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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 11:52

 

Donne moi ta grâce, Seigneur bon,
de tenir pour rien le monde
De tenir mon esprit fixé en Toi,
et de ne pas flotter au souffle des bouches humaines;
De m’accommoder à la solitude,
De n’être pas avide de compagnie mondaine,
Peu à peu de rejeter le monde
et de libérer mon esprit de son tourbillon;
De ne pas être avide de ses nouvelles mais dégouté de ses vanités;
Joyeusement de penser à Dieu
D’implorer son secours
et de prendre appui en son réconfort;
de me mettre activement à l’aimer,
de découvrir ma vilenie et ma misère,
pour me faire tout petit sous sa main puissante;
de pleurer mes péchés passés, et pour m’en purifier
de supporter patiemment l’adversité;
de souffrir volontiers mon purgatoire ici-bas
d’accueillir avec joie les tribulations;
de suivre l’étroit chemin qui conduit à la vie;
de porter la croix avec le Christ;
d’avoir en mémoire les fins dernières,
d’avoir toujours ma mort devant les yeux,
une mort toujours présente,
pour qu’elle ne me soit pas étrangère.
D’envisager et considérer le feu éternel de l’enfer;
d’implorer mon pardon avant que vienne le Juge,
d’avoir sans cesse à l’esprit la Passion
que le Christ souffrit pour moi.
De le remercier continuellement de ses bienfaits,
de racheter le temps que j’ai perdu,
de m’abstenir de vaines parlotes et de sotte gaîté;
de couper court aux récréation superflues.
De tenir pour rien la perte des biens de ce monde,
des amis, de la liberté et du reste pour gagner le Christ.
De voir en mes plus ennemis, mes plus grands amis.

 

Prière que Thomas More a écrite en prison en marge de son livre d’heures.

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 21:59

 

A Vendeville, petite commune du Nord, on se presse pour embrasser et prier une statue. Pas n'importe quelle statue, celle de Sainte-Rita, aussi appelée la sainte des causes désespérées... On peut lui adresser toutes ses demandes, toutes ses prières... Aujourd'hui à Vendeville, tout un petit monde gravite et vit autour de cette statue qui suscite tant de ferveur.

«La Sainte des impossibles», un reportage de Cécile Tartakovsky, sera diffusé ce samedi 7 avril à la suite du journal de 13 heures de France 2, au cours de "13h15 le mag".

Rendez-vous présenté par Laurent Delahousse.

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 16:55

 

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 08:56

 

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.Fille de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi !

Pleurez sur vous mêmes et vos enfants.

 (Luc 23, 27-31)

fresque de l'église Saint-Alexandre à Jérusalem

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 08:28
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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 17:25

 

Du mot latin passio : « action de supporter, de souffrir (pati) ». La Passion du Christ, qui a opéré notre Rédemption, s’est étendue depuis le Jeudi saint au soir jusqu’à sa mort sur la Croix. Toute la liturgie célèbre le Mystère pascal qui est à la fois la Passion, la Mort et la Résurrection du Seigneur : chaque messe le renouvelle sacramentellement. L’Église toutefois célèbre particulièrement les souffrances du Christ à la messe dite « de la Passion », le dimanche des Rameaux, ainsi que les Vendredi et Samedi saints. Le récit de la Passion est proclamé le dimanche des Rameaux (un des Synopti­ques) et à l’office de l’après-midi le Vendredi saint (saint Jean). Voir Prostration, Rameaux, Vendredi saint, Croix.

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

OuelletPassion7.jpg

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 07:10

 

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photos Petrus Angel

St Pierre en Galicante, lieu de mémoire du jeudi saint

Pour les chrétiens de toutes les confessions, ce jeudi marque le début du Tridium pascal, temps le plus fort de l’année liturgique, qui fait entrer dans le mémorial de l’arrestation, la mort sur la croix et la résurrection de Jésus. Cette année (2010), les différents calendriers (hébraïque, julien et grégorien) coïncident. Cette semaine, le Seder de Pessah, a eu lieu lundi soir et les Pâques chrétiennes seront célébrées ce dimanche. En ce jeudi saint, nous vous proposons une visite dans un des lieux importants de la mémoire chrétienne à Jérusalem : St Pierre en Galicante.

En ce jeudi saint, les chrétiens de Jérusalem et les pèlerins seront nombreux à venir prier et se souvenir des dernières heures de la vie de Jésus à St Pierre en Galicante. (...)

