Le plus important théologien du IIIe siècle dans l’Église romaine et le premier antipape (217-235).
S’opposant à saint Calixte 1er, il est exilé en Sicile puis se réconcilie avec l’Eglise avant d’être martyrisé, persécuté par l’empereur Maximin.
Promu en France par Saje, sorti en DVD, le film Unplanned sera diffusé sur le petit écran le 16 août sur la chaîne C8 à 21h.
Unplanned est un courageux film pro-vie, qui raconte l’histoire vraie d’Abby Johnson, ancienne dirigeante d’une clinique du Planning familial devenue militante pro-vie après avoir découvert la réalité de l’avortement.
Ce film a provoqué une polémique interne au sein de la chaîne de la TNT. Chloé Sitbon et Guillaume Orsat, les deux voix-off officielles de C8, ont annoncé leur refus de promouvoir la bande-annonce du film.
Le 23 juin dernier, quelques éléments contenus dans le rapport du GIEC (plus précisément dans le résumé pour les décideurs – SPM) , encore à l’état de brouillon, fuitaient dans la presse. Propos alarmistes qui annoncent un certain nombre de conséquences à venir en raison d’un réchauffement climatique, prévu par les projections de modèles numériques dont la crédibilité est encore et toujours très douteuse.
« C’est une fable que tu nous as racontée, dit avec mépris le berger peul. – Oui, répliqua le chasseur de crocodiles, mais une fable que tout le monde répète ressemble fort à la vérité ! » (J. et J. Tharaud, La Randonnée de Samba Diouf, Fayard, 1927)
Le GIEC est un machin intergouvernemental, non scientifique, qui a été créé sous l’égide du grand « machin » onusien pour diffuser l’idéologie du réchauffement climatique anthropique à cause de nos émissions de gaz carbonique (CO2) et qui, pour ce faire, instrumentalise la science. Les statuts du GIEC, avant toute étude scientifique, stipulent qu’il y a réchauffement et que la seule cause en sont nos émissions de CO2, ce qui est une démarche antiscientifique. Donc, le GIEC va tout faire pour nous persuader que « la science a parlé ».
Toute activité humaine dégage du CO2. Si l’on veut, pour de sombres motifs idéologiques, imposer une décroissance mortifère avec de terribles conséquences sociales et économiques, alors le fait d’accuser le CO2 de tous les maux de la Terre, de le traiter de polluant (ce qu’il n’est pas car il est nécessaire à la photosynthèse), permet de justifier toutes les mesures liberticides et destructrices pour « sauver la planète ». Donc, nous subissons une folle hystérie climat-énergie qui ne repose que sur une hypothèse, plus idéologique que scientifique, gravée dans les statuts du GIEC, selon laquelle le CO2 aurait un effet mesurable sur la TMAG (température moyenne annuelle globale).
Statuts du GIEC
Dans ses statuts, rédigés par l’UNEP (United Nations Environment Program), il est demandé au GIEC de travailler sur le « réchauffement climatique anthropique » (RCA) : « Évaluer sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. » Donc, avant même que le GIEC n’ait commencé ses travaux, on lui impose LA SOLUTION : il y a réchauffement ET il est anthropique.
Donc, mécaniquement, les dirigeants du GIEC vont tout faire pour justifier cette solution, et ils n’ont pas hésité à utiliser de la pseudo-science, comme, par exemple, le modèle d’effet de serre d’Arrhénius , qui avait été réfuté par les physiciens de son époque (expérience de Wood), et que le GIEC a fort opportunément sorti de son chapeau, ou encore d’inventer un nouveau processus physique, le forçage radiatif avec rétroaction, qui a la propriété étonnante de violer la seconde loi de la thermodynamique.
