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4 janvier 2020 6 04 /01 /janvier /2020 14:44

Pour avoir les idées et les pratiques plus claires...

 

La loi Claeys-Leonetti a instauré la possibilité, en fin de vie, de recourir à une sédation profonde et continue jusqu’au décès, assortie de l’arrêt de l’hydratation et de l’alimentation. Dans sa thèse de doctorat en médecine, le Dr Jérôme Sainton a passé en revue la littérature scientifique et médicale sur la façon dont la sédation peut s’inscrire dans les enjeux relationnels de la fin de vie[1]. Il en ressort qu’il existe deux pratiques différentes de la sédation. La sédation palliative s’inscrit dans une dynamique relationnelle ; elle est réversible et proportionnée aux symptômes. La sédation terminale constitue davantage une procédure de déconnexion qu’un moyen, par ailleurs disproportionné, de soulager des symptômes. Jérôme Sainton répond aux questions de Gènéthique.

 

Gènéthique : Comment s’inscrit la sédation dans les soins palliatifs ?

 

Jérôme Sainton : Auparavant, il faut rappeler que les soins palliatifs sont indissociables de ce que l’on nomme l’accompagnement. La fin de vie est un moment de la vie où sont mises en jeu toutes les dimensions de la personne, notamment sa dimension relationnelle. Michel de M’Uzan parle du mourant qui « s’engage, en vertu [d’]une sorte de savoir de l’espèce, dans une ultime expérience relationnelle »[2].

 

La suite...

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