La basilique de St Pierre en Galicante, située entre la vallée du Tyropéon et la vallée de la Géhenne sur la pente du mont Sion, est un lieu de Jérusalem qui évoque de façon très particulière les derniers moments de la vie de Jésus. Une tradition byzantine situe la maison du grand Prêtre Caïphe dans cet endroit. Jésus y a été emmené après son arrestation à Gethsémani. C’est aussi ici que l’apôtre Pierre le renia trois fois avant que le coq ne chante comme Jésus le lui avait annoncé.

L’église est sur un terrain bien pentu ce qui n’est pas original à Jérusalem, ville bâtie sur des collines. Le monastère des Assomptionnistes est construit juste à côté.

Quand vous approchez de ce lieu vous êtes d’abord frappé par le paysage qui s’offre à vous : la ville de David à vos pieds avec la piscine de Siloë en contrebas et de l’autre côté, les murailles sud de la vieille ville. En face légèrement sur la gauche, on peut admirer le Mont des Oliviers.

extrait de : Agnès Staes, Un écho d’Israël, 1 avril 2010

                 Des photos sur le blog  http://saintpeteringallicantu.blogspot.fr/

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 16:09

 

Dom Paul DELATTE

L'Évangile de Notre Seigneur Jésus-Christ, t. I

Commentaire littéral, doctrinal et spirituel des textes évangéliques replacés dans le cadre de la vie de Jésus.

 

Le commentaire est dédié aux novices de l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes. Dom Delatte s’en explique dans une petite glose : « Au cours de mon année de noviciat, il y a de cela quarante ans, j’ai pu observer que mes frères et moi nous cherchions tous, ou presque tous, à recomposer la trame de la vie du Seigneur, dans la pensée de le suivre pas à pas en toutes les régions évangélisées par lui. Sans doute, les mœurs du noviciat ont peu changé. Alors, j’ai cru pouvoir fondre les quatre évangiles dans cet humble « Diatessaron », et même y glisser quelques réflexions, non pour vous épargner votre douce tâche, mais seulement afin de vous aider et de vous encourager à l’accomplir. Vous lirez, vous corrigerez, vous ajouterez, vos pensées s’uniront aux miennes autour du texte sacré ; et tous ensemble, nous ferons plus intime connaissance avec le Seigneur : Car là est vraiment la vie éternelle, vous connaître, vous, le seul vrai Dieu, et celui que vous avez envoyé, Jésus Christ (Jn 17, 3).

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 08:18

Un petit livre d'"initiation à la Sainte Ecriture"  de 160 pages,

de J.M. Monforte, prêtre, diplômé en physique et en théologie.

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 07:33

 

 

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Pour la Semaine Sainte, de remarquables petits livres de méditation de Dom Paul Delatte (184861937)

qui fut professeur d'université, curé dans le Nord, puis moine et Père Abbé de l'abbaye

de Solesmes, dans la Sarthe.

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 23:52

 
Lune de Mardi-Gras, tonnerre entendra.
A Mardi gras, qui n'a pas de viande tue son coq - Qui n'a pas de coq tue sa femme.
Quand Mardi gras est de vert vêtu, Pâques met des habits blancs.
Au Mardi gras, l’hiver s’en va.
Mardi gras sous la pluie, l'hiver s'enfuit .
Si le soleil est là pour Mardi Gras, il reparaîtra tout le Carême.
Mardi gras près du feu, Pâques auprès de la porte ; Mardi Gras près de la porte, Pâques auprès du feu.
Mardi Gras, beau temps, beau foin.
Si le soleil luit tôt le matin, semailles de Mardi Gras vont bien
Le soir de Mardi-Gras, il faut danser sur les fumiers pour avoir des navets.
Mardi Gras pluvieux, fait le cellier huileux. (Périgord)
Le jour de Mardi gras si les noyers sont mouillés y'aura des noix. (Charente)
Lune quand tu la verras nouvelle le Mardi gras force tonnerre tu entendras. (Aveyron)

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 10:24

Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais en l'autre

 

Le 18 février, la Dame s'adresse à Bernadette: «Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ?» Rayonnante de joie, la petite accepte et la Dame reprend aussitôt: « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais en l'autre ». 

