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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 19:06

 

Car l’heure des saints vient toujours. Notre Eglise est l'Eglise des saints. 

Qui s'approche d'elle avec méfiance ne croit voir que des portes closes, des barrières et des guichets, une espèce de gendarmerie spirituelle.

Mais notre Eglise est l'Eglise des saints.

Pour être un saint, quel évêque ne donnerait son anneau, sa mitre, sa crosse, quel cardinal sa pourpre, quel pontife sa robe blanche, ses camériers, ses suisses et tout son temporel ?

Qui ne voudrait avoir la force de courir cette admirable aventure ?
Car la sainteté est une aventure, elle est même la seule aventure.

 Qui l'a une fois compris est entré au cour de la foi catholique, a senti tressaillir dans sa chair mortelle une autre terreur que celle de la mort, une espérance surhumaine.

Notre Eglise est l'Eglise des saints. 

Mais qui se met en peine des saints ? 
On voudrait qu'ils fussent des vieillards pleins d'expérience et de politique, et la plupart sont des enfants.
Or l'enfance est seule contre tous. 
Les malins haussent les épaules, sourient : quel saint eut beaucoup à se louer des gens d'Eglise ?

 Hé ! Que font ici les gens d'Eglise ! Pourquoi veut-on qu'ait accès aux plus héroïques des hommes tel ou tel qui s'assure que le royaume du ciel s'emporte comme un siège à l'Académie, en ménageant tout le monde ? 
Dieu n'a pas fait l'Eglise pour la prospérité des saints, mais pour qu'elle transmît leur mémoire, pour que ne fût pas perdu, avec le divin miracle, un torrent d'honneur et de poésie. 
Qu'une autre Eglise montre ses saints !

 La nôtre est l'Eglise des saints. 

A qui donneriez-vous à garder ce troupeau d'anges ?

La seule histoire, avec sa méthode sommaire, son réalisme étroit et dur, les eût brisés. 
Notre tradition catholique les emporte, sans les blesser, dans son rythme universel.
Saint Benoit avec son corbeau, saint François avec sa mandore et ses vers provençaux, Jeanne avec son épée, Vincent avec sa pauvre soutane, et la dernière venue, si étrange, si secrète, suppliciée par les entrepreneurs et les simoniaques, avec son incompréhensible sourire, Thérèse de l'Enfant Jésus.

Souhaiterait-on qu'ils eussent tous été, de leur vivant, mis en châsse ?
Assaillis d'épithètes ampoulées, salués à genoux, encensés ?
De telles gentillesses sont bonnes pour les chanoines.

Ils vécurent, ils souffrirent comme nous. 
Ils furent tentés comme nous.

Ils eurent leur pleine charge et plus d'un, sans la lâcher, se coucha dessous pour mourir.
Quiconque n'ose encore retenir de leur exemple la part sacrée, la part divine, y trouvera du moins la leçon de l'héroïsme et de l'honneur.
Mais qui ne rougirait de s'arrêter si tôt, de les laisser poursuivre seuls leur route immense ?

Qui voudrait perdre sa vie à ruminer le problème du mal, plutôt que de se jeter en avant ? Qui refusera de libérer la terre ?

Notre Eglise est l'Eglise des saints.

Tout ce grand appareil de sagesse, de force, de souple discipline, de magnificence et de majesté n'est rien de lui-même, si la charité ne l'anime.

Mais la médiocrité n'y cherche qu'une assurance solide contre les risques du divin. 
Qu'importe ! Le moindre petit garçon de nos catéchismes sait que la bénédiction de tous les homme d'Eglise ensemble n'apportera jamais la paix qu'aux âmes déjà prêtes à la recevoir, aux âmes de bonne volonté.

 Aucun rite ne dispense d'aimer.

Notre Eglise est l'Eglise des saints. 

Nulle part ailleurs on ne voudrait imaginer seulement telle aventure, et si humaine, d'une petite héroïne qui passe un jour tranquillement du bûcher de l'inquisiteur en Paradis, au nez de cent cinquante théologiens.
« Si nous sommes arrivés à ce point, écrivaient au pape les juges de Jeanne, que les devineresses vaticinant faussement au nom de Dieu, comme certaine femelle prise dans les limites du diocèse de Beauvais, soient mieux accueillies par la légèreté populaire que les pasteurs et les docteurs, c'en est fait, la religion va périr, la foi s'écroule, l'Eglise est foulée aux pieds, l'iniquité de Satan dominera le monde !...»
et voilà qu'un peu moins de cinq cents ans plus tard l'effigie de la devineresse est exposée à Saint-Pierre de Rome, il est vrai peinte en guerrière, sans tabard ni robe fendue !, et à cent pieds au-dessous d'elle, Jeanne aura pu voir un minuscule homme blanc, prosterné, qui était le pape lui-même.

