens, grandes orgues, latin pour les prières principales, chants choisis. Perfectionniste, le curé veille aux moindres détails. « C'est par la beauté qu'on conduit à Dieu, se justifie-t-il. Au siècle de l'image, il faut donner du beau à voir dans les églises. La richesse de la liturgie plaît aux plus pauvres, précisément parce qu'elle les sort de leur quotidien. » Les fidèles, ensuite, ne cachent pas que la qualité des sermons du père Zanotti-Sorkine compte beaucoup dans leur assiduité aux Réformés. Rien n'est le fruit du hasard : le prêtre, de son propre aveu, consacre de longues heures à leur préparation.
Dans la journée, l'église Saint-Vincent-de-Paul est un lieu voué au silence. Adoration du Saint-Sacrement, chapelet, confessions : les vieilles pratiques catholiques sont ici à l'honneur. « Cela transforme notre existence, témoigne une paroissienne. Au fil des mois, des années, on organise sa vie pour pouvoir se ressourcer aux Réformés. » [...] A 8 heures, il ouvre son église et confesse déjà. A 17 heures, il recommence à confesser. Et à 20 heures, après la messe du soir, l'Adoration et le chapelet, il reçoit sans rendez-vous, exercice qui se prolonge parfois jusqu'à 22 ou 23 heures.
[...] Impossible d'ignorer son état : Michel-Marie Zanotti-Sorkineporte la soutane. « C'est ma blouse de travail, sourit-il. Quand je suis arrivé, le patron du bar d'en face m'a demandé de baptiser son enfant : mon habit lui a immédiatement appris qui je suis.L'anachronisme de la soutane, contrairement à un préjugé, est un atout, car elle marque la différence. Or le prêtre doit être reconnu. Chacun, chrétien ou pas, a le droit de voir un prêtre en dehors de l'église. »"
... Mais l’ange prit la parole et dit aux femmes : “Ne craignez point, vous : je sais bien que vous cherchez Jésus, le Crucifié. Il n’est pas ici car il est ressuscité, comme il l’avait dit.” Mt., 28, 6-7
Le sculpteur espagnol Juan Manuel Miñarro a réalisé une statue du Christ en grandeur nature à partir des découvertes scientifiques du Linceul de Turin et du Saint Suaire d'Oviedo. Elle est actuellement exposée dans la cathédrale de Málaga. Traduction de Carlota (6/4/2012, vendredi Saint)
Le vrai visage du Christ
(www.larazon.es/noticia/9321-el-verdadero-rostro-de-cristo )
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Dans la cathédrale de Málaga, jusqu’en juin [2012], on peut voir un Christ unique, en grandeur nature, qui ne suit pas la tradition du l’art statuaire espagnol ou andalou, mais des traits relevés sur le Saint Linceul de Turin. Les blessures de la peau arrachée par le fouet romain à trois lanières terminées par des boules de plomb, les plus de cinquante blessures sanglantes de la tête que seule une calotte d’épines a pu causer, un corps avec une rigidité cadavérique très prononcée, avant que ne commence la putréfaction, un coup de lance dans l’espace compris entre le cinquième et la sixième côte…
Le Saint Linceul de Turin est parlant pour les médecins légistes quand on l’analyse avec les outils modernes, mais la sculpture qu’a réalisée Juan Manuel Miñarro (ndt sculpture andalou d’art religieux né en 1954 – voir http://es.wikipedia.org/) est parlante à la simple vue.
« Pour la réaliser j’ai oublié la tradition, l’art ; je me suis centré uniquement sur les données médicales du Saint Linceul croisées avec celles du Suaire d’Oviedo » (ndt: voir à ce sujet cet article sur la revue 30 giorni en français ), explique ce professeur de Beaux Arts de l’Université de Séville, dont la thèse de doctorat est centrée sur l’anatomie des crucifiés dans la sculpture.
« J’ai 58 ans et j’ai fait des statues religieuses depuis que j’ai terminé mes études, mais le Saint Linceul raconte ce que les textes bibliques ou les traditions artistiques ne détaillent pas ».
Quand Constantin a interdit les crucifixions au IVème siècle, le monde a oublié selon quelle technique les romains crucifiaient. De fait, les évangiles ne détaillent pas qu’étaient utilisés des clous en décrivant l’exécution de Jésus : il n’y a que l’apôtre incrédule, Thomas, qui les mentionne quand il demande à toucher les blessures. Les artistes durant des siècles ont peint des clous dans les mains. Mais le Saint Linceul et l’archéologie coïncident : le clou va dans l’avant-bras…comme semblent aussi le suggérer les monnaies d’or byzantines de l’an 685 qui sont rassemblées dans l’exposition.
la suite ICI
Le Saint Suaire est aussi sur Petrus Angel