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19 mars 2020 4 19 /03 /mars /2020 20:13


SAINT JOSEPH
Époux de la Très Sainte Vierge Marie

Patron de l'Église universelle


Saint Joseph descendait de la race royale de David. On croit généralement qu'en vue de la mission sublime que le Ciel lui destinait, il fut sanctifié avant sa naissance. Nul ne peut douter que Joseph ne fût préparé à son sublime ministère, quand la Providence, qui dirige tous les événements, unit son sort à celui de Marie.

L'Évangile est très sobre de détails sur saint Joseph, et on y voit tout résumé en ces mots: "Il était juste." Mais que ces mots couvrent de merveilles, puisque les docteurs s'accordent à dire que saint Joseph tient le premier rang après Marie parmi tous les Saints!

Son père l'éleva, d'après la tradition, dans l'état modeste de charpentier; il pouvait avoir, selon de sérieux auteurs, une cinquantaine d'années, et il avait gardé une chasteté parfaite, lorsque la Volonté de Dieu lui confia la Très Sainte Vierge. Cette union, belle devant les anges, dit saint Jérôme, devait sauvegarder l'honneur de Marie devant les hommes.

 

CLIQUEZ ICI 

 

Saint Joseph

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19 mars 2020 4 19 /03 /mars /2020 12:58

Le conseil de saint Jean Bosco en cas d’épidémie

                                      Alessandro Rota / Sputnik    À Milan, le 26 février 2020.

Alors qu’un dernier bilan fait état de plus de 119.000 personnes malades dans le monde et 4.300 morts, le coronavirus inquiète de plus en plus. Et si vous suiviez le conseil de saint Jean Bosco pour gagner en sérénité ?

Se laver les mains régulièrement, tousser dans son coude et ne pas se rendre dans un pays à risque, voilà les principales recommandations formulées par les autorités sanitaires pour limiter la propagation du coronavirus. À celles-là on pourrait en ajouter une autre d’ordre spirituel : avoir sur soi une image de la Vierge Marie et prier régulièrement.

Ce dernier conseil n’est autre que celui donné par saint Jean Bosco à Turin lors de l’épidémie de choléra qui a frappé la ville en 1854. Le prêtre italien avait alors demandé à des jeunes gens qu’il avait mandaté pour rendre visite aux malades de porter sur eux une image de la Vierge et de prier régulièrement. Aucun d’entre eux n’avait été contaminé. Si les deux épidémies ne sont absolument pas comparables, son conseil est toujours valable : agir humblement avec foi et se confier à la Mère de Dieu.

La rédaction d'Aleteia/avec I.Media | 11 mars 2020

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19 mars 2020 4 19 /03 /mars /2020 01:54
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15 mars 2020 7 15 /03 /mars /2020 22:39

   Par : Padreblog

L’année dernière, presque à la même époque, la flèche de Notre-Dame s’effondrait dans les flammes, suscitant une émotion immense et légitime. La cathédrale vieille de 850 ans qui nous paraissait indestructible, tant elle avait résisté aux évènements de l’histoire, menaçait de disparaître. Un an après, voici que le Coronavirus « Covid 19 » vient provoquer notre espérance. Tout nous semble si fragile ! Nos habitudes, nos modes de vie sont remis en cause. L’angoisse et la peur peuvent nous envahir. Que faire ? Comment vivre les semaines qui s’annoncent ? Quelles ressources puiser et quels repères trouver afin de faire face à cette crise ?

Avec stupeur, beaucoup semblent réaliser que tout ce qui semblait acquis dans une vie ou dans le fonctionnement d’une société peut se déliter en quelques jours. « Ayons confiance en la science » dit le Président de la République. Bien sûr ! Et nos regards sont tournés vers les chercheurs mais aussi tous ceux qui sont en première ligne et vont se dévouer avec générosité et compétence auprès des malades : médecins, infirmières, aides-soignants, agents hospitaliers, urgentistes…

DIEU, L’UNIQUE NÉCESSAIRE

Mais nous avons surtout confiance… en Dieu ! Notre foi nous révèle qu’il y a des choses que l’homme ne maîtrise pas et qu’il n’est pas tout-puissant. Bien sûr, la Bible contient bien un livre, intitulé l’Apocalypse. Mais il faut absolument refuser, comme l’Eglise l’a toujours fait, de chercher à décrypter sous la forme imagée choisie par son auteur quelconque annonce de cataclysme. Ce que l’apôtre saint Jean décrit avant tout dans son texte c’est notre fragilité et notre vulnérabilité. Et il entend surtout révéler que nous sommes dans la main de Dieu, l’unique nécessaire. « Que rien ne te trouble, que rien ne t’épouvante, tout passe. Dieu seul suffit »rajouterait sainte Thérèse d’Avila.

