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16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 11:10
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Le Carême : c’est pas un peu se faire du mal pour rien ?
Un grand dossier pour ne pas jeûner idiot !

Chaque année les chrétiens, avant la grande fête de Pâques, vivent le temps du Carême, un temps de prière, de jeûne et de don de soi.
Catholique.org vous propose ce mois ci :
-  Document sous forme de questions réponses :
pour tout savoir sur le Carême
-  Un tract pour être missionaire :
le Carême pour quoi faire ?
-  Des prières pour ce temps du Carême :
Pour chaque dimanche...
-  Quatres "Questions Essentielles"
à lire, imprimer, envoyer... dont Pourquoi le carême ? : le jeûne, les sacrifices...C’est pas un peu se faire du mal pour rien ?

lu sur http://www.catholique.org/

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1 mars 2006 3 01 /03 /mars /2006 22:21
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28 février 2006 2 28 /02 /février /2006 23:19

«Voyant les foules, Jésus eut pitié d’elles» (Mt 9, 36). "En nous tournant vers le divin Maître, en nous convertissant à Lui, en faisant l’expérience de sa miséricorde grâce au sacrement de la Réconciliation, nous découvrirons un «regard» qui nous scrute dans les profondeurs et qui peut animer de nouveau les foules et chacun d’entre nous."

Benoît XVI
[31/01/2006]

Chers frères et sœurs !

Le Carême est le temps privilégié du pèlerinage intérieur vers Celui qui est la source de la miséricorde. C’est un pèlerinage au cours duquel Lui-même nous accompagne à travers le désert de notre pauvreté, nous soutenant sur le chemin vers la joie profonde de Pâques. Même dans les «ravins de la mort» dont parle le Psalmiste (Ps 22 [23], 4), tandis que le tentateur nous pousse à désespérer ou à mettre une espérance illusoire dans l’œuvre de nos mains, Dieu nous garde et nous soutient. Oui, aujourd’hui encore le Seigneur écoute le cri des multitudes affamées de joie, de paix, d’amour. Comme à chaque époque, elles se sentent abandonnées. Cependant, même dans la désolation de la misère, de la solitude, de la violence et de la faim, qui frappent sans distinction personnes âgées, adultes et enfants, Dieu ne permet pas que l’obscurité de l’horreur l’emporte. Comme l’a en effet écrit mon bien-aimé Prédécesseur Jean-Paul II, il y a une «limite divine imposée au mal», c’est la miséricorde (Mémoire et identité, 4, Paris, 2005, pp. 35 ss.). C’est dans cette perspective que j’ai voulu placer au début de ce Message l’annotation évangélique selon laquelle, «voyant les foules, Jésus eut pitié d’elles» (Mt 9, 36). Dans cet esprit, je voudrais m’arrêter pour réfléchir sur une question très débattue parmi nos contemporains : la question du développement. Aujourd’hui encore le «regard» de compassion du Christ ne cesse de se poser sur les hommes et sur les peuples. Il les regarde sachant que le «projet» divin prévoit l’appel au salut. Jésus connaît les embûches qui s’opposent à ce projet et il est pris de compassion pour les foules : il décide de les défendre des loups, même au prix de sa vie. Par ce regard, Jésus embrasse les personnes et les multitudes, et il les remet toutes au Père, s’offrant lui-même en sacrifice d’expiation.

