L’enseignement de l’histoire qui, étymologiquement, signifie enquête (Ἱστορίαι, en grec), est le principal savoir où est mise en oeuvre cette redoutable assertion, mais pas uniquement, car la préhistoire aussi - qui se distingue de la première par l’absence d’écrit – n’en est pas moins un lieu privilégié où se révèle aussi cette affirmation d’Orwell. D’où l’importance de la découverte et du déchiffrement de celle-ci pour le progrès des savoirs. Mais que valent au plan de la vérité ces reconstructions du passé, produites par la recherche humaine, faisant intervenir les diverses facultés de l’esprit, et pour quelle finalité ?
Ainsi, Champollion a-t-il vraiment lu les hiéroglyphes ? Sa méthode est-elle la seule clef permettant d’élaborer une véridique histoire de l’Egypte ? A cela s’ajoute le fait que ses successeurs, dans cette reconstruction, vont faire fi de toute référence à la Bible.
De plus, avec l’évolutionnisme, c’est la vision biblique des origines de l’homme qui se trouve délibérément éliminée, récusant toute intervention surnaturelle en résorbant l’histoire des hommes dans celle de la nature. Un retour à la création est-il possible sans se faire taxer d’obscurantisme ?
Au programme du colloque :
"La lecture des hiéroglyphes à la lumière de Fernand Crombette", Jean-Charles Crémieux,
"Le chaînon manqué: Pourquoi la théorie de l’évolution est-elle une croyance ?", Philippe Lauria.
"Josué, les Juges et la Terre", Jocelyne Tarneaud.
"Le procès de Jeanne d’Arc", Me Jacques Trémolet de Villers.
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