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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 22:12

 

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 20:09

 


En ce Vendredi Saint, un extrait d'un des derniers "mystères" du Moyen-Age

en français (presque) moderne
 
..../...

JHESUS 
Ma mort doibt les hommes sauver

NOSTRE-DAME 
Ah! s'il faut que cela se fasse,
Au moins accordez-moi la grâce
Que mort vous soit brève et légère.

JHESUS
Je mourray de mort très amère

NOSTRE-DAME
Non pas fort vilaine et honteuse ?

JHESUS 
Mais très fort ignominieuse

NOSTRE-DAME 
Doncques bien loin s'il est permis ?

JHESUS 
Au milieu de tous mes amis.

NOSTRE-DAME
Mourrez donc comme les barons ?

JHESUS
Je mourrai entre deux larrons

NOSTRE-DAME
Du moins en secret et sans voix ?

JHESUS
Ce sera hault pendu en croix

NOSTRE-DAME
Vous serez au moins revétu ?

JHESUS   
Je serai attaché tout nu

NOSTRE-DAME
Attendez l'âge de vieillesse ?

JHESUS
En la force de ma jeunesse

.../...

Arnould GREBAN

"PASSION" (1452)

Greban, Arnoul

LA SUITE

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 10:53

“Le Nombril” de Jean Anouilh : la joyeuse farandole des égocentriques


Francis Perrin et Éric Laugerias dans "Le Nombril", de Jean AnouilhPassée la cinquantaine, Léon (Francis Perrin, à gauche sur la photo) connaît quelques déconvenues de santé. Ce nouveau statut de malade lui apportera-t-il enfin la tranquillité tant recherchée, notamment pour l’écriture de sa prochaine pièce ? Naïve espérance ! Une patte folle et une hypertension ne font pas oublier de sitôt à un entourage intéressé que l’on est un dramaturge en vue et fortuné, dont on peut soutirer tant les sous que des bribes de notoriété. Jean Anouilh (1910-1987) s’amuse donc à faire défiler dans la chambre de son pauvre personnage toutes ces mouches dont Léon s’est depuis longtemps résigné à ne pouvoir se défaire. ... la suite ...

 

Et un entretien avec Françis Perrin ICI

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 10:58

 

Telle est notre vocation

Loin des artifices de la scène parisienne, le Théâtre du Nord-Ouest défend avec constance et passion certains principes chers à son fondateur et directeur, Jean-Luc Jeener. Présentation d’un lieu sans pareille et sans compromis.

Ouvert à tous, le Théâtre du Nord-Ouest s’est construit sur quelques principes: mettre le comédien devenu personnage et le texte au centre de l’expérience théâtrale, faire fi du superflu, favoriser un échange et une réflexion constructive entre les auteurs et leur public.

Les auteurs vivants ont les plus grandes difficultés à être joués. Les jeunes metteurs en scène ont le plus grand mal à convaincre les directeurs de théâtre à accueillir leurs spectacles. Etre joué ou jouer se réduit souvent à un problème d’argent. Le Théâtre du Nord a été créé pour lutter contre cela.

Les compagnies de théâtre accueillies en nos murs – trente à quarante chaque année – ne reçoivent qu’une consigne: chercher. Chercher sans relâche l’homme qui se cache sous les textes qu’elles présentent, chercher les détails révélateurs de l’âme humaine qu’ils contiennent, chercher leur sens profond. On ne demande pas à ces compagnies de garantir une recette minimum, on leur demande une exigence artistique.

Les beaux yeux de ma cassette!

A chaque saison, certains spectacles attirent un public nombreux… et d’autres non! Dans cette maison, les recettes d’une saison sont partagées entre toutes les compagnies qui travaillent. C’est une manière concrète de traduire l’esprit fraternel et solidaire qui l’anime.