Le 21, c'est une véritable foule que Bernadette doit traverser pour arriver à la grotte. La Dame regarde au loin, le visage triste; puis elle s'adresse à Bernadette: «Priez Dieu pour les pécheurs». Le 24, Bernadette en larmes, ne peut que répéter à la foule les consignes de la Dame, qu'elle résume d'un mot: «Pénitence! Pénitence! Pénitence!». 

Le 25, Bernadette s'avance sur les genoux jusqu'au centre de la grotte où la Dame l'a précédée. «Allez boire à la fontaine et vous y laver», lui dit Celle-ci. Bernadette gratte avec ses doigts le sable amoncelé. De la roche profonde, une source a trouvé son chemin jusqu'à la main de Bernadette. L'enfant absorbe la première gorgée de cette eau, boueuse encore, et s'en mouille le visage. La source deviendra bientôt une fontaine intarissable, instrument divin de nombreuses et stupéfiantes guérisons.

 

 
 

Dom Antoine Marie osb, abbé de Clairval 
http://www.clairval.com/lettres/fr/98/i2septembre98.htm


 

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 01:07

 

Notre Dame de Kabylie : le courage d'être chrétien

L'émission Dieu Merci ! sur Direct 8, consacrée aux chrétiens venus de l'islam, est en ligne :

 

Au programme, l'actualité religieuse (et notamment l'actualité des persécutions), un entretien avec Me Trémolet de Villers, le témoignage d'anciens musulmans membre de l'association Notre-Dame de Kabylie, un reportage sur Eecho... (durée : 40mn)

Le site : http://www.notredamedekabylie.net/

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 00:59

 

De la vitesse et du bruit au silence de la vie : de twitter à la Trappe

Voulant "arrêter le chronomètre", il a tout laissé pour passer plusieurs jours dans une abbaye. Tout? C'est surtout ce qui charge désormais notre quotidien en rythmes et en occupations : Twitter, Facebook, blogs, fil d'actualité et autres Iphone, iPod, iMac, Blackberry, etc.

Cet homme qui ne croit pas en Dieu a écrit à son retour de la Trappe. Et qu'importe la date de son article, il existe des enseignements intemporels. Pour découvrir la portée de ce texte, la profondeur de ses rédecouvertes et la place à laisser à l'essentiel, l'idéal est de tout couper comme lui pour se plonger le temps d'une lecture sans coupure, sans bruit et sans pression dans ce profond témoignage et qui peut apporter beaucoup, particulièrement à quelques jours du Carême.

Asf

sur Lien permanent 

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 00:53

 

Pour en finir avec Satan

 Un numéro hors-série sur le Diable. Au sommaire :

 

LE DÉMON DÉMASQUÉ

 

>Le satanisme au fil des siècles.
>Le démon in the rock.
>Musique satanique : attention, danger !
>Une culture marquée du signe de la Bête…
 
LE DÉMON DÉMYTHIFIÉ
 
>Satan, combien de divisions ?
>Le démon, mode d’emploi.
>Quand nous ouvrons nos portes au démon.
>Les blessures d’enfance.
 
LE DÉMON COMBATTU
 
>Être exorciste en France.
>Tribulations d’un rituel.
>Des exorcistes racontent.
>Satan sur le divan.
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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 11:04
Corpus Christi en 2001. Piss Christ, cet été en Avignon. Le spectacle de Romeo Castellucci sur le concept du visage de Dieu, récemment. Aujourd’hui Golgotha Picnic : le Christ se roule dans la matière fécale, tandis que de la plaie de son côté sortent des billets de banque. Le Crucifié est traité de « chien de pyromane », de « messie du sida »… Ces polémiques, mettant aux prises la création contemporaine subventionnée, et la figure du Christ bafoué, se multiplient et font la pâture des journaux.

Imaginez que vous remplaciez le visage de Jésus par la représentation d’un être cher, vous mesureriez le traumatisme que représente la vision de ces scènes profanatoires qui souillent la face de Celui en qui nous mettons notre amour. Ces blasphèmes sont une offense aux plus « petits », une violence gratuite qui leur est imposée. A nos propres péchés qui défigurent le visage de Jésus, s’ajoutent ici la moquerie et la dérision. Les mêmes caricatures faites sur la symbolique juive ou sur Mahomet auraient provoqué un tollé compréhensible. Certains ne s’étonnent guère de cette « discrimination positive » et à géométrie variable.