Une fois que le rapport scientifique est rédigé (compilation de nombre de publications, en excluant souvent celles qui sont indésirables), le résumé pour les décideurs (SPM/Summary for Policy Makers) est préparé entre les dirigeants du GIEC et les représentants des gouvernements. Il est négocié mot par mot, à la virgule près, selon les bonnes habitudes du grand « machin » onusien. De ce fait, le SPM gomme toutes les nuances, toutes les interrogations, tous les aveux de méconnaissance que l’on peut trouver dans le volumineux rapport scientifique. Il n’a donc aucune valeur scientifique. Puis il est publié et présenté en grande pompe aux États, aux institutions internationales et aux médias du monde entier pour qu’ils relayent la bonne parole « GIECquienne » aux peuples de toute la planète. Après ce faste clinquant et fort onéreux, les scientifiques sont priés de mettre le rapport scientifique en conformité avec le SPM, qui a force de loi divine, et leur rapport ainsi remis dans la ligne du parti est publié plusieurs mois après le SPM.
Jamais la science n’avait été ainsi dévoyée (sauf avec le lyssenkisme, cousin proche du dogme du RCA) et jamais son éthique la plus élémentaire n’avait été ainsi foulée aux pieds.
Un tout nouveau livre sur une doctrine universelle - comme toute doctrine - et donc actuelle …
Jean de Saint-Chamas
Olivier Vandame
La Doctrine Sociale de l'Eglise
Préface du cardinal Sarah.
Illustrations de Ombeline V.
L'Eglise puise dans l'Evangile la légitimité de sa doctrine sociale. Elle y trouve aussi sa faiblesse à chaque fois que, s'en écartant, elle devient cause de scandale. Ce livre voudrait contribuer à en prémunir ceux qui s'en réclament.
Guy Berthault - Sylvain Bréchet - Dominique Tassot - Lydia Jaeger - Van Bemmel Jan H. - Pierre Berthoud - Rabischong Pierre - Paul Wells - Shafique Keshavjee - Maurizio Malaguti
« Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » Cette question suppose l’existence de quelque chose et nous invite à réfléchir au pourquoi de ce quelque chose, c’est-à-dire à l’origine de cette réalité et au sens qu’il faut tenter de lui donner.
Cette interrogation en rejoint une autre : Que sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous? Quelle est l’origine de la destinée humaine, le sens et la finalité de l’existence ? Si quelque chose existe, quelle en est la nature ?
Une perspective humaniste et matérialiste conduit à postuler que l’ultime réalité est infinie et impersonnelle et qu’elle se définit essentiellement en termes de matière ou d’énergie. Mais à partir d’un tel présupposé, comment rendre compte de la complexité de l’univers qui ruisselle d’intelligence et du caractère unique de l’homme qui se distingue qualitativement des autres êtres vivants ?
La perspective biblique avance que l’ultime réalité est l’Être infini et personnel. C’est le point de départ d’une pensée à l’écoute des Écritures et du contenu qu’elles véhiculent. Cette perspective globale offre une réponse à la question des origines qui tient compte de l’unité et de la diversité du réel et met en lumière une conception originale de l’anthropologie, en particulier ses aspects psychologiques, sociaux et culturels.
C'est la question que pose le numéro de juillet 2021 de la revue LE CEP.
D'autres articles intéressants : La doctrine de la Création et l'Astronomie - L'épidémie de variole de 1721 à Boston - Existe-t-il des contradictions dans la Bible ? - Les sens logés dans les antenne de l'abeille ...
Et des articles d'actualité ... En marche vers l'homme immunologiquement modifié - Le monde obscur des vaccins et de la recherche sur les tissus fœtaux ...
« La Révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen-Âge et dans toute l’Europe. » (Pierre CHAUNU, historien protestant, Eglise, Culture et Société, SEDES, 1981, cité dans le quatrième numéro hors-série de L’Homme nouveau sur quelques mythes de l’histoire antichrétienne)
Notons que Pierre CHAUNU était spécialiste de l’Histoire sociale et religieuse, grande figure française de l’Histoire quantitative (c’est-à-dire des chiffres et des statistiques, ce qui est très utiles lorsqu’il s’agit de démystifier les mensonges sur l’Inquisition), membre puis président de l’Académie des sciences morales et politiques, professeur des universités et reconnu comme historien sérieux.
