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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 22:53

 

 

 

Aimons-les en vue de Dieu,

Autant qu'Il le veut,

Comme Il le veut,

Non pour nous ni pour eux, 

Mais pour Lui.

Notre amour pour eux n'en sera pas diminué 

Mais incomparablement augmenté, 

Puisant dans cette source de la volonté divine, 

Une force, une stabilité, un dévouement, une ardeur 

Que n'a pas l'amour purement humain, 

Et qui sont dans les seuls coeurs qui, 

Laissant Jésus vivre en eux, 

Aiment par Jésus 

Et non par eux-mêmes. 

Faisons donc, dans nos sentiments pour le prochain 

Et nos rapports avec lui, 

Passer Dieu avant tout, 

N'ayant dans nos affections, 

Nos pensées, nos paroles, nos actions, 

Que Dieu en vue, 

Cherchant en tout une chose unique, 

Etre et faire ce qui est le plus agréable à Dieu. 

 

                          Charles de Foucauld 

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4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 20:37

 4 février : Sainte Véronique

 

Sainte Véronique par Hans Memling (vers 1433-1494)
 

Aucun récit évangélique ne fait allusion à Véronique, que certaines traditions anciennes citent pour avoir essuyé le Visage du Christ au cours de Sa montée au Golgotha, l'image du Saint Visage restant "imprimée" sur le tissu.
Ce prénom de Véronique pourrait venir d'un mélange de latin-grec, "vera icon", ce qui signifie "véritable image". Pour certains, cette tradition ne serait d'ailleurs qu'une légende, à rapprocher de l'histoire du Mandylion. L'apocryphe "La mort de Pilate" raconte à l'appui de cette thèse que le Christ imprima son visage sur une toile qu'il donna à Véronique.
Les preuves historiques de l'histoire du voile remontent au VIII° siècle, au cours duquel le pape Jean VII le plaça dans un oratoire qu'il fit construire au Vatican. Exposé au XII° siècle au Latran, le voile fut transféré au début du XVII° à la Basilique Saint Pierre de Rome, où il fut l'objet d'une dernière ostension en 1854. Il n'a fait l'objet d'aucune étude scientifique, mais les copies conservées à Rome et à Gênes rappellent l'image du Saint Suaire.
Cette scène de la Passion du Christ, pour hypothétique qu'elle soit, a inspiré de nombreux peintres, dont nous vous présentons ci-dessous les oeuvres les plus connues.

compléments et iconographie ICI 

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29 janvier 2007 1 29 /01 /janvier /2007 09:47
Il est prêtre depuis 1933

Il a été ordonné prêtre voici déjà 74 ans. Il en a aujourd'hui 110 et il est le prêtre le plus vieux du monde. Vocation monastique tardive, le père Nicolas Kao Shi Qian n'est rentré chez les trappistes qu'à 75 ans - c'est à dire il y a 35 ans - et a prononcé ses voeux perpétuels à 100 ans. Toutes ces dates et ses chiffres font un peu tourner la tête et nous sont donnés par Zénit à l'occasion de l'hommage rendu à ce prêtre par l'agence Fides à l'occasion de son anniversaire.

Né en 1897, ce prêtre chinois livre le double secret de sa longévité :

  • un mode de vie : "Je ne fume pas, je ne m'énerve pas, je ne bois pas, je ne mange pas trop, je ne commet pas de gestes incorrects, je n'arrête pas de prier, je n'arrête pas de faire du sport".
  • et la prière : "Ce chapelet m'accompagne depuis bien 74 ans. Tous les jours je récite de nombreuses fois le chapelet, ma maman Marie a peut-être pensé que je suis un fils obéissant, alors elle a intercédé pour m'accorder une longue vie devant Jésus".

Une bien belle leçon de vie !

Lahire

relevé sur www.lesalon beige Posté le 26 janvier 2007 à 23h05 | Lien permanent | Commentaires (2)

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22 janvier 2007 1 22 /01 /janvier /2007 22:24
Evangile de Jésus Christ selon saint Luc (24 : 13 - 35)

Et voici que ce même jour, deux d'entre eux faisaient route vers un village du nom d'Emmaüs, à soixante stades de Jérusalem, et ils s'entretenaient de tout ce qui s'était passé. Or tandis qu'ils devisaient et discutaient ensemble, Jésus en personne s'approcha et fit route avec ceux ; mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Il leur dit : Quels sont donc ces propos que vous échangiez en marchant ? Ils s'arrêtèrent, le visage morne. L'un d'eux, nommé Cléophas, lui répondit : Tu es bien le seul habitant de Jérusalem à ignorer ce qui s'est passé ces jours-ci ! - Quoi donc ? leur dit-il. Ils lui répondirent : Ce qui est advenu à Jésus le Nazaréen, qui s'était montré un prophète puissant en ouvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple. Comment nos grands prêtres et nos chefs l'ont livré pour être condamné à mort et crucifié. Nous espérions, nous, que c'était lui qui délivrerait Israël ; mais avec tout cela, voilà deux jours que ces choses se sont passées ! Quelques femmes qui sont des nôtres nous ont, il est vrai, bouleversés. S'étant rendues de grand matin au tombeau, et n'y ayant pas trouvé son corps, elles sont revenues nous dire que des anges même leur étaient apparus, qui le déclarent vivant. Quelques-uns des nôtres sont allés au tombeau et ont trouvé les choses comme les femmes avaient dit ; mais lui, ils ne l'ont pas vu ! Alors Jésus leur dit : Esprits sans intelligence, lents à croire tout ce qu'ont annoncé les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ endurât ces souffrances pour entrer dans sa gloire ? Et, commençant par Moïse et parcourant tous les Prophètes, il leur interpréta dans toutes les Écritures ce qui le concernait. Quand ils furent près du village où ils se rendaient, il fit semblant d'aller plus loin. Mais ils le pressèrent en disant : Reste avec nous, car le soir tombe et le jour déjà touche à son terme. Il entra donc pour rester avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, puis le rompit et le leur donna. Leurs yeux s'ouvrirent et ils le reconnurent. Mais il avait disparu de devant eux. Ils se dirent l'un à l'autre : Notre cour n'était-il pas tout brûlant au-dedans de nous, quand il nous expliquait les Écritures ? Sur l'heure, ils partirent et revinrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les Onze et leurs compagnons, qui leur dirent : C'est bien vrai ! Le Seigneur est ressuscité et il est apparu à Simon ! Et eux de raconter ce qui s'était passé en chemin, et comment ils l'avaient reconnu à la fraction du pain.

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18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 09:58

 

Etrange, que 5 euros te paraissent tellement énormes si tu les donnes à
l'église, mais si peu, lorsque tu fais tes courses.

Etrange, qu'une heure pour servir Dieu soit si longue, mais que 60
Minutes de sport à l'université passent si vite.

Etrange, combien c'est long de rester quelques heures à l'église, mais
combien ces mêmes heures sont courtes si tu regardes une vidéo.

Etrange, quand rien ne nous vient à l'esprit pour prier, alors que nous
Avons tellement de choses à raconter à nos amis.

Etrange, combien les prolongations d'un match de foot sont
passionnantes, mais combien de fois nous regardons l'heure si la Messe
est plus longue que prévu.

Etrange, combien c'est dur de lire un chapitre de la Bible, mais combien
c'est facile d'avaler 100 pages du dernier Best-seller.

Etrange, la peine que se donnent les gens pour être dans les premiers
Rangs pour assister à un concert ou à une pièce de théâtre, et dans les
places les plus retirées à l'église.

Etrange, que nous ayons besoin d'être prévenus 2 ou 3 semaines en avance
Pour faire entrer dans notre emploi du temps un événement organisé par
l'église, mais que pour d'autres événements nous puissions en un clin
d'?il changer tous nos plans.

Etrange, combien il est difficile pour les gens d'annoncer
la Bonne
Nouvelle de l'Evangile, mais combien c'est facile d'ébruiter les
derniers potins et commérages.