Notre Eglise est l'Eglise des saints.

Du Pontife au gentil clergeon qui boit le vin des burettes, chacun sait qu'on ne trouve au calendrier qu'un très petit nombre d'abbés oratoires et de prélats diplomates.

Seul peut en douter tel ou tel bonhomme bien pensant, à gros ventre et à chaîne d'or, qui trouve que les saints courent trop vite, et souhaiterait d'entrer au paradis à petits pas, comme au banc d'ouvre, avec le curé son compère.

Notre Eglise est l'Eglise des saints. 

Nous respectons les services d'intendance, la prévôté, les majors et les cartographes, mais notre cour est avec les gens de l'avant, notre cour est avec ceux qui se font tuer.

Nul d'entre nous portant sa charge, (patrie, métier, famille), avec nos pauvres visages creusés par l'angoisse, nos mains dures, l'énorme ennui de la vie quotidienne, du pain de chaque jour à défendre, et l'honneur de nos maisons, nul d'entre nous n'aura jamais assez de théologie pour devenir seulement chanoine. Mais nous en savons assez pour devenir des saints.

Que d'autres administrent en paix le royaume de Dieu ! Nous avons déjà trop à faire d'arracher chaque heure du jour, une par une, à grand-peine, chaque heure de l'interminable jour, jusqu'à l'heure attendue, l'heure unique où Dieu daignera souffler sur sa créature exténuée, Ô Mort si fraîche, ô seul matin !

Que d'autres prennent soin du spirituel, argumentent, légifèrent : nous tenons le temporel à pleines mains, nous tenons à pleines mains le royaume temporel de Dieu.

Nous tenons l'héritage des saints

Car depuis que furent bénis avec nous la vigne et le blé, la pierre de nos seuils, le toit où nichent les colombes, nos pauvres lits pleins de songe et d'oubli, la route où grincent les chars, nos garçons au rire dur et nos filles qui pleurent au bord de la fontaine, depuis que Dieu lui-même nous visita, est-il rien en ce monde que nos saints n'aient dû reprendre, est-il rien qu'ils ne puissent donner ? ».

Georges Bernanos, Jeanne relapse et sainte,  Plon 1934,  

lu sur  http://saintsdefrance.canalblog.com/ 

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 18:51
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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 17:26

Le grand silence

tout sauf un documentaire : c'est une expérience unique.La communauté de la Grande chartreuse, dans les Alpes, est un siège monacal de premier ordre, ou l'ascèse est le…

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Si ma vie et mon oeuvre vous interesse, suivez moi au desert de chartreuse… …

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An 1084. Sept hommes bâtissent un petit ermitage au coeur d'une épaisse forêt du massif de la chartreuse dans les Alpes du Nord. En ce lieu sauvage et retiré, par des vies…

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 16:57

 

Face à la virtualité, redécouvrir le silence et la solitude

Extraits de l'homélie de Benoît XVI, hier, lors des vêpres à la chartreuse. Après avoir parlé du silence et de la solitude :

"Le progrès technique, en particulier dans le domaine des transports et de la communication, a rendu la vie humaine plus confortable, mais aussi plus agitée, parfois convulsive. Les villes sont presque toujours bruyantes: rarement on y est dans le silence, parce que le bruit de fond est toujours présent, dans certaines zones même la nuit. Dans les dernières décennies, ensuite, le développement des media a développé et amplifié un phénomène qui se profilait déjà dans les années soixante: la virtualité, qui risque de dominer la réalité. De plus en plus, même sans s'en rendre compte, les gens sont plongés dans le monde virtuel, en raison de messages audiovisuels qui accompagnent leur vie, du matin au soir. Les plus jeunes qui sont déjà nés dans cette condition, semblent vouloir remplir de musique et d'images chaque instant vide, comme par peur de resentir, justement, ce vide. C'est une tendance qui a toujours existé, surtout parmi les jeunes et dans les contextes urbains les plus développés, mais aujourd'hui elle a atteint un niveau tel qu'on parle de mutation anthropologique. Certaines personnes ne sont plus capables de rester longtemps dans le silence et la solitude.