La suite ICI sur le site "Philosophie du Christianisme". Une mine d'informations sur l'Histoire, la doctrine, etc.
Chaque été, des festivals de musique sacrée sont proposés un peu partout en France dans des sanctuaires. Une occasion pour les mélomanes d'associer recueillement et détente musicale.
Miklós Bátori est un écrivain catholique hongrois.
Il publie en hongrois à Cologne, en 1960, Kálvária (« (route du) Calvaire » d'après l'adresse de son lycée, en français Un étrange paradis), qui décrit l'époque où, professeur à Győr, il s'enfuit avec un groupe de catholiques persécutés par le pouvoir communiste, et en 1961, A halál a szőlőskertben (littéralement : « La mort dans le vignoble »), qui évoque l'effort des chrétiens pour retrouver, sous un régime communiste hostile, la pureté de l'Église primitive. Ce dernier ouvrage, traduit et publié en français en 1965 sous le titre Le Vignoble des saints, obtient le grand prix catholique de littérature.
En 1963, son roman Les Briques raconte les derniers jours de la révolution hongroise.
L'auteur est présenté plus complètement ICI ou sur Wikipedia.
Depuis son apparition dans le paysage intellectuel, la théorie de l’évolution a soulevé de multiples questions et continue de le faire. Ce n’est pas comme pour une découverte scientifique habituelle, cantonnée à un domaine de connaissances précis. En transformant la vision que l’homme avait de lui-même, en particulier de son origine, l’évolution eut ses répercussions sur tous les aspects de nos sociétés. Elle a dicté leurs grands choix aux idéologies politiques du XXe siècle ; elle a justifié le libéralisme économique aussi bien que le collectivisme, toujours actifs avec leurs excès et la déshumanisation des sociétés qui en a résulté. Les religions elles-mêmes ont dû réagir, chacune à sa façon.
Pourtant la manière dont l’évolution est présentée, tant dans les manuels que dans les médias, est souvent lacunaire, complaisante, incompatible avec l’esprit critique propre à la méthode scientifique. Ce petit livre propose au lecteur un ample tour d’horizon balayant tout le paysage de l’évolution en dix chapitres comportant chacun dix questions précises, avec autant de réponses claires et directes, argumentées sur des faits et de nombreuses références. Bref, une synthèse documentée et, surtout, permettant de comprendre ce qui est en cause derrière les mots de la thèse évolutionniste.
Ingénieur des Mines de Paris, ayant soutenu en Sorbonne une thèse de philosophie sur la dialectique de la science et de la Révélation (De Galilée au Père Lagrange), Dominique Tassot s’est passionné pour les rapports complexes qu’entretiennent la science et la foi. Il anime le Centre d’Études et de Prospective sur la science (CEP) dont il dirige la revue Le Cep.
- Bonjour monsieur, puis-je flasher votre QR-code, s'il vous plaît ?
- Bien sûr.
*Bip*
- Merci bien, monsieur Lucas Lambour, n°1840769040322 clé 16. Je vous écoute.
- Je voudrais une baguette, s'il vous plaît. Oh, et mettez-moi deux croissants, aussi, s'il vous plaît.
- Mmm... Je vois que vous faites un peu de tension, en ce moment, donc ce sera une baguette sans sel.
- Bien sûr, je comprends.
- Et pour les croissants... Désolée, mais votre cholestérol est trop élevé. Une autre fois, peut-être ? Donc ça nous fait un euro dix pour la baguette. Sans contact ?
*Biiiiip*
- Merci doct... pardon, madame la boulangère.
- Merci à vous, monsieur Lambour. Passez une bonne journée, et au plaisir de vous revoir en meilleure forme !
Cet outil y a surgi de manière anodine comme un nouveau mode de communication et de transmission, rapide, facile, pratique, efficace. Mais comme toujours avec l’évolution de l’informatique il n’est pas qu’un moyen comme les autres, au sens habituel du monde « d’hier ». La révolution technologique est passée par là. Il y a un empire du mail. C’est tout l’intérêt du livre que Jean Grimaldi d’Esdra vient de publier[1] et à la lecture duquel je ne saurais trop vous engager.