Éclairée par cette vérité pascale, l’Église sait que, pour promouvoir un développement plénier, il est nécessaire que notre «regard» sur l’homme soit à la mesure de celui du Christ. En effet, il n’est en aucune manière possible de dissocier la réponse aux besoins matériels et sociaux des hommes de la réponse aux désirs profonds de leur cœur. Il convient d’autant plus de souligner cela à notre époque de grandes transformations, où nous percevons de manière toujours plus vive et plus urgente notre responsabilité envers les pauvres du monde. Mon vénéré Prédécesseur, le Pape Paul VI, identifiait déjà avec précision les dommages du sous-développement comme étant un amoindrissement d’humanité. Dans cet esprit, il dénonçait dans l’Encyclique Populorum progressio «les carences matérielles de ceux qui sont privés du minimum vital, et les carences morales de ceux qui sont mutilés par l'égoïsme, […] les structures oppressives, qu'elles proviennent des abus de la possession ou des abus du pouvoir, de l'exploitation des travailleurs ou de l'injustice des transactions» (n. 21). Comme antidote à de tels maux, Paul VI suggérait non seulement «la considération accrue de la dignité d'autrui, l'orientation vers l'esprit de pauvreté, la coopération au bien commun, la volonté de paix», mais aussi, «la reconnaissance par l’homme des valeurs suprêmes et de Dieu, qui en est la source et le terme» (ibid.). Dans cette ligne le Pape n’hésitait pas à proposer «la foi, don de Dieu accueilli par la bonne volonté de l'homme, et l'unité dans la charité du Christ» (ibid.). Donc, le «regard» du Christ sur la foule nous incite à affirmer le véritable contenu de «l’humanisme intégral» qui, toujours selon Paul VI, consiste dans le «développement intégral de tout l'homme et de tous les hommes» (ibid., n. 42). C’est pourquoi la première contribution que l’Église offre au développement de l’homme et des peuples ne se concrétise pas en moyens matériels ou en solutions techniques, mais dans l’annonce de la vérité du Christ qui éduque les consciences et enseigne l’authentique dignité de la personne et du travail, en promouvant la formation d’une culture qui réponde vraiment à toutes les interrogations de l’homme.

Face aux terribles défis de la pauvreté d’une si grande part de l’humanité, l’indifférence et le repli sur son propre égoïsme se situent dans une opposition intolérable avec le «regard» du Christ. Avec la prière, le jeûne et l’aumône, que l’Église propose de manière spéciale dans le temps du Carême, sont des occasions propices pour se conformer à ce «regard». Les exemples des saints et les multiples expériences missionnaires qui caractérisent l’histoire de l’Église constituent des indications précieuses sur le meilleur moyen de soutenir le développement. Aujourd’hui encore, au temps de l’interdépendance globale, on peut constater qu’aucun projet économique, social ou politique ne remplace le don de soi à autrui, dans lequel s’exprime la charité. Celui qui agit selon cette logique évangélique vit la foi comme amitié avec le Dieu incarné et, comme Lui, se charge des besoins matériels et spirituels du prochain. Il le regarde comme un mystère incommensurable, digne d’une attention et d’un soin infinis. Il sait que celui qui ne donne pas Dieu donne trop peu, comme le disait la bienheureuse Teresa de Calcutta : «La première pauvreté des peuples est de ne pas connaître le Christ». Pour cela il faut faire découvrir Dieu dans le visage miséricordieux du Christ : hors de cette perspective, une civilisation ne se construit pas sur des bases solides.

Grâce à des hommes et à des femmes obéissant à l’Esprit Saint, sont nées dans l’Église de nombreuses œuvres de charité, destinées à promouvoir le développement : hôpitaux, universités, écoles de formation professionnelle, micro-réalisations. Ce sont des initiatives qui, bien avant celles de la société civile, ont montré que des personnes poussées par le message évangélique avaient une préoccupation sincère pour l’homme. Ces œuvres indiquent une voie pour guider encore aujourd’hui l’humanité vers une mondialisation dont le centre soit le bien véritable de l’homme et conduise ainsi à la paix authentique. Avec la même compassion que Jésus avait pour les foules, l’Église ressent aujourd’hui encore comme son devoir de demander à ceux qui détiennent des responsabilités politiques et qui ont entre leurs mains les leviers du pouvoir économique et financier de promouvoir un développement fondé sur le respect de la dignité de tout homme. Une importante authentification de cet effort consistera dans la liberté religieuse effective, entendue non pas simplement comme possibilité d’annoncer et de célébrer le Christ, mais aussi comme contribution à l’édification d’un monde animé par la charité. Dans cet effort, s’inscrit également la considération effective du rôle central que les valeurs religieuses authentiques jouent dans la vie de l’homme, en tant que réponse à ses interrogations les plus profondes et motivation éthique par rapport à ses responsabilités personnelles et sociales. Tels sont les critères sur la base desquels les chrétiens devront aussi apprendre à évaluer avec sagesse les programmes de ceux qui les gouvernent.