Etrange, à quel point nous croyons ce que nous lisons dans le journal,
Mais combien nous remettons en question ce que dit la Bible.

Etrange, la vitesse à laquelle les blagues d'Internet se transmettent,
Mais lorsque nous commençons à envoyer des informations qui témoignent
de l'existence de Dieu , les gens réfléchissent à deux fois s'ils doivent
les transmettre.

Etrange, n'est-ce pas ? Ris-tu ? Réfléchis-tu ?
Alors, annonce la Bonne Nouvelle , et rends Gloire à Dieu, car Il est
Bon !

Etrange, le nombre de personnes de ton carnet d'adress qui ne recevront
pas ce mail, parce que tu ne penses pas, qu'ils croient quoi que ce soit
de tout ça?

Etrange ? .... Triste.

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5 novembre 2006 7 05 /11 /novembre /2006 11:25

 

 
Accorde-moi, Dieu miséricordieux,
de désirer avec ardeur ce que tu approuves,
de le rechercher avec prudence,
de le reconnaître en vérité,
de l'accomplir en perfection,
à la louange et à la gloire de ton nom.

Mets de l'ordre dans ma vie, ô mon Dieu,
et ce que tu veux que je fasse donne-moi de le connaître,
accorde-moi de l'accomplir comme il faut
et comme il est utile à mon âme.

Donne-moi, Seigneur mon Dieu,
de ne pas m'égarer au milieu de la prospérité
et de l'adversité ;
ne laisse pas l'adversité me déprimer,
ni la prospérité m'exalter.

Que rien ne me réjouisse ou ne m'attriste
hormis ce qui mène à toi
ou me détourne de toi.
Que je ne désire plaire ou ne craigne de
déplaire à personne, si ce n'est à toi.

  

 

 

 

Saint-Thomas d'Aquin (1225-1274),

théologien dominicain, docteur de l'Église
 

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4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 09:41

« Etonnant que tant de baptisés en sachent plus sur le tantrisme que sur leur propre christianisme ; connaissent mieux la mythologie égyptienne que la traditions cistercienne, mieux leur thème astral que le sanctoral, mieux l'horoscope que le martyrologe?

D'ailleurs la plupart de ceux qui passent dans une secte font des efforts prodigieux, avec une sorte de passion, pour se pénétrer de leurs doctrines, alors qu'ils n'ont jamais creusé leur foi chrétienne. Souvent, du reste, faute de guides(?)

Au long des premiers siècles, les chrétiens ont préféré les tortures, la prison et la mort, plutôt que d'adhérer aux théories gnostiques. De nos jours, innombrables sont les martyrs qui ont refusé les idéologies nazies ou marxistes pour demeurer fidèles à la personne du Christ.

Tant il est vrai -aujourd'hui comme hier- que l'on ne joue pas avec sa foi. On ne galvaude pas nos trésors. On ne dilapide pas notre héritage. On ne brade pas la Révélation. On ne tergiverse pas avec l'essentiel.

Cela veut dire : on ne flirte pas avec l'erreur. On ne pactise pas avec le mensonge. On ne compromet pas la vérité. On ne biaise pas avec l'Eglise. On ne triche pas avec Dieu. »

Père Daniel-Ange

« Guetteur, le cri de la nuit, l'entends-tu ? »

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3 novembre 2006 5 03 /11 /novembre /2006 22:46

" C'est la Sainteté, ce sont les Saints qui maintiennent cette vie intérieure sans laquelle l'humanité se dégradera jusqu'à périr. C'est dans sa propre vie intérieure en effet que l'homme trouve les ressources nécessaires pour échapper à la barbarie ou à un danger pire que la barbarie, la servitude bestiale de la fourmilière totalitaire. Oh! Sans doute, on pourrait croire que ce n'est plus l'heure des saints, que l'heure des saints est passée. Mais comme je l'écrivais jadis, l'heure des saints vient toujours. "

Bernanos, "Nos amis les saints", in La liberté pour quoi faire ? ", 1953

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1 novembre 2006 3 01 /11 /novembre /2006 20:13

Voici une interview de 2002 de Damien Le Guay à propos de son livre "La face cachée d'Halloween"


Halloween, avec son cortège de sorcières, de citrouilles et de morts-vivants, a désormais pignon sur rue dans notre calendrier festif. Cette invasion indolore du territoire de la Toussaint, soutenue par les commerçants et les maîtresses d'école, semble faire l'unanimité. Quelques irréductibles résistent cependant à la séduction au nom du bon sens - comme notre collaborateur Damien Le Guay - et de la foi. Sont-ils des mauvais-coucheurs ces chrétiens qui voient d'un mauvais œil cette floraison automnale de celto-paganisme ?

Damien Le Guay, est-il opportun de partir en croisade contre le phénomène Halloween ? Le triomphe d’Halloween peut sembler de peu d’importance.
Et il l’est, d’une certaine façon. De quoi s’agit-il ? D’une fête, venue d’ailleurs, et qui vient s’ajouter à d’autres fêtes pour la plus grande joie de nos enfants... Cependant, il faut y regarder de plus près et ne pas se laisser tromper par de fausses apparences. Dans ce livre, soucieux de regarder le concret et l’épaisseur des choses, j’entends mettre en évidence les enjeux de cette fête, partir de ce que nous voyons pour donner à penser. De toute évidence, la fête d’Halloween dissimule ses emprunts. L’agitation festive cache ce qui est promu en sous-main. Je ne défends pas, dans ce livre, la Toussaint – comme si nous étions sur un marché aux religions. J’essaye de réfléchir à ce qui nous est arrivé et aux raisons pour lesquelles Halloween s’est ainsi vautrée dans notre calendrier en si peu de temps. Quel est le danger de ces sorcières qui peuplent nos vitrines ? Il ne s’agit pas, pour moi, de douter du rôle formateur des fées, des magiciens et des sorcières qui peuplent l’imaginaire des enfants et leur permettent, comme l’a montré Bruno Bettelheim, de canaliser leurs peurs et de domestiquer leur sentiment de toute puissance. Tous les enfants, ceux d’hier et d’aujourd’hui, ont eu besoin d’en passer par la fée Carabosse et le grand méchant loup. Cependant, aujourd’hui, cet univers des sorciers est d’un autre ordre. Des feuilletons américains comme Charmed, Buffy, Dark Angel, les feuilletons regardés par nos enfants, agissent sur les consciences enfantines de manière à les persuader que des forces occultes gouvernent le monde, que des puissances "maléfiques" agissent ici et maintenant et que les hommes ne sont que "des jouets" aux mains des sorciers. Halloween est un élément, un élément parmi d’autres, de ces croyances-là. De leur côté, les adultes ne croient-ils pas, avec les horoscopes, qu’ils sont "gouvernés" par les étoiles et la conjonction des unes avec les autres ? Trop de religieux chasse le religieux ? Nous assistons à un éclatement du religieux. Il se fragmente, n’est souvent plus tenu, s’éparpille, prend des formes variées. Le père Verlinde, lors des conférences de Carême, a montré les ravages du "nouvel âge" et des croyances en des forces impersonnelles. J’essaie, de mon côté, de repérer, avec Halloween et l’univers dont il est l’emblème, le retour de croyances religieuses primitives. Halloween, de ce point de vue-là, est un OGM religieux. Un religieux (le christianisme) complexe, subtil, fin, faisant appel à la raison et en résonance avec l’humanisme est remplacé, pour partie, par un religieux pauvre symboliquement et dangereux spirituellement. J’essaie de penser ce déclin d’une structure religieuse avec le déclin du politique – décrit, entre autres, par Pierre Manent et Alain Finkielkraut. Tocqueville voyait dans la religion un contre-poids indispensable à l’égalitarisme démocratique. Cette montée en puissance d’une religiosité anarchique est inquiétante. Je crois qu’un mode religieux chimiquement instable constitue un danger pour la démocratie.