... la suite ... http://theatredunordouest.com/vocation

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 00:02

 

Journal d'un curé de Campagne     
De Georges Bernanos - Adapté et interprété par Maxime d’Aboville
 

 

MOLIÈRES 2010
NOMINATION
"RÉVÉLATION THÉÂTRALE MASCULINE"

DVD DU SPECTACLE DISPONIBLE SUR DEMANDE




 

 
  JANVIER  
 
 
30/01/2011
Saint Cloud (92)
 
  FÉVRIER  
 
 
01/02/2011
Saint Germain en Laye (78)
 
03/02/2011
Pouzauges (85)
 
17/02/2011
Brouzils (85)
 
  MARS  
 
 
03/03/2011
Juilly (21)
 
04/03/2011
La Celle-Saint-Cloud (78)
 
18/03/2011
Maisons-Laffitte (78)
 
25/03/2011
Versailles (78)
 
31/03/2011
Garches (92)
 
  AVRIL  
 
 
02/04/2011
Belfort (90)
 
  JUIN  
 
 
12/06/2011
Chancelade (24)
 
  OCTOBRE  
 
 
17/10/2011
Rueil-Malmaison (92)
 
  NOVEMBRE  
 
 
03/11/2011
Lausanne - Suisse
 
04/11/2011
Lausanne - Suisse
 
06/11/2011
Lausanne - Suisse
 
 

plus d'informations ICI

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 11:23

 

 

dJean Anouilh 

mise en scène Michel Fagadau avec Francis Perrin,

PROFITEZ des premières (-50%) du 29 janvier au 10 février.

Dans son style mordant et drôle, dont il est passé maître, Jean Anouilh nous raconte dans sa dernière pièce, Le Nombril, l’histoire de Léon, auteur à succès, profondément reconnu comme égoïste par ses proches, qui se sent sur une pente descendante. Accablé par une crise de goutte, il nous entraîne dans l'écriture de sa prochaine  pièce. Mais sa famille et ses amis, véritables nombrilistes acharnés, viennent graviter autour de sa vie d'homme de plume...

Petrus Angel avait vu "Le nombril" joué par Bernard Blier. Il y retourne !

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 10:56

 

 


Hommage à Jean Anouilh avec notamment "Jean Anouilh : toute une histoire",

un entretien inédit avec le comédien Michel Bouquet

 

NE MANQUEZ PAS l'extrait de "l'Alouette" à la 10e mn

et de "Pauvre Bitos" à la 23e

 

ICI

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 14:32

 

Vous avez quel âge ? de Françoise Dorin

jean_piatLa question de l'âge qui fait peur ou qui rassure cache une sourde angoisse chez les êtres. Se traduisant par un jeu de rôles puéril qui laisse au final apparaître que le sujet est plus tabou qu'il n'y parait. jusqu'à ce que Françoise Dorin vienne y mettre son grain de sel, son grain de scène !

 

Jean Piat a des considérations sur son métier que chacun pourra  retrouver dans un de ses livres – Les plumes des Paons, chez Plon 1980 – mais c’est aujourd’hui dans Vous avez quel âge ? qu’avec verve et pétulance, il prolonge les multiples anecdotes de son métier et de la vie qui passe.

 

Mais au fait, quel âge a t-il ? Né le 23 septembre 1924 à Lannoy dans le Nord, indique-t-il. Vous prenez l’air étonné et sincère «Mais, vous ne les faites pas ! ». Et voilà ! En posant cette question sans avoir voulu la poser, vous êtes dans la nouvelle pièce écrite par une compagne-écrivain qui le connaît parfaitement pour le pratiquer depuis presque trente ans. Tout est là, tout est dit, sans fard, dépouillé,  avec complicité et ricanements échangés entre Jean Piat aux facétieuses coquineries et son public venu au Théâtre des Champs-Élysées  retrouver son Cyrano, son Comte d’Artois, pour un enième épisode jubilatoire.

 

« Comme vous devez le savoir, je suis avec Jean Piat, mais on vit chacun de notre côté. Je trouve que c’est la solution idéale pour qu’un couple dure » confie Françoise Dorin pour dire qu’elle a le temps de prendre son temps. Elle écrit des propos bien caustiques sur cette question de l’âge que l’on fait ou de celui que l’on a. Ce débat philosophique éternel, elle le poursuit sur la scène du théâtre des Champs-Élysées avec son texte humoristique à en pleurer de rires de connivence.

 

Dans Vous avez quel âge ? un conférencier, depuis son bureau, ose proposer à un gouvernement qui le prend au mot de créer un secrétariat d’état à la Vieillesse, à l’instar de celui à la Jeunesse. Les situations sont truculentes et donnent un petit cours d’histoire de l’âge qu’ont les anciens, justement à travers les âges.

Mais quel âge a donc François Dorin ? Quatre années de moins que Jean Piat...