Nous ne pouvons pas ignorer que des erreurs ont été commises au cours de l’histoire par nombre de ceux qui se disaient disciples de Jésus. Souvent, face aux graves problèmes qui se posaient, ils ont pensé qu’il valait mieux d’abord améliorer la terre et ensuite penser au ciel. La tentation a été de croire que devant les urgences pressantes on devait en premier lieu pourvoir au changement des structures extérieures. Cela eut comme conséquence pour certains la transformation du christianisme en un moralisme, la substitution du croire par le faire. C’est pourquoi, mon Prédécesseur de vénérée mémoire, Jean-Paul II, observait avec raison : «Aujourd'hui, la tentation existe de réduire le christianisme à une sagesse purement humaine, en quelque sorte une science pour bien vivre. En un monde fortement sécularisé, est apparue une ‘sécularisation progressive du salut’, ce pourquoi on se bat pour l'homme, certes, mais pour un homme mutilé, ramené à sa seule dimension horizontale. Nous savons au contraire que Jésus est venu apporter le salut intégral» (Encyclique Redemptoris missio, n. 11).

C’est justement à ce salut intégral que le Carême veut nous conduire en vue de la victoire du Christ sur tout mal qui opprime l’homme. En nous tournant vers le divin Maître, en nous convertissant à Lui, en faisant l’expérience de sa miséricorde grâce au sacrement de la Réconciliation, nous découvrirons un «regard» qui nous scrute dans les profondeurs et qui peut animer de nouveau les foules et chacun d’entre nous. Ce «regard» redonne confiance à ceux qui ne se renferment pas dans le scepticisme, en leur ouvrant la perspective de l’éternité bienheureuse. En fait, déjà dans l’histoire, même lorsque la haine semble dominer, le Seigneur ne manque jamais de manifester le témoignage lumineux de son amour. À Marie, «fontaine vive d’espérance» (Dante Alighieri, Le Paradis, XXXIII, 12), je confie notre chemin du Carême, pour qu’Elle nous conduise à son Fils. Je Lui confie spécialement les multitudes qui, aujourd’hui encore, éprouvées par la pauvreté, invoquent aide, soutien, compréhension. Dans ces sentiments, de grand cœur, j’accorde à tous une particulière Bénédiction apostolique.

Du Vatican, le 29 septembre 2005

Source : www.vatican.va

 A lire également sur inXL6

 Actu : Une retraite de Carême ignatienne avec Notre-Dame du Web

 

 

 

 relevé sur   http://www.inxl6.org/article2811.php 

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20 janvier 2006 5 20 /01 /janvier /2006 13:23
 « Nous sommes venus l’adorer » : Qui sont les Rois Mages et comment leurs reliques sont-elles arrivées à Cologne ?

 

"Jésus étant né à Bethléem de Judée au temps du roi Hérode, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem en disant : " Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu en effet son astre à son lever et sommes venus lui rendre hommage".

" L'ayant appris, le roi Hérode s'émut, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les grands prêtres avec les scribes du peuple, et il s'enquérait avec eux du lieu où devait naître le Christ. " A Bethléem de Judée, lui dirent-ils ; ainsi en effet est-il écrit par le prophète :

" Et toi Bethléem, terre de Juda,
Tu n'es nullement le moindre des clans de Juda
Car de toi sortira un chef
Qui sera pasteur de mon peuple Israël ".

" Alors Hérode manda secrètement les mages, se fit préciser par eux le temps de l'apparition de l'astre et les envoya à Bethléem en disant : " Allez vous renseigner exactement sur l'enfant ; et quand vous l'aurez trouvé, avisez moi, afin que j'aille moi aussi lui rendre hommage. "

" Sur ces paroles du Roi ils se mirent en route ; et voici que l'astre qu'ils avaient vu à son lever les précédaient jusqu'à ce qu'il vint s'arrêter au-dessus de l'endroit où était l'enfant. A la vue de l'astre ils se réjouirent d'une très grande joie. Entrant alors dans le logis, ils virent l'enfant avec Marie sa mère, et se prosternant, ils lui rendirent hommage ; puis ouvrant leurs cassettes, ils lui offrirent en présents de l'or, de l'encens et de la myrrhe. "

" Après quoi, avertis en songe de ne point retourner chez Hérode, ils prirent une autre route pour rentrer dans leur pays.