Peut-on comparer le vieux paganisme celte avec le bricolage de nos contemporains ?
Vous avez raison de penser que la fête d’Halloween prend sa source dans la vieille fête de Samhain, fête celte durant laquelle les esprits sortaient de terre et menaçaient les humains. Les druides, de maison en maison, demandaient, en échange d’une protection, un don. Un don pour une protection ; "un bonbon ou un sort". Vous voyez bien que la structure est commune. Quant au bricolage religieux de nos contemporains il est, me semble-t-il, en affinité de pensée avec ce néo-paganisme dont nous parlons. Relevons différentes similitudes. Le refus de l’unité d’abord. Le paganisme suppose plusieurs dieux ; nous assistons, aujourd’hui, à une atomisation du social, la multiplication des groupes de pression et le communautarisme. Le refus de la transcendance est un autre point de rapprochement. Le paganisme promeut des divinités qui agissent ici, autour de nous. Ce divin-là n’ouvre pas sur un au-delà. Il reste attaché à la terre. Dans l’ordre du politique, on assiste à un refus du collectif au profit d’un individualisme de plus en plus arrogant. Il y a enfin (troisième similitude) l’idolâtrie. De nos jours, il y a une idolâtrie de la marchandise relayée par la tyrannie des marques et de la publicité – ce n’est pas pour rien qu’Halloween est promue par des "marques". Nous en revenons toujours à cette opposition aux veaux d’or et cette défense du Dieu des hauteurs de la montagne qui en appelle à la gratuité. Le calendrier chrétien est-il le vestige d’un âge révolu ? On peut le craindre. Ce calendrier est en passe de devenir un simple décor et les références chrétiennes un langage étranger. Et cette situation nouvelle rend la culture (celle de Bach, Rembrandt ou Dostoïevski) incompréhensible à la plupart de nos contemporains. Si le sous-jacent fait défaut, comment comprendre la tragédie ou la joie de cette culture des anciens pétrie de christianisme ? Ajoutons à cela un certain désir de nos contemporains d’échapper aux rigueurs du christianisme. Ils préfèrent une religiosité plus servile, plus malléable, avec laquelle il est plus facile de faire des arrangements. Pour ceux-là, la norme et la loi du monothéisme passent pour insupportables.

Quels compromis faire avec un seul Dieu qui sollicite la conscience de chacun ? La symbolique véhiculée par Halloween est-elle incompatible avec la culture chrétienne ?
En profondeur, il y a antinomie. Le néo-paganisme, avec ses rites, ses sorcières et ses cultes, implique une certaine "métaphysique" de la fatalité. "Nous n’y pouvons rien. C’est ainsi." Le christianisme, lui, qui vient évangéliser le vieux fond de paganisme de tout un chacun, en appelle toujours à la liberté des individus. L’enjeu implicite est de taille : sommes-nous soumis à des forces anonymes ou libres d’aimer un Dieu personnel ? Kafka déjà, opposait les masses "modernes" en débandade qui marchent sans se voir, sans se parler, qui marchent pour marcher et s’agiter et vont vers l’abîme au "peuple de la Bible" qui lui, rassemblé, relié par une loi, s’avance vers l’avenir. La mort, omniprésente dans cette fête, n’est-elle pas le signe d’une angoisse existentielle ? Avec Halloween, la mort est prise au second degré. Elle n’est pas réelle. Elle entre dans l’imaginaire des jeunes comme objet de fête. Or, c’est à l’éducation qu’il revient normalement d’intégrer la mort comme un élément de limitation. Mgr Simon raconte à ce propos une anecdote symptomatique de ce décalage entre la réalité et l’imaginaire halloweenesque. Des enfants déguisés en cadavres et en sorcières déambulent dans la rue et croisent un corbillard, un vrai, suivi d’un cortège. Les enfants alors, tout à leur fête, se mettent à suivre le cortège en chahutant. Comment imaginer qu’un enterrement puisse échapper à cette fête entraînante ? Vous voyez bien que le risque est grand, à trop flatter un certain imaginaire, de ne plus intégrer la mort, de la laisser en lisière de nos vies et de ne diminuer en rien l’angoisse existentielle de tout un chacun. Freud évoquait, à juste titre, cette "inquiétante étrangeté" qui gomme les frontières entre la réalité et l’imaginaire et nous fait perdre nos points de repère habituels. Cette "inquiétante étrangeté" ne s’est-elle pas généralisée avec le retour de ce néo-paganisme ? En critiquant l’imaginaire d’Halloween, n’avez-vous pas l’impression de jouer au père fouettard ? Il est de notre devoir, au risque de passer pour un "père fouettard", de faire réfléchir aux enjeux de nos fêtes – quand celles-ci pervertissent une certaine idée de la liberté humaine. Pourquoi faudrait-il accepter qu’Halloween fasse de la mort une dérision et des forces occultes des puissances qui conditionnent notre présent ? Pourquoi ? Et ce d’autant plus que nous sommes à proximité de la Toussaint. D’un côté, avec Halloween, vous avez une mort anonyme ; de l’autre, avec la Toussaint, vous avez le visage d’hommes éminents qui nous aident à mieux nous inscrire dans une histoire de sainteté. L’imaginaire d’Halloween flatte le sentiment de toute puissance des enfants : la Toussaint, elle, nous met en communion avec tous les hommes (vivants et morts) soucieux d’être meilleurs les uns avec les autres, les uns pour les autres.

Que pensez-vous de l’attitude complice de l’Education nationale vis-à-vis d’Halloween ?
Indéniablement les maîtresses d’école ont tout fait pour promouvoir cette fête. Et si nous considérons que cette fête est d’une manière ou d’une autre religieuse, d’une religion certes dégradée, abâtardie, mais d’une religion quand même, nous ne pouvons que constater une flagrante entorse au principe de la laïcité. L’Education Nationale, incapable de déceler la nature religieuse d’une fête, refuse la religion à l’école par la porte mais laisse entrer des sorcières par les fenêtres. On en arrive à cette situation pour le moins paradoxale : la République Française fait un timbre en l’honneur d’Halloween mais ne donne pas aux enfants les moyens de comprendre un tableau religieux de Poussin. France Télécom organise une grande fête aux citrouilles et lance, ainsi, Halloween ; plus personne, à l’école, n’explique le sens des fêtes de Noël ou de Pâques. La fête, dans son aspect folklorique et commercial, est-elle condamnable ? Rien n’est condamnable mais rien, non plus, n’est innocent. Depuis une quinzaine d’années, beaucoup de fêtes artificielles se sont glissées dans notre calendrier. Philippe Murray attribue cette nouveauté au "parti festif" qui tendrait à imposer un certain amusement forcé. Déjà Bernanos, en son temps, s’insurgeait à l’idée de "gaver d’optimisme un monde désespéré". Toutes ces fêtes tendent à nous gaver d’un optimisme de convenance, vide de sens et plein de réjouissances creuses. Alors, quand la confiance diminue et le désarroi augmente, la fête, sorte de sédatif social, prend de plus en plus d’importance. Il faut combler le vide, le remplir ! Aujourd’hui, par une sorte de dérive, les fêtes se célèbrent elles-mêmes. Que fêtons-nous ? Rien. Tout est prétexte, tout est occasion pourvu que l’ennui disparaisse. Cette festivité tyrannique est, d’une certaine manière, une conspiration contre la vie intérieure. Faut-il avoir, ainsi, peur de se retrouver seul avec soi-même ou, au contraire, oser prendre le risque de la belle solitude ?

Propos recueillis par Samuel PRUVOT, France Catholique n°2853 du 25 octobre 2002, 60, rue de Fontenay 92350 Le Plessis-Robinson Damien Le Guay, "La face cachée d'Halloween", Le Cerf, 163 pages, 13 euros.