Impossible d’oublier que tout cela arrive pendant le Carême. Lorsqu’il a commencé, certains d’entre nous ont entendu cette phrase : « Souviens-toi que tu es poussière ». Plus que jamais, notre espérance doit être vive, notre prière fervente, et notre charité inventive afin d’appréhender cette période atypique et nouvelle.

POURQUOI ? COMMENT ? C'est ICI ...

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22 février 2020 6 22 /02 /février /2020 21:12

 

La fête de la Chaire de Saint Pierre était à l’origine célébrée le 18 janvier en Gaule et le 22 février à Rome même. En 1558, le Pape Paul IV introduisit la fête du 18 janvier à Rome qui devint fête de la Chaire de Saint Pierre à Rome tandis que la fête du 22 février pris le titre de Chaire de Saint Pierre à Antioche.

La suite ...

Cliquez sur la chaire pour lire ce qu'en dit Aleteia ...

Et aujourd'hui, c'est aussi Sainte Isabelle de France, religieuse clarisse, sœur du roi Saint-Louis.

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15 février 2020 6 15 /02 /février /2020 01:31

Un article ancien ... d'actualité. 

« Les Origines apostoliques du célibat ecclésiastique », par le P. Cochini, sj. A l’occasion d’une présentation à Rome 

ROME, Lundi 4 décembre 2006 (ZENIT.org) – « Les Origines apostoliques du célibat ecclésiastique », c’est le titre de l’étude du P. Christian Cochini, sj, publiée aux éditions Ad Solem (www.ad-solem.com) et qui sera présentée demain à Rome, au séminaire français. Nous publierons demain le second volet de cet entretien accordé à Zenit.

Le P. Christian Cochini est né à Marseille en 1929. Il est entré dans la Compagnie de Jésus en 1958 et il a soutenu sa thèse de théologie en 1969 devant le Jury de la Faculté de théologie de Paris présidé par le cardinal Daniélou. Il est actuellement en Chine, à Macau, engagé dans le dialogue interreligieux avec les communautés bouddhistes du continent chinois.

Zenit : P. Cochini, vous publiez un livre sur l’origine apostolique du célibat ecclésiastique. Or le fait que l’Eglise catholique latine choisisse ses prêtres parmi des hommes dont le charisme du célibat est vérifié est justement souvent contesté par qui prétend que le célibat sacerdotal est une invention…médiévale !

P. Cochini : L’ouvrage publié aujourd’hui aux éditions Ad Solem est la réédition, augmentée d’une préface du cardinal Castrillon Hoyos, de mon livre sur Les Origines apostoliques du célibat ecclésiastique, publié pour la première fois en 1981 chez Lethielleux. Il a été jugé utile de le republier parce que la question des origines, c’est-à-dire la question historique, est aujourd’hui au centre du débat. Il est frappant, en effet, de voir la quantité de livres ou d’articles qui contestent la discipline de l’Eglise latine concernant le célibat obligatoire des clercs en arguant de l’origine tardive de la loi. Certains, comme vous le dites, y voient une invention médiévale, en se référant au 2ème concile du Latran de 1139, mais ils sont de moins en moins nombreux, car l’argument ne résiste pas à une simple lecture du texte conciliaire : le document du Latran n’établit pas l’obligation du célibat, mais frappe de nullité tout mariage contracté par un clerc déjà ordonné. En revanche, la critique basée sur le concile d’Elvire des années 300, le premier en date des synodes faisant état d’une obligation de continence parfaite pour les membres du clergé supérieur, ainsi que sur l’existence de nombreux évêques, prêtres et diacres mariés au cours des premiers siècles de l’Eglise, est certainement à prendre en compte.