J'ai voulu mentionner cette circonstance socio-culturelle, car elle souligne le charisme spécifique de la Chartreuse, comme un don précieux pour l'Eglise et le monde, un don qui contient un message profond pour notre vie et pour l'humanité toute entière. Je résumerais ainsi: en se retirant dans le silence et la solitude, l'homme, pour ainsi dire, s'«expose» au réel dans sa nudité, s'expose à ce «vide» apparent que j'ai mentionné avant, pour expérimenter au contraire la Plénitude, la présence de Dieu, de la Réalité la plus réelle qui soit, et qui est au-delà des dimensions sensibles. C'est une présence perceptible dans chaque créature: dans l'air que nous respirons, dans la lumière que nous voyons et qui nous réchauffe, dans l'herbe, dans les pierres ... Dieu, Creator omnium, traverse toute chose, mais il est au-delà, et justement pour cela, il est le fondement de tout. Le moine, en laissant tout, pour ainsi dire «risque»: il s'expose à la solitude et au silence pour ne rien vivre d'autre que de l'essentiel, et justement en vivant de cet essentiel, il trouve aussi une profonde communion avec ses frères, avec tout homme."

Michel Janva ici Lien permanent

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 15:19


ALe curé de la paroisse du Sacré Coeur à Bourg-en-Bresse, l'abbé François Rineau, 50 ans, a descendu en rappel l'église, avant de lancer une souscription auprès de la population pour sa rénovation.

Le prêtre espère ainsi "attirer l'attention" du public sur la dégradation de l'église et la nécessité de travaux pour un montant de 210 000 euros.

"La basilique a 70 ans seulement mais a subi des dégradations en maçonnerie-zinguerie, avec la pénétration d'eau dans les murs".

Ayant été construit après 1905, l'édifice est à la charge intégrale de l'Eglise.

Michel Janva  Lien permanent

P.S. : on peut aider en écrivant ici....    sacrecoeur.bourg@gmail.com

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 21:37

 

" Nous n'avons pas besoin d'une religion qui ait raison là où nous avons déjà raison. Ce 

dont nous avons besoin, c'est d'une religion qui ait raison lorsque nous avons tort. "

L'Eglise catholique et la conversion

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 15:49

 

De Bagdad à Jérusalem : L'Orient indiscret

Calvaire des chrétiens de Mossoul en Irak

Par Georges Malbrunot le 20 septembre 2011 

chrétiens mossoul.jpg Une délégation de l'association Fraternité en Irak a séjourné pendant deux semaines à Mossoul et Kirkouk durant l'été. L'un de ses membres, Benoît Camurat, nous décrit les épreuves endurées par la minorité chrétienne, face à la violence qui sévit dans le nord du pays. 

Quel était le but de votre séjour auprès des chrétiens d’Irak ?

 
Benoît Camurat : «Avec les dix jeunes qui m’ont accompagné pendant deux semaines cet été, nous avons convoyé 368 kilos de médicaments à Mgr Louis Sakho, l’évêque chaldéen de Kirkouk, qui les a ensuite distribués à l’hôpital de la ville au profit des chrétiens mais aussi des musulmans, à la veille du ramadan. Nous sommes en effet convaincus que pour aider les chrétiens d’Irak, il faut également aider la majorité musulmane au sein de laquelle ils vivent. Nous voulons encourager les chrétiens à rester sur leur terre et non pas à émigrer en Europe ou ailleurs. D’ailleurs, ce qui nous a impressionné au cours de ce voyage, c’est leur volonté de demeurer en Irak. Certes quelques uns veulent partir, mais la majorité des chrétiens savent que la vie en Europe est difficile, ils ne se font pas d’illusions.» 

Dans quel état d’esprit les avez-vous trouvés ? 

Benoît Camurat : «70% des chrétiens d’Irak ont quitté leur pays depuis la guerre de 2003. Mossoul que nous avons visitée est la ville où la situation des chrétiens est la plus dramatique. Il n’y reste plus que 2.000 familles, contre 25 à 30.000 avant la guerre. Les chrétiens de Mossoul vivent dans un huis clos très difficile. Même si nous n’y avons passé qu’un après-midi pour des raisons liées à notre sécurité, nous avons rencontré des familles dont seul le père sort de chez eux. Beaucoup de chrétiens vivent terrés, les volets de leurs maisons fermés. Et quand les chrétiens de Mossoul fuient les violences, leurs maisons sont souvent pillées. Ils ne peuvent donc plus rentrer chez eux. C’est un gros souci. Le gouverneur de Mossoul nous a assuré qu’il allait tout faire pour régler ce problème. Mossoul est divisée en deux, de part et d’autre du Tigre. Songez qu’il y a eu 60 enlèvements, toutes confessions confondues, depuis le début de l’année. Les ravisseurs réclament des rançons qui vont jusqu’à 500.000 dollars. C’est peut-être un signe que les groupes armés ont des difficultés pour se financer. Mais depuis deux ou trois mois, la situation à Mossoul s’est un peu améliorée. Il n’y a plus qu’une ou deux attaques à la voiture piégée chaque semaine, contre une chaque jour auparavant. Certains pensent que cette accalmie est due au départ de combattants djihadistes vers la Syrie voisine, pour aider les insurgés à lutter contre le régime de Bashar al-Assad.» 