Relevé sur
http://www.conscience-politique.org/ 

 

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1 novembre 2006 3 01 /11 /novembre /2006 19:13
INITIATIVES ACTUELLES POUR LA FÊTE DE LA TOUSSAINT 

Holy Wins, gâteau et jeu de la Toussaint

Activités de la Toussaint pour les enfants

Le Cybercuré
Foire aux questions (FAQ)

Diocèse de Nanterre

http://cybercure.cef.fr 

Adresse e-mail : F9a2q@aol.com

Sommaire  Toussaint     Sommaire général 

En réaction contre la fête païenne d'Halloween, des jeunes catholiques ont pris l'initiative le 31 octobre, de témoigner de leur espérance chrétienne face à la mort et de leur foi en la résurrection, en faisant une fête qu'ils ont appelé "Holy Wins". Ils ont commencé en 2002 à Paris, sur le parvis de l'église St Sulpice, par un concert rock ou ont participé plus de 8000 personnes. 

En 2003, de plus ils ont distribué gratuitement dans les rues et à l'entrée des cimetières un journal édité à 200 000 exemplaires. Au sommaire, des témoignages de plusieurs personnalités sur la mort et la souffrance et des réflexions répondant aux questions au sujet de la mort, la peur, la sorcellerie, le monde des esprits... A Lille, Reims, Hyères et Versailles des paroisses ont proposé une démarche similaire.

la suite sur ... http://catholique-nanterre.cef.fr

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26 octobre 2006 4 26 /10 /octobre /2006 22:15

Give me a good digestion, Lord,

And also something to digest.

Give me a healthy body, Lord,

With sense to keep it at its best.

Give me a healthy mind, Lord,

To keep the good and pure in sight,

Which, seeing sin, is not appalled,

But finds a way to set it right.

Give me a mind that is not bored,

That does not whimper, whine or sigh;

Don’t let me worry overmuch

About the fussy thing called I.

Give me a sense of humor, Lord,

Give me the grace to see a joke,

To get some happiness from life

And pass it on to other folk.

 attribué à Saint-Thomas More

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15 octobre 2006 7 15 /10 /octobre /2006 21:30

 

 Prière de Saint Augustin

« Ne pleurez pas, si vous m'aimez.
Si vous saviez le don de Dieu et ce que c'est que le Ciel.
Si vous pouviez d'ici entendre le chant des anges
et me voir au milieu d'eux.
Si vous pouviez voir se dérouler sous vos yeux
les horizons et les champs éternels,
les nouveaux sentiers où je marche.
Si, un instant, vous pouviez contempler la Beauté
devant laquelle toutes les beautés palissent.
Quoi ! Vous m'avez vu, vous m'avez aimé, dans le pays des ombres,
et vous ne pourriez ni me revoir ni m'aimer encore
dans le pays des immuables réalités !
Croyez-moi, quand la mort viendra briser vos liens
comme elle a brisé ceux qui m'enchaînaient
et quand, un jour que Dieu connaît et qu'Il a fixé,
votre âme viendra dans le Ciel où l'a précédée la mienne,
ce jour là, vous recevrez celui qui vous aimait et qui vous aime encore,
vous retrouverez son cœur et toute sa tendresse. » 

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6 septembre 2006 3 06 /09 /septembre /2006 22:55

  Je voudrais dire à mes compatriotes : lisez donc l'Evangile, les Actes de Apôtres, les Epîtres; lisez l'histoire des persécutions des premiers siècles de l'Eglise et les Actes des martyrs; prenez toutes les pages de l'histoire de l'Eglise , y compris ces quelques pages maculées par la faiblesse ou la malice de certains hommes, qui vécurent autrement qu'ils parlaient ou prêchaient; prenez aussi ces pages innombrables où la charité chrétienne s'est dépensée et se dépense avec une sollicitude maternelle inlassable et si souvent héroïque. Faites la part des choses, la part des hommes et la part de Dieu, et vous conclurez à un fait social absolument supérieur et unique. Peut-être, alors, vous poserez-vous la question : " Le Créateur s'est-il révélé ? ".

         Dom Lou-Tseng-Tsiang, diplomate, puis... moine bénédictin chinois

Mais aussi :

"La force de l'Europe ne se trouve pas dans ses armements, ni dans sa science: elle se trouve dans sa religion... Observez la religion chrétienne; quand vous en aurez saisi le coeur et la force, emportez-les et donnez-les à la Chine".

Ces paroles d'un diplomate chinois, Shu King-Shen, à son disciple Lou Tseng-Tsiang, en début de carrière, conduisirent celui-ci jusqu'à la consécration totale au Christ dans la vie monastique, sous le nom de Dom Lou. 

La suite 

 

On peux commander le livre " souvenirs et pensées " de Dom Lou Tseng Tsiang au CLC 49 rue des Renaudes 75017 Paris (Tél 01.47.63.77.86 ).

L’éditeur est DMM Dominique Martin Morin .

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2 septembre 2006 6 02 /09 /septembre /2006 06:29

Un professeur a défié ses étudiants avec cette question : Dieu a t il créé tout ce qui existe ?

             Un étudiant a bravement répondu, oui, Il l'a fait!

 Le professeur a dit, Dieu a tout créé?

             Oui, monsieur, a répliqué l'étudiant.

 Le professeur a répondu, « si Dieu a tout créé, Il a donc aussi créé le mal puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais. »

             L'étudiant était silencieux devant une telle réponse.

 Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait aux étudiants qu'il avait prouvé encore une fois que la foi était un mythe.

      Un autre étudiant a levé sa main et a dit : «Puis-je vous poser une question professeur?»

 Bien sûr, a répondu le professeur

             L'étudiant a répliqué, « Professeur, le froid existe-t-il? »

 « Quel genre de question est-ce, cela ? Bien sûr qu'il existe. Vous n'avez jamais eu froid ? » a répliqué le professeur.

             Le jeune homme a répondu,

 « En fait monsieur, le froid n'existe pas. Selon la loi de physique, ce que nous considérons le froid, est en réalité l'absence de chaleur. Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l'énergie. La chaleur est produite par un corps ou par une matière qui transmet de l'énergie. Le zéro Absolu ( -460°F ) est l'absence totale de chaleur ; toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température. Le Froid n'existe pas.  Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n'avons aucune chaleur.

             L'étudiant a continué. « Professeur, l'obscurité existe-t-elle? »

 Le professeur a répondu, « Bien sûr qu'elle existe ! » L'étudiant a répondu, "Vous avez encore tort Monsieur, l'obscurité n'existe pas non plus. L'obscurité est en réalité l'absence de lumière. Nous pouvons étudier la Lumière, mais pas l'obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d'onde de chaque couleur. Vous ne pouvez pas mesurer l'obscurité. Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d'obscurité et l'illuminer. Comment pouvez-vous savoir l'espace qu'occupe l'obscurité ? Vous mesurez la quantité de lumière présente. N'est-ce pas vrai ?  L'obscurité est un terme utilisé par l'homme pour décrire ce qui arrive quand il n'y a pas de lumière. »

             Finalement, le jeune homme a demandé au professeur « Monsieur, le mal existe-t-il? »

 Maintenant incertain, le professeur a répondu, « Bien sûr comme je l'ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C'est dans les exemples quotidiens de l'inhumanité de l'homme envers l'homme. C'est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d'autre que du mal ! »

             L'étudiant a répondu, « le Mal n'existe pas Monsieur, ou au moins il n'existe pas de lui-même. Le Mal est simplement l'absence de Dieu.  Il est comme l'obscurité et le froid, un mot que l'homme a créé pour décrire l'absence de Dieu. Dieu n'a pas créé le mal. Le Mal n'est pas comme la foi, ou l'amour qui existe tout comme la lumière et la chaleur. Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l'homme n'a pas l'amour de Dieu dans son coeur. Il est comme le froid qui vient quand il n'y a aucune chaleur ou l'obscurité qui vient quand il n'y a aucune lumière. »

 Le professeur s'est assis.