C’est un argument très sérieux, car il oblige la réflexion théologique à vérifier sa cohérence avec l’histoire. Dans son encyclique sur le célibat, Paul VI écrivait : « Jésus, qui choisit les premiers ministres du salut, qui les voulut initiés à l’intelligence des mystères du royaume des cieux, coopérateurs de Dieu à un titre très spécial et ses ambassadeurs, et qui les appela amis et frères, pour lesquels il s’est sacrifié lui-même afin qu’ils fussent consacrés en vérité, a promis une récompense surabondante à quiconque aura abandonné maison, famille, épouse et enfants pour le royaume de Dieu. » C’était reconnaître par là même l’importance exceptionnelle de l’exemple des apôtres dans la genèse de la pratique du célibat. Car comment concevoir que ces « amis et frères du Seigneur » n’aient pas été les premiers à vivre ce mode privilégié d’imitation du Christ qu’est le renoncement à « famille, épouse et enfants pour le royaume de Dieu », et qui sera demandé par l’Eglise à ses prêtres.

Et si eux ne l’ont pas été, si ceux d’entre eux qui, comme saint Pierre, étaient mariés, ont continué à mener la vie conjugale, comment fonder la théologie sous-jacente à la loi du célibat sur des bases qui soient absolument incontestables ? 

La suite...

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2 février 2020 7 02 /02 /février /2020 23:20
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24 décembre 2019 2 24 /12 /décembre /2019 10:17

Fichier:Jean-Baptiste Marie Pierre - Nativity - WGA17676.jpg

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5 décembre 2019 4 05 /12 /décembre /2019 23:27

 

En ce jour-là, le Seigneur de l’univers préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés.

Sur cette montagne, il fera disparaître le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations.

Il fera disparaître la mort pour toujours. Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple. Le Seigneur a parlé.

Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! »

Car la main du Seigneur reposera sur cette montagne.

 

Livre d'Isaïe 25,6-10a.

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22 novembre 2019 5 22 /11 /novembre /2019 09:56
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21 septembre 2019 6 21 /09 /septembre /2019 09:38
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14 septembre 2019 6 14 /09 /septembre /2019 09:07

C'est-à-dire ???
 


La vénération de la Sainte Croix, le 14 septembre, se rattache aux solennités de la dédicace de la basilique de la Résurrection, érigée sur le tombeau du Christ, en 335.

Le Christ a offert sur la Croix son sacrifice pour l'expiation des péchés de la multitude; la Croix est pour le peuple chrétien le signe de l'espérance du Royaume, que le peuple juif célèbre lors de la fête des Tentes. C'est dire de quelle lumière brille la Croix glorieuse de Jésus: objet de mépris, la Croix est devenue "notre fierté". Si l'arbre planté au paradis originel a produit pour Adam un fruit de mort, l'arbre de la Croix a porté pour nous un fruit de vie, le Christ, "en qui nous avons le salut et la résurrection".

Vers 615, sous le règne de l'empereur Héraclius Ier, les Perses s'emparèrent de Jérusalem et y enlevèrent la principale partie de la vraie Croix de Notre-Seigneur, que sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, y avait laissée. Héraclius résolut de reconquérir cet objet précieux, nouvelle Arche d'alliance du nouveau peuple de Dieu. Avant de quitter Constantinople, il vint à l'église, les pieds chaussés de noir, en esprit de pénitence; il se prosterna devant l'autel et pria Dieu de seconder son courage; enfin il emporta avec lui une image miraculeuse du Sauveur, décidé à combattre avec elle jusqu'à la mort. Le Ciel aida sensiblement le vaillant empereur, car son armée courut de victoire en victoire; une des conditions du traité de paix fut la reddition de la Croix de Notre-Seigneur dans le même état où elle avait été prise.

La suite...

 

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8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 16:19

le 6300e article !!!

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15 août 2019 4 15 /08 /août /2019 07:51

 

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6 août 2019 2 06 /08 /août /2019 09:56
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9 juin 2019 7 09 /06 /juin /2019 09:41
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30 mai 2019 4 30 /05 /mai /2019 07:24

« C’est pour nous ouvrir la porte du ciel par son ascension qu’il est ressuscité dans son corps et monté aux cieux avec son corps » (Chromace d’Aquilée, Sermon 1, 95-101).

Célébrer l’Ascension ?

