Axelle Red : "J’aimerais commencer par dire aux enfants que le loup n’est pas le méchant de l’histoire..."
Ce dimanche, le chef-d’œuvre de Serge Prokofiev se rejoue à Bozar. Alain Altinoglu à la baguette, Axelle Red comme narratrice. On a rencontré le duo, le jour de la générale, pour les faire parler de leur enfance musicale. Entretien dans La Libre Belgique.
Le doodle du jour rend hommage au compositeur tchèque Antonín Dvořák, premier compositeur européen à avoir obtenu une reconnaissance internationale pour sa musique d'inspiration populaire.
Sergueï Vassilievitch Rachmaninov (en russe : Сергей Васильевич Рахманинов, usuellement désigné dans les pays francophones sous le nom de Serge Rachmaninoff), né le 1er avril 1873 à Semionovo (ru) (Empire russe) et mort le 28 mars 1943 à Beverly Hills (États-Unis), est un compositeur, pianiste virtuose et chef d'orchestre russe, naturalisé américain.
Considéré comme l'un des meilleurs pianistes de son époque, il est en tant que compositeur l'un des derniers grands représentants du romantisme dans la musique classique russe. D'abord fortement influencé par Tchaïkovski, Rimski-Korsakov et d'autres compositeurs russes, il développe un idiome tout à fait personnel — et reste indifférent à l'évolution de son époque. Sa composition est remarquable pour son timbre mélodique, son expressivité et ses riches couleurs orchestrales. Le piano occupe une place prépondérante dans les compositions de Rachmaninov, qui met un point d'honneur à utiliser ses talents d'interprète pour explorer pleinement les possibilités expressives et techniques de l'instrument. Il laisse plusieurs enregistrements de ses propres œuvres.
Vladimir Spivakov a été l’un des plus grands violonistes russes, et il est devenu peu à peu l’un des plus grands chefs d’orchestre russes. Il est aujourd’hui le directeur artistique de l’Orchestre national philharmonique de Russie. Mardi dernier, il dirigeait un concert qui se terminait par la cantate Saint Jean Damascène de Sergueï Taneïev. La fin de l’œuvre est un chant quasi liturgique, pianissimo. Habituellement, dans ces cas-là, le chef ferme lentement le poing pour indiquer la fin. Mais là, regardez.
(Au fait, Vladimir Spivakov a été le signataire d’une pétition d’artistes russes contre la guerre en Ukraine. Non seulement il n’est ni en prison ni en exil, mais ses concerts sont retransmis en direct, or il dirige le plus prestigieux orchestre d’Etat, réunissant les meilleurs instrumentistes des orchestres moscovites.)