             (Le nom du jeune homme? Albert Einstein...)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 mai 2006 3 24 /05 /mai /2006 15:16
par Amy Welborn, Journaliste, historienne.

Que dit le Da Vinci Code de Jésus ?
Et le roman et le film maintiennent que Jésus n'était qu'un simple mortel qui enseignait la sagesse divine. D'après leurs affirmations, son message aurait eu pour objectif, non seulement l'amour, mais aussi la réunification des deux principes, masculin et féminin, du monde réel. Il aurait incarné cette doctrine dans sa propre vie en épousant Marie-Madeleine choisie par lui pour perpétuer son message. Ils prétendent que les Chrétiens ne croyaient pas à la divinité de Jésus jusqu'à ce que l'Empereur Constantin ne l'impose en 325.

Et quel est le problème ?
Il n'y a aucune preuve de ce qu'ils avancent. Les témoignages les plus probants que nous ayons affirment constamment que Jésus prêchait et enseignait dans le contexte du judaïsme du premier siècle, qu'il utilisait des concepts et images issus de cette culture. Il n'a pas parlé de forces, masculine et féminine, présentes au cour du monde et il n'a pas non plus prononcé de simples vagues discours sur l'amour. Il parlait du Royaume de Dieu, de conversion, de confiance en Dieu et d'amour du prochain. Quant à Constantin, ce qu'ils en disent est complètement faux, un simple coup d'oil à un manuel scolaire profane suffit à vous le prouver.

Alors, d'où vient cette façon de voir Jésus ?
Cela vient, en premier lieu, d'ouvrages contemporains comme The Woman with the Alabaster Jar (La Femme à la Jarre d'Albâtre) de Margaret Starbird, dont les auteurs, à leur tour, se sont inspirés de certains textes gnostiques.

Le Da Vinci Code dit que c'est sa version qui décrit le "vrai" Jésus et que les Évangiles du Nouveau Testament ont été écrits pour cacher la vérité.
C'est stupide, évidemment. L'essentiel de la doctrine chrétienne sur l'identité et la mission de Jésus a été exprimé de manière cohérente dès les premiers écrits. Et ceux-ci stipulent qu'ils sont fondés sur les souvenirs de témoins directs. Paul, par exemple, a reçu l'enseignement  

de certains des apôtres de Jésus qu'il connaissait personnellement. Et les communautés chrétiennes dont il faisait partie avaient également reçu d'eux enseignement et formation. Ses écrits, qui datent du milieu du premier siècle, manifestent qu'il croyait clairement que Jésus était Fils de Dieu.

 

Dan Brown a l'air de dire que tout cela n'était que politique : l'histoire qui donnait l'autorité à Marie-Madeleine étant trop révolutionnaire, une autre histoire aurait été mise en place par le parti de Pierre qui voulait le pouvoir.
Encore une fois, ceci n'a pas de sens et ne repose sur aucune preuve. Il n'y a rien de mystérieux dans la manière dont les livres qui constituent le canon des Écritures ont été sélectionnés. Cela s'est d'ailleurs passé bien longtemps avant que Constantin n'entre en scène.

Dès le début du deuxième siècle, les auteurs chrétiens dont les œuvres sont parvenues jusqu'à nous, citent régulièrement Matthieu, Marc, Luc et Jean comme sources les plus autorisées des récits du ministère de Jésus. Pourquoi ? Est-ce parce qu'ils escamotent l'histoire de Marie-Madeleine ?

Non, c'est parce que ces récits, et ils le disent eux-mêmes, ont les liens les plus étroits avec les apôtres. Leur contenu est au plus près de ce que les apôtres enseignaient sur Jésus. En clair, ils décrivent ce qui s'est passé. C'est la raison pour laquelle ils ont été reconnus comme les plus authentiques. C'est dire qu'ils faisaient autorité.

La théorie du pouvoir est tout aussi illogique, pour une raison simple : si vraiment le parti de Pierre, supposé avoir composé les Évangiles, a agi ainsi pour dénigrer Marie-Madeleine, ils ont fait du très mauvais travail, étant donné que tout le récit de la Résurrection repose sur son témoignage direct.

Et qu'en est-il de Constantin ?
Le Da Vinci Code affirme deux chose au sujet de Constantin : ....................................................................

la suite  >>>>  Page 1 2 3 Page suivante
 
Dossier du mois
Le Da Vinci Code
Le Da Vinci Code, roman à succès de Dan Brown, s'est vendu à 30 millions d'exemplaires dans le monde dont 2 millions en France. C'est un succès d'édition mondial et désormais aussi une super-production américaine, un phénomène de société que personne ne peut ignorer, véhiculant des thèses qui vont au-delà de la fiction. Et si le Da Vinci Code n'était qu'une supercherie ésotérique ...
Le dépliant du mois
Destinés aux paroisses, communautés et associations pour faire de l'évangélisation de rue ou de la formation élémentaire.
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17 mai 2006 3 17 /05 /mai /2006 15:31

Les médias promeuvent la sortie cinématographique de la supercherie ésotérique de Dan Brown. Au-delà d'une littérature de piètre qualité et d'un film à gros moyens, le Da Vinci Code n'est que la résurgence d'histoires granguignolesques et dont le but constitue une vaste entreprise de désinformation contre le christianisme.

 

 

 

1. Ce que dit le Da Vinci Code

 

 

 

Les affirmations de Dan Brown sont au mieux simplement erronées, au pire abracadabrantesques :

 

 

 

  1. La divinité du Christ fut imaginée, proposée et confirmée par un vote ("assez serré") au Concile de Nicée en 325. Avant cet événement, personne – y compris les premiers chrétiens – ne croyait qu’il fut autre chose qu’un "prophète mortel".

     

  2. L’empereur Constantin établit la divinité du Christ pour des raisons politiques et a utilisé l’Église catholique pour consolider son pouvoir.

     

  3. Jésus s'est marié avec Marie-Madeleine et leurs descendants entrèrent dans la lignée des rois Mérovingiens.

     

  4. Un ordre secret, le Prieuré de Sion, créé en 1099, serait dépositaire de ce lourd secret qui constitue une arme puissante. Au cours des siècles, un certain nombre de membres de cette secte auraient laissé filtrer des indices, dont Léonard de Vinci, qui aurait parsemé ses toiles de signes éloquents concernant le rôle éminent de Marie-Madeleine dans la religion catholique.

     

  5. L'Opus Dei, présenté comme une sorte de CIA du Vatican, chargé de ses basses besognes, doit récupérer toutes ces fameuses 'preuves' afin de sauvegarder le secret.

     

2. Les contradictions fumeuses de Brown

 

 

 

Le Da Vinci Code s'intitule roman, mais Brown dit dans l’introduction : "Toutes les descriptions de monuments, d’œuvres d’art, de documents et de rituels secrets évoqués sont avérés". Rien n'est plus faux.

 

 

 

L'héroïne du roman, Sophie Neveu, est l'ultime descendante de Jésus et de Marie-Madeleine. Le dernier grand maître du Prieuré de Sion, Jacques Saunière, grand-père de Sophie, a été assassiné par Silas, le tueur de l'Opus Dei, qui, entre 2 contrats, se flagelle...

 

 

 

Le roman mélange sans cesse des réalité (l'Opus Dei, l'église Saint-Sulpice, Léonard de Vinci, etc.) et des inventions (le Prieuré de Sion, l'architecture de Saint-Sulpice, le 'vote serré' du Concile de Nicée, etc.). Le lecteur saura-t-il faire la part du vrai ? Rien n'est moins sûr. Et c'est bien le but inavoué de ce 'roman'.