Égérie, qui nous a guidés à Jérusalem durant le Carême et les fêtes pascales, ne mentionne pas de célébration liturgique de l’Ascension le quarantième jour après Pâques, alors que chaque fois qu’une cérémonie a lieu à l’Imbomon, sur le mont des Oliviers, elle ne manque pas de rappeler que c’est le lieu d’où le Seigneur s’est élevé au ciel en présence de ses disciples. Pourquoi ce silence ?

En fait cette Quadregesima Ascensionis comme l’appelle plus tard Augustin, parallèle de la quadragésime du carême, commence à être célébrée à la fin du IVe siècle seulement ; jusque -là l’Ascension du Seigneur prend place dans la célébration de la Pentecôte ; c’est le cas à Jérusalem en 384.

En Orient, les premières attestations d’une fête de l’Ascension au quarantième jour sont celles de Grégoire de Nysse, à Constantinople, en 388, et de Jean Chrysostome, à Antioche, à la même époque.

Chromace, évêque d’Aquilée de 388 à 408, est le plus ancien témoin occidental, avec Filastre de Brescia (mort avant 397), de la célébration liturgique de l’Ascension le quarantième jour après Pâques, par un sermon qu’il prononça pour cette fête mais dont on ne peut préciser l’année ; leur contemporain Maxime de Turin reste fidèle à la célébration de l’Ascension lors de la Pentecôte. La célébration de l’Ascension séparée de la Pentecôte se généralisa ensuite assez vite.

Parce que c’est peut-être la première fois que cette célébration a lieu à Aquilée, Chromace l’exalte tout particulièrement commençant son sermon par le mot sollemnitas : « La solennité de ce jour porte en elle une grande grâce festive. C’est en effet en ce quarantième jour après sa résurrection, comme votre Dilection vient de l’entendre dans la présente lecture, que notre Seigneur et Sauveur, en présence de ses disciples, et sous leurs yeux, est monté au ciel avec son corps. » (Sermon 8, 1)

Le Christ est monté au ciel avec son corps charnel

Lisez la suite sur InfoCatho

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12 mai 2019 7 12 /05 /mai /2019 10:06

Devoir de mémoire.

''puis vint cette voix
environ l'heure de midi
au temps de l'été
dans le jardin de mon père''

A voir ICI

 

 
 
 
-2:04

 
 
 
 

 

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1 mai 2019 3 01 /05 /mai /2019 08:37

Je vous salue Joseph

Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé. Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux. Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Vu ICI

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21 avril 2019 7 21 /04 /avril /2019 06:45

Ange de la Résurrection par Fra Angelico

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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 08:20

Pour suivre les scènes de la Passion du Christ selon Memling, c'est ICI ou LA.

 

En inscrivant une adresse dans "Newsletter",

vous serez informés de la parution des nouveaux articles.

 

Et maintenant, silence jusqu'à la Résurrection ...

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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 18:19

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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 08:56
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14 avril 2019 7 14 /04 /avril /2019 09:09

 

 

On peut voir sur cette images ...et sur d'autres

Jésus assis sur un âne est acclamé par la foule qui agite des branches de feuillage.

Jésus est généralement  assis à califourchon et nu tête même si des influences orientales peuvent amener à le représenter assis de côté et couronné.

La monture devrait être petite puisqu’il s’agit d’un ânon « jamais monté » mais pour des raisons de proportion il est généralement, assez grand et blanc, gris ou même noir.

Les apôtres le suivent, Pierre en tête, mais ils ne jouent aucun rôle dans la scène.

La foule est dense et constituée d’hommes,  de femmes et d’enfants  de toutes conditions. Certains étalent leurs manteaux devant le Christ, beaucoup l’acclament en brandissant des palmes tandis que certains ont grimpé aux  arbres pour mieux voir. Selon un écrit apocryphe parmi eux on trouve  Zachée, le publicain de Jéricho, que Jésus avait déjà trouvé en haut d’un figuier (Lc 11).

 Cette entrée ressemble à un triomphe antique mais sur un âne. 

Lisez la suite...

 

Plein d'autres représentations ICI

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12 avril 2019 5 12 /04 /avril /2019 17:57

DOCUMENT 

11 avril, 2019

Benoît XVI parle des abus sexuels dans l'Eglise : traduction française intégrale
 
Le pape émérite Benoît XVI a publié un long texte sur la crise des abus sexuels dans l'Eglise dans une revue catholique allemande, Klerusblatt, qui s'adresse surtout au clergé bavarois. Mais la portée du texte va bien au-delà, évoquant à la fois les causes du mal et la manière dont l'Eglise a réagi alors que Jozef Ratzinger était encore à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la foi.