Ces agressions ne datent pas d’aujourd’hui. Elles ont commencé il y a 2000 ans sur la colline du Golgotha. Plus que toute autre religion, le christianisme a été vulnérable en ces représentations, à la différence de l’islam où il n’y a pas de portrait du prophète, ou du judaïsme qui interdit la figuration de Dieu. Dans la religion de l’Incarnation que nous professons, Dieu épouse la fragilité humaine, et le Christ insulté a pris le risque d’exposer son visage à ces provocateurs. Parce qu’il est « iconophile », le christianisme ne peut donc pas se dispenser d’endurer les agressions concernant les images de Jésus, figure centrale de notre foi dans laquelle se synthétise le message chrétien.
Ces créations artistiques, pour lesquelles on accorde souvent une attention médiatique surdimensionnée, si l’on prend en compte la médiocrité du spectacle (et qui misent sur le goût du scandale), interrogent la conscience morale des artistes. La dérision religieuse systématique met en péril le vivre ensemble. Toute liberté ne se définit-elle pas comme emportant en elle-même la liberté de l’autre, et donc du respect de sa conscience ?
Certains s’étonnent des réactions des catholiques, taxés « d’ultra-conservateurs » ; comme si à la limite, on voulait interdire aux chrétiens offensés, d’user de la même liberté d’expression pour se défendre, que celle dont ont bénéficié les artistes pour créer et exposer leurs œuvres, à renfort de subventions publiques, en oubliant au passage le principe de la sacro-sainte tolérance...

 ... la suite...

Mgr Dominique Rey, La Nef N°233 de janvier 2012

 
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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 16:58


« L’Enfant qui était avant le commencement des mondes
(…Il nous suffit de marcher un petit bout de chemin,
Il nous suffit de voir un loquet non tiré…)
L’Enfant qui jouait avec la lune et le soleil
S’amuse d’un brin de foin »
The Wise Men (Les Rois mages)

 by Les amis de Chesterton

 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 23:51

 

Fichier:St Nicolas Les Heures de Jean de Vy & Perrette Baudoche v1450.jpg

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 08:12
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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 20:20

 

La communion des saints… Lequel d’entre nous est sûr de lui appartenir ?

Et s’il a ce bonheur, quel rôle y joue-t-il ?

Quels sont les riches et les pauvres de cette étonnante communauté ?

Ceux qui donnent et ceux qui reçoivent ?

Que de surprises ! Tel vénérable chanoine pieusement décédé, dont le bulletin diocésain aura fait l’éloge pompeux, dans le style particulier à ces publications, ne risque-t-il pas d’apprendre, par exemple, qu’il a dû sa vocation et son salut à quelque incrédule notoire, secrètement harcelé par l’angoisse religieuse, et auquel Dieu avait incompréhensiblement refusé les consolations mais non pas les mérites de la foi ? 
(Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais déjà trouvé.)

Oh ! rien ne paraît mieux réglé, plus strictement ordonné, hiérarchisé, équilibré que la vie extérieure de l’Eglise.
Mais sa vie intérieure déborde des prodigieuses libertés, on voudrait presque dire des divines extravagances de l’Esprit _ l’Esprit qui souffle où il veut.

Lorsqu’on songe à la stricte discipline qui maintient presque implacablement à sa place assignée chaque membre de ce grand corps ecclésiastique depuis le modeste vicaire jusqu’au Saint-Père avec ses privilèges, ses titres, on voudrait presque dire son vocabulaire particulier, n’est-ce pas en effet comme une extravagance, ces promotions soudaines, parfois très soudaines, de religieuses obscures, de simples laïques, ou même de mendiants faits brusquement patrons, protecteurs et parfois docteurs de l’Eglise universelle.

                                           Bernanos,  Nos amis les saints

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 11:02

 

HONGRIE : Le prêtre et la planche à roulette

 

Un prêtre hongrois a décidé d’évangéliser les jeunes à la manière de Don Bosco, il est devenu une véritable star sur le site Youtube où on peut le voir porter la Bonne Nouvelle en skateboard !