À travers une analyse systématique, documentée, sans a priori, l’auteur démonte ce phénomène en le prenant dans tous ses aspects. Sa grande expérience des relations humaines en entreprise donne à son travail toute sa richesse et son épaisseur.
Quelles sont les caractéristiques de cet empire ? La destruction de nos repères, des barrières classiques, des paradigmes. Il chamboule tout mais nous l’utilisons sans avoir réalisé l’ampleur de la révolution qu’il constitue et sans avoir réfléchi à ses répercussions.
Il y a tout d’abord le volume, le nombre, et la possibilité de choisir les niveaux de diffusion qui permettent de transformer la géographie des envois et des réceptions. La communication individuelle et personnelle change d’univers, de paysage. De ce fait, elle donne des moyens, des pouvoirs nouveaux.
Le mail provoque l’accélération et bouleverse notre rapport au temps ; il nous inscrit dans la logique du mouvement propre à notre époque.
Le mail, bien qu’il soit écrit, n’est plus l’écrit au sens classique du terme tel qu’il naquit de l’imprimerie. À n’en pas douter, la révolution qu’il apporte de ce point de vue sera aussi importante que celle provoquée par Gutenberg, malgré les apparences. Le support change tout.
Mais le message électronique chamboule également la relation physique, orale entre les personnes. Il la refuse, la choisit, la manipule. On choisit de parler ou non. On choisit son moment… On parle en écrivant tout en se cachant derrière son écran.
Il remet en cause les conditions de travail en s’attaquant à la sphère privilégiée dans laquelle la réflexion s’organisait ; il perturbe la concentration. Je le vis à titre personnelle dans ma vie d’avocat, au quotidien… Il privilégie la rapidité sur la qualité ; le tout étant de répondre ou d’envoyer un message dont le contenu passe au second plan.
Il fait également exploser les barrières entre vie privée et vie professionnelle.
Il ouvre des champs nouveaux à des méthodes de management, de pression, de harcèlement, dont de nombreux contentieux prudhommaux sont l’illustration mais aussi sur le plan personnel comme par exemple dans la relation affective ou amoureuse, notamment dans les couples qui se font et se défont sous les coups de boutoir de messages dévastateurs.
Il génère de nouveaux phénomènes d’aliénation en même temps que d’addiction.
Il permet de créer des barrières là où il n’y en avait pas, après en avoir détruit d’autres.
Après avoir décortiqué ce phénomène sans rien laisser de côté, au prix d’un travail qui est à la fois enquête et réflexion, et qui invite l’histoire comme la philosophie et la psychologie, l’auteur nous renvoie pour finir à nous-mêmes et à notre capacité de résistance. L’empire da mail peut-il devenir l’empire du mal ? Cela ne dépend que de nous… Au fond l’auteur nous pose la question de notre maîtrise de cet outil qui n’en est plus un. Comment résister à son emprise, à son empire ? Comment conserver notre pouvoir sur nos vies sans succomber aux pièges que la technologie tend à notre humanité ? Cela est vrai plus généralement dans notre relation à l’égard de la technique, de l’informatique, de la robotique et de l’intelligence artificielle. Nous sommes au cœur de la réflexion à mener face à la mutation que l’informatique provoque dans les relations humaines, avec nous-mêmes, avec les autres, avec notre travail, avec le monde.
L’homme a rendez-vous avec lui-même en ce début de XXIe siècle. A nous de ne pas le manquer. La lecture de ce livre nous y aidera.
Comment George Soros étend son influence sur les Nations unies
Un rapport démontre qu'un petit nombre d'ONG et de fondations a pris la main sur le Conseil des droits de l'homme de l'Onu, transformé en outil d'influence au service de leur idéologie. Révélations.