À Kirkouk, le désarroi des chrétiens est-il aussi profond ? 

Benoît Camurat : «Après l’assassinat d’un chrétien le 31 mai, Mgr Sakho a réuni dans son église aussi bien les responsables chrétiens que musulmans pour évoquer le drame. À Kirkouk, l’évêque est protégé par l’armée irakienne. Il n’y a eu, si l’on ose dire, que 45 enlèvements depuis janvier. Mais lorsque nous y étions, une voiture piégée a tout de même explosé devant l’église de la sainte famille. Quand on va à la messe le dimanche, nous ont raconté des chrétiens, on sait qu’on peut mourir en chemin. À Kirkouk, les chrétiens sont eux aussi constamment sur le qui-vive, dans la peur de l’attentat ou de l’enlèvement. Au cours de notre séjour, nous avons également rencontré des chrétiens, réfugiés à deux reprises. Ils avaient quitté Bagdad l’an dernier après l’attentat contre leur église, pour s’abriter à Mossoul, et de là, ils ont dû, une nouvelle fois, partir pour le Kurdistan, où ils sont mieux, certes, mais ils doivent faire face à un autre problème : leurs enfants à l’école ne parlent plus l’arabe, qui n’est pas enseigné, mais le kurde. Donc comme vous le voyez, les chrétiens d’Irak font face à un véritable calvaire, mais ils montrent beaucoup de ténacité pour le surmonter.»

(Crédit photo : AFP).

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 13:36

 

   Dès deux ou trois heures du matin, les lourds autobus déchargeaient devant le couvent leurs occupants, surpris de voir déjà la place de l'église noire de monde. On attendait patiemment l'ouverture des portes pour entrer ; en attendant, on récitait le chapelet. Pour l'incroyant qui venait simplement en curieux, la messe du Père Pio était peut-être une cérémonie comme toutes les autres ; mais, pour le croyant, elle était d'une valeur infinie par la présence réelle du Seigneur que le célébrant appelle infailliblement sur l'autel par les paroles consécratoires. La messe a toujours et partout la même valeur, là où elle est célébrée validement : pourquoi vouloir assister à celle du Père Pio ? Indubitablement parce que ce capucin rendait tangible la mystérieuse et pourtant réelle présence. On comprend, dès lors, que rien ne peut être ajouté à sa grandeur, à sa valeur, à sa signification, qui est uniquement limitée par l'impénétrable volonté de Dieu. 

        Lorsque le Père Pio célébrait la messe, il donnait l'impression d'une si intime, si intense, si complète union avec Celui qui s'offrait au Père Éternel, en victime d'expiation pour les péchés des hommes. Dès qu'il était au pied de l'autel, le visage du célébrant se transfigurait. Il ne s'y trouvait pas seulement comme prêtre pour l'Offrande, mais comme l'homme de Dieu pour témoigner de son existence, comme prêtre qui portait lui-même les cinq plaies sanglantes de la crucifixion sur le corps.    
        Le Père Pio possédait le don de faire prier les autres. On vivait la messe. On était fasciné. Je puis dire, qu'à San Giovanni seulement, j'ai compris le divin Sacrifice. Cette messe durait longtemps ; cependant, à la suivre dans sa longue célébration, on perdait toute notion de temps et de lieu. La première fois que j'y assistai, j'ai regretté qu'elle touchât à sa fin. Avec stupeur, je me rendis compte qu'elle avait duré plus de deux heures !   ...la suite ...

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 07:18

murillo--asmp4-gf-copie-1.JPG

cliquez sur l'image ...