 

 

 

3. Les magouilles pour benêts

 

 

 

  1. Le Prieuré de Sion a été imaginé de toutes pièces par un certain Pierre Plantard, antisémite notoire, qui en a déposé les statuts comme une vulgaire association de la loi 1901, dans une sous-préfecture de Haute-Savoie, en 1956 ! Il a fignolé son montage en confiant à la Bibliothèque nationale de faux documents qui font remonter le Prieuré à la fin du XIe siècle et en s'attribuant personnellement une ascendance royale mérovingienne.

     

  2. Le Da Vinci Code affirme qu’au Concile de Nicée, Jésus fut reconnu pour la première fois comme "le Fils de Dieu". Les Évangiles se réfèrent à Jésus comme étant le Fils de Dieu plus d’une quarantaine de fois, et cette description est souvent utilisée par les premiers Pères de l’Église. Ainsi le Concile de Nicée a ratifié encore plus clairement et de façon définitive la croyance constante de l’Église. Quant au "vote serré", seuls 2 évêques sur 250 votèrent contre !

     

  3. Les lecteurs mordus ne peuvent que constater les incohérences et inexactitudes qui foisonnent. Ainsi, dans l'église Saint-Sulpice : pas de granit au sol, nul temple païen dans la crypte...

     

  4. “Mona Lisa” n’est pas un autoportrait. Il s’agit d’une femme qui a existé, l’épouse de Francesco Da Giocondo. Dans le tableau de la Dernière Cène , la figure à la droite du Christ est Jean, le disciple bien aimé. Il ne s’agit pas d’une femme et il est difficile de croire que les Dominicains pour qui le tableau fut réalisé et les milliers de clercs qui l’ont vu, eussent accepté que l’on dérogeât de manière aussi scandaleuse à la tradition normative.

     

  5. L’affirmation selon laquelle les descendants de Jésus entrèrent par le mariage dans la dynastie royale des Mérovingiens est basée sur un personnage appelé Giselle de Razes qui aurait épousé le roi Dagobert II au 7e siècle. Giselle de Razes n’a jamais existé, mais fut inventée au 20e siècle. (source)

     

Lire aussi ce blog, le davinci-codex, ou ici, ici, ici et ici pour des études plus complètes. Ce site américain mérite également le détour. Un numéro de Il est vivant, Famille Chrétienne, Permanences, La Nef sont spécialement consacré à ce sujet. Le Paris de Dan Brown est celui d'un touriste en mal d'imagination...

 

 

 

4. A l'origine, une hérésie antique : la gnose

 

 

 

Si le Vatican a mis ce roman à l'Index, c'est parce que au-delà des mensonges, il colporte de vieilles hérésies. Ainsi, le Concile de Nicée a condamné l'hérésie d'Arius, niant la divinité du Christ. Cette négation est aussi la spécificité de la gnose, du grec gnosis ('connaissance'), selon laquelle le monde serait mauvais et donc à rejeter ou à dépasser (CEC). Pour ce faire, les gnostiques s'appuient sur une connaissance ésotérique accessible à de seuls initiés (les initiés du Prieuré de Sion). C'est un savoir supérieur a la foi, dont les convictions sont en gros : accession de l'homme à un niveau supérieur d'existence ; cheminement initiatique (franc-maçonnerie) ; libération du fragment de divin caché en chaque homme à l'aide de diverses techniques psychologiques, méditatives et corporelles (New Age) ; référence parfois à la réincarnation ; proposition d'une nouvelle religion mondiale pour l’Ère qui vient (l'Ere du verseau dans le Da Vinci Code)...

 

 

 

Plus spécifiquement, ce qu'on appelle la gnose chrétienne est une doctrine ésotérique proposant à ses initiés une voie vers le salut par la connaissance de certaines vérités cachées sur Dieu, le monde et l'homme. Tout ceci a été réfuté dès le IIè siècle par Saint Irénée de Lyon (Contre les hérésies) :

 

 

 

"Rejetant la vérité, certains introduisent des discours mensongers (...). Par une vraisemblance frauduleusement agencée, ils séduisent l'esprit des ignorants et les réduisent à leur merci, falsifiant les paroles du Seigneur et se faisant les mauvais interprètes de ce qui a été bien exprimé. (...) De façon spécieuse, par l'art des discours, ils attirent d'abord les simples à la manie des recherches ; après quoi, sans plus se soucier de vraisemblance, ils perdent ces malheureux, en inculquant des pensées blasphématoires et impies à l'endroit de leur Créateur à des gens incapables de discerner le faux du vrai."

 

 

 

5. Un but : décrédibiliser l'Eglise catholique

 

 

 

Jadis c'était la Compagnie de Jésus qui jouait le mauvais rôle de sicaire de l'Eglise. L'Opus Dei a repris le vilain rôle. Renouant avec la théorie du complot, Brown fait de l'Opus Dei le grand méchant du roman. Aussi, cette attaque en règle contre une prélature personelle, c'est-à-dire dépendant directement du Pape lui-même, n'a rien d'anodin. En diabolisant ce groupe, l'auteur présente l’Eglise comme une bande de délinquants qui, pendant 2000 ans, n’a reculé devant rien pour protéger un gros mensonge. Même si cela est absurde, voire ridicule, on finit par présenter un portrait odieux d’une institution, et il est bien connu que les portraits odieux font naître des sentiments hostiles chez des personnes dépourvues de sens critique. En outre, ce 'roman' n'a d'autre ambition que de remettre en cause l'ensemble de la théologie catholique. C'est donc bien une attaque contre la Foi.

 

 

 

En conclusion, nous pouvons dire, à la suite du prédicateur de la Maison pontificale, que "le Christ est vendu, une nouvelle fois, non plus aux chefs du sanhédrin pour trente pièces d’argent, mais à des éditeurs et des libraires pour des milliards de pièces d’argent". Cette vaste fumisterie aux ficelles faciles à démonter est l'occasion pour les chrétiens de témoigner de la Vérité. La seule qui soit crédible.

 

 

 

L'équipe du Salon Beige

 

 

 

Relevé sur www.lesalonbeige.com

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15 mai 2006 1 15 /05 /mai /2006 21:29

Da Vinci Code et Paris: réfutations en images et en 3 minutes !

Un clic , 3 minutes de disponibilité et Sophie Favrolt, conférencière, vous démontre sur place les inepties de Dan Brown sur le Louvre et l'église Saint Sulpice. Suivez le guide...

relevé sur http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2006/05/le_da_vinci_cod.html

http://www.linternaute.com/paris/magazine/dossier/06/da-vinci-code/da-vinci-tour.shtml

 

 

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24 avril 2006 1 24 /04 /avril /2006 15:32

Un homme entra dans un salon de coiffure pour se faire couper les cheveux et

tailler sa barbe comme il le faisait régulièrement. Il entama la

conversation avec le barbier. Ils discutèrent de sujets nombreux et variés.

Soudain, ils abordèrent le sujet de Dieu Le barbier dit : "Écoute, je ne

crois pas que Dieu existe comme tu le dis. "Pourquoi dis-tu cela? " répondit

le client. "Bien, c'est facile, tu n'as qu'à sortir dans la rue pour

comprendre que Dieu n'existe pas. Dis-moi, si Dieu existait, y aurait-il

tant de gens malades? Y aurait-il tant d'enfants abandonnés? Si Dieu

existait, il n'y aurait pas de souffrance ni de peine. Je ne peux penser à

un Dieu qui permet toutes ces choses. " Le client s'arrêta un moment pour

penser mais il ne voulut pas répondre pour éviter tout confrontation. Le

barbier termina son travail et le client sortit du salon. Tout de suite

après sa sortie, il vit un homme dans la rue avec de longs cheveux et une

barbe (il semblait bien qu'il avait été longtemps sans s'être occupé de

lui-même car il avait l'air vraiment négligé). Le client retourna donc dans

le salon et dit au barbier: " Tu sais quoi? Les barbiers n'existent pas. " "

Comment ça, les barbiers n'existent pas? " demanda le barbier. " Ne suis-je

pas ici et ne suis-je pas un barbier moi-même? " "Non! " s'écria le client.