La « monstrueuse » libéralisation des mœurs de mai 1968, la perte du sens de Dieu, l'impossibilité de fonder une morale dans un monde d'où Dieu est absent, le manque de considération pour la Présence réelle de Notre Seigneur Jésus-Christ dans l'Eucharistie, la morale de situation, l'existence d'actes bons en soi et mauvais en soi, la présence de « clubs » (ou de cliques) homosexuelles au sein de certains séminaires, tout est évoqué.

En particulier, l'insistance sur l'existence d'un bien et d'un mal objectifs reprend le thème central des « Dubia » adressés au pape François par les cardinaux Burke et Brandmüller, et feu les cardinaux Caffarra et Meisner.

Il faut noter que Benoît XVI utilise exclusivement le terme de « pédophilie », y compris – me semble-t-il – pour désigner des actes et des manières de penser qui ne se bornent pas aux agressions commises sur des enfants pré-pubères. Une lecture attentive du texte suggère qu'il voit cette « pédophilie » au sens plus large, visant aussi des adolescents comme toujours excusée dans une certaine mesure par l'anti-morale moderne, et répandue parmi les jeunes. S'il s'agit de la liberté sexuelle de faire ce que l'on veut avec qui on veut, du même sexe ou non – la seule exigence contemporaine étant le libre consentement, peut-être une certaine « égalité » d'âge et l'absence d'abus de la part de personnes ayant autorité – on comprend mieux. Mais il ne s'agit là que de mon appréciation. 

Le texte a paru en allemand et il est repris in extenso dans cette langue sur le site vatican.news.

Je l'ai pour ma part traduit depuis la traduction anglaise de Anian Christoph Wimmer publiée par EWTN et reprise notamment sur LifeSiteNews, mais pour éviter toute erreur, j'ai donc tout vérifié, ligne à ligne, au regard du texte allemand, et apporté quelques modifications. Cependant je ne maîtrise pas complètement cette langue et reporterai avec plaisir les corrections que des lecteurs germanophones voudraient bien me faire parvenir via le formulaire de contact de ce blog.

Pour l'agrément de la lecture en ligne, j'ai ajouté des alinéas. 

Comment vous dire le bonheur spirituel, intellectuel, linguistique que l'on ressent à traduire un texte de Benoît XVI ?

Ma traduction n'est pas officielle, et elle est certainement perfectible. Merci, si vous y faites référence, de renvoyer sur ce blog afin que cette précision soit claire pour tous. – J.S.


Du 21 au 24 février, à l'invitation du pape François, les présidents des conférences épiscopales du monde entier se sont réunis au Vatican pour évoquer la crise actuelle de la Foi et de l'Eglise ; une crise qui s’est fait ressentir dans le monde entier à la suite des révélations fracassantes d'abus cléricaux à l’égard de mineurs.

L’étendue et la gravité des incidents signalés ont très profondément troublé prêtres et laïcs, et elles en ont conduit plus d'un à remettre en question la Foi même de l'Eglise. Il était nécessaire de diffuser un message fort, et de chercher à prendre un nouveau départ, de manière à rendre l'Eglise de nouveau crédible en tant que lumière parmi les peuples, et force au service de la lutte contre les puissances de la destruction.

Comme j’ai moi-même eu à servir dans une position de responsabilité en tant que Pasteur de l'Eglise au moment de la manifestation publique de la crise, et pendant qu’elle se préparait, je me devais de me demander – bien qu’en tant qu'émérite, je ne porte plus directement cette responsabilité – ce que je peux apporter par ce regard en arrière en vue de ce nouveau départ.

Ainsi, après l’annonce de la rencontre des présidents des  conférences épiscopales, j'ai compilé quelques notes qui pourraient me permettre de contribuer quelques remarques utiles en ces heures graves.

Ayant pris contact avec le secrétaire d’Etat, le cardinal Parolin et le Saint-Père lui-même, il m’a semblé opportun de publier ce texte dans le Klerusblatt [un mensuel destiné au clergé des diocèses, pour la plupart de la région de Bavière].

Mon travail est divisé en trois parties.
 
(...)
 
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