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 22:50

cette année  ...

isla-delice-ramadan-2011-3.jpg

avant ...

fierement-halal-coq.jpg

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 09:44
10 mythes antichrétiens : l'histoire répond

 

 Une réfutation magistrale des mythes de l'histoire antichrétienne :

La vérité sur les croisades, par Sylvain Gouguenheim

Histoire d'une âme, par André Gabbar

Non, le chevalier n'était pas une grosse brute, par Martin Aurell

Le spectre de l'Inquisition, par Eric Picard

Les Borgia : l'Histoire réelle, par l'abbé C.-P. Chanut

Le scandale des indulgences, par André Gabbar

Le "malentendu" de l'affaire Galilée, par Eric Picard

Les Guerres de religion vues par les philosophes, par William Cavanaugh

Les missionnaires : colonialistes ou évangélisateurs ? par Yves Chiron

L'Eglise catholique allemande face au nazisme, par l'abbé Eric Iborra

Le processus de désinformation. Entretien avec Jean Sévillia

10 mythes antichrétiens, n° hors série de'l'Homme Nouveau" 
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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 09:41

 

31 juillet - Eglise Ethiopienne. Fête de la Densata (Conception de Marie) - Saint Ignace de Loyola

     
 

Après neuf mois en convalescence de mars 1522 à février 1523, à Manrèse, près du monastère bénédictin de Montserrat (Espagne, diocèse de Barcelone), suite à une blessure de guerre, Saint Ignace de Loyola eut une vision qu’il relate dans son autobiographie. Etant éveillé une nuit, il vit clairement une image de Notre-Dame avec le saint Enfant Jésus ; de cette vue, qui dura un espace de temps notable, il reçut une très excessive consolation et il demeurera avec un tel dégoût de toute sa vie passée, et spécialement des choses de la chair, qu’il lui semblait qu’on avait enlevé de son âme toutes les images qui y étaient peintes auparavant. Ainsi depuis cette heure jusqu’en août 1533, où ceci est écrit, il n’eut jamais plus même le plus petit consentement aux choses de la chair. Sans indiquer l’origine de cette vision, il en note simplement les fruits et le fait, dans sa sobriété, n’a jamais été mis en doute. 

 
 

Saint Ignace de Loyola
Autobiographie, dite Récit du pèlerin » (Ecrits, 1991, 1022-1023).
Cité par le doctionnaire des Apparitions de l’Abbé Laurentin, Fayard 2007

 

 

 

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Une minute avec Marie aujourd'hui   

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 20:25

 

Archéologie : La tombe de l’apôtre Philippe aurait été découverte en Turquie

 

La tombe de Saint Philippe, l’un des douze apôtres du Christ, aurait été découverte au sud-ouest de la Turquie, à Pamukkale, anciennement Hiérapolis (station thermale créée vers la fin du IIe siècle av. J.-C., inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco).

 

turquie berceau de la religion

 

“Nous tentons de retrouver depuis des années la tombe de Saint Philippe (…) Nous l’avons finalement trouvé dans les décombres d’une église”, informe Francesco d’Andria, responsable de l’équipe d’archéologues à l’origine de la découverte.

Cependant, la tombe n’a pas encore été ouverte. “Un jours elle le sera sans doute. Cette découverte est d’importance majeure pour l’archéologie et le monde chrétien”, ajoute l’archéologue cité par l’agence Anatolie. Pour le moment, seules la structure et les inscriptions semblent indiquer que le tombeau est bien celui de Saint Philippe.

Il faudra attendre la datation des ossements au carbone 14 pour savoir s’il ne s’agit pas  d’une “fausse tombe”. S’il était avéré qu’il s’agit bien de celle de Philippe, l’apôtre du Christ, cette découverte pourrait ajouter à la crédibilité historique des Evangiles et devenir une destination majeure de pèlerinage pour les chrétiens.

L’agence Anatolie, qui a révélé cette découverte, a rappelé que Philippe aurait évangélisé la Grèce et la Syrie. Après la Pentecôte, il se serait arrêter en Phrygie, dans l’actuelle Turquie et aurait été lapidé puis crucifié par les Romains dans la cité antique de Hiérapolis, l’actuelle Pamukkale. Selon la légende, une tombe octogonale appelée « le Martyrium », aurait été érigée pour lui après sa mort, à l’endroit même de son martyr.

Retrouver notre article “Turquie : berceau de la religion“, dans notre numéro du mois de Juillet et sur notre site internet.