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 22:49

 

Une belle histoire de foi qui, lue à la lumière d'évènements de l'actualité, prend des allures de parabole. Une trouvaille de Carlota (14/11/2011)

Ci-contre: Une photo de la panaméricaine au Chili qui couvre le 2/3 de la route entre la frontière péruvienne et la Terre de Feu


Au bord de la route, un homme semble soucieux. D’une main, il tient un sac de voyage et tend son pouce de l’autre pour faire de l’auto-stop. Luis, chauffeur de poids lourd, l’a vu au loin et freine. L’homme grimpe : « Êtes-vous seul ? » demande-t-il au chauffeur. Luis veut répondre oui mais, il lève les yeux, vers l’image du Padre Pio. « À vrai dire, je ne suis jamais seul ». L’homme regarde à l’arrière, mais il ne voit personne. Il regarde Luis d’un air interrogateur. Après un virage, Luis klaxonne et dit : « Je ne suis jamais seul. Dieu est toujours avec moi. Il faut juste vouloir le voir. Et quand je passe devant une église, comme à l’instant, je klaxonne un coup pour le saluer afin qu’il ne se sente pas si abandonné dans le tabernacle ». L’homme prend peur. Il fixe Luis du regard pendant un instant. « Arrêtez-vous », dit-il d’une voix tremblante. « Arrêtez-vous, je dois y retourner. Je suis le curé du village, et je voulais laisser tomber.

* * *
C’est ainsi que le Père Joaquín Alliende Luco (né à Santiago du Chili en 1935), président international de l’Aide à l’Église en Détresse, commence sa lettre sur le dernier bulletin de l’association (Lettre n° 7 de novembre 2011). Et l’on peut très bien imaginer la scène sur la « Ruta 5 » qui dessert le pays sur plus de 3000 km.


Luis le camionneur avec sa foi simple et vivante, est pour moi le plus beau des antidotes à tous les discours de puissants, de ceux qui les servent, et qui en ce moment parlent à n’en plus finir des intentions chrétiennes d’un Serrano, d’un Castellucci et d’autres encore, de ceux qui ont besoin d’un ministre de la culture, des maires de grandes villes, des impôts payés par des camionneurs comme Luis, des Compagnies Républicaines de Sécurité, et même de certains évêques et clercs, pour justifier leurs impostures artistiques.

Les jeunes de Paris et de Rennes et tous ceux à venir, ressemblent pour moi à Luis et à son coup de klaxon (qu’ils soient ou non récupérés par une faction ou une autre, comme certains le disent). Et le type sur la route, il correspond à qui ?

Carlota.

lu  ICI

 

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 12:42

 

Entendu par deux fois, ce midi, sur FR3 en région et sur FR3 National ( Samuel Etienne ) : La Toussaint présentée comme "la fête des morts" ...

Mise au point pour journalistes ignorants et bien payés : 

Le 1er novembre, la fête de la Toussaint unit l’Église de la terre à l’Eglise du ciel qui partage la Sainteté de Dieu. Cette célébration nous relie non seulement à tous lessaints canonisés, c’est-à-dire ceux dont l’Église assure, en engageant son autorité, qu’ils sont dans la Gloire de Dieu, mais aussi à ceux qui, en fait les plus nombreux, sont dans la béatitude divine. La Toussaint donne ainsi un avant-goût de la liturgie éternelle que la liturgie de la terre anticipe.

La Solennité de tous les saints semble liée, historiquement, à la dédicace de l’ancien temple romain du Panthéon par le pape Boniface IV au début du VIIe siècle. Originellement dédié à tous les dieux — c’est le sens du nom en grec — le Panthéon fut consacré à Marie et à tous les martyrs, auxquels on ajouta plus tard les confesseurs. L’anniversaire de la dédicace du Panthéon, et donc la fête de tous les saints, fut fixée d’abord au 13 mai, puis, en 835, au 1er novembre.

Le lendemain de la Toussaint, 2 novembre, l’Église catholique met tous les défunts au cœur de sa prière liturgique.

Vers l’an 1000, pour que la Toussaint garde précisément son caractère propre et qu’elle ne soit pas une journée des morts, Odilon, abbé de Cluny, impose à tous ses monastères la commémoration des défunts par une messe solennelle le 2 novembre. Cette fête liturgique est à la fois une journée de commémoration et une journée d’intercession ; on fait mémoire des défunts et on prie pour eux. On prie pour les défunts car ils ont besoin d’une purification pour être pleinement avec Dieu. Notre prière peut les aider dans leur épreuve de purification, en vertu de ce qu’on appelle "la communion des saints". La communion des saints, c’est la communion de vie qui existe entre nous et ceux qui nous ont précédés. Il y a, dans le Christ, mort et ressuscité, un lien mutuel et une solidarité entre les vivants et les morts.