 

« Alors ? Comment le supporter, ce compagnon de voyage incontournable ? En suivant ses tours et détours dans le miroir joyeusement déformant de l’humour » Françoise Dorin

 

En 1986, Françoise Dorin faisait paraître L'Âge en question qui fut donné avec Jean Piat au Théâtre des Variétés. Et de Vous avez quel âge ? elle explique  que « c’est une  question qu'hier on ne se permettait pas de poser (surtout aux dames) et qu'aujourd'hui on lance avec désinvolture... aux dames comme aux messieurs ! Question apparemment légère et pourtant lourde de complexes et d'angoisses. Question que l'on vous pose, enrobée de sourires, comme pour les enfants on enrobe les purges de confiture ! Question urticante sur laquelle on pose ici le baume apaisant  et nécessaire  de l'humour. » [Editeur  L’Avant-Scène Théâtre Collection Quatre-vents-2010]

 

La démonstration se fait jour, c’est une évidence qui veut que tant que vous êtes vivant la vie vous appartienne, en conséquence, plus on sera vieux et plus on s’installera dans la vie… Il suffit de le prouver ! La mise en scène de Stephane Hillel rappelle, s’il faut le dire encore, que seul le théâtre du sentiment  n’exige pas d’artifices

 

Jean Piat est un des rares comédiens dont on connaît davantage les personnages qu’il incarne que l’homme public qu’il est également. Comme Jean Marais qu’on évoque en Capitan, en chevalier Henri de Lagardère dit Le Bossu !
Et il y a un deuxième Jean Piat qui mérite d’être davantage connu, c’est pourtant le même, c’est l’écrivain aux véritables bonheurs littéraires, lisez-les ! Croix. Dix siècles d'histoire, 1972 — Prix Georges Goyau (décerné par l'Académie française) Les Plumes des paons, 1980 — Prix Broquette-Gonin (décerné par l'Académie française)Le Parcours du combattant, 1989 La Vieille dame dans la librairie, 1991 Veille de fête, 1992 Le Dîner de Londres, 1994 La Jeune Fille à l'avant-scène, 1995 Les Silences et les mots, 1996 Derniers mots d'amour : anthologie de correspondances avec Daniele Volle, 2001 Je vous aime bien, monsieur Guitry, 2002 — prix Saint-Simon.
Beaumarchais, un intermittent du spectacle, 2004 — Médaille de vermeil — Académie française Vous n'aurez pas le dernier mot ! : petite anthologie désinvolte des plus belles réparties, avec Patrick Wajsman, 2006.

Pat.d.come

 

Avec JEAN PIAT à la COMÉDIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
Mise en scène de Stéphane HILLEL Musique : François PEYRONY
Lumières : Lilian BLAISE


COMÉDIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
15 avenue Montaigne - 75008 Paris - Métro : Alma-Marceau
TARIFS : 38 €, 28 €, 24 €, 17€
Jeunes -26 ans : 10 € du mardi au jeudi
Location : 01 53 23 99 19 ou 
www.comediedeschampselysees.com

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 22:20

 

du 3 au 8 décembre à Bobigny

 

 

Bernanos : les “Écrits de combat” mis en scène pour la première fois


Le spectacle Compagnons inconnus... de Samir Siad et Valérie Aubert d'après les Écrits de combat de Georges Bernanos, est joué à la MC93 de Bobigny du 03 au 08 décembre prochain. Une mise en scène audacieuse qui mérite le détour et notre soutien.

Les textes mis en scène par la compagnie du Théâtre en partance, ont été rédigés pour la plupart après la Seconde Guerre mondiale (La Liberté pour quoi faire ?, La France contre les robots...). Bernanos y scrute avec une acuité et une actualité extraordinaires le monde de demain et s'interroge avec angoisse sur la place qui y sera laissée à l'homme libre. 

Samir Sead a été conquis par l’œuvre de vérité et de liberté d’un écrivain qui a toujours lutté contre toutes les formes de totalitarisme et d’aliénation de l’homme. Pour lui, Bernanos est avant tout un Français qui nourrissait pour son pays un amour absolu, dénué de tout esprit cocardier, et dont la parole vivante a quelque chose à dire au XXIe siècle. 