En février 2020, quelques semaines avant que le coronavirus débarque sur le vieux continent et bouleverse durablement les équilibres de notre société, Valeurs actuelles consacrait un dossier au « scandale Soros ». Cette enquête, fondée sur un rapport de Grégor Puppinck, directeur du European Centre for Law and Justice (ECLJ), montrait qu’une grande proportion de juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) est issue du réseau d’ONG de l’Open Society Foundations.
Ou plutôt son créateur, l’écrivain Charles-Henri Dewisme, dit Henri Vernes.
Il avait vu le jour le 16 octobre 1918 à Ath (Belgique) et s’est éteint ce 25 juillet.
Auteur de plus de 230 romans d’aventures sous différents pseudonymes, il connut un immense succès auprès des jeunes adolescents des années 60-70 avec Bob Morane, un aventurier qu’il emmena non seulement aux quatre coins de la planète mais aussi dans l’espace, dans le passé et dans futur.
Le futur Henri Vernes, à l’image de Bob Morane, était un personnage.
Il quitta le plat pays qui était le sien à l’âge de 19 ans pour l’amour de Madame Lou, une Chinoise de dix ans son aînée, rencontrée à Anvers. Marseille, puis la Chine. Un parfum d’Ylang-Ylang.
La belle figure de sainte Marie Madeleine, me donne l’occasion d’un éloge appuyé du Dictionnaire amoureux de Jésus, écrit par l’excellent historien Jean-Christian Petitfils. Ce livre mérite d’être sur la table de chevet de nombreux chrétiens, tant il permet de reprendre les fondamentaux historiques de notre Foi et de les transcender, à chaque entrée, par des réflexions spirituelles partagées par l’auteur.
Grâce à lui, nous ferons bien sûr la distinction, désormais admise par tous, entre les trois Marie : Marie de Magdala, Marie de Béthanie et Marie la pécheresse évoquée par saint Luc (7,36-50). La confusion séculaire entre ces trois-là a néanmoins donné naissance à un culte quasi universel dans l’Eglise, à une floraison d’œuvres d’art incomparable, et à une spiritualité de la conversion proposée même aux plus pécheurs, que l’on se saurait ignorer. « Marie-Madeleine est l’une des plus grandes saintes, dont on a fait un modèle de piété et de contemplation. La ferveur magdaléenne a envahi la chrétienté entière. Des centaines d’églises ont été construites sous son invocation. Saint Augustin Sévère d’Antioche, Odon de Cluny, Raban de Maur, abbé de Fulda, saint Bonaventure, Denys le Chartreux, sainte Thérèse d’Avila, le cardinal de Bérulle, beaucoup d’autres encore ont exalté sa figure et disserté sur elle. »
A la suite de Jean-Christian Petitfils, il me plaît de retenir de Marie Madeleine cette course effrénée au petit matin de Pâques vers le tombeau du Bien-aimé. Plus encore cette rencontre bouleversante avec le pseudo jardinier et cette exclamation : « Rabbouni » ! « Très cher Maître, ou Maître chéri« . Comme nous aimerions nous aussi rencontrer l’Amour, ce Jésus, nous jeter à ses pieds, le couvrir de baisers et l’appeler « Rabbouni« . Mais Jésus de nous répondre, comme à Marie de Magdala : « Noli me tangere ». Ne me retiens pas ! En ce bas monde, la sequela Christi, la poursuite du Christ, nous laissera toujours un goût d’inachevé, jusqu’à l’ultime rencontre au jour de notre mort. Mais soyons et restons toujours des amoureux de Jésus.
Après le port du masque en l’extérieur ou les incroyables attestations dérogatoires de sortie en début d’épidémie, le passe sanitaire se révèle surtout être un formidable outil de contrôle et de surveillance.
Le bruit excessif empêche la réflexion, c’est un fait. Actuellement, nous sommes, hélas, en pleine cacophonie névrotique ; entre les excentriques qui se comparent aux juifs sous Vichy, détourant sans honte aucune l’étoile jaune, et les autres zélés bien intentionnés, adeptes du « on ira piquer les non vaccinés jusqu’aux chiottes », nous frôlons l’hystérie collective. Dix minutes de visionnage d’une chaîne d’information en continu, ou un tour sur les réseaux sociaux, achèveront de vous en convaincre.