 

Marie Dias-Alves, nationalgeographic29 juillet 2011 

Merci au petit placide 

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 18:38

 

"Si dure était alors la persécution musulmane à Cordoue que beaucoup de chrétiens devaient feindre de devenir musulmans s'ils voulaient garder la vie sauve. C'était ainsi pour Aurèle et sa femme  Nathalie ainsi que pour leurs cousins Félix et sa femme Liliose. Or un jour, ils rencontrèrent un chrétien, juché sur un âne, le visage tourné vers la queue de la bête. Il avait été mis à nu et les deux bourreaux qui l'escortaient, le fouettaient jusqu'au sang tandis qu'un crieur public dénonçait ses crimes religieux et que les passants le tournaient en ridicule. Aurèle et Nathalie, dès lors, cessèrent de feindre et pratiquèrent ouvertement leur foi. Nathalie et Liliose parurent dans les rues sans le voile que les femmes devaient porter sur leur visage selon les obligations musulmanes. Un moine quêteur, Saint Georges, fut, comme eux arrêtés et tous cinq furent décapités."

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 22:17

 

Quelle est la sainte patronne des Charlottes ?

On répond souvent que c'est un saint patron puisque 15 saints et bienheureux ont porté le nom de Charles, qui signifie "fort" (karl) selon l'étymologie germanique. Il y a pourtant une sainte Charlotte. Elle fait partie du groupe héroïque des 16 Carmélites de Compiègne. Arrachées à leur Carmel de l'Oise sous la Terreur, elles furent amenées à Paris et guillotinées sur la place du Trône puis inhumées au cimetière de Picpus. Leur doyenne était soeur Charlotte, née Anne-Marie Thouret, qui était âgée de 79 ans. C'était le 17 juillet 1794.

Évoquer le martyre des Carmélites de Compiègne, c'est rappeler la célèbre nouvelle de Gertrud  von Lefort, "La dernière à l'échafaud" et la pièce de Georges Bernanos dont fut tirée un film, "Le Dialogue des Carmélites". Le thème en est la marche au martyre des 16 Carmélites de Compiègne. Bernanos conservé la ligne générale de cette trame tout en développant un thème qui est au coeur de son oeuvre : la peur, face à la mort. En exergue de "Dialogues des Carmélites", il écrivit : "La Peur est tout de même la fille de Dieu, rachetée la nuit du Vendredi Saint". Dans la sinistre charrette qui les menait au supplice, les Carmélites chantaient des cantiques. Sauvées de la peur par la foi au Christ Vainqueur de la mort, elles gravirent les marches de l'échafaud en chantant le "Veni Creator". Un employé de la prison avait dit : "Elles avaient l'air d'aller à une noce".

Rédacteur : Frère Bernard Pineau, OP

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 17:00

 

 

 

 

Par nécessité de faire une coupure, de se retrouver, de guérir une blessure, des randonneurs empruntent la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il arrive qu'à cheminer, certains deviennent pèlerins.

 

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 22:36

 

saint henri saint 97

Saint Henri II et son épouse Cunégonde de Luxembourg.
Hartmann Schedel. Chroniques de Nuremberg. XVe.
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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 22:40

 

 

Père Pierre-Hervé Grosjean : 7 ans de période...
CadremploiPar Cadremploi
.

Cette semaine David Abiker rencontre un candidat atypique qui a signé un contrat d'embauche à durée éternelle après une période d'essai de 7 ans ! Pour le Père Pierre-Hervé Grosjean, contrairement aux idées reçues, l'Eglise catholique privilégie la qualité des prétendants plutôt que la quantité. Avis aux intéressés, le boss est "génial".

 

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 15:15

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 10:37

 

 

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 22:37

 

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 17:46

 

Saint Philippe Néri ...

Philippe naquit à Florence le 22 juillet 1515. Dès son enfance, on l'appelait le bon petit Philippe, tant il était bon, doux et aimable. Vers l'âge de dix-huit ans, il renonça à la fortune d'un de ses oncles pour aller à Rome étudier les sciences ecclésiastiques. Rien de plus édifiant que sa vie d'étudiant: pauvreté, mortification, prière, travail, silence, vie cachée, habitaient sa modeste cellule.

Après plusieurs années d'étude opiniâtre dans les universités, il travailla seul, quelques années encore, dans le silence et la solitude, et quand, devenu prêtre par obéissance, il commença à se livrer au ministère des âmes, son esprit facile et profond avait acquis une science fort remarquable.