« Le monde moderne, disait Bernanos, regorge aujourd’hui d’hommes d’affaires et de policiers, mais il a bien besoin d’entendre quelques voix libératrices. Une voix libre, si morose qu’elle soit, est toujours libératrice. Les voix libératrices ne sont pas des voix apaisantes, des voix rassurantes. Elles ne se contentent pas de nous inviter à attendre l’avenir comme on attend le train. L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait. »

Le spectacle de Samir Siad et Valérie Aubert pourra surprendre, mais il résonne comme un émerveillement, l'hommage du théâtre moderne à l'enracinement de la liberté dans la vérité, sans concession.

Tarif Liberté politique

Les lecteurs de Liberté politique peuvent bénéficier du tarif préférentiel (14 € au lieu de 26 €) en précisant comme contact : Pascal Reverte, 06 20 31 13 29. 

Compagnons inconnus…

D’après les Ecrits de combat de Georges Bernanos
Conception, adaptation, mise en scène et scénographie : Samir Siad et Valérie Aubert
Avec Cédric Altadill, Fabrice Hervé, Vincent Reverte, Samir Siad
Coproduction MC93 Bobigny, Le Théâtre En Partance

Du 03 au 08 décembre prochain à 20h30 et le dimanche à 15h30 
MC93 - Théâtre / Salle Christian-Bourgeois

1 Bd Lénine Bobigny (93)
Durée : 1h40

Renseignements
 : www.mc93.com

Le spectacle
Contact : site@mc93.com 

relevé ici ici

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 10:33

      Par Nathalie Simon, 12/10

 Léocadia.
Une « pièce rose » de Jean Anouilh, pleine de charme et de poésie, portée par le dynamisme contagieux de Geneviève Casile.

Modeste modiste, la jolie Amanda (Noémie Elbaz, spontanée à souhait) débarque avec sa valise chez les « toqués ». Un étrange château dans lequel erre le prince Albert Troubiscoï (Davy Sardou, crédible), neveu de la duchesse d'Andinet-d'Andaine (Geneviève Casile, remarquable). Le jeune homme vit dans le souvenir de l'être aimé : une diva roumaine, Léocadia, morte lors d'un curieux accident de foulard. Sa tante a reconstitué à l'identique les lieux témoins des amours éphémères du couple. Elle recrute Amanda avec l'espoir de réveiller le « joli garçon qui dort derrière son chagrin ». Joliment mise en scène par Thierry Harcourt, cette « pièce rose » de Jean Anouilh fait vraiment voir la vie en rose. D'autant que les protagonistes entonnent à intervalles irréguliers Les Chemins de l'amour, chanson écrite par Jean Anouilh, dont la musique est composée par Francis Poulenc. En fée à talons, habillée d'un chemisier en satin gris et d'un pantalon rouge, Geneviève Casile est pour beaucoup dans la réussite de ce spectacle dépaysant. Son dynamisme et l'extravagance de son personnage entraînent ses partenaires dans un tourbillon d'un autre temps, magique et drôle. Pierre Dumas et Jean-François Guilliet, en maîtres d'hôtel - entre autres rôles -, apportent également une touche d'humour bienvenue. Voici un conte charmant et poétique, malgré certaines réserves : le démarrage de la pièce est trop lent et des baisses de régime ralentissent le rythme, peut-être en raison de la largeur du plateau.

Anouilh, biographié par lui-même

Né à Bordeaux en 1910, le dramaturge a pris soin de rédiger lui-même sa biographie dans une lettre adressée au metteur en scène et comédien Hubert Gignoux, en 1946. Extrait : « Après L'Hermine, j'ai décidé de ne vivre que du théâtre, et un peu de cinéma. C'était une folie que j'ai tout de même bien fait de décider. » Il classa ses pièces en diverses catégories : « roses » (Léocadia), « noires » (Médée), « brillantes » (La Répétition), « costumées » aussi.

LéocadiaThéâtre 14, 20, avenue Marc-Sangnier (XIVe) Tél. : 01 45 45 49 77. Horaires : mar., ven., sam. à 20 h 30, mer. et jeu. à 19 heures, sam. à 16 heures. Places : de 11 à 23 €. Durée : 1 h 50 jusqu'au 30 octobre.