Après leur départ, voici que l'Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : "Lève-toi, prends avec toi l'enfant et sa mère, et fuis en Egypte ; et restes-y jusqu'à ce que je te le dise. Car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr". Il se leva, prit avec lui l'enfant et sa mère, de nuit, et se retira en Egypte ; et il resta là jusqu'à la mort d'Hérode ; pour que s'accomplit cet oracle prophétique du Seigneur : " D'Egypte, j'ai appelé mon fils. "

Alors Hérode, voyant qu'il avait été joué par les mages, fut pris d'une violente fureur et envoya mettre à mort, dans Bethléem et tout son territoire, tous les enfants de moins de deux ans, d'après le temps qu'il s'était fait préciser par les mages."

Evangile selon Saint Matthieu , Chapitre 2, versets 1 à 16.

 

Comment les reliques des Rois Mages sont-elles arrivées à Cologne ?

A l'origine, trois astrologues partirent à la recherche d'un roi dont la naissance leur avait été annoncée par une étoile nouvellement apparue au firmament. Cette étoile les conduisit jusqu'à Bethléem où ils rencontrèrent Marie et l'enfant. Au 7e et au 8e siècles, on les appelait Bithisarea, Melchior et Gathaspa ; les noms de Gaspar, Melchior et Balthazar leur furent donnés par Saint Bède le Vénérable (mort en 735). Dès le deuxième siècle après Jésus-Christ, ces mages furent dénommés rois. Leurs ossements parvinrent à Cologne le 23 juillet 1164 où une foule dense les accueillit. La victoire de l'empereur Frédéric Barberousse et la destruction de Milan avaient permis à son chancelier, Rainald von Dassel qui était aussi archevêque de Cologne, de prendre possession de ces reliques. Pour elles fut ouvré le plus prestigieux reliquaire du Moyen-Âge et la cathédrale fut érigée sur son emplacement, une cathédrale dont on voulait qu'aucun édifice religieux d'occident ne puisse la surpasser. Cette cathédrale gothique devait être l'image de la Jérusalem céleste. Hébergeant désormais le trésor que constituaient ces reliques, Cologne devint l'un des grands centres de pèlerinage au même titre que Rome et Saint-Jacques de Compostelle. Du Moyen-Âge à nos jours, les pèlerins affluent pour prier devant le reliquaire des Rois Mages. Leur jour commémoratif est le 6 janvier, qui est aussi la fête de l'Épiphanie.


Reliquaire des Rois Mages - Cathédrale de Cologne
(Photo : Dombauverwaltung)

relevé sur  http://www.domus-vitae.com/cadre-fr.php?file=jmj/actualite-newsletter12-fr.php#2
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6 janvier 2006 5 06 /01 /janvier /2006 15:08

Savez-vous ce que signifie " épiphanie " ? Lequel des 3 Rois Mages apporte l’encens ? De quelle couleur est l’habit de Gaspard ? En partageant la galette des Rois, n’oubliez pas de laisser une part... Pourquoi ? Réponses :

L’Epiphanie

Le terme "épiphanie" est issu du grec et signifie "apparition", manifestation.

L’Eglise d’Orient célèbre le 6 janvier, jour de l’Epiphanie, à la fois la naissance de Jésus, son baptême, et le miracle de Cana, soit ses 3 premières " manifestations " -épiphanies ou théophanies- au monde.

En Occident où l’on célébrait la naissance de Jésus le 25 décembre, on fêta le 6 janvier la présentation de Jésus Enfant aux rois mages, symbolisant ainsi la manifestation du Christ aux nations païennes.

" De bon matin… "

Venus d’Orient, trois rois ont suivi la lumière de l’étoile qui les guida jusqu’à Bethléem. Une tradition remontant au VIIe siècle les nomme Balthazar [déformation de Belshatsar, Daniel], Melchior et Gaspard. Arrivés devant la Crèche, ils adorent Jésus et reconnaissent en lui le Sauveur. La symbolique des cadeaux en porte témoignage :
-  Balthazar, vêtu de rouge, offre une urne remplie d’or, symbole de vertu, pour honorer Jésus comme roi.
-  Gaspard est vêtu en bleu et tient un ciboire qui contient de l’encens correspondant à la divinité du Christ et symbole de prière.
-  Quant à Melchior, vêtu de vert, il tend un coffret contenant de la myrrhe -gomme aromatique issue de la résine du balsamier, arbre d’Arabie), signe de souffrance, annonçait la souffrance rédemptrice de l’homme à venir sous les traits de l’enfant.

Au XVe siècle, ont leur attribue chacun une race différente ; Melchior est ainsi représenté en blanc, Balthazar en noir et Gaspard en jaune.

