Michel Bouquet :
« Quand j’ouvre la porte d’un théâtre, j’oublie tout »
Après avoir triomphé l’an dernier dans « L’Avare », Michel Bouquet revient sur scène dans « Le Malade imaginaire », dès ce soir à Paris, au Théâtre de la Porte Saint-Martin
La Croix : Pourquoi cette fidélité à Molière ?
Michel Bouquet : Au départ, je devais jouer Le Cardinal d’Espagne de Montherlant. Le projet n’a pas abouti. Lorsqu’on m’a proposé de le remplacer par Le Malade imaginaire, comment aurais-je refusé ? Avec Shakespeare, Marivaux, Diderot, Gogol, Thomas Bernhard… Molière fait partie des auteurs que je relis et interroge en permanence. Je leur suis attaché comme à des frères, des amis. Mais il est vrai que Molière occupe une place à part.
Qu’a-t-il de particulier ?
Il est « français ». C’est un auteur sans cesse en lutte avec lui-même pour donner vie à sa souffrance et ses combats intérieurs...
( la suite de l'entretien sur : http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2348569&rubId=5548 )
Au Théâtre de la Porte-Saint-Martin .
Tél. : 01 42 08 00 32. www.portestmartin.com.