Philippe visitait les hôpitaux, soignait les malades, assistait et instruisait les pauvres, passait de longues nuits dans la prière, aux catacombes, sur les tombeaux des martyrs. Partout et à toute occasion, il cherchait à gagner des âmes à Dieu. Il aimait surtout les jeunes gens; il les attendait à la sortie des écoles, se mêlait à leurs rangs et conversait avec eux; il les abordait sur les places publiques, les cherchait jusque dans les ateliers et les magasins, en confessait une multitude, en retirait un grand nombre du vice. "Amusez-vous bien, leur disait-il souvent; mais n'offensez pas le bon Dieu!" Aussi Philippe exerçait-il sur l'enfance et la jeunesse un ascendant irrésistible…

Emporté par l'amour de Dieu à un degré rare, Philippe Néri avait des extases. Il était saisi intérieurement par une telle présence de Dieu, avec une telle force, qu'il ne pouvait plus bouger. Cela lui arrivait souvent en disant la messe, après la consécration. En général, il disait sa messe quotidienne seul, avec un servant de messe. Quand celui-ci voyait qu’il était emporté par l'extase, il le laissait sur place, sortait en mettant un écriteau à la porte : "Le Père dit sa messe", et allait vaquer à ses occupations. Tout le monde savait ce que cela signifiait, et on laissait Philippe tranquille. Plus tard, au moment du déjeuner, le servant de messe revenait, faisait un peu de bruit, Philippe sortait de l'extase, terminait sa messe, et allait déjeuner avec sa communauté.

En privé, cela n'avait pas d'inconvénients, mais en public ? Philippe Néri avait prévu la chose. Il aimait beaucoup un recueil d'histoires drôles arrivées à un curé napolitain, le Piavonno Arlotto. Il faisait placer le livre sur l'autel, à côté du missel. Quand l'extase arrivait, il ne fallait pas qu'il soit immobilisé devant tout le monde. Il poussait alors le missel, et lisait une ou deux histoires drôles. Cela le distrayait, et il pouvait reprendre sa messe. Bien entendu, les gens se demandaient pourquoi la messe durait plus longtemps à certains moments et quelles prières le prêtre pouvait bien dire.Malheureusement, au bout d'un moment, Philippe connaissait par cœur toutes les blagues du brave curé napolitain. Mais il avait un chat familier. Il la faisait donc placer sur l'autel. On l'amenait sur un coussin, sous les yeux inquiets et interrogateurs de l'assistance, et Philippe commençait la messe. Le chat était très sage, et ne bougeait pas. Il regardait son maître officier. Quand l'extase venait, Néri caressait le chat qui était ravi et faisait mille câlineries. Cela aussi le distrayait et il pouvait alors reprendre l'office.

Restait le cas des processions où il portait, dans les rues de Rome, le Saint Sacrement. Une ou deux fois, il fut surpris par l'extase en pleine rue. Le Corps du Christ était porté sous un dais, escorté de Gardes suisses. Néri, se voyant immobilisé par la violence de l'amour de Dieu, eut l'idée de tirer la barbe d'un garde. Celui-ci, sidéré, se mit à pousser des cris, à la grande joie de la foule. Néri put se reprendre un peu et continuer la procession.

Philippe jouait pour ainsi dire avec les miracles, et les résurrections de morts ne coûtaient rien à cet homme extraordinaire. Il se regardait, malgré tout, comme le plus grand des pécheurs, et disait souvent à Dieu: "Seigneur, défiez-Vous de moi, car j'ai peur de Vous trahir!" Philippe mourut à l'âge de quatre-vingt ans, le 26 mai 1595.

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 21:23

 

Témoignage

Joseph Fadelle : 
"Je suis un témoin vivant de la persécution"

Lorsque Mohammed Moussaoui, jeune Irakien aîné d’une grande famille chiite, se retrouve contraint de partager la chambre d’un chrétien à l’occasion de son service militaire, sa vie bascule. Fasciné par la bienveillance de ce dernier, ... 
lire la suite du témoignage

 

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 17:21

 

Tordre le cou à la conception raciale de la religion

Témoignage d'un ex-musulman dans La Nef :

"En demandant le baptême, obtenu enfin en 1970, mon choix était fait : il n’y a qu’un seul Jésus, l’unique, le vrai, celui qui, revenant dans la gloire jugera les vivants et les morts, y compris Muhammad. En m’efforçant de vivre, comme tout disciple, dans la fidélité à l’Évangile, ce ne fut pas un long fleuve tranquille. [...] Car l’accueil chaleureux n’était pas au rendez-vous dans les paroisses et dans les mentalités catholiques. En effet, dans mon exaltation, je n’avais pas réalisé l’évolution qu’avait subie l’Église catholique vers les années 1970. J’appris, par exemple, plus de dix ans plus tard, que le curé qui m’avait baptisé avait défroqué.