La Toussaint et la fête des morts, à la fois séparées dans le calendrier liturgique et en même temps articulées par leur enchainement, manifestent, d’une part avec tous les saints et de l’autre avec tous les fidèles défunts, ce même Salut inauguré par le Christ mort et ressuscité.

source 

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 10:00

 

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 09:43

 

La légende noire sur les Borgia a la vie dure

Le prêtre et historien espagnol, Alberto Royo Mejía, tord le coup à la légende noire sur les Borgia, colportée notamment par Victor Hugo et Alexandre Dumas père, et qui ressort actuellement sur Canal+ (à grand renfort de publicité) :

A"Les plus récentes investigations publiées démontrent queLucrèce Borgia non seulement ne fut pas une épouse infidèle mais que jamais elle n’utilisa ni ne commanda d’utiliser un poignard, une épée, ni une arme quelconque. Elle n’utilisa pas non plus le mythique poison des Borgia (la cantarella). Mais plutôt, selon les termes de l’immortel historien anglais William Thomas Walsh, «Lucrèce […] de par l’histoire, les documents et les mémoires dignes de foi, était à son époque une des femmes les plus vertueuses et dignes de louange » (cf. Isabel La Cruzada, Espasa Calpe Argentina, 1945).

L’amour de la vérité exige d'être rigoureux et ouvert à toutes les possibilités que les faits et les raisonnements sains présentent à nos yeux. Pour cela nous allons réviser brièvement la vérité historique qui entoure Lucrèce et Alexandre VI. [...] Préfet de Rome, sous Sixte IV, il fut nommé légat du Pape, il réconcilia Henri IV de Castille avec sa soeur Isabelle (1472). Il réussit à chasser le Roi de France Charles VIII des États Pontificaux, et il s’allia ensuite avec Louis XII. En 1493 il promulgua une bulle fixant la « ligne alexandrine » qui détermina la division du Nouveau Monde entre la Castille et le Portugal. Il favorisa ses enfants (qu’il avait eus, violant la règle religieuse, avec Vanozza Catanei) et plus particulièrement César et Lucrèce.

On a tellement dit de choses sur Alexandre VI, et on a tellement calomnié sa mémoire, et celle de sa fille. Les calomnies commencèrent à toucher le grand public quand le radical et exalté Savonarole prêcha sa réforme morale que certains ont considérée comme précurseur du puritanisme protestant, et qu’il commença à crier par les rues que tous ceux qui suivaient le Pape était des ennemis du Christ, prophétisant à tous vents. « Je vous assure, in Verbo Domine, qu'Alexandre n’est absolument pas le Pape, et qu'il ne doit pas être traité comme tel », soutenait-il. Il alla jusqu'à prétendre qu’il avait acheté sa charge et qu’il ne croyait même pas en Dieu. Les gens simples se scandalisaient, mais la vérité est que malgré ses péchés personnels, la doctrine qu’Alexandre VI enseigna fut très fidèle à la Tradition et à la Révélation et même il manifestait une grande et tendre dévotion pour la Très Sainte Vierge. Il faut rappeler que nous sommes déjà à la Renaissance et que les luttes de pouvoirs se livraient non pas pour des motifs religieux mais pour de vils motifs matériels et humains. Les « familles », ou Maisons, assassinaient, calomniaient, corrompaient ou exilaient selon leurs besoins pour assurer ou augmenter leur pouvoir. C'est pourquoi les ennemis politiques de la Maison des Borgia [...] excitaient le peuple avec des histoires de simonie, d’immoralité et de corruption. Vices crédibles d’autant qu’ils étaient plus que fréquents à cette époque. Mais ce qui a été à l’origine des très graves et infamantes calomnies dirigés contre ses enfants César et Lucrèce, ce fut le fait d’avoir initié le plan de centralisation et d’unification de l’Italie, une action d’ailleurs en conformité avec l’Europe du moment. Cela signifiait, entre autre, en finir avec les noblesses et les pouvoirs corrompus qui opprimaient durement le peuple. C’est ainsi qu’agirent Louis XI en France, Henri VII en Angleterre, Isabelle et Ferdinand en Espagne. Pour avoir mis de l’ordre dans l'anarchie de la Renaissance, les nobles et les roitelets dépouillés n’ont rien trouvé de trop vil à dire contre le Pape et sa famille." (Source)

lu sur http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

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