La part du pauvre

La galette des rois, servie à cette occasion, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle. La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait.

Il y avait aussi la part des absents - le fils aux armées, le parent sur un vaisseau du roi, le pêcheur qui n’était pas rentrés. La part était rangée dans la huche jusqu’à leur retour, une façon tendre de dire "on a pensé à vous". Si elle se gardait longtemps, sans s’émietter et sans moisir, c’était un bon présage.

relevé sur  www.christicity.com

 

 

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19 décembre 2005 1 19 /12 /décembre /2005 10:29

 Joyeux Noël !

Et Joseph. Joseph  ? Je ne le peindrais pas. Je ne montrerais qu’une ombre au fond de la grange et aux yeux brillants, car je ne sais que dire de Joseph. Et Joseph ne sait que dire de lui-même. Il adore et il est heureux d’adorer. Il se sent un peu en exil. Je crois qu’il souffre sans se l’avouer. Il souffre parce qu’il voit combien la femme qu’il aime ressemble à Dieu. Combien déjà elle est du côté de Dieu. Car Dieu est venu dans l’intimité de cette famille. Joseph et Marie sont séparés pour toujours par cet incendie de clarté, et toute la vie de Joseph, j’imagine, sera d’apprendre à accepter. Joseph ne sait que dire de lui-même : il adore et il est heureux d’adorer. »                          

 Ce texte magnifique de tendresse et de respect sur le mystère de Noël a été rédigé par un grand écrivain français. Lequel ? Quand je vous aurai dit qu’il s’agit de l’extrait d’une pièce de théâtre écrite pour la Noël 1940 ? Pour des prisonniers ? Et que l’auteur a refusé que cette pièce figure dans ses œuvres complètes ? Ah oui, bien sûr : Jean-Paul Sartre !

«  Vous avez le droit d’exiger qu’on vous montre la Crèche, la voici. Voici la Vierge, voici Joseph et voici l’Enfant Jésus. L’artiste a mis tout son amour dans ce dessin, vous le trouverez peut-être naïf, mais écoutez. Vous n’avez qu’à fermer les yeux pour m’entendre et je vous dirai comment je les vois au-dedans de moi. La Vierge est pâle et elle regarde l’enfant. Ce qu’il faudrait peindre sur son visage, c’est un émerveillement anxieux, qui n’apparut qu’une seule fois sur une figure humaine, car le Christ est son enfant, la chair de sa chair et le fruit de ses entrailles. Elle l’a porté neuf mois. Elle lui donna le sein et son lait deviendra le sang de Dieu. Elle le serre dans ses bras et elle dit : « Mon petit ! » Mais à d’autres moments, elle demeure toute interdite et elle pense : « Dieu est là », et elle se sent prise d’un crainte religieuse pour ce Dieu muet, pour cet enfant, parce que toute les mères sont ainsi arrêtées par moment, par ce fragment de leur chair qu’est leur enfant, et elles se sentent en exil devant cette vie neuve qu’on a faite avec leur vie et qu’habitent les pensées étrangères. Mais aucun n’a été plus cruellement et plus rapidement arraché à sa mère, car Il est Dieu et Il dépasse de tous côtés ce qu’elle peut imaginer. Et c’est une rude épreuve pour une mère d’avoir crainte de soi et de sa condition humaine  devant son fils. Mais je pense qu’il y a aussi d’autres moments rapides et glissants où elle sent à la fois que le Christ est  son fils, son petit à elle et qu’il est Dieu. Elle le regarde et elle pense : « Ce Dieu est mon enfant ! Cette chair divine est ma chair, Il est fait de moi, Il a mes yeux et cette forme de bouche, c’est la forme de la mienne. Il me ressemble, Il est Dieu et Il me ressemble ». Et aucune femme n’a eu de la sorte son Dieu pour elle seule. Un Dieu tout petit qu’on peut prendre dans ses bras et couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu’on peut toucher et qui vit, et c’est dans ces moments là que je peindrais Marie si j’étais peintre, et j’essayerais de rendre l’air de hardiesse tendre et de timidité avec lequel elle avance le doigt pour toucher la douce petite peau de cet enfant Dieu dont elle sent sur les genoux le poids tiède, et qui lui sourit. Et voilà pour Jésus et pour la Vierge Marie.