Ils n'existent pas parce que s'il s'existaient, il n'y aurait pas de gens

avec de longs cheveux et la barbe longue comme cet homme qui marche dans la

rue. " "Ah, les barbiers existent. Ce qui arrive, c'est que les gens ne

viennent pas à moi." "Exactement! " affirma le client. " Tu l'as dit : Dieu

existe. Ce qui arrive c'est que les gens ne vont pas vers LUI et ne LE

cherche pas, c'est pourquoi il y a tant de souffrance dans le monde.

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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 23:42

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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 14:43

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14 avril 2006 5 14 /04 /avril /2006 11:37

   " Tous les mécanismes du monde, rien n 'est plus facile que d 'en croire Dieu absent. Ils ont cependant été supportés par Lui, en fait, à une certaine heure du temps humain, historiquement, devant des yeux de gens qui ont vu, sous des poings qui ont frappé et des bouches qui ont craché. Dieu s'est infligé, dans leurs inadaptations, et leurs injustices, tous les déterminismes de la terre, la passion, la souffrance, la mort, avant de nous les imposer…

 Il a pris le corps humain, la physiologie humaine, l 'économie de la pauvreté, les modes de vie des basses classes, l'ânesse pour luxe et la poussière des voyages à pied; le type social semi-nomade : pêcheurs et bergers, les plats de poissons et les pains d 'orge, le parasitisme de l'apostolat…

 On le coudoyait sans le connaître : - Qui c 'est ? – C'est chose…, chose, le fils de l'artisan à domicile. Vous savez bien, le "type" qui prêche entre les barques et les jardins. Il fait encore son bout d'effet sur les étrangers,mais, nous, on le connaît…

 Il a pris les catégories sociales de son temps et de son pays, les obligations rituelles, les codes pénaux, la forme des peines capitales, les images et récits d'un Israélite de Palestine, l'exposition de ses idées et de ses actes par des procédés d'innocents.

 Il a bronché, il est tombé, comme un autre. La pesanteur joue sur Lui. Pour Lui aussi; les pierres sont dures et les madriers lourds. Il a sué en travaillant.

 Il a sué du sang d'homme à Gethsémani, émis des exsudats humains sous le coup de lance du Calvaire. Le microscope ne s'y tromperait pas. Il a souffert avec des nerfs d'homme tous les détails d' une mort, la soif des hémorragies, l'immobilité terrible de la croix. Ses poumons ont jeté leur dernier soupir, comme pour tous les morts.

 Il a souffert avec son âme d'homme l'amertume des œuvres humaines brisées, l'accablement des grandes défaites, les rires de gens, les branlements de tête, ce ridicule sue ces dernières heures, tout ce qu'il goûtait déjà dans la lie du calice, à un jet de pierre des dormeurs. Sa mère lui pleurait sur les pieds.

 Il a subi les délaissements de son Père, l'apparent abandon de Dieu, la sécheresse et le désert des dérélictions absolues : cette croix sur la Croix, cette mort dans la mort…

 Il s'est fait paisible, mortel, très lentement connu.

 Jamais je ne contemplerai assez l'abîme de la Sainte Humanité de mon Dieu."

 

Malègue, " Augustin, ou Le maître est là "

 cité par Jean Ousset dans " Pour qu'Il règne ".

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13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 09:16

 

Jeudi Saint : L’ Evangile de Judas ? « Hérétique », un scoop de saint Irénée

ROME, Mercredi 5 avril 2006 (ZENIT.org
) - Au moment où le pape Benoît XVI vient de citer la lutte de saint Irénée contre les hérésies, une réflexion sur ce thème est suscitée par une certaine publicité télévisée à propos d’un écrit hérétique apocryphe intitulé « l’Evangile de Judas ». Le scoop date du IIe siècle.
Le site du diocèse français de Nanterre (http://catholique-nanterre.cef.fr/faq/fetes_jeudi_saint_judas2.htm
 ) publie à ce sujet une analyse précise.
On annonce en effet « un évangile encore inconnu », qui devrait sortir à Pâques, mais Irénée le connaissait au IIe s. ! Cette « bonne Nouvelle » serait l’œuvre de l’apôtre Judas Iscariote.
Il s’agit d’un « manuscrit sur papyrus découvert en Égypte en 1983 et en cours de restauration », « écrit en copte dialectal, l’antique langue des chrétiens d’Égypte », datant « du IIIe ou du début du IVe siècle, et d’une trentaine de pages en assez mauvais état ».
Le site rappelle que ce récit a été composé dans la première moitié du IIe siècle et il était connu de saint Irénée, évêque de Lyon, au IIe siècle. L’original était vraisemblablement en grec, la langue de la période hellénistique, pour les communautés juives et chrétiennes, comme pour les païens, en particulier à Alexandrie.
C’est un évangile apocryphe qui n’est pas reconnu par l’Église qui le considère comme hérétique, c’est-à-dire comme ne correspondant pas à la vérité de l’Evangile.
Le site de Nanterre rappelle que saint Irénée avait dénoncé le caractère hérétique de cet évangile. Dans « Adversus Haereses » (« Contre les hérésies ») nous pouvons lire « ils déclarent que Judas le traître était bien avisé de ces choses, et que lui seul, connaissant la vérité comme aucun autre, a accompli le mystère de la trahison. Ils ont produit une histoire fictive de ce genre, qu’ils ont appelé l’Evangile de Judas ». Selon Irénée, l’Evangile de Judas serait l’œuvre principale d’une secte appelée « Les Caïnites » (les héritiers de Caïn).
Et comme ce texte donne une interprétation de la trahison de Jésus par Judas, le site de Nanterre d’une part indique des « liens » auxquels se reporter pour plus d’information et d’autre part transcrit les récits des évangiles de Matthieu (Mt 26, 20-25) et de Jean (Jn 13, 2 et 21-30), explicites sur le rôle de Judas Iscariote.
Selon les évangiles synoptiques et l’évangile de saint Jean, la possession diabolique et l’avarice seraient les motifs de la trahison de Judas, conclut le site.
Il oppose cette interprétation à celle de l’apocryphe : « Judas a obéi à un ordre divin ».
« Selon l’évangile de Judas, tel que nous le connaissons par St Irénée, Judas aurait obéi à un ordre divin. Disciple bien aimé de Jésus, il aurait eu la plus difficile des missions à accomplir : livrer Jésus aux Romains. En livrant Jésus, il aurait suivi une demande de Jésus », précise la même source.
Elle explique que ce récit s’inscrit dans le courant de pensée « gnostique » : « D’après les conceptions gnostiques, Judas serait un initié. Il savait que le sacrifice de Jésus était indispensable à la rédemption du monde. En effet selon la doctrine de cette secte, le créateur, le démiurge est un dieu mauvais. Le monde est l’œuvre du malin et ce démiurge est responsable de toute les imperfections du monde. Jésus nous révèle le vrai Dieu qui est bon et qui veut sauver le monde. Mais pour cela le sacrifice de Jésus est nécessaire, et c’est pourquoi Jésus demande à Judas de le livrer aux romains ».
Enfin, à propos du suicide de Judas Iscariote, attesté par les évangiles synoptiques, l’Évangile de Judas affirme au contraire que Judas ne s’est pas suicidé. Sinon, comment aurait-il pu rédiger ce « récit » ?!

lu sur http://www.catholique.org

et voir aussi http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2006/04/le_prtendu_vang.html

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12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 09:42

La Semaine Sainte est "la grande semaine ", non parce qu' elle a plus de jours que les autres, ou parce que les jours sont composés d'un plus grand nombre d'heures, mais à cause de la grandeur et de la sainteté des mystères que l'on y célèbre", disait Saint Jean Chrysostome.

Aussi chaque jour de la Semaine Sainte est-il appelé Saint : Lundi Saint, Mardi Saint, Mercredi Saint, jours qui conduisent au Triduum pascal Jeudi Saint, Vendredi Saint  et Dimanche de Pâques, la solennité des solennités, la plus grande fête du Christianisme.