 

» Réservez vos places avec Ticketac.com

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 20:00


 

 

spectacle "Le mystère des Saints Innocents", mis en scène et avec Jean-Luc Solal,

jusqu'au 21 novembre  au Bouffon-Théâtre, 26-28 rue de Meaux, 75019 Paris

 

 http://www.bouffontheatre.com

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 10:52

 

... à la radio : à 21h30 sur Radio Courtoisie

sur les ondes ou sur Internet

Lecture de "La dernière lettre" 

remarquable monologue vu à Levallois Perret par Petrus Angel.

par Ophélie Humbertclaude, comédienne, violoncelliste, compositeur

 

 

http://www.ophelieh.fr

 

 

http://www.ladernierelettre.fr 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 08:44

 

Théâtre. "Vieillir ne manque pas de charme, l'ennui c'est que ça manque d'avenir". 

La thérapie de Jean Piat
dans 

Jean Piat dasn "Vous avez quel âge?"Ne lui dites pas qu’il ne fait pas son âge, cela voudrait dire que vous connaissez sa date de naissance et que vous savez qu’il est entré au Français en 1947. Ne lui dites pas : “Vous êtes formidable, vous ne changez pas”, même si c’est vrai, il soupçonnera un petit mensonge sous le fard de l’amitié. Ne lui demandez pas non plus si “vieillir, ça lui fait peur”, ce serait désobligeant – ni encore moins “et vous jouez toujours ?”, ce serait l’aveu que vous n’êtes pas allé le voir au théâtre.

Non seulement Jean Piat est toujours sur scène, mais il joue depuis deux mois à guichet fermé à la Comédie des Champs-Élysées et pose, seul, la question “Vous avez quel âge ?”, question à la mode s’il en est, à un public conquis d’avance parce qu’il sait qu’il quittera la salle avec plus de confiance,de sérénité et de bonheur de vieillir qu’il n’en avait en entrant.
Sa thérapie, celle de Françoise Dorin dont il dit le texte, c’est l’humour et le rire mais aussi la poésie.

Quand Guitry disait : « D’ailleurs, il faut paraître son âge, c’est de la franchise », et Gabin : « Passé un certain âge, pour avoir l’air frais, il faut venir du dehors », Dorin suggère de se répéter la formule suivante : « Vieillir, ça ne manque pas de charme, même si une maudite voix murmure : l’ennui c’est que ça manque d’avenir… » De la même manière, Jean Piat glisse ce mot : « Quand on a brûlé la chandelle par les deux bouts, ce n’est pas très réjouissant de la mettre en veilleuse… »

la suite


Vous avez quel âge ?, de Françoise Dorin, Comédie des Champs-Élysées, Paris VIIIe. Rens. : 01.53.23.99.19 ou  www.comediedeschampselysees.com

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 09:03

 

 Dessins, photos, affiches, vidéos,

son bureau et les objets de l'univers

de Jean Anouilh,

du 14 septembre au 2 octobre

à la mairie du 1er arrondissement de Paris

 

 

http://www.mairie1.paris.fr/mairie01/jsp/site/Portal.jsp?page_id=173


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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 09:45

 

Intégrale Labiche au Théâtre du Nord-Ouest à Paris !

Intégrale Labiche au Théâtre du Nord-Ouest à Paris !    Intégrale Labiche ! Du 25 juin à mars 2011, le Théâtre du Nord-Ouest vous propose de découvrir toute l’œuvre d’Eugène Labiche. Eugène Labiche (1815 – 1888) n’est sans doute pas Auguste Strindberg, auquel nous venons de consacrer une saison. Pourtant il faut aussi prendre ses pièces avec sérieux. Labiche s’amusait de ses contemporains... la suite

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 23:00

 

ZOOMERMardi 7 septembre à 20h
Mercredi 8 septembre à 20hVendredi 10 septembre à 20h
Samedi 11 septembre à 16h
Dimanche 12 septembre à 14h
Lundi 20 septembre à 20h
Samedi 25 septembre 14h
Dimanche 26 septembre 14h
Samedi 2 octobre 16h
Dimanche 3 octobre à 13h
                                Samedi 9 octobre à 13h

Lire Philippe Muray à l’ère de l’hyper festif a quelque chose de réjouissant et de très stimulant. Fabrice Luchini

 La presse en parle:

Lecteur enthousiaste de l’œuvre de Philippe Muray (auteur du XIXe siècle à travers les âges), disparu brutalement le 2 mars 2006, Fabrice Luchini avait donné à entendre ses textes, dont celui, irrésistible, sur les nouveaux emplois de Martine Aubry, l’an passé…
L’Express.

