Le carré de l'hypoténuse ...

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[Petrus Angel]

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Dominique Handelsman
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En ce moment, les défenseurs de la science qui se lamentent de ce que la science est attaquée par l'ignorance, font circuler l'illustration suivante. L'idée est de coller au narratif (d'Etienne Klein, notamment) selon lequel il faudrait distinguer
- la science, qui énonce des vérités incontestables, que personne n'a le droit de questionner, et surtout pas les gueux (souvent des cacaboudins d'extrême droite, et peu éduqués, complotistes, toussa).
- la recherche, qui est réservée aux chercheurs. Et que les gueux n'ont pas non plus le droit de questionner.
La science, comme la recherche auraient besoin de gardiens comme Julien Pain.
Dans l'illustration ci-dessous, on reconnaît la science, blouse blanche et lunettes, qui rappelle cette vérité éternelle du théorème de Pytagore qui fait consensus scientifique depuis des millénaires.
Et on voit les idiots, antivax, antiscience, qui questionnent et contestent bêtement.
Il se trouve qu'au XIXème siècle, certains contestataires de vérités éternelles, avaient pour noms Gauss, Riemann, Lobatchevsky, Bolyai, puis Poincaré, ont pris la place, plus ou moins, des idiots et ont de l'image ci-dessous, et ont, chacun, contribué à des géométries alternatives, dans lesquelles a²+b² n'était pas égal à c².
Même le théorème de Pythagore mérite question.
Au fait, c'est une de ces théories géométriques complotistes qui a été utilisée en 1915 par un employé de 3ème catégorie du bureau des brevets de Berne (jusqu'en 1909) qui contestait la physique la mieux établie depuis Galilée et Newton sur base de la géométrie d'Euclide.
Un certain Albert Einstein. En 1915, il publiait la relativité générale, dans laquelle, le carré de l'hypothénuse n'est PAS, si je ne m'abuse, égale à la somme des carrés des deux autres côtés.
Le détail est en commentaire.