Évangéliser était passé de mode ; certains prêtres s’étaient frottés aux œuvres sociales auprès des travailleurs immigrés, dans les bidonvilles à Nanterre comme à Villeurbanne, et l’idée se répandit que la solution était l’enfouissement et le silence de rigueur pour sa foi. Alors que, naïvement, je voyais en chaque catholique un missionnaire en puissance, je dus déchanter et constater à l’aube de la montée islamiste et prosélyte, suscitée par l’Iran de Khomeiny, que les seuls chrétiens osant annoncer l’Évangile, ici comme en Algérie, étaient les protestants.

C’est tout ce parcours de plus de 30 ans, qui m’amena à remarquer l’abandon des «convertis» ex-musulmans ou de ceux qui voulaient les imiter. J’ajoute que les idées, fort répandues, qu’un «Algérien = un musulman», ou «Arabe = musulman», que les Kabyles sont tous des musulmans, me poussèrent à me pencher sur le passé chrétien de l’Afrique du nord. S’il m’apparut nécessaire de tordre le cou à ces équations «raciales» en religion, il était encore plus urgent de créer des structures d’accueil et de soutien aux convertis et aux catéchumènes. Ce fut donc ce que nous entreprîmes, à partir des années 1999-2001."

Il s'agit de l’association Notre-Dame de Kabylie.

Michel Janva
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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 09:13

1er Mai ou 3 Mai (selon les calendriers ...) : Saint Jacques le Mineur & saint Philippe, Apôtres. Ier siècle.

Saint Jacques le Mineur & saint Philippe, Apôtres, martyrs. Ier siècle.


Pape : Saint Pierre. Empereur : Néron.

" Priez avec foi et sans défiance, car celui qui est dans la défiance est semblable au flot de la mer qui est agité et emporté çà et là par le vent."
Ep. Jac., I, 6.

" Saint Philippe, après avoir reçu le Saint-Esprit, se rendit dans la Scythie qui lui était échu en partage, et convertit presque toute cette nation à la foi chrétienne."
Bréviaire romain.

Saint Jacques et saint Philippe. Bréviaire à l'usage de Besançon. XVe.

Deux des heureux témoins de la résurrection de notre bien-aimé Sauveur se présentent à nous aujourd'hui. Philippe et Jacques viennent nous attester que leur Maître est véritablement ressuscité d'entre les morts, qu'ils l'ont vu, qu'ils l'ont touché, qu'ils se sont entretenus avec lui durant ces quarante jours ; et afin que nous ne doutions pas de la sincérité de leur témoignage, ils tiennent en main les instruments du martyre qu'ils ont subi pour attester que Jésus, après avoir souffert la mort, est sorti vivant du tombeau. Philippe s'appuie sur la croix où il a été attaché comme son Maître ; Jacques nous montre la massue sous les coups de laquelle il expira.

La prédication de Philippe s'exerça dans les deux Phrygies, et son martyre eut lieu à Hiérapolis. Il était dans les liens du mariage lorsqu'il fut appelé par le Christ, et nous apprenons des auteurs du second siècle qu'il avait eu trois filles qui s'élevèrent à une haute sainteté, et dont l'une jeta un grand éclat sur l'Eglise d'Ephèse à cette époque primitive.

Plus connu que Philippe, Jacques a été appelé le Frère du Seigneur, parce qu'un lien étroit de parenté unissait sa mère à celle de Jésus ; mais dans ces jours de la Pâque il se recommande d'une manière spéciale à notre admiration. Nous savons, par l'Apôtre saint Paul, que le Sauveur ressuscité daigna favoriser saint Jacques d'une apparition particulière. Une telle distinction répondait, sans aucun doute, à un dévouement particulier de ce disciple envers son Maître. Nous apprenons de saint Jérôme et de saint Epiphane que le Sauveur, en montant aux cieux, recommanda à Jacques l'Eglise de Jérusalem, et que ce fut pour répondre à la pensée du Maître que cet Apôtre fut établi premier Evêque de cette ville. Au IVe siècle, les chrétiens de Jérusalem conservaient encore avec respect la chaire sur laquelle Jacques siégeait, quand il présidait l'assemblée des fidèles. Nous savons également par saint Epiphane qu'il portait au front une lame d'or, symbole de sa dignité ; son vêtement était une tunique de lin.

Saint Jacques et saint Philippe. Heures à l'usage de Rome. XVe.

la suite est ICI

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