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18 décembre 2005 7 18 /12 /décembre /2005 18:35
 
 
Comme vous le savez tous, la date de mon anniversaire approche. Tous les
ans, il y a une grande célébration en mon honneur et je pense que cette
année encore cette célébration aura lieu.

Pendant cette période, tout le monde fait du shopping, achète des cadeaux,
il y a plein de publicité à la radio et dans les magasins, et tout cela
augmente au fur et à mesure que mon anniversaire se rapproche.

C'est vraiment bien de savoir, qu'au moins une fois par an, certaines
personnes pensent à moi. Pourtant je remarque que si au début les gens
paraissaient comprendre et semblaient reconnaissants de tout ce que j'ai
fait pour eux, plus le temps passe, et moins ils semblent se rappeler la
raison de cette célébration. Les familles et les amis se rassemblent pour
s'amuser, mais ils ne connaissent pas toujours le sens de la fête.

Je me souviens que l'année dernière il y avait un grand banquet à mon
honneur. La table de salle à manger était remplie de mets délicieux, de
gâteaux, de fruits et de chocolats. La décoration était superbe et il y
avait beaucoup de magnifiques cadeaux emballés de manière très spéciale.

Mais vous savez quoi? Je n'étais pas invité... J'étais en théorie l'invité
d'honneur, mais personne ne s'est rappelé de moi et ils ne m'ont pas envoyé
d'invitation. La fête était en mon honneur, mais quand ce grand jour est
arrivé, on m'a laissé dehors, et ils m'ont fermé la porte à la figure... et
pourtant moi je voulais être avec eux et partager leur table.

En réalité, je n'étais pas surpris de cela car depuis quelques années,
toutes les portes se referment devant moi.

Comme je n'étais pas invité, j'ai décidé de me joindre à la fête sans faire
de bruit, sans me faire remarquer. Je me suis mis dans un coin, et j'ai
observé. Tout le monde buvait, certains étaient ivres, ils faisaient des
farces, riaient à propos de tout. Ils passaient un bon moment. Pour
couronner le tout, ce gros bonhomme à la barbe blanche est arrive, vêtu
d'une longue robe rouge, et il riait sans arrêt : 'ho ho ho!' Il s'est
assit sur le sofa et tous les enfants ont couru autour de lui, criant 'Père Noël!
Père Noël!', comme si la fête était en son honneur!

A minuit, tout le monde a commencé à s'embrasser; j'ai ouvert mes bras et
j'ai attendu que quelqu'un vienne me serrer dans ses bras et... vous savez
quoi... personne n'est venu à moi.

Soudain ils se sont tous mis à s'échanger des cadeaux. Ils les ont ouvert
un par un, en grande excitation. Quand tout a été déballé, j'ai regardé pour
voir si, peut-être, un cadeau était resté pour moi. Qu'auriez vous
ressenti si, le jour de votre anniversaire, tout le monde s'échangeait des cadeaux
et que vous n'en receviez aucun ? J'ai enfin compris que je n'étais pas
désiré à cette soirée et je suis parti silencieusement.

Tous les ans ça s'empire. Les gens se rappellent  seulement de ce qu'ils
boivent et mangent, des cadeaux qu'ils ont reçu, et plus personne ne pense
a moi. J'aurais voulu pour la fête de Noël cette année, que vous me laissiez
rentrer dans votre vie. J'aurai souhaité que vous vous rappeliez qu'il y a
plus de 2000 ans de cela, je suis venu au monde dans le but de donner ma
vie pour vous, et en définitive pour vous sauver. Aujourd'hui je souhaite
seulement que vous croyiez à cela de tout votre coeur. Comme nombreux sont
ceux qui ne m'ont pas invité à leur fête l'an passé, je vais cette fois
organiser ma propre fête et j'espère que vous serez nombreux à me
rejoindre.

En guise de réponse positive à mon invitation, envoyez ce message au plus
grand nombre de personne que vous connaissez. Je vous en serai
éternellement reconnaissant.

Je vous aime très fort !

Jésus
 
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16 décembre 2005 5 16 /12 /décembre /2005 17:05

Un sauveur nous est né, un fils nous est donné, éternelle est sa puissance!

L'Institution SaintPierre vous souhaite un très joyeux Noël !