L’essentiel est invisible à la raison
Ce brouhaha incessant trouble la communication et brouille les esprits, il exclut toute discussion sereine ou rationnelle, entretient la confusion et la panique, mais plus que tout : il crypte l’essentiel de ce qui se joue sous nos yeux.
Dans les lignes qui suivent, ne sera évoqué aucun chiffre lié à l’épidémie, et aucun avis sur la vaccination (quasi) obligatoire ne sera donné. Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire ! Blague à part, premièrement, d’autres le font nettement mieux que moi, ensuite, ce n’est pas l’objet de ce billet.
Le véritable souci ne réside pas dans le vaccin lui-même, les vaccins sont une magnifique avancée, comment ne pas se réjouir lorsque les cas liés au virus de la polio, si fréquents dans mon enfance algérienne, sont aujourd’hui presque inexistants ? Le véritable enjeu concerne surtout le fait de devoir scanner un QR code pour aller au théâtre, à la salle de sport, ou même pour acheter du PQ.
Quand la politique et la pensée magique se donnent la main
Le passe sanitaire, décrié quelques temps auparavant comme appartenant à la sphère des théories du complot, devient obligatoire. Ainsi, à compter du 21 juillet, pour pénétrer dans les lieux de culture et de loisirs accueillant au moins 50 personnes, il vous faudra dégainer votre smartphone, ou, pour les plus archaïques, un bout de papier prouvant que vous êtes soit vacciné, soit négatif au virus depuis moins de quarante-huit heures. Au mois d’août, l’usage et les restrictions liées au passe sanitaire s’étendront aux restaurants, cafés, bars, centres commerciaux, trains, avions, cars de longs trajets, maisons de retraite et hôpitaux… Sur le site officiel du gouvernement, on peut lire qu’une telle mesure « constitue un outil pour minimiser les risques de contamination par le virus, au moment où le pays s’engage dans la réouverture des établissements[…] Il est également utile pour faciliter les passages aux frontières, la plupart des pays demandant actuellement de fournir à l’entrée de leur territoire des documents faisant état d’un test négatif récent, d’une preuve de rétablissement ou d’un certificat de vaccination. »
On peut légitiment se montrer dubitatif et se questionner sur l’efficacité d’un tel dispositif. En quoi le fait de scanner un code QR minimiserait-il le risque de contamination ? D’autant plus que si la vaccination réduirait la propagation du virus, celle-ci n’empêche pas totalement sa transmission.
Quant au traçage des foyers épidémiques de malades, je serais très curieuse de voir les résultats, surtout que l’on nous serinait que les contaminations avaient essentiellement lieu au sein des cercles familiaux. Mais peut-être devrons-nous bientôt montrer le passe sanitaire avant les repas de famille…
Hocus pocus politique
Penser que ce dispositif pourrait réellement lutter contre la propagation du virus, relève de la pensée magique, c’est comme croire qu’une visite à la Mecque absout de ses péchés de l’année, ou qu’une génuflexion à Lourdes guérit l’arthrose, nous sommes dans le domaine de la croyance, celui de l’hocus pocus politique, celui de l’idéologie pure.
C’est exactement le même principe que le port du masque à l’extérieur, les mêmes qui ne « servaient à rien » au début de l’épidémie, y compris à l’intérieur, ou encore la fameuse « attestation de déplacement dérogatoire », à savoir des mesures cosmétiques dont l’efficacité est plus que discutable, mais qui ne laissent aucun doute sur leur nature véritable : un outil de contrôle et de surveillance. J’entends déjà certains arguer que nous sommes déjà tracés via nos smartphones, que cela ne changera rien à l’état actuel des choses, sauf que cet argument est plus que fallacieux, j’ai la fâcheuse tendance d’oublier mon téléphone chez moi sans que cela ne m’émeuve outre-mesure ou limite mon mouvement de circulation !