Après Barthes et la Fontaine, l’acteur célèbre le philosophe iconoclaste, disparu en 2006.
C’est l’époque elle-même, ses travers, son « infantéisme », ses précieux, ses ridicules, ses tartufes qui, par la voix entêtante et le phrasé précis de Luchini se déploieront sur la scène. L’acteur aime la langue française, la drôlerie, la singularité et la liberté. En un mot, la littérature. Avec une préférence pour les moralistes grand teint, surtout quand ils manient l’humour du désespoir. Ces deux-là ne pouvaient donc que se rencontrer.
E. Lévy – Le Point.

L’acteur se régale, interprète, jubile. On a rarement vu autant d’intelligences en éveil dans une salle ; comble, attentive, jeune. Il y a des pensées qui se tiennent debout ; comme une ville. Celle de Muray en est une. Courez l’écouter avant que le spectacle ne soit interdit.
B. de Saint Vincent – Le Figaro
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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 22:38

pour la beauté de la langue et le charme de la jeune actrice Alena.

>>> Марина Цветаева "Повесть о Сонечке", монолог

Marina Tsvetaeva "L'histoire de Sonia", monologue           9 min 

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 10:25

 

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 09:43

 

une pièce vue par Petrus Angel en 2001 où Bernard Giraudeau, qui vient de mourir,  jouait le Roi, et Didier Sandre Thomas Becket.

A voir, sur scène ou sur écran, ou - faute de mieux - à lire ...

Becket ou l'honneur de Dieu

de Jean Anouilh

Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre et de Normandie alors occupée (1154-1189), se lie d'amitié avec Thomas Becket, Saxon débauché. Le Roi le nomme Chancelier d'Angleterre (Premier Ministre).

Les deux hommes partagent tout : pouvoir, richesses, femmes, passion de la chasse. Mais ils se heurtent à l'Église qui, forte de son pouvoir religieux accordé par l'ancienne Charte d'Angleterre, refuse de payer une taxe. Celle-ci, jusque là réservée aux laïcs, permettrait de financer les guerres du roi.
Ainsi, à la mort de l'Archevêque primat (Chef de l'Église), le Roi, croyant simplifier tout pour le bien de son royaume, donne à Becket les pleins pouvoirs de l'Église. Ce dernier, d'abord, refuse : "Si je deviens Archevêque, je ne pourrai plus être votre ami". En effet, l'Honneur de Dieu et le Pouvoir intransigeant de l'État sont, pour lui, incompatibles.
Suite à ce différend, l'amitié entre ces deux hommes se détériore. Menacé par le roi,

 Becket doit s'enfuir en France...

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 14:12


Une table et une chaise en bois, un crucifix discret, une scène éclairée à la lueur d’une bougie … Maxime d’Aboville attend son public de dos, à genoux sur un prie-Dieu. Et puis il commence à parler et le curé d’Ambricourt prend vie, au sens propre. Il s’anime, s’inquiète, s’interroge sur sa paroisse, marche et tombe dans la campagne, rend visite à Madame la comtesse qu’il bouscule et apaise, rencontre son voisin le curé de Torcy, consulte un (mauvais) médecin à Lille et meurt d’un cancer de l’estomac en affirmant que "tout est grâce".

Pendant une heure trente, le curé de campagne de Bernanos prend réellement corps : Maxime d’Aboville (nominé aux Molières 2010) l’incarne, et il nous touche. Pas une seconde on ne s’ennuie et pourtant, Dieu sait que le monologue est un exercice difficile, parfois monotone. On se laisse prendre à son regard fiévreux, à sa voix, à sa présence. On passe un excellent moment et on sort en se promettant de (re)lire le texte de Bernanos. A voir et à entendre absolument.

A 10h45 à l'Espace Saint-Martial jusqu'au 31. 19€/13€. Réservations : 06 86 42 03 98. Infos sur le site du Off.