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9 décembre 2005 5 09 /12 /décembre /2005 00:34

Dites, dites, si c'était vrai
S'il était né vraiment à Bethléem, dans une étable
Dites, si c'était vrai
Si les rois Mages étaient vraiment venus
De loin, de fort loin
Pour lui porter l'or, la myrrhe, l'encens
Dites, si c'était vrai
Si c'était vrai tout ce qu'ils ont écrit Luc, Matthieu
Et les deux autres,
Dites, si c'était vrai
Si c'était vrai le coup des Noces de Cana
Et le coup de Lazare
Dites, si c'était vrai
Si c'était vrai ce qu'ils racontent les petits enfants
Le soir avant d'aller dormir
Vous savez bien, quand ils disent Notre Père, quand ils disent Notre Mère
Si c'était vrai tout cela
Je dirais oui
Oh, sûrement je dirais oui
Parce que c'est tellement beau tout cela
Quand on croit que c'est vrai.

Jacques Brel, "Dites, si c'était vrai", 1958

trouvé sur http://www.bseditions.com

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7 décembre 2005 3 07 /12 /décembre /2005 13:41
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7 décembre 2005 3 07 /12 /décembre /2005 11:16
La vie de Saint Nicolas de Myre, protecteur des enfants
Il est à l’origine de « Santa Claus ».
Saint-Nicolas, évêque de Myre, est fêté dans de nombreux pays européens. Ses reliques reposent en Italie, à Bari.
Protecteur des enfants, il est fêté tous les 6 décembre, dans l'est de la France (Lorraine et Alsace), le nord de la France, la Belgique, l'Allemagne, la Hollande, l'Autriche, les Pays Bas.
Selon la légende, le saint évêque fait le tour des villes pour récompenser les enfants sages. Il visite les écoles maternelles, distribue des friandises aux enfants (du pain d'épices et des oranges) et se voit remettre les clés de la ville par le maire. Chars, défilés prestigieux, feux d'artifices... Saint Nicolas est une fête importante dans la vie culturelle de ses régions.
Il est à l’origine du personnage de « Santa Claus » (habillé de rouge comme l’évêque) qui est devenu le « Père Noël ».
En Belgique, par exemple, les jouets sont offerts aux enfants, et non à Noël (ce jour là, le cadeau, c’est l’Enfant Jésus).
Une biographie de l’évêque de Myre est proposée sur Internet à
 
 
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7 décembre 2005 3 07 /12 /décembre /2005 01:38

Noël, fête de la naissance du Christ. Noël, fête néopaïenne de la consommation. Le paradoxe n'est pas d'aujourd'hui. Voilà des décennies que la société de consommation tend à faire oublier le sens chrétien de Noël. Ce qui est nouveau, peut-être, c'est qu'elle s'en justifie aujourd'hui en revendiquant hautement l'antériorité païenne de l'événement.

L'étonnant est que seize siècles plus tard, on veuille oublier ce renouveau pour en revenir purement et simplement au monde païen qui le précéda. Mais ainsi, tout rentre dans l'ordre. La grande fête de la consommation ne constitue plus un déni à l'esprit de Noël, il est conforme au véritable esprit des célébrations qui est incontestablement païen ! Cela a, au moins, le mérite de la franchise. Le journaliste de mon bulletin municipal ne craint pas d'évoquer une véritable lutte entre catholiques et partisans du Père Noël qui, fort heureusement, est à l'avantage de ce dernier. Il rappelle qu'en 1951, l'effigie du bonhomme barbu fut brûlée sur le parvis de la cathédrale de Dijon : "Fort heureusement, l'incident n'eut pas de conséquences fâcheuses et le Père Noël est toujours là, bien vivant". Ce sympathique bonhomme "adoré et connu par les enfants du monde entier". Adoré !?

Faut-il s'en indigner ? Cet innocent bulletin municipal ne fait que s'inscrire dans le climat du temps qui est incontestablement néopaïen. Il est probable que ses responsables, en publiant un tel article, n'y ont même pas vu malice. Mais c'est bien là l'inquiétant. Que l'on puisse gommer subrepticement tout le message chrétien de Noël en donnant toute la place aux réjouissances païennes.