Cette année, faisons l'expérience d'une vraie Semaine Sainte. Replongeons-nous avec un regard neuf, plein d'amour et d'intériorité dans la Jérusalem de l'an 30 ou 33, près de Marie, des apôtres et des disciples, pour être ainsi nous-mêmes tout proches de Jésus et mieux comprendre ce que nous révèlent les Évangiles.

Le triomphe de Jésus, le jour des Rameaux, est précaire.

A plusieurs reprises, les pharisiens et les membres du Grand Conseil ou Sanhédrin, ont déjà cherché à Le tuer. Ils Lui reprochent d'avoir violé ouvertement le sabbat en ayant guéri l'homme à la main desséchée (Mt 12, 9-14), l'aveugle-né (Jn 9), et tant d'autres, ainsi que de pardonner les péchés, ce que Dieu seul peut faire (Mt 9, 1-18), et même de pratiquer la magie (Mt 12, 22-37), (accusations en réalité fallacieuses, mais toutes punies de mort en Israël).

Ils n'ont jamais cherché à connaître ni à comprendre le sens des signes prophétiques ainsi accomplis par Jésus. Ils ont déjà décidé de le faire arrêter plusieurs fois, mais sans y parvenir (Jn 5, 10-18 - 7, v. 30 , 32, 44 et 8, 59).

A l'approche de la Pâque, Caïphe prend la décision d'en finir

"Les grands-prêtres et les pharisiens réunirent alors un Conseil .- "Que faisons-nous ? disaient-ils. Cet homme fait beaucoup de signes. Si nous le laissons ainsi tous croiront en Lui, les Romains viendront et ils supprimeront notre Lieu Saint et notre nation ". Mais l'un d'entre-eux, Caiphe, étant Grand-Prêtre cette année-là, leur dit : "Vous n'y entendez rien. Vous ne songez même pas qu' il est de votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation ne périsse pas toute entière ". Or, cela, il ne le dit pas de Lui-même : mais, étant Grand-Prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation - et non pour la nation seulement - mais encore afin de rassembler les enfants de Dieu dispersés. Dès ce jour-là donc, ils résolurent de Le tuer", (Jn 11, 47-54 et Mt 26, 35).

Caïphe entend que cette décision soit mise à exécution avant la Pâque pour des raisons liturgiques certes, mais surtout pour que les foules immenses des pèlerins juifs de la diaspora, venus souvent de loin pour la célébration de cette grande fête, n'entendent pas son enseignement , ne voient pas ses miracles et ne Le reconnaissent comme le Messie !

Un avis de recherche est aussitôt lancé et une récompense de trente deniers est promise à celui qui Le livrera. C'est dans ce climat menaçant, lourd d'inquiétude, que commence la Semaine Sainte, climat qui ne fera que s'appesantir de jour en jour.

Cependant, nombreux sont ceux qui croient en Lui et Le suivent.

Ce sont les 12 apôtres, les disciples (Jn 8, 30), les saintes femmes (Lc 8, 1-3) , ses amis Marthe, Marie, Lazare qui vient d'être ressuscité par Jésus (Jn 11 et 12, 1-8), Nicodème (Jn 3), Joseph d'Arimathie ...

vu sur http://www.ebior.org/

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2 avril 2006 7 02 /04 /avril /2006 17:14

 7 règles pour établir une communication

Choisis le bon code régional ; ne compose pas à l'aveuglette

Une communication avec Dieu n'est pas un monologue. Ne parle pas sans arrêt, mais écoute Celui qui te parle à l'autre bout du fil.

Si la communication est interrompue, vérifie si ce n'est pas toi qui as coupé le contact.

Ne prends pas l'habitude de n'appeler Dieu qu'en cas d'urgence.

Ne téléphone pas seulement à Dieu aux heures de "tarif réduit", c'est à dire en fin de semaine. Un court appel devrait être possible régulièrement, chaque jour.

Prends note que les appels auprès de Dieu sont sans frais.

Vérifie ton répondeur car Dieu t'envoie sans arrêt des messages, et n'oublie pas de Le rappeler.      

 N.B. si, malgré ces règles, la communication s'avère difficile, adresse-toi en toute confiance à l'Esprit-Saint : il rétablira le contact.  Si ton appareil ne fonctionne pas du tout, apporte-le à l'atelier de réparation, qu'on appelle également "confessionnal" ou sacrement de la réconciliation...Garantie de remise à neuf gratuite...

 

 

 

 

 

 

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17 mars 2006 5 17 /03 /mars /2006 21:50

 L'autre jour mon téléphone s'est mis à vibrer au fond de la poche et –quelle surprise !– c'était Dieu lui-même (en trois personnes) au bout du fil. Enfin, « au bout du fil », façon de parler... Parce qu'Il m'a fait la leçon sur le portable.

 « Allô, oui c'est bien Moi. Cela t'étonne ? Je suis ton Père ; mais je suis aussi un Dieu jaloux de ton mobile. Autrefois j'avais les cloches qui sonnaient au moins trois fois par jour pour Me rappeler à ton bon souvenir. Mais aujourd'hui l'angelus a beau sonner, plus personne ne pense à moi. C'est le vent qui répond à mon appel !

 Je suis jaloux de vos portables, dit Dieu. Dès qu'ils se mettent à sonner, vous quittez tout pour vous précipiter et répondre. Même en plein milieu d'une conversation. Et mes cloches qui font retentir vainement leur sonneries ... Faudrait-il que je me mette à vous envoyer des S.M.S. pour attirer votre attention ?

Tu passes des heures chaque jour devant les écrans de ton ordi. et de la télé, mais tu dis n'avoir pas 10 minutes pour prier. Tu connais par coeur les numéros d'urgence, le 112 ou les 118, mais pourquoi ne m'appelles-tu jamais ? Moi par exemple c'est le 50 (49) 15 : « En cas de détresse, appelle-moi... » Retrouve moi donc dans ces Psaumes. En plus l'appel est gratuit 7 jours sur 7, ne te limite pas aux heures creuses du Dimanche !

 « Je suis Dieu le Verbe, ce Jésus qui chemine avec vous sur le chemin d'Emmaüs. Tu n'arrives pas à me reconnaître ou à penser à Moi dans la journée. Peut-être est-ce que parce que tu te trompes de numéro ? On joue un peu avec ces portables. Chacun a son numéro, mais les touches sont petites. On se trompe, et chacun joue un peu son numéro au répondeur. Prends de bonnes habitudes et enregistre mes coordonnées. Tu me reconnaîtras bien.

 Ne t'inquiètes pas, avec Moi tu ne tomberas jamais sur une boîte vocale, il n'y a plus d'appel en absence pour le Ressuscité. Mais ne parle pas sans arrêt. Ecoute ! Comment veux-tu m'entendre si tu ne fais que des monologues ? N'oublie pas qu'il y a quelqu'un au bout du fil pour dialoguer.

 « Je suis Dieu Esprit-Saint, qui t'a offert ce merveilleux présent. Un appareil de Nième génération, garantie à vie. En cas de chute, il sera remis à neuf gratuitement. Ne me dis pas que tu ne connais pas l'adresse de l'atelier de réparation, ce service après-vente fait partie des 7 engagements que Je t'ai laissé sur le contrat...

 Et puis, si on ne s'entend plus, vérifie donc que ce n'est pas toi qui a interrompu la conversation, rétablis vite la communication. Je n'arrête pas de t'appeler avec ma sonnerie. Est-ce que tu ne capterais pas ? Problème de parabole ;) rapproche-toi donc de l'église, son clocher est bien l'antenne qui montre le ciel !

  Alors à bientôt. On se rappelle avant ce soir, n'est-ce pas ? »

  Père Hervé Tabourin 

http://www.riaumont.net/

 

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