La Provence

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 16:48

 

 

Centenaire de Jean Anouilh en 2010 (1/2)
Entretiens avec sa fille, Colombe Anouilh d’Harcourt,et avec Bernard Beugnot, Christophe Mercier et Philippe Gaxotte


A l’occasion du centenaire de la naissance de Jean Anouilh, Canal Académie vous propose deux émissions consacrées à la vie et à l’œuvre de Jean Anouilh. Dans ce premier volet, Virginia Crespeau reçoit la fille de ce dernier : Colombe Anouilh d’Harcourt qui, entourée de spécialistes du théâtre d’Anouilh, évoque son père, sa vie, son œuvre.
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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 16:30


Avec les grands comédiens qui ont joué ses pièces. Extraits du film de Claude Santelli et du CD « À voix haute Théâtre »

Le 23 juin 2010 Jean Anouilh aurait eu cent ans. De magnifiques surprises vous attendent dans ce programme : vous entendrez Anouilh lire des extraits de sa pièce Antigone. De grands comédiens comme Suzanne Flon, Michel Bouquet, François Périer, des hommes de théâtre tels que Jean-Denis Malclès, Roger Lauran, des critiques littéraires comme Jacques Nerson, Frédéric Fernet et un inconditionnel amoureux du théâtre, Claude Santelli, évoquent Anouilh, l’homme et ses créations. Deux autres surprises vous attendent en fin d’émission !
Des textes et une émission de Canal Académie : ici
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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 17:00

Jean Anouilh, en Russie aussi ...

Et d'ailleurs , plus à l'étranger qu'en France, semble-t-il ...

Pour les russophones, un monologue de Jeanne d'Arc, l'Alouette...

Жанна ДэАрк - Анна Ефимова Режиссер - Мария Садеева
 
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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 16:30
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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 23:10

 

Jean Anouilh a 100 ans aujourd’hui.

Ou, plutôt, il aurait eu 100 ans s’il ne nous avait pas « quitté » en 1987.

Ce qui ne nous a pas quitté, c’est son théâtre, qui continue à être joué pour un public de fidèles qui ne se contentent pas de courir voir les pièces médiatisées avec l’argent du contribuable - le nôtre - par la déesse aux cent bouches.

Pour Anouilh, le théâtre est d’abord… un métier :  « je suis un ouvrier de théâtre ». « Mon père était coupeur-tailleur. C’était un homme fin et simple, et qui connaissait merveilleusement son métier. Il en avait les fiertés et les exigences. (…) Faire oublier pendant trois heures leur condition aux hommes, et la mort, c’est un bon métier, et utile : pas besoin de s’engager davantage ».

On l’a de façon un peu facile présenté comme le Molière du XXe siècle. A propos du « saint patron », il écrit : « Grâce à Molière, le vrai théâtre français est le seul où on ne dise pas la messe ». Car Anouilh n’aime pas le théâtre «des chanoines du T.N.P. (Théâtre National Populaire) et des Maisons de la Culture ».

« Dans dix ans - écrit-il en 1962 - on redécouvrira l’amour - ce vieux ressort humain qui a résisté déjà à quelques civilisations, comme un thème valable et susceptible d’infiniment plus de variations que la constatation uniforme de l’absurdité de la condition humaine (dont les bons esprits de l’Antiquité se doutaient déjà) ». Ailleurs : « Ce sont les psychanalysés de maintenant qui sont clairs comme de l’eau de roche à force de s’expliquer. Nos classiques gardaient les clefs de leurs abîmes ».

Anouilh évoquera à plusieurs reprises dans ses articles les relations théâtre-Eglise, pour justifier l’excommunication des comédiens et dire qu’archevêque, il aurait interdit Tartuffe… Mais est-il sérieux ?

Il se dit « mauvais catholique, mais catholique ». Le futur Jean XXIII, sortant du film« Monsieur Vincent », dira à Pierre Fresnay qui joue Vincent de Paul : «Après ce qu’a fait M.Anouilh, il ne peut plus être damné».

Drôle et parfois cynique, sans illusion sur la nature humaine et nostalgique de l’enfance, peu soucieux de plaire mais soucieux quand même de remplir sa salle : tel était Jean Anouilh.

« C’est merveilleux de découvrir jusqu’au bout de nouveaux secrets et on sait qu’on mourra gamin.  Il y a peu de métiers qui donnent une telle plénitude à la vie ».

Le théâtre, « une baraque chaude où l’on venait jouer à faire semblant, comme lorsqu’on était petit ».

PhV




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