Ce n'est pas seulement argutie publicitaire. Plus subtilement, c'est un véritable choix culturel.Lévi-Strauss à l'appui, on assène que "nous sommes en présence, avec les rites de Noël, non pas seulement de vestiges historiques mais de formes de pensée et de conduite qui relèvent des conditions plus générales de la vie en société... En fait, depuis l'Antiquité jusqu'au Moyen Age, les fêtes de décembre offrent les mêmes caractères : décoration des édifices avec des plantes vertes, échange de cadeaux, gaîtés, festins."

Gérard Leclerc

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7 décembre 2005 3 07 /12 /décembre /2005 01:27

«Tout agnostique ou athée dont l’enfance a connu une véritable nuit de Noël voit toujours par la suite, qu’il le veuille ou non, un lien dans sa mémoire entre ces deux idées que la plupart des hommes considèrent naturellement comme contradictoires: l’idée d’un nouveau-né et l’idée d’une force inconnue qui soutient l’univers. L’instinct et l’imagination de celui qui fut chrétien peuvent encore les relier, alors que sa raison ne voit plus la nécessité de la relation; il y aura toujours pour lui quelque chose de religieux dans la simple image d’une mère portant son enfant, — une certaine évocation de clémence et d’attendrissement à la seule mention du nom terrible de Dieu. Pourtant ces deux idées n’ont aucune connexité naturelle ou nécessaire; elles ne seraient pas forcément associées pour un ancien Grec ni pour un Chinois, s’agit-il d’Aristote ou de Confucius; il n’est pas plus naturel de relier Dieu à un petit enfant que d’associer la gravitation à un petit chat. Cette association d’idées a profondément modifié la nature humaine. Il existe une différence réelle entre l’homme qui la connaît et l’homme qui ne la connaît pas. [...]

On pourrait suggérer par une image assez brutale que rien ne s’était passé dans ce repli ou cette crevasse des grandes collines grises, sauf que l’univers entier s’était retourné comme un gant. Je veux dire par-là que tous les yeux anxieux et adorateurs, qui jusqu’à ce moment regardaient au dehors vers l’incommensurable, s’étaient retournés à l’intérieur sur l’infiniment petit. Cette figure même évoque la multiple merveille des yeux convergents, qui fait ressembler tant d’images catholiques à des plumes de paon. Mais il est vrai, en un sens, que Dieu, qui n’avait encore été qu’une circonférence, apparut comme un centre; et un centre est infiniment petit.»

G.-K. Chesterton, Les maîtres étrangers, Paris, Nouvelles éditions latines, 1947

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7 décembre 2005 3 07 /12 /décembre /2005 01:06
Joyeux Noel : traditions, père Noël, saint nicolas, décorations ...

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Traditions de Noël en France et au Canada

Exposition imaginaire présentant les traditions de cette fête : illustrations de ses légendes et coutumes.
www.culture.gouv.fr/culture/noel/franc/noel.htm - 4k

Cordula's Web. Le conte de Noël. Charles Dickens

Le conte de Noël (A Christmas Carol). A Christmas Carol (English) Weihnachtslied (Deutsch) Le conte de Noël (Français) Canción de Navidad (Español) ...
www.cordula.ws/s-ccarolfr.html - 13k

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7 décembre 2005 3 07 /12 /décembre /2005 00:43
Voici les derniers mois de l'année.
Voici les nuits les plus longues
et les jours les plus tristes.
La télé et les journaux nous déversent
leur flot quotidien de violence.
A désespérer !
Allume la première bougie de l'Avent, mon frère !
Qu'elle dise d'abord ton espérance :
Dieu ne dort pas, ton salut et le salut du monde
tu l'attends d'abord de lui.
Allume une lumière, mon frère !
un temps de silence et de prière,
une lecture quotidienne de la Bible,
une visite à ce malade,
un temps d'écoute pour ce voisin,
un geste nouveau de partage,
une parole bonne et positive,
une réponse à tel appel...
Avec ceux de ta famille,
tes enfants surtout qui te regardent
allume gravement, joyeusement,
la première bougie de l'Avent.
Jean Debruynne
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6 décembre 2005 2 06 /12 /décembre /2005 18:10
1 En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre.
2 Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
3 Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville.
4 Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David,
5 afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
6 Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva,
7 et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie.
8 Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.
9 Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur.
10 Mais l'ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie:
11 c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.
12 Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche.
13 Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant:
14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée!
15 Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres: Allons jusqu'à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.
16 Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche.
17 Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant.
18 Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de ce que leur disaient les bergers.
19 Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son coeur.
20 Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé.
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